 <S 1>/ Les soldats , casque~s , jambes ouvertes , foulent ,
 muscles retenus , les nouveau-ne~s emmaillote~s dans les
 cha^les e~carlates , violets : les be~be~s roulent hors des
 bras des femmes accroupies sur les to^les mitraille~es
 des G . M . C . ; le chauffeur repousse avec son poing
 libre une che`vre projete~e dans la cabine ; <S 2>/ au col Fer--
 kous , une section du RIMA traverse la piste ; les sol--
 dats sautent hors des camions ; ceux du RIMA se
 couchent sur la caillasse , la te^te appuye~e contre les
 pneus crible~s de silex , d'e~pines , de~nudent le haut de
 leur corps ombrage~ par le garde-boue ; les femmes
 bercent les be~be~s contre leurs seins : le mouvement
 de berce~e remue renforce~s par la sueur de l'incendie
 les parfums dont leurs haillons , leurs poils , leurs
 chairs sont impre~gne~s : huile , girofle , henne~ , beurre ,
 indigo , soufre d'antimoine # au bas du Ferkous , sous
 l'e~peron charge~ de ce`dres calcine~s , orge , ble~ , ruchers ,
 tombes , buvette , e~cole , gaddous , figuiers , mechtas ,
 murets tapisse~s d'e~coulements de cervelles , vergers
 rubescents , palmiers , dilate~s par le feu , e~clatent :
 fleurs , pollen , e~pis , brins , papiers , e~toffes macule~es de
 lait , de merde , de sang , e~corces , plumes , souleve~s ,
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 ondulent , rejete~s de brasier a` brasier par le vent qui
 arrache le feu , de terre ; les soldats assoupis se redres--
 sent , hument les pans de la ba^che , appuient leurs
 joues marque~es de pleurs se~che~s contre les ridelles
 surchauffe~es , frottent leur sexe aux pneus empoussie~--
 re~s ; creusant leurs joues , salivent sur le bois peint ;
 ceux des camions , descendus dans un gue~ sec , coupent
 des lauriers-roses , le lait des tiges se me^le sur les lames
 de leurs couteaux au sang des adolescents e~ventre~s
 par eux contre la paroi centrale de la carrie`re d'onyx ;
 les soldats taillent , arrachent les plantes , les de~racinent
 avec leurs souliers cloute~s ; d'autres shootent , de~han--
 che~s : excre~ments de chameaux , grenades , charognes
 d'aigles ; ceux du RIMA escaladent les marchepieds
 des camions , se jettent sur les femmes , tout arme~s ,
 leur sexe surtendu e~peronne les lambeaux violets que
 les femmes resserrent au creux de leurs cuisses ; le
 soldat , sa poitrine e~crasant le be~be~ accole~ au sein ,
 e~carte les cheveux que la femme a re~pandus sur ses
 yeux , caresse le front de la femme avec ses doigts
 poudre~s de poussie`re d'onyx ; l'orgasme fait jaillir
 de sa bouche un jet de salive qui mouille le cra^ne
 beurre~ du be~be~ ; le sexe ressorti repose en s'amollissant
 sur les cha^les dont il prend la teinture ; le vent e~branle
 les camions , le sable fouette les essieux , les to^les ; <S 3>/
 les soldats s'engouffrent dans les camions : ceux du
 RIMA , appuye~s contre la ba^che appesantie sur leur
 cou par le vent de pluie , se reboutonnent ; leurs yeux
 brillent dans l'ombre accrue , leurs doigts scintillent
 sur les boucles des ceinturons ; les che`vres , poil mouille~
 de sueur dans la capture au bord des brasiers s'accrou--
 pissent , le`chent les lambeaux noue~s sur les cuisses
 des femmes ; un adolescent muet recouvert d'une toile
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 de sac , arc-boute~ derrie`re le sie`ge du chauffeur , pisse
 dans un quart d'e~mail bleu qu'il tient dans sa main
 mutile~e : le chauffeur , retourne~ , lui caresse son front
 marque~ d'une croix bleue ; l'adolescent baise la paume ,
 le poignet ou` les veines saillent , bonde~es de sang alcoo--
 lise~ ; <S 4>/ les chenilles des halftracks broient les pierres
 projete~es sur la piste par le vent ; les soldats somno--
 lent ; leur sexe teint roule~ sur la cuisse , s'e~goutte ;
 le chauffeur du camion ou` sont entasse~s ma^les , be~tail ,
 ballots , crache une salive noire , une piqu^re de gue^pe
 gonfle sa joue , la boursouflure tient le bas de l'oeil ,
 ses poches sont charge~es de raisin noir : la te^te tanne~e ,
 rubescente sous le poil blanc , d'un vieillard , tressaute
 sur la to^le , sous le levier des vitesses : du talon cloute~ ,
 le chauffeur , salive noire se~chant au menton , e~crase ,
 tire les me`ches immacule~es de l'occiput , sur la to^le
 frappe~e , par-dessous , de pierres e~clate~es ; <S 5>/ au camp ,
 le soldat : << chiens , lavez mes to^les ! >> ; <S 6>/ les femelles
 accrochent aux buissons les haillons des nouveau---
 ne~s ; <S 7>/ les ma^les dressent les tentes le long du fosse~
 d'ordures : la boue de de~chets de viande , de vomis--
 sures , scintille , rose~e , sous les arcs des roseaux atones ;
 les soldats repoussent avec leurs crosses les femelles
 qui de~posent leurs be~be~s sous les tentes dresse~es ; ils
 frappent a` coups de pied , de poing , les reins des ma^les
 courbe~s sur les toiles de~roule~es ; ceux du RIMA s'en--
 gouffrent dans le foyer creuse~ sous la plate-forme du
 camp dans un gisement d'onyx ; te^te e~chauffe~e ,
 membres divaguant , ils jettent les bouteilles contre les
 murs : les e~clats de verre retombe~s dans la rotonde
 obscurcie criblent , paillettent leurs sexes extraits durcis
 ballotte~s hors de la braguette ; la bie`re , le vin bromure~
 e~claboussent les e~paules , les seins nus du serveur ;
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 ceux du RIMA roulent , vomissent aux angles ; le
 serveur , son short enduit de graisse glissant sur ses
 reins , foule , de son pied nu , tatoue~ , sur la cheville ,
 d'un sein de femme , une serpillie`re ; contournant le
 comptoir , il la pousse jusqu'au bord des le`vres des
 soldats vomissants ; <S 8>/ deux ma^les attachent les be^tes
 derrie`re les tentes ; les enfants , cul bourre~ de crotte
 emboucle~e , assis sur l'herbe ronge~e par le sel , hale`tent ,
 le front couvert de poussie`re , la te^te incline~e atone sur
 l'e~paule , l'oeil , violace~ , scrutant le montage des tentes ;
 un soldat boucle~ brun , joues bonde~es de viande noire
 attouchant les lobes gre^le~s , s'accroupit , sexe encrasse~
 tressautant dans le slip , aupre`s d'une fillette , il lui
 caresse la nuque , sa main descend sous les haillons
 qui recouvrent la gorge , palpe les seins , les aisselles :
 la fillette ferme ses yeux , sa te^te attouche le poignet
 enduit de jus de raisin du soldat ; une salive grise de
 faim coule hors de sa bouche sur sa joue , mouille le
 poing du soldat ; <S 9>/ un coup de vent soule`ve dessus les
 tas excre~mentiels les pages de romans-films de~chire~es
 aux mains des soldats accroupis sur les fosses expul--
 sant , crispe~s , la merde ardente des retours de viols :
 elles s'accrochent aux palmes des dattiers , leur relent
 d'excre~ment raisine~ baigne la zerriba du lieutenant :
 accroupi , nu , dans un baquet d'eau tie`de raye~e par le
 soleil filtre~ aux claies , il siffle module~ , me~daille tenue
 sur la pointe de la langue , chai^nette souleve~e sur le
 galbe des joues gonfle~es , gland violace~ attouchant la
 mousse rose~e par le raisin , pets baignant le rebord de
 bronze du baquet , forc|ant le sifflement ; des soldats ,
 triqueurs du me^me bal me~tropolitain , au feu de~clinant ,
 errent autour des tentes , ils de~nouent les lanie`res , ils
 rampent sur le sable , les pans de toile fro^lent leurs
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 reins crible~s de gale ; les ma^les , les femelles , tous nerfs
 phosphorescents , se resserrent autour des bougies , les
 adolescents , oreilles enfouies , ma^chent la semoule crue
 dans les sacs ; les enfants e~cartent du fil des le`vres , du
 plat des dents , les haillons qui recouvrent , ensachent
 les seins des femmes , le`chent sur les le`vres des adoles--
 cents la farine ma^che~e ; les soldats , vautre~s sur le
 sable jonche~ de haillons , d'ustensiles brise~s , palpent ,
 tirent les jambes nues des fillettes ; le pe`re empoigne
 la bougie ; le boucle~ brun , roulant la viande noire
 en sa bouche vermeille , de~gaine son poignard : sa main ,
 rapide , recouvre le sexe charge~ de haillons e~carlates ,
 le pince , l'empoigne ; le boucle~ brun attire a` lui , par
 la cuisse , la fillette ensommeille~e : elle glisse sur le
 sable jusqu'a` l'ouverture de la tente ; deux soldats , l'un
 tempe scalpe~e au bec d'un aigle en son sommeil apre`s
 viol dessus le nid bonde~ l'autre pores exsudant fiel ,
 treillis retrousse~ sur jarrets paillete~s de sel , maintien--
 nent , baillonnent le pe`re qui leur jette la bougie allume~e
 dans les cheveux ; le boucle~ brun prend la fillette
 dans ses bras : elle dort , ronronne , main ouverte sur
 le front , aux secousses du trot ; la lune voile~e verdit
 le bas de son corps de~nude~ ; ichneumons , sbots , sphex
 vibrent au-dessus de son sexe quand le boucle~ brun
 enjambe le cloaque des cuisines ; le boucle~ brun trotte
 sur la paille souille~e , le long du chenil ; son hale`tement ,
 le gargouillis pre~ludant au viol , le suintement de la
 sueur sur sa poitrine de~nude~e , e~veillent la fillette : elle
 scrute , a` travers la bouche ouverte dans le hale`tement ,
 la viande accroche~e aux crocs du boucle~ brun , celle
 retenue en boule dans ses joues ; le boucle~ brun la
 remet sur pied , il la plaque au grillage du chenil , il
 l'e~treint , lui baise la bouche , le creux des oreilles ou`
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 susurre le ce~rumen ensanglante~ ; sa main de~boutonne
 le treillis , sort le membre ; la fillette aspire la viande
 retenue dans les joues du boucle~ brun , la ma^che , yeux
 clos , mains de~ploye~es sur le grillage ; le boucle~ brun ,
 excite~ par ce mouvement de muscles depuis la joue
 jusqu'au ventre , te^te nue , la paille souleve~e en pous--
 sie`re autour de ses jambes , lui injecte un foutre clair ,
 bru^lant ; les chiens , re~veille~s au grincement du grillage ,
 bondissent hors des niches , leurs chai^nes scintillent ,
 trai^nent dans les excre~ments ; le boucle~ brun mordille
 les gencives de la fillette , il tire entre ses dents les
 filaments de viande que la fillette couvre de sa langue
 sur ses dents ; les chiens hurlent , les chai^nes tintent
 sur le macadam , ils broient leurs excre~ments durcis
 sous leurs pattes ; le boucle~ brun enserre les reins de
 la fillette entre ses genoux : un deuxie`me orgasme
 rafrai^chit ses e~paules ; la fillette garde ses mains jointes
 sur les reins ensue~s du boucle~ brun ; le grillage ce`de ;
 le boucle~ brun love sous lui la fillette ; ses ongles
 griffent la terre ; sa respiration contre la joue de la
 fillette aspire , souffle la poussie`re de paille ; la fillette
 meut son ventre corroye~ aux muscles abdominaux du
 boucle~ ; aveugle , ongles , crachats , les yeux divaguant
 du boucle~ ; les boules se~cre~tives du boucle~ se re~pandent ,
 refroidies , sur la cuisse de la fillette ; sous les palmiers ,
 ceux du RIMA trai^nent une femme prise e~vanouie
 sous une tente : un soldat blond front s'empourprant ,
 pleurs noyant ses orbites lustre~es par le charbon ,
 urine stoppant foutre au gland , l'e~treint entre ses
 bras ; << . . . baise , taille-e~cole ; trique ; gaffe aux macas >> ,
 leurs mains , leurs le`vres caressent , le`chent le visage
 crispe~ de la femme renverse~ sur le bras macule~ de
 cambouis , de vin , du soldat blond ; <S 10>/ la fillette , recou--
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 verte , enduite de poussie`re de paille # excepte~ sur
 ses le`vres prises , sur son sexe ou` le membre du boucle~
 de~borde , garrotte~ # , geint , renifle une morve imbibe~e
 de sang dans la profondeur du nez ; <S 11>/ <S 12>/ la te^te de la femme
 heurte le tronc scarifie~ : initiales , chiffres de classe ,
 coeurs perce~s de fle`ches =:, du palmier ste~rile ; les soldats ,
 de~boutonne~s , poings sucre~s serrant leur sexe surtendu ,
 se bousculent entre les jambes de la femme e~carte~es
 par les poings de deux camarades au plexus alle~ge~ dont
 le membre repose , amolli , sur la cuisse moule~e dans
 le treillis le~opard ; <S 13>/ sous la tente , les soldats , assis sur le
 ventre , les bras , la poitrine du pe`re , frottent leurs
 chevelures noircies du plat de la paume , pe`tent : la
 bougie , enfonce~e dans la bouche du ma^le e~vanoui ,
 susurre entre ses le`vres desse~che~es ; <S 14>/ le mirador sur--
 plombe la palmeraie calcine~e ; la sentinelle peuhl ,
 iris jaune glissant sur le globe bleu , laine cra^nienne
 ensue~e , bascule le projecteur : le faisceau fouaille les
 chairs ensue~es des soldats arc-boute~s sur la femme ;
 la sentinelle broie son membre dans son poing , tourne
 le projecteur : le faisceau traverse le lit asse~che~ de
 l'oued , saisit une vibration , sous le ze~phir , des lauriers---
 roses empoussie~re~s : une troupe de chacals y de~chire
 une charogne d'a^ne emplie de pourriture liquide #
 leurs flancs , bonde~s , ballottent ; la sentinelle roule le
 projecteur sur le cha^ssis , le faisceau arde les seins qui
 palpitent , pubescents , seme~s de sucre sous les pans
 encrasse~s du treillis : la sueur gre~sille dans les touffes
 emme^le~es ; sur la gorge , le faisceau lique~fie le sang , le
 pus dans les entailles ; le membre pousse la braguette
 amidonne~e , sort du slip , prolife`re , arque~ , dessous la
 toile serre~e ; la sentinelle , du poing fait pivoter le pro--
 jecteur vers la stratosphe`re , ge~mit , ba^ille , frotte ses
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 cuisses , ourlet bridant le cul , a` la to^le de protection ;
 les soldats s'e~cartent de la femme recroqueville~e autour
 du tronc ; les fourmis , les moustiques butinent la
 semence , le foutre refoule~ sur les bords de son sexe
 de~couvert , lambeau # fleurs ocre sur fond violet ---
 colle~ au pubis ; ils marchent , cuisses e~carte~es , talons
 alle~ge~s , salive se~chant au menton ; enfouissent leur
 membre , bouclent leur ceinturon , essuient a` leurs
 hanches leurs mains fripe~es , leurs doigts enduits
 d'antimoine pris aux toisons de la femme ; pe`tent ;
 appuient leur dos a` l'e~chelle du mirador , allument ,
 pieds se lovant dans le sable imbibe~ d'urines , des ciga--
 rettes tire~es de leurs poches enfoutre~es , secouent leurs
 reins : le gland , de~colle~ du slip , expulse le restant de
 foutre ; les pets fro^lent leur cul ensue~ ; la sentinelle
 s'accroupit , boucles encrotte~es du cul se de~fibrant a`
 l'e~cartement des fesses , appuie ses narines sur les trous
 du plancher ; le remugle de foutre monte , hors des
 chemises entrouvertes des soldats , me^le~ au relent du
 tabac grille~ contre leurs le`vres , leurs doigts barbouille~s
 de semence ; a` la rele`ve , la sentinelle redescendue
 court , gland durci pince~ dans l'e~lastique du slip , vers
 la palmeraie barbele~e , trai^ne la femme , par les pieds ,
 derrie`re le tronc , dans un mare~cage sale~ , se couche
 dessus elle qui ne respire plus , e~carte avec ses doigts
 les le`vres fle~tries du sexe , y enfonce son membre qui se
 re~tracte au contact des chairs refroidies , baise les
 le`vres desse~che~es de la femme , les yeux ou` s'e~vapore
 la salive crache~e sur l'iris par les soldats ; le sexe de la
 femme se referme sur le membre du peuhl , le presse ,
 le broie ; le peuhl , sueur froide exsude~e par tous les
 pores , pousse~e au haut des poils , des boucles , se redresse ,
 retire ses doigts hors de la chevelure fle~trie de la femme
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 # poux , pucerons sautent hors des me`ches ou` la sueur
 s'affadit $; mouches , ichneumons s'y abattent charge~s
 d'efflorescences prises aux panaches a` demi calcine~s
 des palmiers ma^les , s'y enfoncent vers le derme verdi
 du cra^ne # , les porte a` son membre dont il presse la
 racine , tire les boucles prises dans le sexe de la femme ;
 sur ses boules de se~cre~tion qu'il palpe avec son autre
 main , une sueur blanche suinte : moustiques , fourmis
 s'engluent dans cette mousse , entre ses doigts ; le
 remugle de sel l'e~touffe quand il respire ; il se redresse ,
 soulevant contre son ventre la femme par les reins ,
 avance , jambes e~carte~es , titube , le poids de la femme
 hisse~e tirant son membre , e~tirant la peau sur les ver--
 te`bres de son cou , atlas , axis , sur le sternum ; sur une
 plate-forme de sable sec , en bordure de la palmeraie ,
 il fait halte : mouches , moustiques grouillent sous sa
 casquette , dans le noeud de boucles de l'occiput ; les
 jambes de la femme roidissent , battent ses jarrets mou--
 le~s ; il s'agenouille , se vautre , jambes de la femme
 de~plie~es , varices se fripant sur le sable , haletant , dessus
 le ventre froid , muscles de l'aine , tissus du membre
 force~s ; son poing frappe autour du sexe de la femme ,
 ses doigts tirent les le`vres , creusent , sous leur retroussis ,
 les muscles roides ; le peuhl de~gaine , sur sa hanche , son
 poignard , trace avec la pointe de la lame recourbe~e a`
 l'e~ventre~e sur la paroi d'onyx , un demi-cercle autour
 du sexe de la femme , plonge la lame dans la chair
 muette , de~chire , e~corche , taille tous les muscles , les
 nerfs qui re`gnent sur le sexe de la femme , lace`re l'en--
 tour flasque gainant son sexe garrotte~ ; le membre ,
 redurci au contact des chairs remue~es , jaillit , coiffe~
 de chair sanguinolente ; le peuhl le cueille , le caresse ,
 l'essuie avec un pan de sa chemise ensue~e ; se rele`ve ,
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 s'adosse au tronc , ramasse son fusil sur la plate-forme
 sale~e # le sable , cre~pitant , lui saute au visage # ,
 revient a` la femme , frappe le visage , les seins , avec la
 crosse # le sexe , se re~tracte rouge , fle~tri , de~forme~ ,
 sur la cuisse du peuhl ; le peuhl s'accroupit , te^te re--
 tourne~e , empoigne les aisselles e~rubescentes : ses mains
 ensue~es glissent sur la chair froide ; les jambes e~cla--
 bousse~es du sang du sexe de~chiquete~ trai^nent , sur les
 ossements ; le peuhl roule du pied le cadavre disloque~
 dans le trou creuse~ sous le barbele~ par les chacals ,
 sur une litie`re de charognes , d'excre~ments de~fe~que~s
 par eux dans la pre~cipitation de la cure~e ; les sphex ,
 les sbots , souleve~s dans l'appel d'air , assaillent , an--
 tennes , dards vibrants , son membre , ses yeux , ses
 narines , ses le`vres ; le peuhl enfouit sa te^te dans sa
 chemise , une gue^pe le pique sous le te~ton droit , une
 mouche excre~mentielle boit la semence retenue sur le
 bord du nombril de~nude~ : un mouvement brusque du
 torse l'e~crase dans la sueur entre deux bourrelets ;
 elle remonte , vibrant , conchiant la sueur , dans le pli
 de chair jusqu'a` la hanche ; le peuhl se rue , membre
 butine~ , mains ouvertes jete~es en avant ; a` l'infirmerie ,
 deux soldats torse nu ra^lent , vomissent , joue contre
 joue , vautre~s sous le lavabo , jarrets baignant rose~s
 clapotant dans les vomissures , me`ches rabattues prises
 aux de~jections raisine~es ; l'aspirant , accroupi , pique
 leurs fessiers mis a` nu : deux infirmiers les maintiennent
 allonge~s sur le carreau ; le peuhl s'assoit sur le banc ,
 sa te^te renverse~e sur son e~paule tressaute , mouchete~e ,
 ses dents vibrent ; son membre , ou` le sang se`che , sort
 de la braguette ; son te~ton enfle ; l'aspirant , membre
 efflorescent poussant sa braguette macule~e d'iode , se
 redresse , yeux e~blouis scrutant , au ras du galbe e~rectile
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 des joues , le plissage qui , e~taye~ par la bandaison ,
 prend sous la boucle du ceinturon ; les deux infirmiers
 soule`vent les soldats , ils les portent aux brancards
 dispose~s , au-dehors , le long du baraquement , sur des
 tre~teaux ; le peuhl pique~ au sein , ge~mit , une bave
 ensanglante~e s'e~coule hors de ses le`vres asse~che~es ,
 en deux filets sur son menton ; l'aspirant lui arrache
 sa chemise , il la jette a` ses pieds ; il essuie , panse la
 piqu^re ; l'aspirant mouchoir au poing , du pouce fro^le ,
 force les le`vres , les dents du peuhl : son membre
 s'e~branle dans le slip . . . << . . . bouvier pe~tant , assoupi ,
 reins cale~s par la trique . . longiligne coureur de drinn . .
 bouche a` muguet . . , douche ardente , insecticide , e~trille
 ne peuvent t'arracher ton parfum de laine , de lait . .
 pa^te , potasse , gonacrine , a` ta bouche , le gou^t des
 venins suce~s . . nulle encule~e , me^me encrotte~e , a` ton
 gland durci par la crispation panique des cartilages
 poste~rieurs , le suint amer des be^tes assises dans le
 sel . . . >> . . : le peuhl baise a` travers la mousseline les ongles
 de l'aspirant , ses narines de~tectent sur l'e~toffe un pli ,
 un relent de foutre se~che~ ; l'aspirant retire le mouchoir ,
 caresse l'e~paule nue du peuhl , cueille le membre , le
 roule dans le creux de la paume , fouille dans la braguette ,
 tire les boules , les palpe sur les plis ; le peuhl , iliaques
 roue~s , e~carte ses cuisses ; se le`ve , appuie ses cuisses
 contre l'e~vier , abandonne son sexe redurci aux doigts de
 l'aspirant qui le pressent sur le rebord de fai"ence , le
 plongent rediapre~ dans un bol d'eau oxyge~ne~e ; le peuhl
 sort : un nid d'alouettes accroche~ a` l'auvent de palmes
 du poste susurre ; le peuhl caresse le nid , les alouettes
 jaillissent , conchient son poignet ; le peuhl s'accroupit ,
 s'allonge sur la paillasse re~serve~e aux prisonniers
 torture~s , s'endort , cul bride~ par la couture durcie du
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 treillis ; ses le`vres , mouille~es d'une salive de~gorge~e a`
 la palpitation des joues # les genoux , les jarrets , le
 front vibrent # , attouchent les taches de sang de
 l'oreiller . . . << . . . je bois le sang du rebelle torture~ dans
 sa bouche , contre son jarret , je garde le sang dans ma
 bouche , je cours entre les cassis baigne~s de feu , de
 venin , la faucille enchai^ne~e au bracelet qui broie mon
 poignet , jusqu'au pre~ ou` sautent les poissons , hors
 de l'enceinte servile ; au sommet du mont , je crache
 le sang dans une vasque d'onyx ; d'autres , bousier
 incruste~ sur l'occiput , front contre front , crachent
 d'autres sangs , dore~s , bleus , noirs ; le vent jette le
 sang sur mes reins de~couverts , une nue~e excre~mentielle
 obscurcit le sommet du mont : sous le surplomb du
 roc , les soldats soufflent sur un feu de branches dresse~
 sur la bouche ouverte d'une femme morte , module~ ,
 accroupis leurs hautes me`ches torsade~es balayant les
 seins ; je frotte ma poitrine a` la toison de son sexe ,
 une alouette y est prise ; a` son cri , chaque fois que ma
 poitrine pe`se sur le corps , jaillissent des larmes sur
 mes yeux ; un sang chaud ruisselle hors de mes oreilles ;
 la pluie d'excre~ments e~clabousse le rocher ; les sangs ,
 dans la vasque , bru^lent , bouillonnent ; un jeune rebelle ,
 ses pieds nus enduits de poudre d'onyx , ses le`vres ,
 de farine , sort de terre , se penche sur la vasque , plonge
 sa te^te , ses poings ; relevant sa te^te enveloppe~e de sang ,
 il hurle un appel rauque vers les monts , les buissons
 bougent : des lions s'e~lancent ; couche~s aux pieds du
 rebelle , ils lui le`chent ses jarrets ; le jeune rebelle , pre--
 nant les sangs me^le~s d'excre~ments dans ses mains
 ouvertes en coupe , asperge leurs crinie`res ; au camp ,
 les femmes pe`sent sur les barrie`res , le sexe des soldats
 se tend vers leurs me`res , venues de me~tropole , sur
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 ordre de l'E~tat-major , pour les Fe^tes du Servage ; ma
 me`re , je l'emporte dans ma chambre~e de bambou , je
 la couche sur ma litie`re de paille empoisonne~e : te^te ,
 e~paules plonge~es sous sa robe , je mange les fruits ,
 les beignets d'antilope sur son sexe tanne~ tandis qu'elle ,
 fatigue~e par le voyage en cale , en benne , s'endort ; a`
 l'aurore , elle s'est e~chappe~e de dessous mon corps ;
 e~treinte par les soldats sous le mirador ou` je veille
 e~jaculant , leurs genoux la renversent sur le sable ,
 une gue^pe assaille son sein droit , les le`vres des soldats
 qui le te`tent . . . >> . . ; <S 15>/ contre le grillage du chenil , le
 soldat roule sous lui la fillette ; l'aspirant s'accroupit ,
 il soule`ve , par les reins , le boucle~ dont le sexe se retire ,
 le boucle~ se redresse , il s'e~chappe ; l'aspirant souffle
 la paille accumule~e sur le menu corps contracte~ de la
 fillette , il la prend dans ses bras ; corps se dilatant aux
 souffles , vapeurs , sucs de l'aspirant qui l'e~treint
 ma^chant un biscuit de guerre , la fillette lui baise
 les le`vres , rame`ne avec sa langue les miettes agglu--
 tine~es le long des gencives de l'aspirant ; il la de~pose
 sur son lit dans l'infirmerie , lui lave son sexe triture~ ;
 fe~brile , la vomissure pesant en sa joue , il sort , e~claire
 les retraites excre~mentielles du camp ou` les soldats
 travaillent les femmes regroupe~es , rele`ve les soldats
 transis , caresse le front des femmes renverse~es , se~pare
 ceux des supple~tifs qui se chevauchent , de~sencule ceux
 que la compression du plexus tient colle~s ; au retour , il
 lave a` grande eau ses mains , ses bras , sa gorge enduits
 de foutre , de semence ; vomissure de~gorge~e , il emporte
 dans ses bras contre sa gorge rafrai^chie la fillette
 emmaillote~e dans un linge ope~ratoire , ouvre les tentes ,
 alterne~es , renverse le visage de la fillette dans la
 lueur de la bougie ; la tente ou` les deux soldats retien--
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 nent le ma^le est charge~e de sable chauffe~ en profon--
 deur par le remuement des membres e~treints ensue~s ,
 le rayonnement de leur crispation ; l'aspirant bouscule
 les soldats redresse~s membre se re~tractant dans le
 coton , de~pose la fillette aux pieds de la femelle , rallume
 la bougie sortie de la bouche du ma^le , pousse vers
 l'ouverture de la tente les soldats de~boutonne~s # a`
 la commissure des le`vres de la femelle , une goutte
 de foutre frais tremble ; <S 16>/ <S 17>/ <S 18>/ dans les chambre~es ou` le
 bambou ondule sous le vent auroral , les soldats insom--
 niaques , nus , assis en tailleur sur leurs paillasses ,
 e~pouillent leur sexe teint ; un suspect , adolescent sur--
 pris a` lire un western conchie~ , devant la tente , est
 jete~ torse nu dans le poste : sur sa joue , sur ses seins ,
 sur son ventre , marques de mains , d'interstices , dans
 le sang ; le sergent coiffe sa te^te ensanglante~e du seau
 de cafe~ vide ; le sucre colle aux cheveux du suspect ,
 sillonne le sang , comble les oreilles ; un soldat de
 corve~e , treillis effiloche~ sur son fessier cambre~ , rap--
 porte du chiotte le gourdin excre~mentiel , il frappe
 trois fois l'e~paule du suspect , sept fois sa ma^choire
 avec le bout du ba^ton enduit de cre~syl , le lui fait tenir
 au poing ; un chauffeur prend dans son camion une
 clef , une manivelle ; avec la clef , il ouvre la ma^choire
 crispe~e du suspect , se de~boutonne , pisse entre ses
 le`vres de~chire~es ; redressant le suspect de trois coups
 de clef frappe~s sur la gorge , il lui enfonce la manivelle
 a` travers une de~chirure du treillis , entre les fesses ;
 tous les soldats leve~s e~rubescents de leurs paillasses ,
 saisissent la manivelle , la retournent dans le cul du
 suspect ; le suspect , sa te^te renverse~e , toute ensalive~e ,
 sur l'e~paule , occiput attouchant la braguette e~taye~e
 de ses tourmenteurs , ses le`vres refoulant la salive excre~--
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 mentielle , resserre ses dents sur la clef ; la pointe de
 la manivelle force ses reins ; le chauffeur la retire ensan--
 glante~e , il la jette hors du poste , la frotte aux sacs
 de sable de l'enceinte ; le suspect , pa^me~ , s'effondre sur
 la paillasse ; les soldats , crachant , pe~tant , le de~bou--
 tonnent ; avec le canon du fusil , ils soule`vent son
 membre , le rabattent sur le ventre ou` le soulier cloute~
 du sergent le tient e~crase~ ; un soldat roux , yeux excave~s ,
 gland sorti coince~ violet entre deux boutons e~bre~che~s
 de la braguette , se penche , empoigne les boules se~cre~--
 tives , les noue dans un chiffon souille~ tire~ de sous la
 paillasse ; ses doigts caressent la petite gorge forme~e
 a` la racine du membre presse~ ou` prennent les mem--
 branes lie~es ; <S 19>/ <S 20>/ ranime~ le suspect dans le poste vacant ,
 l'aspirant , agenouille~ , de~noue le chiffon ; la sentinelle ,
 bouche rose~e au feu auroral , marche sur la terrasse ,
 jambes arque~es , poing enfonce~ dans la braguette ;
 appuie son dos au tronc du palmier e~taye~ par la
 balustrade de gre`s de la terrasse ; raidit ses jambes ,
 sort son membre ; arme , chargeurs cliquetant sur ses
 reins , le branle , casque renverse~ sur la nuque , jugulaire
 lac|ant sa gorge e~peronne~e , langue sortie de la bouche ;
 deux enfants accroupis conchient le barbele~ ; le soldat ,
 braque le projecteur rallume~ vers le point horizonnal
 de surgissement du feu ; une femme des tentes , seins
 ballotte~s dans la soie rapie~ce~e , soie a` fleurs colle~e au
 pubis , croupe appesantie sur le barbele~ , racle avec ses
 doigts la merde au cul des enfants , essuie ses doigts
 au sable ; de son bras blanc , le poing rougi , faufile~ dans
 le barbele~ , touche un e~clat de pain de guerre qui
 affleure au sable intact ; le fusil du soldat glisse de
 dessus son e~paule , le canon heurte le cha^ssis du pro--
 jecteur ; un sein saute hors de la soie ; la verge force
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 les doigts du soldat ; le pouce de son autre main ,
 e~branle~ par l'acce~le~ration du mouvement de branle~e
 qui secoue , crispe l'e~paule , le bras de traite , attouche ,
 saccade~ , la ga^chette ; la femme , gorge crible~e , s'effondre ,
 sa te^te , cheveux ternis dans la mort , roule sur l'entre--
 lacs conchie~ ; le foutre gicle , e~clabousse les souliers , la
 to^le ; entre les seins , le sang frais bouillonne en un
 globe de sang caille~ ; le soldat annelle index a` pouce
 de~clencheur , serre le membre a` la racine , refoule le
 foutre jusqu'au gland violace~ , le cueille sur les doigts ,
 le porte attie~di a` ses le`vres ; les enfants , visage , ventre
 bouffis sous les pleurs , rampent entre les jambes e~car--
 te~es de la femme , se faufilent sous les haillons , se
 lovent , pouce suce~ , te^te emmitoufle~e dans les lam--
 beaux surchauffe~s , contre le sexe emboucle~ , s'endor--
 ment , sanglots secouant leur torse gre^le , se re~veillent
 hurlant , au refroidissement des entrailles , <S 21>/ <S 22>/ Wazzag ,
 essuyant sa bouche enduite d'oeuf , de menthe , de
 foutre , sort sa jambe moite de sous le ventre du maitre
 de foutre~e endormi contre son co^te~ droit ; le drap
 collant a` ses reins , il se le~ve du lit ; il descend , nu ,
 l'escalier ; ses boucles d'oreilles tintent quand il courbe
 son front # ou` les rides retiennent de la poudre de
 foutre # sous le linteau qui ferme le comptoir ; couche~
 sur le ventre dans le cagibi parmi les serpillie`res , les
 seaux , les brosses , un garc|on roux , butant son front ,
 ses genoux contre le ciment , recompose son foutre ;
 une oie est allonge~e le long de lui , son bec lui fouille
 l'aisselle ; Wazzag soule`ve l'oie par le cou , sa main
 fro^le le te~ton du garc|on ; il trai^ne l'oie hors du cagibi . .
 << je te prends la ribaude , Khamssieh , j'ai a` travailler
 le pied-bot . . >> ; l'oie crie , Khamssieh se retourne sur
 le dos ; son sexe tachete~ jaillit d'entre ses cuisses ,
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 dresse~ rebondit ; sa langue de~borde de ses le`vres ;
 un caillot de foutre clapote dans sa narine , il le mouche
 dans ses doigts , roule sur le co^te~ , enfonce la souillure
 entre ses fesses ; un fouillis d'e~toffes fro^le la paroi
 du fond , le garc|on ta^te avec ses doigts le caniveau qui
 fait communiquer le cagibi du bordel de garc|ons avec
 le carrelage du bordel des femmes : du sang me^le~ de
 foutre mouille ses doigts ; Wazzag jette l'oie dans le
 premier chiotte du couloir qui me`ne au jardinet ; un
 garc|on , le torse gros moule~ dans un maillot de corps
 blanc de~chire~ a` l'emplacement des te~tons , le reste
 du corps nu , le pied droit pris dans un bracelet , est
 accroupi dans l'angle : son pied glisse sur le bord du
 trou , il retient la jambe avec ses mains croise~es sous le
 genou ; son sexe , non circoncis , trai^ne sur le ciment
 souille~ ; Wazzag contient l'oie par les ailes ; le garc|on
 se blottit ; un battement de ses longs cils fait tressaillir
 l'oie dont le bec s'ouvre ; Wazzag desserre l'e~treinte ,
 l'oie bondit en avant vers le cou palpitant du garc|on ;
 lui , se redressant le long du tuyau , empoigne le cou
 de l'oie : attouche~ par le plumage , l'ergot , son sexe
 durcit ; il enfonce le cou de l'oie entre ses cuisses ;
 Wazzag sort dans le jardinet , les lie`vres sautent dans
 les cages , il leur donne son sexe a` mordiller ; s'adossant
 a` un e~thel # au tronc duquel sont noue~es les de~pouilles
 du pied-bot # , il noue autour de ses bras , de ses mains ,
 de ses talons , des feuilles arrache~es a` l'arbre , trans--
 perce la plus verte , du bout violace~ de son sexe durci
 aux petites dents des lie`vres ; il saute sur la terrasse
 du bordel des femmes # dans le mouvement du saut ,
 ses boules se~cre~tives , encrasse~es , battent le dessous
 de ses fesses ; dans la ruelle , des adolescents ouvriers ,
 dattiers , me~canos , graisseurs , se disputent Khamssieh
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 adosse~ au chambranle de la porte , son large corps
 laiteux plante~ en son milieu d'un fouillis noir ou` les
 ouvriers jettent leurs mains ; Wazzag s'accroupit au
 bord de la trappe : une section de soldats retour du
 Sud est de~boutonne~e par les putains ; l'un d'eux monte :
 avant de lui voir la te^te , a` la seule courbure de son
 sexe darde~ hors du treillis , Wazzag : . . << Rico , ma
 fleur . . >> : le soldat , venu sur la terrasse pour y frotter , a`
 l'e~cart des putes , la crasse de ses doigts de pied avec
 son pouce humecte~ , y e~treint Wazzag entre deux
 range~es de draps suspendus , sous le feu rougissant ,
 apre`s que le putain , agenouille~ , un frais parfum de
 semence d'insecte montant de ses membres enfeuille~s ,
 lui ait e~poussete~ sa toison empoussie~re~e dans les corve~es ,
 les bivouacs ; sous eux , dans le bordel , un criard soldat
 dont le cra^ne est ras , bleute~ aux tempes , se jette sur la
 putain noire , il la renverse sur l'escalier de bois rose ,
 la putain croise ses talons nus sur ceux , botte~s , du
 soldat : un boi^tier anglais de poudre d'amour , troque~
 dans le Sud contre une poigne~e de sucre , glisse hors
 de la poche du soldat , la putain le prend , l'ouvre ,
 aspire la poudre ; cependant que le soldat lui fouaille
 les reins , elle lui souffle toute la poudre a` travers ses
 dents emmielle~es ; le soldat recrache la poudre sur les
 le`vres de la putain ; les soldats enfoncent leurs poings
 entre les seins des femmes , les retirent , le`chent la
 sueur dont ils se sont impre~gne~s sous l'e~toffe le~ge`re ;
 les putains de~boutonnent les soldats un a` un renverse~s
 sur leurs cuisses ; le sexe des soldats se dresse au contact
 des doigts , des paumes , il se re~tracte a` celui des bra--
 celets , des bagues ; la sueur du sexe des soldats embue
 le corail , l'argent ; <S 23>/ e~paules releve~es , Khamssieh enfouit
 son sexe entre ses cuisses ; les ouvriers , presse~s contre
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 son corps moite , le lui caressent , essaient , glissant
 leurs doigts sous le fondement arque~ , de libe~rer le
 sexe enserre~ ; le garc|on , ses bras leve~s , croise~s sous la
 nuque , jette un rire rauque ; le dessous de ses fesses
 est palpe~ par une main enduite de cambouis ; le rire
 secoue l'e~paule du garc|on qui y frotte sa joue . .
 << . . a` toi , mon coeur , le premier coup , viens cueillir sur
 ton bout , la sauce que tu m'as flanque~e ce matin dans
 la narine ; je l'ai mise au frais pour toi , ma chair . . >> ;
 le graisseur , d'une main tenant la fesse de Khamssieh , de
 l'autre se de~boutonne , son sexe jaillit , fro^lant la mem--
 brane polie des boules se~cre~tives de Khamssieh , refou--
 le~es vers le cul par la pression des cuisses sur le sexe ;
 lequel tressaille , durcissant fait s'ouvrir la toison ;
 Khamssieh baise la bouche d'un enfant noir qui ,
 pendu aux e~paules d'un ouvrier dattier , fait claquer
 ses le`vres ; Khamssieh , baise les joues , la gorge scarifie~e ,
 la poitrine qui roule dans le blouson entrouvert ;
 l'enfant tient dans sa main une grenade ; une trace
 d'huile mauve chatoie suspendue sur sa chevelure
 cre~pue ; Khamssieh , passant sa main sous l'aisselle
 de l'ouvrier dattier , palpe la cuisse de l'enfant , sa
 main enveloppe le sexe , les boules se~cre~tives a` travers
 le jeans serre~ ; l'enfant gonfle de salive sa bouche ;
 tandis que Khamssieh la lui rebaise , il lui pousse
 toute cette salive entre les dents ; dans le me^me temps ,
 le graisseur , les pans de sa veste de jeans de~boutonne~e
 couvrant les hanches de Khamssieh , les fro^lant dans le
 mouvement de l'e~rection , encule Khamssieh , sa poi--
 trine en sueur accole~e au dos du garc|on <S 24>/ ; un vol
 d'alouettes de sable s'engouffre dans la ruelle , s'e~gaille
 au-dessus d'un troupeau de moutons marque~s au front ,
 d'ocre , de rouge ; les bergers , ve~role~s , reposent , le
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 temps d'une chierie de leurs be^tes , leur lent regard
 mouille~ sur les grillages du bordel des femmes : les
 putains libres leur sourient , l'e~cume brille a` leurs
 le`vres gonfle~es , elles de~couvrent leurs seins ; les poings
 des bergers creusent le grillage ; entre leurs cuisses ,
 les haillons s'e~cartent sous la pousse~e du sexe ; au bas
 de l'escalier , la putain noire dont les le`vres sont enduites
 de poudre d'amour mouille~e aux le`vres du soldat , tire
 le soldat de~boutonne~ , sexe dresse~ , par les pieds , jus--
 qu'au seuil de la chambre des passes ; le foutre re~pandu
 sur les boules se~cre~tives e~crase~es sous les fesses du
 soldat trai^ne~ scintille retenu dans les interstices du
 carrelage ; deux soldats , dresse~s , debout , nus , de part ,
 d'autre du ventre d'une putain allonge~e a` leurs pieds ,
 se jettent au visage des filaments de leur commune
 gicle~e sur la toison de son sexe , ils se serrent a` la gorge
 avec leurs doigts gluants , se crachent aux yeux ; les
 sexes , a` nouveau e~chauffe~s , s'ouvrent ; les soldats
 poussent en avant leurs cuisses ou` le poil he~risse~
 s'emme^le ; les deux sexes s'accolent en faisceau ; les
 soldats , menton couvert d'e~cume , se mordillent aux
 dents , s'e~treignent , mains jointes de l'un pe~trissant ,
 soulevant les fesses de l'autre ; leurs le`vres sont abou--
 che~es , leurs narines aspirent l'e~cume qui baigne tout
 le bas de leur visage ; ils se caressent l'un l'autre sous
 le sexe . . << . . ma queue . . , ma foutresse . . >> , empoignent
 leurs boules se~cre~tives ; leurs toisons s'emme^lent ; la
 putain , releve~e , les de~tache , ils l'enserrent , se de~placent ,
 presse~s , a` petits pas , vers le mur ; dans l'orgasme , le
 foutre refoule~ , dans le me^me temps , hors du cul , hors
 du sexe de la putain , colle le poil he~risse~ de leurs
 cuisses ; une putain dont la te^te rase~e est marque~e de
 traces de gale , susurre , plaque~e au grillage ; les bergers
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 caressent ses seins nus e~crase~s contre le grillage em--
 poussie~re~ , tirent les te~tons au travers des mailles ; ils
 soule`vent leurs haillons , de~couvrent leur sexe tavele~ ,
 le secouent , claquent leur langue infecte~e ; la putain
 remue ses le`vres , fait avec deux de ses doigts le geste
 de la branle~e ; avec sa bouche : le`vres , dents , ma^choire ,
 le mouvement de la suce~e ; les bergers tirent des petits
 oeufs de sous leurs haillons , la putain ferme le fenestron
 de bois sur le grillage ; le berger de te^te , re-soufflant
 dans sa flu^te # la pousse~e de l'envie fait palpiter
 sa gorge , son souffle tremble dans le sifflet # , entrai^--
 ne le troupeau vers le boulevard pe~riphe~rique ; les
 bergers de queue o^tent leurs doigts du grillage ,
 saisissent leurs ba^tons , frappent leur sexe , le nouent
 dans les haillons , secouent leurs boules se~cre~tives
 assaillies par les mouches ; dans le haut de la rue , des
 vieillards , des enfants dorment sur le seuil des bou--
 cheries tapisse~ de peaux , de toisons ensanglante~es ;
 la putain noire tire le soldat aux tempes bleute~es
 jusqu'au pied du berceau ; le soldat , son sexe durci
 balance~ dans le demi-jour , le`che la roue de bois rose
 du berceau ; la putain s'accroupit , s'e~tend , toute , sur
 le soldat ge~missant , lui branle le membre au bord de
 son vagin entrouvert ; le foutre de~borde ; la putain
 e~crase le sexe ramolli du soldat dans l'amas gluant
 des boules , des membranes , des boucles , pe~trit , enfonce ,
 le rame`ne , le rabat sur le bas-ventre , cependant que
 le soldat s'endort dans une grande palpitation des
 veines de sa te^te diapre~e ; le troupeau traverse le souk
 plante~ sur le bord du boulevard ; sveltes , rieurs , nus
 sous leurs robes le~ge`res , leurs hauts cheveux bleus
 sortant de leurs voiles serre~s en tresses sur la nuque ,
 les nomades de~ploient les pie`ces de cire~ jaune qu'ils
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 ont de~coupe~es dans la gaine des canalisations souter--
 raines de la base atomique # ils revendent ces pie`ces
 aux ne`gres comme toiles de tente ; les moutons pie~--
 tinent le cire~ ; un nomade adolescent , redresse~ # ses
 boucles d'oreilles , secoue~es , tintent , brillent # , se jette
 au-devant du berger de te^te , son sexe e~peronne ,
 mouille sa robe bleue ; les deux garc|ons se baisent sur
 la bouche ; le nomade baigne l'oreille du berger dans
 son souffle : . . << . . akli . . mon chevreau , viens branler
 moi . . . . . . >> ; le berger , agenouille~ , baise le nombril du
 nomade , il glisse sa flu^te dans la ficelle noue~e autour
 de son genou ; les bergers de queue se placent a` la te^te
 du troupeau ; le nomade pousse son fre`re de lait , a`
 travers le marche~ couvert , jusqu'a` l'arrie`re-boutique du
 barbier-dentiste ; il s'assied dans un fauteuil tournant
 fausse' e~carte ses longues jambes . souse~ la robe tendue ;
 le berger s'agenouille sur le sol jonche~ de me`ches , de
 dents , il retrousse la robe du nomade ; un adolescent
 paysan , la bouche noye~e de sang , crie : son turban
 ensanglante~ enserre ses cheveux roux dont une touffe ,
 perle~e de sueur , jaillit hors de l'e~toffe au sommet du
 cra^ne , touffue , filasse , crou^teuse # de sexe , d'aisselle ;
 les cuisses , moule~es dans le jeans , tressaillent ; l'ourlet
 blanc de la boutonnie`re sort de la braguette ; la sueur
 de l'amas sexuel transperce le jeans , impre`gne le faux
 cuir du fauteuil ; les narines dilate~es du paysan aspirent ,
 refoulent un sang me^le~ de poussie`re d'e~mail ; le berger
 palpe les cuisses minces du nomade : un parfum de
 suint de chameau sort de l'amas sexuel souleve~ par
 la main gerce~e du berger ; le berger pose ses le`vres
 sur la toison se`che : un filet de sueur perle le long de
 l'attache de la cuisse quand le berger , empoignant
 d'une main les boules encrou^te~es , de l'autre branle
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 le sexe court dont les petites veines , e~tire~es par l'e~rec--
 tion , pe~tillent contre sa joue ; le nomade raidit ses
 jambes ; le foutre jaillit , le berger retourne sa langue
 contre l'entre~e de sa gorge ; le foutre , lourd , frais ,
 emplit sa bouche : il en ma^che les caillots entre ses dents
 pourries par l'abus de l'huile , de la charogne ; le nomade
 re-raidit ses jambes , le sable , retenu dans le duvet ,
 coule sur les mollets durcis ; un deuxie`me orgasme
 creuse son ventre , son torse e~troit , de~tend les muscles
 de ses jambes ; le berger presse avec ses doigts ses
 joues emplies d'un foutre plus liquide , plus chaud ;
 le nomade , de ses doigts e~carte~s , repousse la te^te du
 berger qui replonge entre ses cuisses ; il se redresse ,
 e~carte le berger qui demeure agenouille~ , te^te incline~e ,
 yeux fixe~s au sol , le`vres closes sur le foutre em--
 me^le~ dans ses dents ; le nomade , du bout de son
 pied nu , de~tache les haillons pris entre les fesses du
 berger ; le berger se redresse , il rame`ne ces haillons
 souille~s # de~tache~s de la crou^te excre~mentielle # sur
 ses hanches , e~carte ses jambes , les fesses qu'il tient
 ouvertes avec ses deux mains ; courbe le haut de son
 corps , bute son front contre un ballot e~ventre~ de linges
 pourrissants ; le nomade , ses mains croise~es sous le
 ventre du berger , les paumes , les phalanges du berger
 frottant ses cuisses , enfonce son sexe dans le cul crotte~
 # les haillons arrache~s ont de~couvert une couche
 excre~mentielle plus frai^che # touffu ; le sexe glisse
 sur la couche excre~mentielle ; le haut du corps du
 berger s'abaisse , appesanti # le berger que sa posture
 e~blouit , laisse ses mains affaiblir leur pression , ses
 fesses se resserrent sur le sexe du nomade # ; le nomade
 retient le corps articule~ sur le fondement de son sexe ,
 en e~treignant plus fort , avec ses doigts croise~s , le
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 ventre du berger ; apre`s l'orgasme , il incline le haut
 de son corps sur le dos du berger , laisse couler hors
 de ses le`vres sa salive sur l'oreille du berger : << . . ma
 proprie~te~ , tu es mille dinars , nu , tu vaux . . . mon pe`re
 mort est dans le Tamesna . . , avons enfoui nous , son
 cadavre violet dans le sac de sel . . >> ; <S 25>/ le troupeau
 s'immobilise au bord de la falaise ; la brume exhale~e
 par l'oued en crue enveloppe le village ne`gre ; les
 moutons heurtent les be~be~s nus adosse~s aux claies ,
 vautre~s dans le fech fech ; les enfants excite~s par le
 fro^lement de la laine , se couchent sous le ventre des
 moutons ; accoude~s au sol , ils bombent leur ventre ,
 le frottent aux te~tines des be^tes ; les bergers s'accrou--
 pissent au fond d'un ravin ouvert sur l'oued tumultueux ,
 passent le poing sous l'articulation du genou plie~ ,
 se branlent , changeant de posture sur les cailloux
 lorsque la crispation des nerfs , des muscles porte le
 genou au bord de l'e~clatement ; un mouton femelle
 soule`ve le sexe d'un enfant appuye~ a` la to^le rouille~e
 d'une pissotie`re # trai^ne~e la` au soir d'une e~meute
 dans la haute ville , par les adolescents au cra^ne tume~--
 fie~ # , le`che les e~claboussures d'excre~ments frais sur les
 fesses de l'enfant ; revient a` son agneau , lui le`che le
 dessous de sa queue ; retourne , enfouit son museau
 entre les jambes de l'enfant qui , e~carte les cuisses ,
 caresse les yeux froids de la brebis ; dans les jardins
 communaux , les femmes fauchent l'orge , le ble~ ; leurs
 poignets , leurs bras sont marque~s de cicatrices , d'en--
 tailles violettes : morsures de couleuvres , coups de
 faucilles , coupures aux dje~rids ; un enfant , ve^tu d'une
 robe paillete~e bleue , s'accroche a` la robe de sa me`re ;
 laquelle , relevant la te^te , rec|oit en plein front , un
 rayon cru du feu rougi filtre~ aux palmes ; e~blouie , elle
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 se repenche sur le ble~ , jette sa faux sur son co^te~ , dans
 une touffe e~pargne~e ; la faucille frappe l'enfant cache~
 dans la touffe ; le long de la de~chirure du tissu , une
 ligne de sang se forme qui traverse le ventre bombe~
 depuis la hanche droite jusqu'a` l'aine gauche ; la fillette
 s'effondre dans le ble~ couche~ , son front , ses le`vres
 pa^lissent , la faucille reste fiche~e dans la chair ; dans le
 village , des enfants se lancent au visage des crapauds
 vivants tire~s des mare~cages de sable rose ; les crapauds
 chient dans leurs poings ; les enfants les empalent ,
 gonfle~s , aux claies : ceux qu'ils ont empale~s au travers
 d'une co^te , tombent , la chair ce~dant , le long des claies
 dans les jardins ou` les enfants , assoupis , sont de~pose~s ,
 enferme~s jusqu'a` la tombe~e de la nuit , avec les agneaux ,
 les chevreaux : ceux de ces enfants qui se re~veillent
 au contact de la frai^cheur du sable , se rendorment
 rapides , berce~s par les sonnailles des agneaux , des
 chevreaux lapant l'eau attie~die , sale~e , des canalisations ,
 sous le couvert de l'orge ; les bergers frissonnants ,
 se redressent ; leurs haillons traine~s dans le foutre
 collent a` leurs cuisses ; les gicle~es e~tincellent sur les
 galets noirs ; les bergers chevauchent leurs moutons
 favoris ; a` la toison , ils essuient l'attache de leurs
 cuisses , le bord de leur cul recouverts de sueur dans le
 mouvement de la branle~e ; au contact de la laine em--
 baume~e , leur sexe , ramolli , redurcit , s'emme^le , violace~ ,
 dans la toison salie ; les femmes , rassemble~es autour
 de la fillette blesse~e , tournent la te^te ; les bergers ,
 leurs boules se~cre~tives e~crase~es sous leur cul contre
 l'ossature des moutons , leurs pieds nus enfonce~s dans
 le sable chaud , leur langue re~pandue sur leur menton ,
 hale`tent , jappent ; des chiens en rut se roulent dans le ble~ ,
 mordillent les robes des femmes ; se roulent dans le
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 sable , mordillent le sexe des bergers ; un chien roux
 le`che la plaie de la fillette , va se frotter a` la jambe
 du mieux membre~ des bergers , lui jette sa langue
 bru^lante entre les cuisses ; la langue enveloppe le sexe ;
 le souffle du chien baigne le bas-ventre du berger , la
 bave ruisselle sur sa cuisse ; le berger , raidissant ses
 jambes contre les flancs du mouton # le craquement
 des muscles effraie le chien qui se jette de co^te~ : sur
 un plissement mouille~ d'e~cume des le`vres du berger ,
 un pet le~ger de celui-ci qui bouffe la toison en arrie`re
 de son cul , la be^te revient , re-cueille le sexe sur sa
 langue # , ahane , ses doigts accroche~s aux oreilles du
 mouton ; le foutre jaillit , le chien le retient dans sa
 langue recourbe~e , le porte dans le ble~ , aux pieds des
 femmes ; <S 26>/ dans la chambre des passes , le be~be~ , sorti
 du berceau , rampe le long de la trace de foutre qui
 sort d'entre les jambes du soldat aux tempes bleute~es ,
 prises sous celle de la putain noire : un pan de sa bar--
 boteuse de laine bleue trai^ne dans le foutre transpa--
 rent ; une putain adolescente assise en tailleur sur le
 carrelage , prend le be~be~ entre ses cuisses : elle peigne
 avec une menue brosse de nylon bleu , la toison du sexe
 d'un soldat blond marque~ d'un grain de beaute~ au
 pubis ; le dos du soldat ondule tache~de peinture verte ,
 de~teinte sur sa peau quand , branle~ le premier par la
 maquerelle , il se raidissait contre le mur vert de la
 chambre des passes de~trempe~ par sa sueur , a` hauteur
 de ses e~paules , de ses fesses , de ses mollets , de son cou
 incline~ , te^te empourpre~e ; debout , la main appuye~e
 sur l'e~paule de la putain , le treillis descendu jusqu'aux
 pieds , la chemise entrouverte sur ses seins barbouille~s
 de miel , il garde ses yeux voile~s par les successives
 branle~es , fixe~s sur son arme jointe au faisceau dispose~
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 dans l'angle du caniveau # par le trou , sort , assourdie ,
 la rumeur du bordel de garc|ons # , soupirant lorsque la
 brosse de~me^le un noeud de boucles ; la putain tient
 dans son poing le sexe rougi qui colle a` ses doigts , elle
 jette des baisers rapides sur le ventre du soldat : les
 boucles arrache~es # celles dont la racine pourrissait
 dans l'e~piderme pollue~ , # la putain les recueille dans
 un poudrier pose~ a` ses pieds ; e~levant le be~be~ , elle
 lui fait toucher du bout des le`vres l'extre~mite~ violace~e
 du sexe du soldat dont le front se re~empourpre ; sous
 l'escalier dont le cha^ssis , cheville~ au mur du cagibi ,
 est garni de re~serves de confitures , d'oeufs , les deux
 soldats , abandonne~e la putain qu'ils enserraient contre
 le mur , s'accroupissent , soule`vent la cellophane , aspirent
 la confiture dans le me^me pot ; leurs langues se touchent
 dans la gele~e . . : << . . elle rentrerait pas dans le pot ,
 Khamssieh , ta langue . . >> ; le rire rauque du garc|on se
 re~percute le long de la paroi , interrompu par le cla--
 quement d'une serpillie`re mouille~e sur un corps nu . .
 << . . silence , mes queues , vous me faites de~bander >> ; le
 soldat blond attire la te^te de la putain contre son
 bas-ventre , lui prend la brosse , peigne les cheveux
 le~gers de ses tempes , ses sourcils colle~s par le foutre
 frais ; elle , de son bras droit , le gauche tenant le sexe ,
 entoure les reins du soldat ; ses doigts s'enfoncent
 entre les fesses ; le sexe du soldat , durcissant , desserre
 le poing de la putain ; la main de la putain pe~trit la
 fesse du soldat , les doigts palpent la membrane du
 cul , les ongles raclent la couche excre~mentielle . . . . << la
 braise s'e~teint sous le morceau a` moitie~ cuit , le sang
 noir gicle dans le fond de ma gorge . . je coupe la queue
 du chacal e~ventre~ , je l'enfonce entre mes fesses , je
 m'accroupis sur le rocher , je dresse mes oreilles dans
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 le vent sale~ , la pluie crible mes le`vres closes sur le
 sang jailli . . Rico coupe la gueule de la be^te , la creuse ,
 la vide avec son poignard , y enfouit sa te^te , s'agenouille
 dans la boue , marche vers le rocher , mon sexe accroche
 le silex . . Rico pousse , entre mes fesses e~carte~es , le
 museau ensanglante~ du chacal . o^tant la de~pouille , la
 tenant e~crase~e contre mes reins , il brasse ses le`vres
 sur mon cul . . une colique noire bout dans mon ventre . .
 expulse~e , gonfle sa bouche . . il se redresse , il crache la
 bouillie excre~mentielle . . re~-accroupi , broute la mousse
 trempe~e , la ma^che en fixant # moi descendu , jambes
 raidies , la pluie criblant mes muscles crispe~s , branlant
 mon sexe ramolli par la pluie # le fouillis brun de ma
 toison mouille~e . . redresse~ , il se jette sur mon corps
 ruisselant , nos genoux se heurtent , sa main remue
 sur le haut de ma cuisse le foutre qui a jailli . . il baise
 sur ma nuque l'empreinte des mailles du hamac , il
 tire avec ses dents le duvet qui recouvre ma nuque ,
 les boucles grasses de mes cheveux sur les oreilles . .
 son genou monte entre mes cuisses . . mon short US ,
 jete~ sur la mousse , garde , sous l'averse , les plis que lui
 imprime le feu incessant de mon sexe . . je me laisse
 glisser le long du corps demi-nu de Rico . . mes le`vres ,
 pose~es sur la toile humide , suivent l'avance~e du foutre
 dans son sexe moule~ par le short . . il jaillit , je le cueille
 en passant ma langue sous le short , un fade sang y
 est me~lange~ . . les singes sifflent dans les ce`dres : nous
 marchons , nus , au-devant des rebelles , le sexe dresse~ ,
 la joue incline~e sur l'e~paule , l'oeil bride~ , o rebelles ,
 votre ventre est le~ger , vos joues , tache~es de fard . . . . >> <S 27>/ le
 paysan , assis au bord de l'oued , ma^che une charogne
 de souris entre ses cinq dents intactes ; il s'agenouille
 dans la boue , gonfle d'eau grise sa bouche tapisse~e de
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 sang , recrache dans le courant l'eau rougie , sort son
 sexe du jeans , le trempe en le frottant , sous l'eau , avec
 ses doigts de~chire~s , jusque dans ses replis . . . <S 28>/ Khams--
 sieh , sur les jambes duquel coule le foutre du graisseur ,
 adosse~ a` la porte du cagibi , laisse les ouvriers cracher
 dans ses cheveux roux , tirer son sexe , empoigner ses
 boules se~cre~tives , de~charger sur le versant de ses fesses ,
 le gifler aux joues , au ventre , aux fesses avec leurs
 mains souille~es , enfoncer des serpillie`res entre ses cuisses ,
 lui ba^illonner la bouche avec ces lambeaux imbibe~s ;
 un sexe , sec malgre~ le foutre qui l'e~rige , s'enfonce plus
 avant entre ses fesses , il desserre son cul , incline son
 buste ; les hanches de celui qui l'encule labourent ses
 reins ; une main , fissure~e , doigts polis sur l'acier ,
 empoigne le sexe e~rige~ , entre les fesses , l'extrait ,
 e~claboussant ; la bousculade , mains , sexes e~clabousse~s
 fro^lant la courbure de ses fesses , projette Khamssieh
 contre l'enfant noir tenu aux e~paules par deux ouvriers---
 dattiers ; trois sexes e~rige~s e~largissent le cul de Khams--
 sieh ; les te~tons des ouvriers qui le pressent s'e~crasent
 contre la peau en sueur de son dos ; leurs mains macu--
 le~es enserrent son cou ; l'enfant noir bondit ; le foutre
 qui jaillit des trois sexes accole~s e~branle Khamssieh ;
 les jambes des ouvriers late~raux vibrent le long de ses
 jambes ; un vagissement sort de ses le`vres lorsqu'ils
 retirent leurs sexes gluants ; les sexes , se fro^lant , redur--
 cissent ; l'enfant noir se de~battant , souflant , sa morve
 est refoule~e sur la courbure de sa bouche haletante ;
 au contact des boules se~cre~tives des ouvriers e~crasant
 contre le bord de ses fesses leurs fatras de membranes
 poreuses attie~dies , Khamssieh roule sa te^te sur son
 e~paule dans le creux de la main fe~brile d'un ouvrier ;
 la main de l'ouvrier palpe l'oreille de Khamssieh ; au
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 moment de l'e~rection , les doigts s'enfoncent dans
 l'orbite de Khamssieh ; apre`s l'orgasme , la main , moite ,
 glisse le long de la joue du putain , fro^le sa gorge plisse~e ,
 retombe sur le plat de ses fesses ; les phalanges des
 mains des ouvriers retirant leur sexe roulent dans les
 bourrelets gluants des fesses de Khamssieh ; les ouvriers
 s'e~cartent ; les deux dattiers la^chent l'enfant noir ; il
 se jette sur Khamssieh ; le sexe e~rige~ du putain appuie
 contre son torse suant ; ses bras e~treignent les reins de
 Khamssieh , sa te^te palpite , chauffe , enfouie dans les
 cuisses du putain ; la toison de Khamssieh s'englue de
 morve bleue ; la langue de l'enfant fouille entre les
 bouclettes , atteint l'e~piderme infecte~ ; le graisseur , sorti
 reboutonne~ , du chiotte , fro^le , tout enveloppe~ d'odeur
 excre~mentielle , Khamssieh ; d'un coup de langue lui
 le`che ses le`vres , le bout de langue qui les tient entrou--
 vertes ; le sexe du putain rebondit contre l'aisselle de
 l'enfant noir , soule`ve l'e~paule du blouson ; Khamssieh ,
 torse incline~ , palpe les fesses de l'enfant , l'amas sexuel
 serre~ dans le jeans ; l'enfant s'accroupit sur ses talons ,
 e~carte les jambes de Khamssieh , s'agenouille , se
 faufile entre les jambes poisseuses , pivote sur ses
 genoux ; riant , sa courte langue rose le~chant le duvet
 pris dans le foutre , les boules se~cre~tives de Khamssieh
 trai^nant sur le col de son blouson , se redresse , accole~
 au putain ; lequel , creusant son dos , cambrant ses
 reins , d'une main faufile~e dessus le galbe de son fessier
 redresse~ ensue~ , palpe le bas-ventre du garc|on , de~bou--
 tonne le jeans , sort le sexe par-dessus l'e~lastique du
 slip ; l'enfant lui suce le creux de la clavicule ; ses han--
 ches tressaillent contre les reins de Khamssieh ; lequel ,
 avec deux doigts , retrousse le pre~puce encrasse~ de
 l'enfant , glisse ces deux doigts annele~s le long du sexe
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 durcissant ; l'enfant accroche ses doigts aux bourre--
 lets des co^tes de Khamssieh , ses jambes se raidissent
 contre celles du putain de~tendues par le mouvement
 d'e~cartement des fesses ; le foutre bouillonne dans le
 sexe palpitant contre l'ouverture lisse du cul du putain ;
 l'enfant se secoue , le cul de Khamssieh gaine son gland ;
 le foutre jaillit ; alterne~s , las , les ouvriers , leur foutre
 re~pandu , prennent sur le comptoir la grenade apporte~e
 par l'enfant comme paiement pour Khamssieh , l'em--
 portent , la le`chent , accroupis , sang affluant au cra^ne ,
 dans le chiotte , la mouillant de l'e~cume qui mousse
 a` leurs le`vres quand leur ventre force l'expulsion des
 excre~ments ; le souffle rafrai^chi de l'enfant sur le
 duvet de ses e~paules # dans l'orgasme , l'enfant le`ve
 le cou # fait frissonner Khamssieh dans les reins
 duquel refroidit le foutre des ouvriers ; Khamssieh ,
 rapide , pivote , e~treint le garc|on de~grise~ , s'agenouille ,
 lui empoigne son sexe gluant , le presse , extrait un
 filament , le porte a` ses le`vres , se redresse , baise la
 bouche du garc|on dont les cils mouille~s d'une sueur
 froide , battent ; Khamssieh remet le sexe ramolli dans
 le slip , reboutonne le jeans , prend la grenade immo--
 bilise~e au bord du comptoir , s'assied sur l'escabeau ,
 ouvre , avec ses dents , la grenade ensalive~e , y plonge
 son mufle poisseux ; de sa main libre , il fouille sous
 ses boules se~cre~tives , de~me^le un noeud de boucles
 colle~ par du foutre ancien qui lui tire la peau quand il
 bouge la cuisse ; son sexe , intact , miroite , chatoie ,
 tendu a` l'extre^me # les ouvriers rient , hale`tent ,
 ahanent dans les chiottes , la souillure terreuse des
 marchepieds crisse sous leurs espadrilles remue~es par
 le mouvement d'une branle~e suspendue , une touffe de
 poils bleus lustre~s par le foutre sort du jeans a` demi
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 boutonne~ d'un qui sort , une tache mouillant l'enflure
 de la toile ou` porte , de l'inte~rieur , son sexe ramolli
 grossi par un reste d'envie # ; le graisseur , son front
 ceint d'un turban macule~ , ro^de , les mains aux poches ,
 le jeans tendu entre les cuisses ; son regard bleu trans--
 perce les yeux voile~s de Khamssieh , sa langue sort
 d'entre ses le`vres ; son ventre de~couvert , ballonne~ ,
 luisant de graisse , sue , une sueur encrasse~e sort du
 nombril ; le garc|on noir se frotte a` la jambe de Khams--
 sieh , l'e~carte de l'escabeau en la tirant vers lui , la
 palpe , raidie ; les boules se~cre~tives du putain , membre
 surtendu battant le versant boucle~ de l'une a` l'autre
 cuisse , suintent e~crase~es sous lui , dessus le bois souille~ ;
 l'e~cart de la jambe les fait se re~pandre sur l'angle
 de la tablette ; le graisseur y met la main ; Khamssieh
 repousse le garc|on noir , rame`ne ses boules se~cre~tives
 sur la tablette ou` le graisseur les empoigne , les soupe`se
 cependant que Khamssieh , se redressant , e~treint les
 reins du graisseur de~hanche~ , couvrant avec l'une main
 gauche de~ploye~e , la fesse souleve~e , maintenue par la
 barre plisse~e du jeans , palpant avec sa droite l'autre
 fesse rela^che~e ; Khamssieh baise le court front ride~
 du graisseur , la racine de ses cheveux empoussie~re~s ;
 le graisseur tressaille , son poing enserre les boules
 se~cre~tives de Khamssieh ; le putain , cils touchant le
 haut du galbe des joues , de~tache les doigts du graisseur ,
 se de~place , reins fro^le~s , vers l'arrie`re du corps ; le grais--
 seur se redresse ; sa fesse rela^che~e remonte le long de
 la cuisse de Khamssieh ; le putain , rabattant son sexe
 sur son bas-ventre , ses boules se~cre~tives suspendues le
 long du pli du jeans entre les fesses , de~boutonne le
 graisseur , fait glisser vers le bas , l'arrie`re du jeans ,
 l'arrie`re du slip # l'ayant retenu au niveau du bas---
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 ventre par la courbure du sexe tendu # , se de~tache
 du graisseur : le sexe , libe~re~ , darde , horizontal , gland
 effleurant l'e~lastique du slip ; riant , Khamssieh , accro--
 chant ses doigts aux e~paules du graisseur , lui courbe
 le dos , plonge dans le cul crotte~ son sexe ou` le foutre
 bouillonne ; se brandille : ses orteils ensue~s se crispent
 sur les espadrilles du graisseur ; son gland , cul touche~ ,
 expulse un foutre ardent ; le graisseur se redresse , il
 fouille , de ses deux mains jete~es en arrie`re de lui , le
 ventre ramolli de Khamssieh ; vif , le putain e~carte ses
 mains , se reraidit ; le foutre suinte d'entre les fesses
 du graisseur , colle au bas de celles-ci le haut du slip ;
 Khamssieh enfonce plus avant son sexe mal circoncis ,
 de~charge un foutre plus fluide ; le graisseur laisse rouler
 sa te^te sur son e~paule , Khamssieh lui baigne l'oreille
 dans son hale`tement se~minal ; le foutre refoule~ hors
 des fesses du graisseur s'e~goutte dans le slip fripe~ ;
 Khamssieh y glisse sa main , lui fait remuer l'amas
 sexuel dans le de~po^t de foutre ; le graisseur vagit ,
 sa langue le`che l'e~cume qui mousse surles le`vres grosses
 de Khamssieh ; la coule~e de foutre , apre`s le quatrie`me
 orgasme , atteint le pied de Khamssieh enfonce~ dans
 l'espadrille du graisseur ; <S 29>/ le pied-bot , sa jambe assaillie
 par les vers de chiottes chasse~s hors de la fosse par le
 froid qui saisit les excre~ments , tousse ; l'oie , excite~e
 par l'odeur excre~mentielle , le`ve le cou , crie , se de~bat
 entre les cuisses du pied-bot ; le dattier accroupi dans
 le chiotte adjacent , redresse son corps ge~ant ; plaquant
 ses mains sur le haut de la cloison , d'un coup de reins ,
 son jeans boucle~ en ha^te sur son cul souille~ , se suspend
 a` la cloison , le haut de son corps basculant vers l'inte~--
 rieur du chiotte obscurci : ses yeux , l'e~blouissement
 cessant , composent le corps du pied-bot reblotti dans
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 l'angle , le bracelet qui enserre la jambe blanche agite~e
 de tremblements , l'enflure du maillot a` l'emplacement
 des te~tons , le sexe amolli e~tire~ trai^nant dans la souil--
 lure de la cuvette , le duvet de l'oie voltigeant au-dessus
 des cuisses moites ; le pied-bot rele`ve la te^te , sa gorge
 bat , ses yeux , pa^les , fixent le visage du dattier ; le
 salpe^tre coule dans ses cheveux ; le dattier plonge le
 bras , saisit l'e~paule du pied-bot , tire , soule`ve le garc|on ;
 lequel , son mollet crispe~ mordu par l'oie , s'e~lance , le
 torse accole~ , ra^pe~ , a` la cloison ; le dattier soule`ve le
 garc|on , se remet sur pied dans son chiotte , tire le gar--
 c|on qui , juche~ jusqu'a` mi-corps sur le rebord du petit
 mur , couvre son sexe avec sa main ; le dattier , d'un
 coup , le fait basculer ; le ciment he~risse~ e~corche le
 sexe du pied-bot , une touffe de la toison reste accroche~e
 au ciment ; le sexe blesse~ fre~mit contre la cuisse du
 dattier ; le pied du garc|on restant souleve~ au-dessus
 du sol , le dattier le lui pie~tine ; le garc|on , de~hanche~ , se
 laisse e~treindre , baiser sur la bouche ; lorsqu'il sent
 battre , durcir contre son bas-ventre le sexe du dattier ,
 il rue , se de~gage de l'e~treinte , se rue dans le couloir ;
 le dattier le poursuit jusque dans la salle commune
 ou` le garc|on , redresse~ dans un angle , le maillot tire~
 serre~ entre ses cuisses , son pied-bot embracele~ , releve~
 contre l'orteil de l'autre pied , hale`te ; le dattier se
 de~boutonne , sort son sexe du jeans , oscille late~ral ,
 mains plaque~es sur la nuque ; sexe darde~ captant
 rayons rougis du feu de~clinant , bondit ; le pied-bot ,
 rela^chant l'e~treinte de ses cuisses sur le pan du maillot
 de corps , se projette en avant ; son bras , leve~ en pro--
 tection a` hauteur de sa gorge , rec|oit le choc du corps
 bonde~ de sang , de foutre : sa main , rapide , empoigne
 le sexe du dattier , le tient serre~ rabattu sur le bas---
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 ventre ; le corps du dattier s'amollit , s'appesantit ;
 le pied-bot s'agenouille , il porte le sexe du dattier
 a` ses le`vres , l'enfonce dans sa bouche ; sa langue
 fouille , pointe s'e~filant , dans les replis , les membranes
 poreuses , les cicatrices , les incisions rituelles ; ses le`vres
 vibrent ; un mouvement vif du dattier e~bloui par le
 feu rougi enfonce son gland dans la gorge du pied-bot ;
 lequel , ses dents mordillant la chair crispe~e du sexe ,
 suffoque , tousse ; la move expulse~e de la gorge tuber--
 culeuse du pied-bot e~clabousse le sexe du dattier ; <S 30>/ ..
 couche~e sur la terrasse embaume~e du feuillage d'e~thel
 tombe~ du corps de Wazzag , en ses robes ocres , bleues ,
 la maquerelle , jambes ouvertes , regarde le soldat # une
 tache de vin tapisse l'orbite droite , jusqu'a` la paupie`re
 gre^le~e # qui , pouffant , suspend sa glace a` la chemine~e
 de toub , pose un verre d'eau chaude sur une chaise
 haute # ou` le be~be~ de~maillote~ , livre~ aux courants
 de brise , prend sa bouillie du soir # , rase ses joues ,
 sa gorge ; le savon ruisselle sous la chemise entrouverte
 jusqu'a` la ceinture desserre~e ; la maquerelle le`che ses
 doigts , elle e~le`ve sa jambe , touche du bout de son pied
 la cuisse du soldat . . << paix , mon sein . >> ; l'essaim
 d'alouettes assaille la terrasse ; leur reflet tremble
 dans le miroir ; les femelles , les petits nichent dans les
 poches des tabliers suspendus ; les ma^les cueillent
 les boucles de cheveux , de toison , de laine tombe~es
 des corps des bergers , des corps des moutons ; le soldat
 rase le tour de ses le`vres , la maquerelle appuie son
 pied sur le sexe ramolli du soldat , lequel , posant ses
 le`vres rince~es sur le miroir attie~di , baise leur reflet
 ensoleille~ ; Rico , Wazzag , accouple~s , reculent , entre
 les draps , vers le bord de la terrasse ; la toison de
 Wazzag fro^le le plat des fesses de Rico ; dans le haut
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 du miroir , le torse # peau tire~e vers le pubis # , la te^te
 rieuse de Wazzag traversent , vermeils ; le soldat ,
 rasoir au poing , se jette sur la maquerelle , a` pleins
 doigts presse ses te~tons colle~s a` l'e~toffe ; appesanti
 sur la femme , il pivote sur son ventre , enfouit sa te^te
 entre les cuisses de la putain dans le fouillis d'e~toffes
 froisse~es ; la maquerelle , e~cartant les pans du treillis ,
 empoigne le membre , le trait durci au-dessus de ses
 le`vres ; le soldat de~couvre le sexe de la femme ; rase ,
 lent , la toison # repousse~e depuis la pleine lune # ,
 distrait , ses le`vres le~chant le pollen retenu dans les
 broderies souille~es de la robe , son oeil , voile~ par l'or--
 gasme , fixe~ sur la crispation du talon souleve~ de
 Wazzag ; les putains redressent les soldats de~boutonne~s
 contre le mur de la chambre des passes , aspirent
 le restant de foutre qu'elles recrachent sur leurs
 doigts teints de henne~ , se le donnent l'une a` l'autre a`
 manger ; la te^te des soldats assoupis pe`se sur leur
 e~paule : le soldat blond aux e~paules marque~es de vert
 pisse entre deux branle~es sur les genoux de la putain
 qui , de sa main libre # l'autre , e~clabousse~e , presse
 le sexe gluant # enduite d'excre~ments au fort parfum
 de chacal pris entre les fesses du garc|on , depuis la
 commissure des le`vres jusqu'au lobe des oreilles , lui
 peint des crocs , des babines de chacal ; <S 31>/ dans le
 haut de la rue , sur le seuil d'une menue boucherie
 peinte en rouge , des enfants , moule~s dans de la toile
 a` sac , noient dans la flaque de sangs me^le~s une couve~e
 de hiboux brachyotes : la femelle , perche~e sur l'angle
 de la terrasse du bordel , crie # son cri , perc|ant :
 les enfants saisissent ses petits =:, plaintif : ils les noient =:,
 re~veille les soldats branle~s que les putains couvrent ,
 de~fendent contre la frai^cheur de la te~ne`bre foule~e ; <S 32>/ le
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 boucher fourre dans le poing de son commis une
 monnaie ensanglante~e ; sort , sa main frappant du
 plat les fesses du commis lequel , courbe~ # le mou--
 vement e~largit la de~chirure du jeans a` la couture de
 la raie des fesses : une touffe de forts poils bleus s'ouvre
 sous la paume du boucher # , verrouille le rideau
 de fer ; repousse les enfants occupe~s a` de~chirer les
 pattes , le cou , des oiseaux noye~s ; descend la rue ,
 ouvre le robinet de l'oasis , entre dans son champ de
 ble~ , e~crase les mulots blottis dans la terre attie~die
 avec le talon de sa botte unique # l'autre pied e~tant
 chausse~ de poil de che`vre imbibe~ de sang # , arrache
 l'exce~dent de ble~ vert , le lie en bottes qu'il suspend
 a` sa ceinture ; derrie`re lui , les ble~s ensanglante~s se
 referment ; les canalisations de~bordent ; les essaims
 d'alouettes criardes poursuivent le courant qui palpite
 sous les ble~s ; de jeunes ne`gres femelles , ma^les , s'accou--
 plent sous le remblai des puits rituels ; la teinture
 du gre`s rose se me~lange a` la sueur , au foutre , a` la
 semence , au henne~ qui baignent leurs hanches frotte~es ,
 leurs mains convulsives entrelace~es ; le boucher bondit
 sur le mare~cage dont la boue est griffe~e par les pattes
 des gre`bes ; sur le seuil de sa villa , il e~treint contre son
 tablier sanglant ses enfants nus , il pose ses couteaux
 pre~cieux sur le berceau du be~be~ ; son poil he~risse~
 par les courants de brise , ses enfants se battant au---
 dehors avec des roseaux enduits de mazout , il rele`ve
 d'un coup de main la robe de sa jeune femme adosse~e
 au petit escalier de la terrasse , lui touche son sexe ;
 lui retrousse les le`vres , avec son pouce lui desserre
 les dents , enfonce deux doigts dans la bouche , en retire
 un filament de foutre ; il se jette sur le lit de~fait , pose
 ses le`vres sur la laine mouille~e de la couverture , sort
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 de la villa , arrache un roseau a` son plus jeune fils ,
 retourne vers la femme occupe~e a` ravaler front tout
 empourpre~ le filament , la frappe ; le garc|on de son
 premier lit , sorti du bosquet de roseaux , joue au milieu
 des autres enfants , sa jambe tressaille , son short
 colle a` sa cuisse . . <S 33>/ ; le vent secoue les balises , les
 e~pineux , de~vie le vol des essaims , arrache , emporte
 les vautours vers les reliefs tabulaires ; les galets
 vibrent ; le sable reflue dans le trou des chiottes ,
 crible les fesses des ouvriers accroupis , fume dans les
 ruelles , crible les pansements ensanglante~s des soldats
 presse~s en pyjama sous les abricotiers de l'ho^pital ,
 crible la pommade e~tale~e sur l'impe~tigo , l'oreille ou`
 est enfonce~ l'e~couteur du transistor ; crible les to^les ,
 les toiles ; assaille les plateaux noirs aux entailles
 mauves bonde~es de niche~es d'alouettes grises , comble
 les pistes e~ventre~es par les pneus ge~ants , les plaques ,
 recouvre les squelettes , les de~pouilles ; <S 34>/ le paysan adoles--
 cent sort de l'eau son sexe re~tre~ci , il remonte vers la
 haute ville , son visage moule~ dans le voile ; <S 35>/ la femme
 du boucher veille , allonge~e aupre`s de l'homme lave~ ,
 e~trille~ # le sang ro^de dans la chambre , de la poudre
 de sang se~che~ coule dans la petite oreille du boucher
 que les cauchemars font vibrer ; la femme descend
 du lit , marche , pieds nus , dans le jardinet ; le garc|on
 du premier lit , accroupi dans l'opium clandestin ,
 saisit le pied de la jeune femme , l'enserre entre ses
 cuisses ; la jeune femme rele`ve le garc|on embaume~ ,
 arrache une touffe d'opium , l'e~crase sur le gland
 du garc|on ; le jeune boucher roule dans le lit ; la femme
 se jette dans la chambre , s'attarde , seins nus , aupre`s
 du feu , frotte ses te~tons au linge mouille~ de son e~poux ,
 suspendu dans l'angle ; fouille dans le tas de ses ve^te--
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 ments ensanglante~s' contre l'a~tre ; le boucher , assis ,
 nu , sur le bord du lit , mange des morceaux d'omelette ,
 des dattes ; la femme s'accroupit devant lui , elle cueille
 avec sa langue les miettes tombe~es sur la toison ;
 redresse~e , elle lui lave les oreilles en y introduisant
 un ba^tonnet pique~ dans un pan de linge ; elle coupe ,
 lui redresse~ regardant ses dents dans un miroir brise~ ,
 les boules de merde se~che~e accroche~es a` la toison du
 cul ; un nerf vibre le long de la jambe du boucher ;
 la femme recouche l'homme , elle s'assied sur le bord
 du lit , caresse les doigts des pieds de l'homme nu sous
 les ongles desquels pourrit le sang qui transperce , au
 moment de l'abattage , la toile des espadrilles de~pa--
 reille~es ; sa main remonte le long du corps e~tendu sur le
 co^te~ jusqu'au sexe rabattu contre le bas-ventre dans
 un pli du drap : retourne~ , l'homme , endormi , dont un
 poing est serre~ entre les cuisses , baise . . la touffe du
 cul , les le`vres duvete~es du commis , mord sa cheve--
 lure garnie d'excre~ments de vampire . . ; <S 36>/ le paysan
 adolescent s'agenouille au bord de la flaque de sangs
 me^le~s , l'e~paule appuye~e au rideau de fer de la bouche--
 rie ; sa main fouille dans la poubelle entre les chairs
 de~chiquete~es , prend un coeur de chevreau transperce~ ,
 le porte a` la bouche ; les chauves-souris , prises dans la
 chambre froide , s'agrippent aux quartiers suspendus ;
 le paysan , ma^chant le coeur de chevreau , entre dans le
 bordel des femmes ; la maquerelle le prend entre ses
 bras , elle le pousse vers l'escalier , il s'accroupit ,
 de~couvre les pots , lape la gele~e ; la maquerelle le
 de~boutonne , elle l'e~treint barbouille~ ; les putains le
 de~shabillent , elles le de~crassent a` menus coups de
 langue dans tous les replis du corps ; lequel , redresse~ ,
 apparai^t tatoue~ , brillant sous le ne~on , dans l'e~cume
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 qui le recouvre tout entier ; la putain noire baise
 ses genoux grossis , infecte~s par l'errance ; la maquerelle
 lui met un piochon dans les bras , il l'empoigne , il
 frappe le carrelage : vives , cinq mains lui arrachent
 l'outil ; il s'accroupit , pioche le carrelage avec ses
 deux mains jointes recourbe~es ; la maquerelle le rele`ve ,
 appuie une pelle contre son ventre , il be^che l'interstice
 du carrelage : vives , enfoutre~es , cinq autres mains
 lui arrachent l'outil ; il raidit son pied , foule le car--
 relage , lance son pied en avant ; la maquerelle lui
 met un ra^teau dans les mains , il place les dents du
 ra^teau dans les interstices du carrelage : vives , fripe~es ,
 cinq nouvelles mains lui ravissent l'outil : il trai^ne
 sur le carrelage les doigts e~carte~s de son pied droit ;
 la maquerelle apporte un e~tau : vives , chaudes , les
 mains , toutes , le saisissent , l'enfouissent : le paysan
 croise ses mains , enserre son genou entre ses paumes ;
 redresse~ , il s'e~lance , il se jette , e~cumant , sur la caisse
 d'orangina , empoigne les bouteilles , les de~capsule
 une a` une avec ses dents valides , cherche du regard ,
 de la main , tout autour de la chambre , le me~tal ,
 le mord : tuyaux , clous , serrures ; coupe , tord , arrache ,
 avec ses dents mouille~es de salive rose , de~noue les
 noeuds de fil de fer , se de~chire les gencives , se brise
 les dents ; les putains le retiennent par les hanches :
 e~rubescentes , bague~es , leurs mains glissent sur la bave
 dont elles ont enduit sa peau ; il s'effondre sur le
 fouillis de de~pouilles militaires ; s'y rasseyant , les
 jambes replie~es sous les fesses : . . . << paysan , jette tes
 outils dans le fleuve . . . tu as ton sexe . . . ouvrier , tu as
 ton sexe . . >> , il tourne son sexe dans sa main , il le re--
 trousse , il palpe les boules se~cre~tives , il les empoigne ,
 il les e~tire en les rabattant le long du sexe grossi , sur
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 son bas-ventre , il pince le gland , il crache dessus ,
 il pique avec son ongle les petites le`vres , jusqu'au
 sang ; s'agenouillant , il saisit son sexe dans son poing ,
 incline le haut de son corps sur le co^te~ , se trai^ne sur
 le carrelage en e~peronnant l'interstice avec son sexe
 durci : un filet de sang brille dans l'interstice . <S 37>/ ;
 la femme du boucher couche le garc|on du premier
 lit sur la terre nue , a` l'emplacement de la tombe
 de la femme du premier lit morte en couches # la
 nuit qui suivit l'ensevelissement , les rats sortaient
 la te^te farde~e , parfume~e , hors de la terre , sans la ron--
 ger # , elle s'e~tend sur le garc|on ; un couple de gypae`tes
 tombe , enlace~ , le long de l'eucalyptus , leur bec griffe
 l'e~corce , leur semence e~clabousse l'e~corce , ils s'affais--
 sent sur la terre , dans leur sang ; la main de la jeune
 femme glisse sous le short du garc|on , le long de la
 cuisse , jusqu'a` la toison dont elle caresse la surface
 ensue~e : les pulsations du sexe fre~missant s'accordent
 aux battements des veines de sa main ; le boucher ,
 sorti du lit , bondit dans le jardinet , il tient ses cou--
 teaux dans ses poings ; il se jette sur les deux corps
 enlace~s ; il les e~gorge , fouille la chair du cou avec les
 lames ; . <S 38>/ <S 39>/ le feu cre`ve ; le boucher , redresse~ , s'enfuit ,
 tout le devant de son corps nu e~clabousse~ de sang ;
 il s'e~lance dans le mare~cage , traverse les ble~s ; ralentit ,
 sa te^te enfouie dans ses mains , le long du mur des
 bordels ; les branchages fleuris , jettent , secoue~s , des
 flammes violettes dans l'aurore ; le boucher , assoupi ,
 s'e~croule ; sa main , doigts agite~s par le cauchemar ,
 dessine au sang , sur le bois de la porte , un sexe
 d'homme ; un coup de vent re~veille le boucher ; il
 se le`ve , il ouvre la porte , sa main remue le sang accroche~
 a` la toison de sa poitrine ; Khamssieh tire hors du
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 chiotte le ge~ant accouple~ au pied-bot ; il redresse
 son cou ; le boucher avance vers le comptoir , ses pieds
 empoussie~re~s foulent dans la vapeur les corps des
 ouvriers endormis sur le carrelage ; le sang enveloppe
 son sexe dresse~ ; Khamssieh , coeur tressautant sous
 les poumons empoisse~s , la^che les deux corps enlace~s ;
 il va au-devant du boucher ; sa poitrine souleve~e
 touche celle , ensanglante~e , du boucher ; il e~treint
 l'homme qui enfonce ses poings serre~s entre les fesses
 du putain ; l'homme resserre l'e~treinte , tout le haut
 de son corps accole~ a` celui de Khamssieh ; ses poings
 sanglants tournent dans le cul du putain ; il les retire ,
 se de~tache du putain ensanglante~ , s'enfuit ; Khams--
 sieh revient aux corps enlace~s , il arrache a` l'e~treinte
 du dattier le pied-bot dont les te~tons saignent , triture~s
 entre les doigts de l'homme ; il trai^ne le dattier par
 les e~paules jusqu'a` la porte , un sillage d'e~cume , de
 foutre mousse sur le carrelage ; Khamssieh , seul ,
 trai^ne les corps nus , leurs ve^tements noue~s a` leur cou ,
 jusqu'au sable ; il ferme la porte du bordel , e~tire ses
 bras , lustre ses cheveux fauves avec ses doigts enfou--
 tre~s , secoue son sexe d'un seul e~branlement de ses
 reins luisants , va s'e~tendre dans le cagibi , sur les
 serpillie`res ; sa main caresse une carcasse dore~e de
 transistor ou` sont serre~s un savon , une brosse a` dents ,
 un bouton de nacre , une fermeture e~clair ; Khamssieh
 appuie son oreille sur les trous du haut-parleur , s'endort ,
 feu fouaillant son corps ou` les touffes se de~me^lent ,
 s'ouvrent , frisent au dilatement des pores ; <S 40>/ Wazzag
 sort du lit du mai^tre de foutre~e , il plaque sa main
 sur la vitre crible~e par l'averse ensoleille~e ; comme ,
 ventre bombe~ , main rafrai^chie caressant sa gorge ,
 il repasse pre`s du lit , le mai^tre de foutre~e lui empoigne
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 le sexe avec sa main sortie du drap , attire le garc|on ,
 le renverse sous lui , remonte le drap sur sa nuque ;
 Wazzag , rieur , enfile ses doigts dans les boucles brunes
 de la poitrine du mai^tre de foutre~e penche~ sur lui ;
 le genou de l'homme , he~risse~ , fouille , entre ses cuisses ,
 son amas sexuel souille~ par les excre~ments pris au cul
 de Rico ; le drap , tendu au-dessus d'eux , filtre une
 lumie`re rose ; le mai^tre de foutre~e baise les yeux grands
 ouverts de Wazzag . . : << . . mon or s'e~chappe par tes
 yeux . . >> , les lui ferme avec ses le`vres ; la sueur luit
 dans les plis de sa gorge , les menus poils durs de son
 menton piquent la joue imberbe de Wazzag ; le garc|on
 lui le`che sa moustache bleue ; les rides du front de
 l'homme roulent jusque sous son turban ; le rire
 de Wazzag porte l'e~cume a` ses le`vres ; le sexe du mai^tre
 de foutre~e , durci , remonte le long de l'aine de Wazzag ;
 la toison balaie les co^tes du garc|on ; les jambes du
 mai^tre de foutre~e tournent par-dessus la te^te de Waz--
 zag ; le drap s'effondre ; Wazzag , e~ternuant , e~carte
 de sa bouche le sexe du mai^tre de foutre~e , repousse
 du genou la gorge penche~e sur ses cuisses , se le`ve
 du lit , descend l'escalier , baisse sur le linteau l'ardoise
 de disponibilite~ , en face de son nom ; jette sur son
 corps nu un lambeau d'imperme~able , traverse le
 couloir , le jardinet , retire des cages les lie`vres nouveau---
 ne~s , les emporte dans la resserre ou` sont ses oiseaux ,
 ses porcelets ; se laisse tomber parmi les be^tes e~par--
 pille~es dans la paille ; ses boules se~cre~tives roulent
 sous ses fesses ; les porcelets lui te`tent son sexe ; ses
 oiseaux s'emme^lent dans sa chevelure , chient dans
 ses oreilles ; il rit , il caresse son ventre roue~ ; la porte
 # par sueurs , foutres , crachats , vermoulue # de la
 salle commune est reste~e ouverte sur le couloir : a`
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 travers celle , plus basse de moitie~ , ouverte , de la
 resserre , Wazzag , oreilles remue~es , relevant sa te^te
 du fouillis de pelages ensue~s , humant l'air , voit palpiter
 le bas du corps sangle~ d'un ouvrier dattier ; lequel ,
 appuye~ au comptoir , sexe e~peronnant le jeans , claque
 sa langue dans sa bouche , frappe le comptoir ; Wazzag
 se rele`ve , ses be^tes l'accompagnent jusqu'au seuil ;
 Wazzag resserre l'imperme~able autour de son corps ,
 bondit sur le sable mouille~ ; l'ouvrier dattier fume ,
 un branchage d'abricotier couronne son turban , une
 touffe de poils lustre~s sortie de son maillot de corps ,
 foisonne sur sa gorge ; ses yeux rient a` travers la
 fume~e ; les rides roulent sur son front boucle~ bas ;
 son corps sue , de~hanche~ : . . . << . . je me marie ce matin . . .
 je ne veux pas que mes beaux-parents me voient
 bander pour leur fille . . . travaille-moi , mon coeur . . >> ;
 Wazzag tire une bouffe~e a` la cigarette prise aux le`vres
 du dattier ; se met nu ; il de~shabille le dattier secoue~
 par un menu rire qui libe`re : le parfum de sa bouche ,
 quelques gouttelettes a` l'extre~mite~ de son gland ;
 Wazzag se place derrie`re le dattier , flaire les e~paules ,
 la nuque , surchauffe~es , embaume~es dans la station
 suspendue au coeur auroral des panaches balance~s
 de la palmeraie , frotte son sexe a` ses reins , riant ,
 l'encule ; sans l'e~treindre , : il tient a` deux mains la
 racine de son sexe , cambre les reins ; ses boucles d'oreil--
 les tintent ; la sueur luit sur le duvet durcissant de
 ses le`vres ; l'orgasme tire les boucles de sa toison
 bleute~e , la peau du pubis tendue , rose~e dans le som--
 meil , dessus les muscles , les os bleute~s , vers le cul
 du dattier ; la sueur roule le long du pli horizontal
 de la fesse cambre~e ; Wazzag , a` chaque nouvel orgasme ,
 secoue sa lourde chevelure ; le foutre avance sur sa
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 cuisse ; le dattier , courbe~ sur le comptoir , ferme ses
 yeux voile~s , sa langue sort mouchete~e d'entre ses
 le`vres ; son sexe durcit contre le zinc ; au cinquie`me
 orgasme , Wazzag , incline~ sur la croupe du dattier ,
 lui baise la joue ; e~ructant , d'un coup de reins ,
 se de~tache du corps ; il passe sa main fripe~e sur sa
 nuque ou` la sueur refroidit ; son sexe pend , ramolli
 arque~ ; Wazzag se pousse devant le dattier , appuie
 le haut de son ventre au comptoir , il e~carte les fesses ,
 place le sexe du dattier dans la fente de son cul , courbe
 son dos ; . ; la jambe de Khamssieh , agite~e par le re^ve ,
 entrouvre la porte du cagibi : une tarentule est noye~e
 dans le fouillis spongieux du sexe du garc|on e~tendu
 sur le co^te~ . . ; <S 41>/ le nomade se met nu , jette sa robe
 dessus les poignets tendus du berger , entre dans le
 bassin ; l'eau rougit dans le creux de sa main ; il se
 couche dans le courant , ses reins souleve~s sur le sable
 dur ; le berger donne a` boire aux chameaux dans une
 coupe de cuivre dore~ , il asperge leur croupe avec le
 restant d'eau ; l'eau fume autour de la te^te du nomade
 enfonce~e dedans jusqu'aux oreilles ; le de~sert vibre ;
 le cire~ jaune suinte , de~balle~ sur le sable ; les soldats
 noirs du poste-frontie`re , presse~s autour du bassin ,
 e~paule contre e~paule , de~hanche~s , juche~s sur une seule
 jambe , regardent le bain du nomade ; torse nu , les
 reins moule~s dans des shorts le~gers , courts , d'ou` le
 sexe , au repos , de~passe , gland rose~ sur la cuisse imberbe ,
 ils fument dans de longues feuilles d'e~thel se~che~ ; le
 chef de poste , accroupi dans le sable du remblai ,
 enfonce un biberon de lait concentre~ entre les dents
 d'une dorcade ; quelques nomades enveloppe~s dans
 de longues robes couleur de cendre , sont couche~s
 au pied du mur de l'infirmerie ; deux soldats , le bas---
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 ventre moule~ dans un slip de laine kaki , remplissent
 des guerbas , au jet ; quand ils courbent salive mous--
 sant aux le`vres les reins pour nouer les cordelettes ,
 le slip glisse sur leurs fesses , de~couvrant le haut de la
 fente mauve du cul ourle~ de merde frai^che ; dans un
 angle de la cour , des femmes , abrite~es sous un auvent
 fait de peaux de che`vre cousues , cajolent un be~be~
 pre~mature~ enduit de goudron , enfoui entre les cuisses
 d'une fille pa^le dont les yeux sont clos , le sein , haletant ;
 les chameaux , arrose~s , se roulent dans le sable ; le
 berger , accroupi , lave ses poings dans l'eau ; les poux ,
 enfouis dans les replis de son corps , grouillent sous
 ses haillons ; le nomade , la toison de son sexe gonfle~e
 par le courant refoule~ , s'endort , la te^te appuye~e a` la
 vanne de bois ; le berger remplit les guerbas ; les
 soldats ma^chent du sucre ; le nomade ouvre ses yeux ,
 le sucre brille aux poings des soldats ; le nomade se
 le`che les le`vres ; il roule sa te^te dans l'eau , il se renverse
 sur le ventre , sort ses le`vres de l'eau . . : << . . akli . .
 branle-les . . je veux du sucre . . >> ; <S 42>/ le soleil se`che le
 sang accroche~ aux boucles rousses des aisselles de
 Khamssieh endormi sur le co^te~ ; la tarentule issue
 de la toison englue~e , remonte sur le ventre bombe~
 du putain , son abdomen affaisse~ partage le sang sur la
 poitrine ; le putain tressaille , sa main suit la marche
 de la tarentule autour du te~ton droit : << . . . tette plus
 bas , l'homme . . >> ; son sexe , renverse~ dans le creux
 de l'aine , durcit quand la tarentule fro^le la pointe
 de sa langue sortie d'entre ses le`vres ; le foutre pris
 dans le cul de Wazzag , clapote , refoule~ , expulse~ le long
 de la paroi anale , par le sexe du dattier ; Wazzag retient
 son fou rire ; Khamssieh s'e~veille : la tarentule , alerte~e
 par le fre~missement des muscles , s'enfonce dans la
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 narine du putain ; lequel , flairant l'odeur , se retient
 d'e~ternuer , rame`ne ses jambes l'une contre l'autre ,
 re~prime le tremblement de son corps enduit d'une
 sueur froide qui fait suinter le sang se~che~ , perler le
 sang frais sur le rein ; la narine gonfle~e de foutre
 comprime l'insecte ; le rire de Wazzag e~clate ; la taren--
 tule pique la narine : le venin , pousse~ par le sang ,
 voile les yeux du putain , amollit la paupie`re ; la main ,
 affaiblie , de Khamssieh , e~crase la tarentule dans la
 narine : le venin durcit son front ; les ongles de ses
 doigts raclent le sang refroidi sur ses seins ; il tire , par
 ses pattes englue~es , la tarentule morte , hors de sa
 narine , l'enfouit entre ses fesses ; il repose ses coudes
 exte~nue~s sur les amoncellements de serpillie`res :
 son sexe s'effondre dans ses boules desse~che~es ; le
 relent de l'encule~ baigne la salle ; le frottis du jeans ,
 les pets , re~guliers dans le silence auroral ; le mai^tre
 de foutre~e blotti dans le creux du matelas # une
 empreinte unique marque le drap au lever , l'homme
 ne se de~senlac|ant jamais du garc|on , Wazzag ou Khams--
 sieh alterne~s , qu'il prend au soir dans son lit # , yeux
 clos , la couture centrale du drap prise entre ses fesses ,
 mange du sucre : tout son corps respire recouvert
 par le drap que le sexe e~rige~ soule`ve , mouille en son
 milieu ; le dattier enserre la taille de Wazzag avec
 ses bras , palpe le creux du ventre sous le torse ; dans
 le me^me temps qu'un nouvel orgasme le couche sur
 la croupe du putain , ses mains lui empoignent les
 co^tes , roulent la peau sur l'are^te de la cage thoracique :
 Wazzag suffoque , il se de~tache du zinc , desserre les
 doigts du dattier ; lequel , les doigts moites , fripe~s
 du putain s'entrelac|ant aux siens , bande , de~charge
 une courte gicle~e ; ses doigts remontent sur les seins
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 de Wazzag , jusqu'aux bourrelets du cou du putain
 dont la te^te est courbe~e sur le zinc embue~ par son
 souffle , tortillent la peau en sueur sous le menton
 he~risse~ d'un poil bleu clairseme~ coupe~ a` mi-boucle ;
 le dattier , sa main enveloppant la gorge de Wazzag ,
 baise la bouche du putain , a` la commissure des le`vres ,
 le`che , aspire le filament d'e~cume re~pandu sur les
 gencives d'icelui dont la gorge bat contre la paume
 du dattier <S 43>/ ; Khamssieh vagit : le foutre des ouvriers ,
 me^le~ , fade , a` sa salive , l'e~coeure ; son sexe fripe~ se
 re~tracte dans la toison <S 44>/ ; l'autre main du dattier
 empoigne le sexe de Wazzag , l'e~crase , durcissant ,
 contre le bas-ventre , la paume creusant le pubis ,
 dans le temps que l'orgasme # un filet de foutre
 au parfum de sang , ruisselant , sans secousse , hors
 du gland # rayonne et crie dans tout le corps du
 dattier ; lequel , roulant , accole~ au putain , sur l'e~tendue
 de plancher qui longe le comptoir , extrait son sexe
 d'entre les fesses de Wazzag , se redresse debout ,
 garde ses jambes nues e~carte~es de part , d'autre de
 la croupe du putain vautre~ sur le ventre , ses doigts
 de pieds lui fouillant le poil , sous les aisselles ; lent ,
 lui caressant , avec son talon empoussie~re~ , l'e~paule ,
 le cou , les boucles grasses des cheveux sur la nuque
 englue~e , il palpe ses boules se~cre~tives contre sa cuisse
 enfoutre~e ; les doigts de son pied ferment les paupie`res
 du putain contre le bois : . . << dors , mon soleil , tu m'as
 tout asse~che~ . >> ; Wazzag roule sa te^te sur son bras
 dont le duvet brille couche~ par le foutre , son autre
 bras trai^ne sur le plancher jusqu'au pied nu du dattier
 qui reboutonne son jeans : les doigts de Wazzag
 caressent les ongles des doigts de pied du dattier ,
 se faufilent entre les phalanges dont ils frottent ,
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 gluants , la crasse sucre~e ; le rire secoue les e~paules ,
 les reins du putain ; le soleil frappe la masse ambre~e
 de ses fesses enveloppe~es de foutre , le foutre colle
 a` son coccyx rougi les boucles du sexe du dattier ;
 Wazzag roule sur le co^te~ , un filet de foutre coule dans
 le pli de la fesse e~crase~e , sur le plancher ou` un mou--
 vement de recul de la fesse le de~laie sur le bois ; la
 paume de Wazzag enveloppe le pied du dattier ,
 le dattier de~gage son pied , le lance contre la poitrine
 de Wazzag ; le putain prend le pied , le le`che , aspire
 la crasse sucre~e retenue sous les ongles , mordille
 l'ongle craquele~ ; le talon du pied , par saccades , se
 recourbe , ensalive~ , sur la joue ; le jeans , colle~ aux
 membres par le foutre , couture enfonce~e entre les
 fesses jusqu'a` la couche excre~mentielle , se de~fibre
 # sur le galbe de la fesse droite # e~peronne~ , sur le
 devant , par le sexe redurci ; lequel soule`ve la bande
 supe~rieure de la braguette # la bande infe~rieure
 restant colle~e sur l'attache de la cuisse # ; par cette
 ouverture englue~e , Wazzag , redresse~ sur son se~ant ,
 sa main e~crasant le pied du dattier sur le plancher ,
 enfouit son mufle empoussie~re~ : sa langue rame`ne
 sous le sexe dresse~ les boules se~cre~tives , ses narines
 aspirent le foutre dans les boucles , son oreille palpite
 roule~e , sur la cuisse , dans les plis englue~s du jeans ;
 les boutons de la braguette marquent son front ; le
 dattier lui gratte les de~mangeaisons de sa chevelure ;
 un coup du vent force la vitre ; Wazzag engloutit
 les boules se~cre~tives du dattier , resserre ses dents
 sur leur racine ; la main de Wazzag est accroche~e a` la
 fesse du dattier ; le cul de Wazzag repose sur le talon
 de son pied , les ongles de son pied accrochent son gland ;
 le dattier faufile ses doigts gros dans les cheveux de
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 Wazzag ; son sexe , arque~ sur la ligne des sourcils
 du putain , s'amollit , fro^le , retombant , les cils de
 Wazzag ; le putain de~glutit les boules se~cre~tives , sa
 langue cueille le sexe du dattier ; le dattier lance
 son genou dans la poitrine de Wazzag ; le putain ,
 renverse~ , s'e~croule , sur le dos , jambes ouvertes ; le
 dattier , reboutonnant son jeans , appuie son pied sur
 le poitrail de Wazzag ; le rire les secoue : le dattier ,
 son menton e~crase~ dans les bourrelets de son cou ,
 ses yeux ouverts enfouis dans le bord infe~rieur de la
 paupie`re , son front baisse~ , ses joues gonfle~es , sa bouche
 rela^che~e , suit le mouvement malaise~ de ses doigts
 dans la boutonnie`re du jeans , Wazzag , la peau de
 son torse roule~e sur les os par le pied du dattier , mord
 son poing ; le dattier , des corps fro^lant la porte , ramasse
 ses espadrilles , les jette sur le ventre de Wazzag , pre--
 nant appui , les chausse sur le corps suffocant : redresse~ ,
 il tire de son jeans une monnaie englue~e qu'il verse
 sur la cuisse du putain # ; il s'accroupit dans le chiotte ;
 Wazzag essuie , avec le dessus de sa main , son visage
 baigne~ de foutre jusqu'au front ; souffle , sa le`vre
 infe~rieure avance~e en surplomb , les boucles du dattier
 emme^le~es a` ses sourcils ; se le`ve ; e~tale , sur son bas---
 ventre , sur le versant de ses fesses , avec ses deux
 mains ouvertes , les de~po^ts de foutre ; saute par-dessus
 le comptoir , entre dans le cagibi , pousse son pied entre
 les cuisses de Khamssieh # sous l'amas sexuel # ,
 se dresse , regarde son visage , son cou , dans le miroir
 terni suspendu au haut du rayonnage ; Khamssieh ,
 ge~missant , enserre entre ses cuisses le talon de Wazzag ;
 le pouce du pied de Wazzag se recourbe sur la mem--
 brane d'ouverture du cul de Khamssieh ; Wazzag
 le`ve ses bras , les accoude au rayonnage : un pet
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 le~ger s'e~chappe sur le versant poisseux de ses fesses ;
 son doigt racle le foutre dont ses sourcils bleus sont
 enduits , son ongle perce un abce`s forme~ dans le temps
 de l'e~treinte , sous les le`vres du dattier , a` la gorge ;
 les rides de son front , les plis forme~s sur le bord late~ral
 de l'orbite sont marque~s de l'empreinte des doigts
 du dattier ; l'amas sexuel de Khamssieh colle au pied
 de Wazzag ; Wazzag s'accroupit , son amas sexuel
 se re~pand sur le genou de Khamssieh , sa main caresse
 le bas-ventre du putain , glisse sur l'aine , s'enfonce
 entre les cuisses , empoigne l'amas sexuel , le soule`ve ,
 le rabat sur le bas-ventre ; Wazzag , s'agenouillant ,
 se couche sur Khamssieh , le baise sur la bouche ,
 sur la narine : << . . Wazzo , les hommes frappent le zinc ,
 jette une serpillie`re sur mes cuisses ; au lieu de foutre ,
 les larmes bouillonnent dans mon ventre , le venin
 de la tarentule a glace~ mon sang , tire-moi par les pieds
 vers le soleil ; la tarentule qui saute sur l'assassin
 a` l'endroit de sa douleur est passe~e , demi-morte , du
 sexe du boucher sur le mien . . >> ; Wazzag se rele`ve ,
 tire Khamssieh par les pieds , sous le fenestron ; les
 larmes baignent le visage ensanglante~ de Khamssieh :
 l'oeil bleu repose dans l'orbite violace~e ; Wazzag jette
 une serpillie`re sur les cuisses de Khamssieh ; une te^te
 macule~e de cambouis , surgit , corps redresse~ le long
 du mur , au fenestron : le cra^ne ras , bleute~ , s'encastre ;
 la bouche , grande ouverte , de~couvre des dents e~cla--
 tantes ou` la salive circule , refoule~e par une langue
 pourpre : << . . je t'enculerais a` travers le mur , chien . >> ;
 l'haleine du to^lier souffle la poussie`re de toub ; . . . . <S 45>/ ses
 yeux , ses dents mordent la haute bouche du putain ,
 sa haute gorge , e~corchent sa poitrine , mordent son
 sexe tendu , ses boules durcies <S 46>/ . . . . ; le to^lier , sortant
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 sa te^te , jette son bras , a` travers le fenestron , vers la
 gorge de Wazzag ; lequel , de~hanche~ , te^te incline~e sur
 l'e~paule , se redresse , saisit la main du to^lier , la retourne ,
 en baise le creux , l'enserrant dans son poing lui fait
 toucher sa cuisse , le dessous de ses boules : la main
 du to^lier , sue , se re~tracte dans le poing de Wazzag ;
 le putain la^che la main , se jette en arrie`re ; le to^lier
 crache ; le crachat e~clabousse le bas-ventre du putain ;
 lequel , adosse~ au rayonnage , le menton enfoui dans les
 bourrelets du cou , de~laie le crachat dans sa toison ,
 jusque sous les boules ; sa bouche ma^che le me~got
 pris aux le`vres du dattier ; son amas sexuel , ensalive~ ,
 luit dans la pe~nombre ; Wazzag s'e~lance hors du cagibi ,
 le ferme a` double tour , monte dans la chambre du
 mai^tre de foutre~e , jette la clef sur le lit ; le mai^tre de
 foutre~e , nu , pisse par la fene^tre ; Wazzag , rapide ,
 lui caresse le plat des fesses avec sa main : une trace
 de foutre se~che~ sort d'entre les fesses du mai^tre de
 foutre~e , descend jusque derrie`re le genou ; Wazzag ,
 s'accroupissant , le`che cette trace , depuis sa naissance
 jusqu'a` son interruption ; la jambe tressaille ; le jet
 scintille dans les rayons ; dans la ruelle , debout ,
 appesanti contre la porte , le to^lier le`che sa main
 embaume~e de l'odeur se~minale de Wazzag ; Wazzag
 baise le tressaillement de la jambe ; le mai^tre de foutre~e
 secoue son sexe , l'e~tire , essuie ses doigts aux cheveux
 de Wazzag ; Wazzag cueille le sexe du mai^tre de
 foutre~e sur sa langue , le prend dans sa bouche ; des
 gouttelettes roulent sur son menton , sur ses narines ;
 le sexe grossit dans sa bouche : << . . laisse , j'ai le Khams--
 sieh . . y a un to^lier en bas . . descends vite lui poncer
 les fesses . >> ; Wazzag , e~trangle~ , suffoque , crache un
 peu de morve sur le gland : << . . c'est lui qui va me poncer
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 les ailes . . . t'as pas vu son profil . . >> , rema^che , ayant
 parle~ , sa morve , la ravale ; il le`che le gland , introduit
 le bout de sa langue entre les petites le`vres , maintient
 le sexe horizontal devant sa bouche grande ouverte ;
 l'e~cume monte entre ses dents , de~borde au coin de
 ses le`vres ; le mai^tre de foutre~e lance riant son genou
 dans la gorge de Wazzag ; la te^te du putain porte
 sur le bois du lit ; le mai^tre de foutre~e s'assoit sur le
 bord du lit , prend la te^te entre ses cuisses ; sous ses
 doigts , une bosse se forme dans les cheveux de Waz--
 zag : << . . le to^lier te la de~cabossera , Wawa . >> ; Wazzag
 se rele`ve , le mai^tre de foutre~e lui essuie sa hanche
 empoussie~re~e : << . . le Khamssieh , il est tari . . la taren--
 tule l'a pique~ . . >> ; le mai^tre de foutre~e se vautre , jambes
 e~carte~es , sur le lit , il enfouit sa te^te dans l'oreiller :
 << . . le foutre lui reviendra avant l'aurore . . prenez
 garde aux bouchers , aux commis bouchers , les taren--
 tules aiment nicher dans leurs plafonds , par-dessus
 la vapeur de sang . . . . apre`s l'e~treinte , secouez-vous . . >> ;
 Wazzag descend , le dattier sort du chiotte ; Wazzag
 ouvre la porte de la rue , le dattier resangle~ sur chair
 assouvie , le to^lier sangle~ sur chair e~rectile , se fro^lent ;
 Wazzag palpe la fesse du dattier : << . . reviens me voir
 avant les naissances . . . >> ; le jeans est enduit de foutre
 froid , Wazzag essuie sa main a` sa hanche ; dans le
 me^me temps , le to^lier , de~boutonne~ , se jette sur lui ,
 l'e~treint par-derrie`re , lui frappe la nuque # Wazzag
 courbe le haut de son corps # , l'encule , avec un cri
 aigu , noye~ dans la salive ; ses mains , enduites de vert---
 de-gris , ses poings , recouverts de poussie`re d'aluminium ,
 pressent le ventre de Wazzag ; son pied mutile~ # pouce
 tranche~ par une to^le # se recourbe moule~ dans l'es--
 padrille contre l'orteil du putain ; le to^lier siffle module~ :
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 deux apprentis , sexe e~peronnant le jeans , surgissent ;
 leurs narines sont macule~es de cambouis ; dans le
 mouvement qu'ils font pour s'accouder au zinc ,
 # $<S 47>/ s'ouvrent , se rele`vent les pans de leur veste
 de jeans boutonne~e a` cru sur la poitrine $<S 48>/ # , la peau
 du ventre apparai^t , bombe~e , nacre~e ; le corps projete~
 en avant , une jambe replie~e sous la fesse , pied cale~
 contre le zinc , cuisse releve~e au versant de laquelle
 le sexe e~tire~ est serre~ dans le jeans collant , la couture
 de l'entrejambe bridant les boules sous la fesse contre
 le bord du cul , ils ma^chent des ba^tons de re~glisse ;
 leur regard enveloppe la masse appesantie # malgre~
 la pression des cuisses du to^lier # des fesses de Wazzag ,
 l'amas sexuel d'icelui , re~tracte~ sous la toison ; ils
 accordent leur respiration au hale`tement du to^lier ;
 leurs coudes , accole~s , vibrent sur le zinc ; pendant l'or--
 gasme , les yeux , vagues , voile~s , du to^lier , sont assaillis ,
 par les mouches ; le sexe des apprentis palpite sur la
 cuisse , des boucles de leur toison prises sous la couture
 tirent la peau bride~e de leur sexe ; le to^lier rehale`te
 sur la croupe du putain ; le jeans qui moule les fesses
 du to^lier , Wazzag , jetant ses mains en arrie`re de lui ,
 le lui pe~trit aux endroits ou` la sueur mouille la toile ;
 les mains du to^lier empoignent l'amas sexuel de
 Wazzag , le lui rabattent sur le bas-ventre , caressent
 les membranes , lisse~es , tendues jusqu'au bord du cul :
 . . << . . chien . . chien . . les jumeaux veulent te foutre . . .
 jusqu'a` l'os . . . ils t'ont vu hier chez les femmes . . . . leurs
 mains suent . . la sueur marque les to^les qu'ils travail--
 lent . . . . la peinture ne prend pas . . le patron dit : << que
 Wazzag ou Khamssieh me se`che mes apprentis >> . . . . ils
 sont du nord . . . ils se font les ongles . . ils se boutonnent ,
 le dimanche , sur les reins . . ils l'ont coupante , acide . .
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 au garage , ils de~chargent dans le lockeed . . au chiotte ,
 le pied glisse sur le marchepied . : cuvette , marchepied ,
 tapisse~s de foutre . . . la gomina colle le sable a` leurs
 cheveux . . le patron dit : << fais flairer le plus faible au
 chien brun , le plus fort au chien roux >> . . . ils dorment
 dans le me^me lit , derrie`re l'atelier de to^lerie . . le plus
 fort pose des enjoliveurs sur les seins du plus faible ,
 il l'entortille tout entier dans le drap , se couche sur
 lui . . au matin , je les de~senlace , glace~s par le vent
 de nuit . . >> ; Wazzag , courbe~ , le`ve ses yeux vers le bas
 du corps des jumeaux , sa langue le`che ses le`vres ,
 les rides de son front , du bord de l'orbite , s'e~claircis--
 sent ; dans le me^me temps qu'un troisie`me orgasme
 couche le to^lier sur ses reins , il racle sa gorge , crache ;
 le crachat gicle devant l'espadrille d'un apprenti :
 le jumeau , son oeil frais rive~ a` l'oeil nu de Wazzag ,
 e~crase , dilue le crachat sur le bois # son sexe , cepen--
 dant que la semelle de corde glisse sur le caillot de
 morve , se tend , grossit contre sa cuisse , forc|ant les
 plis horizontaux du jeans ; la morve e~crase~e mouille
 la peau du pied a` travers la corde de~fibre~e , se me~lange
 a` la couche excre~mentielle # chiens et hommes #
 colle~e a` la corde par-dessus la couche de cambouis ;
 le to^lier , rapide , retire son sexe , e~crase , presse son gland
 violace~ se teignant d'une transparence rose~e , sur la
 fesse de Wazzag , le prome`ne sur le versant : le filament
 s'arrache aux racines du sexe # le to^lier soupire ,
 frissonne # , se colle a` la fesse , trace une figure trem--
 ble~e sur le duvet noir ; le to^lier , de~grise~ # son sexe
 re~tracte~ refroidit sur la fesse de Wazzag # , frotte
 son cra^ne ras au dos suant du putain redresse~ ; les
 jumeaux , avec leurs doigts enduits de minium , pressent
 leur sexe , a` travers le jeans ; le to^lier , projette , d'un
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 coup de te^te , Wazzag sur les apprentis : le plus fort
 lui empoigne le sexe , l'attire contre lui en e~treignant
 ses reins avec son autre bras , lui baise la bouche , lui
 crache le jus de re~glisse dans la gorge , continue de
 ma^cher la tige contre les dents de Wazzag , leurs
 le`vres restant accole~es ; dans le me^me temps , l'apprenti
 roule le sexe de Wazzag contre le sien serre~ dans le
 jeans , de pli en pli ; il le`ve son genou le long de la
 hanche de Wazzag , sa jambe enserre le dessous des
 fesses du putain ; l'articulation du genou moule~e
 dans le jeans frottant les bourrelets , le foutre se~che~
 dans les plis glisse en poudre sur les mollets du putain ;
 auquel , l'apprenti l'e~treignant par saccades violentes ,
 un cri bref jaillit de sa poitrine presse~e ; les mains
 impassibles de Wazzag caressent les fesses fre~missantes
 de l'apprenti , leur pouce accroche~ aux passes du jeans
 sur les reins : les autres doigts fro^lent la couture du
 cul , se faufilent entre les fesses ou` elle est prise , jusqu'au
 cul ; l'une des mains # pouce accroche~ a` la poche
 arrie`re re~duite par la retaille du jeans # enveloppe
 la fesse , les ongles raclant , sur le versant de la cuisse ,
 la couture impre~gne~e de sueur se~minale ; l'apprenti
 enfouit sa ma^choire ouverte dans le creux de la joue
 de Wazzag , sa main , dans le me^me temps , empoigne
 les boules se~cre~tives de Wazzag , les tire vers le bas :
 le putain , collete~ , boules traites , jette , rapide , sa main
 occupe~e a` gratter le cul de l'apprenti , a` travers le
 jeans , de co^te~ , sur la hanche de l'autre apprenti , son
 doigt fro^lant le bourrelet oliva^tre de peau nue libe~re~
 par la de~chirure de la poche arrie`re , laquelle pend sur
 l'arrondi des fesses ; l'apprenti , fixant Wazzag , laisse
 de~border , couler , le jus de re~glisse sur son menton ,
 jusque sur sa gorge palpitante , donne un bref coup
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 de reins vers la hanche e~treinte de Wazzag : le
 mouvement plisse les bords de la de~chirure , le dessous
 des fesses , lesquelles , moule~es jusqu'au cul dans le
 jeans # l'usure , la se~cre~tion incessante de l'{amour}
 ont adouci , amenuise~ le tissu # , se de~tachent , releve~es
 d'un coup de nerf , du zinc froid ou` le garc|on les appuyait
 pour de~bander ; les reins se de~placent vers Wazzag ,
 les pans de la veste de jeans frottent le ventre creuse~
 ou` la sueur scintille ; Wazzag le`che les cheveux durs ,
 noirs , du plus fort des apprentis , la gomina graisse
 ses le`vres ; l'apprenti bute son front contre le menton
 de Wazzag , il baise la gorge du putain , a` pleines
 le`vres , sa morve , expulse~e par sa respiration saccade~e ,
 e~clabousse la gorge ; l'apprenti , geignant , e~crase sa
 narine dans le de~po^t de morve , le dilue sur la peau
 verte~bre~e ; sa jambe frotte le mollet durci de Wazzag ;
 lequel , a` pleine main , empoigne l'amas sexuel du plus
 faible , releve~ en ergot sous le jeans dessus le versant
 de la cuisse , le tire , son pouce accroche~ a` l'ourlet
 infe~rieur de la braguette ; le plus fort frappe avec
 son poing serre~ le milieu du bras de Wazzag , bouscule
 le haut du corps du putain ; tenant , vif , dans son
 poing , les boules se~cre~tives de Wazzag , il se tourne
 vers son jumeau , lui crache dessus , lui lance son pied
 entre les cuisses : le jumeau ge~missant , plie~ en deux ,
 se prend le sexe a` deux mains , de~boutonne la braguette ,
 cueille sur l'index son membre e~rubescent , moule~
 dans un slip de coton blanc macule~ de cambouis ;
 le plus fort pousse Wazzag tenu au sexe , jusqu'au
 premier chiotte du couloir ou` le to^lier , accroupi , les
 excre~ments e~clatant sous ses fesses , d'une main tout
 empoisse~e mange une grenade ramasse~e sur le ciment ,
 de l'autre arrache un filament de foutre a` son sexe
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 redurci aux souffles , aux grincements des muscles , des
 apprentis pressant Wazzag ; l'apprenti serre Wazzag
 contre le mur souille~ ; le to^lier jette la grenade sur la
 coule~e d'excre~ments rouges , racle avec ses doigts
 enduits de jus , la merde accroche~e a` son cul , trempe
 ses doigts dans la boi^te d'eau , essuie sa main au mur ,
 au mollet de Wazzag , se redresse , se reboutonne ,
 approche sa bouche de l'oreille de l'apprenti : << qu'est-ce
 que tu attends pour le foutre . . . que mon foutre
 se`che dans son cul . . . tords dedans un pan de serpillie`re
 mouille~e . . un chien ne se lave jamais . . il se le`che ou se
 fait le~cher . . . celui-la` n'est pas assez souple pour se le~cher
 lui-me^me son cul . . . c'est Khamssieh qui le lui le`che . .
 Khamssieh , a` l'aube d'un seul jour dans le mois ,
 apre`s les e~treintes , sort dans la rue , ses fesses , frotte~es
 l'une a` l'autre , luisent dans le soleil rouge ; il fro^le
 le mur des poubelles , monte sur un monticule jonche~
 sur son sommet de carcasses de poulets assaillies
 par des chiens blancs , il refoule les chiens , s'agenouille ,
 s'e~tend sur les carcasses ; jetant ses mains en arrie`re ,
 e~carte ses fesses ; le soleil , un chien dont le poil est
 mouille~ de rose~e , jettent leur langue chaude dans le
 cul entrouvert ; Khamssieh hurle , les chiens fouillent ,
 le long de son corps , la couche spongieuse d'ordure
 que les menus vers , re~veille~s par , la pesanteur du
 corps , le rejaillissement du feu , percent ; une chienne
 le`che la chevelure enfoutre~e ; dans le temps que sa
 langue enveloppe l'oreille du putain , Khamssieh sort
 sa langouse , la recourbe sur sa joue ; les deux langues
 se touchent ; le chien qui fouille le cul de Khamssieh ,
 gronde , par-dessus le corps du putain saute sur la
 femelle , la mord a` la gorge ; Khamssieh avale les sucs
 de la langue de la chienne , faufile son bras entre les
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 pattes arrie`re du chien arc-boute~ dans un tourbillon
 de boue , saisit son sexe , le palpe ; le chien s'appesantit ,
 s'assoit le cul contre la joue du putain , sa lourde
 queue fourre~e lui bridant le cou ; revenant au cul
 de Khamssieh , il s'arc-boute , frotte son sexe rougeoyant ,
 gluant , sur le versant des fesses e~carte~es ; un peu de
 semence bru^lante coule sur la main de Khamssieh
 qui tient la fesse e~carte~e ; Khamssieh , d'un coup
 de reins , repousse le chien , se redresse debout , nettoie
 le devant de son corps pique~ de boue ; un menu abce`s
 se de~chire sur sa gorge . . >> ; l'apprenti pousse Wazzag
 hors du chiotte # dans le mouvement de sortie ,
 leurs deux corps se bloquent effervescents entre les
 linteaux # , il l'appuie au mur du couloir , ouvre le
 robinet fixe~ au mur entre les jambes e~carte~es de
 Wazzag , de~vie le filet d'eau dans sa main recourbe~e
 vers la cuisse du putain ; le to^lier traverse la salle
 commune , ses reins embaume~s respirent chauds sous
 le jeans qui les bride ; l'apprenti frotte la cuisse ruis--
 selante de Wazzag avec le plat de sa main ; le sexe
 du putain , tendu , s'emme^le dans un pan de la veste
 de jeans de l'apprenti incline~ le long de lui ; la main de
 l'apprenti s'immobilise sur le dessous de la fesse de
 Wazzag . . << Khemissa . . . la merde me fait peur . . . >> :
 le plus faible des jumeaux , la douleur chauffant son
 bas-ventre , se tourne accoude~ au zinc , face a` la porte
 entrouverte par le to^lier : sa hanche fro^le celle du to^lier ;
 lequel , par-devant Khemissa , jette de la monnaie
 sur le zinc ; Khemissa bombe le torse jusqu'a` toucher
 le coude du to^lier qui se retire ; ses yeux , mi-clos ,
 fixent ceux , brillants , du to^lier , ses crocs , de~couverts ,
 sa poitrine ronronne , sa gorge gronde ; . . . << Khe--
 missa . . . tes mains nerveuses torchaient les be~be~s , . . .
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 re~curaient les casseroles . . . de~crassent les carburateurs
 bloque~s . . >> , Khemissa roucoule , te^te incline~e sur
 l'e~paule ; son sexe sorti dans le slip hors du jeans ,
 e~peronne le coton {souille/} , tend l'e~lastique de l'ourlet ,
 une touffe de poils filasse coiffe l'arc du sexe apparent
 dans l'ouverture de la braguette ; le plus fort des
 jumeaux tire d'un trou dans le mur un boyau de tissu
 spongieux , il le tord sous le robinet , le plonge au
 fond d'un carton de poudre a` re~curer , le soule`ve ,
 d'un coup de poing sur la nuque courbe Wazzag
 # lequel e~carte ses fesses avec ses mains # , lui nettoie
 le cul avec ce lambeau tendu a` bout de bras ; la mousse
 me^le~e de foutre , d'excre~ments , pe~tille dans la raie
 du cul , s'e~goutte sur les jambes du putain : souleve~e
 sur le lambeau secoue~ , e~clabousse le devant du corps
 de l'apprenti , son front , les plis du jeans entre les
 cuisses ; Khemissa accompagne le to^lier , le de~boutonne ,
 le reboutonne sur le seuil ; l'apprenti jette le lambeau
 souille~ dans le chiotte entrouvert , il pousse les reins
 de Wazzag courbe~ vers le robinet , place le coccyx
 du putain contre le robinet , ouvre a` fond le robinet ,
 se jette de co^te~ : l'eau expulse la mousse brune du cul
 de Wazzag ; lequel , he~be~te~ , sexe , boules , re~tracte~s
 au froid dans la toison trempe~e , mains aux genoux ,
 fixe , avec ses yeux grands ouverts , l'avance~e de la
 flaque , ou` ses pieds baignent sur la terre battue , jus--
 qu'au carrelage de la salle commune ; l'apprenti ferme
 l'eau , entrai^ne Wazzag frissonnant dans le jar--
 dinet , lui essuie les jambes avec la ba^che qui om--
 brage les lie`vres grillage~s ; il enfonce dans le cul du
 putain un pan de la ba^che durcie , il le retourne dans
 le cul ruisselant ; Wazzag geint ; le poing de l'apprenti
 serre sa hanche ; projete~ en avant par la torsion de
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 la ba^che entre ses fesses , Wazzag vacille , il appuie
 ses mains au cha^ssis de bois de la cage , son sexe redurci
 # le poing de l'apprenti pe~trit sa hanche tirant la
 peau du bas-ventre , de la racine du sexe vers le rein #
 s'e~crase sur le grillage , le gland bloque~ dans une
 maille est crible~ par le sable souleve~ par la fuite des
 lie`vres ; l'apprenti de~bourre le cul de Wazzag , la
 ba^che s'effondre a` ses pieds ; grince , triture~e par les
 pieds furieux de l'apprenti re-jete~ contre le putain ,
 par-derrie`re lui mordant le cou avec toute sa ma^choire ;
 Khemissa , sur le seuil , palpe la fesse du to^lier , lequel
 faufile un doigt sous l'arc du sexe du garc|on souleve~
 hors du slip contre l'e~lastique : face au bordel , sur
 un monticule dont le sommet de~passe le mur de la rue ,
 un couple de chameaux ba^te~s s'e~treignent agenouille~s
 dans le sable bru^lant ; dans le mouvement du spasme ,
 leurs genoux creusent dans le sable plus frais , plus
 lourd en profondeur , la semence scintille sur leur
 pelage blanc ; gueule ouverte assaillie de mouches
 excite~es par le feu auroral ; le filament de bave , secoue~
 dans les spasmes , pend hors de la ma^choire infe~rieure ;
 Khemissa laisse sa salive me^le~e de re~glisse de~border
 de sa le`vre , couler hors de sa bouche grande ouverte ,
 sur son menton , faire reluire sa gorge , le col poisseux
 de sa veste de jeans ; les chameaux se de~senculent ,
 se vautrent sur le co^te~ , yeux clos , gueule a` demi
 ferme~e : une femme enveloppe~e de voiles bleute~s ,
 surgit , un seau de plastique vert au poing , suivie
 d'un enfant nu dont le sexe court est recouvert de
 gros sel : d'un coup de pied nu dans le poitrail palpi--
 tant de la chamelle , elle fait se redresser la be^te ;
 sous le ventre de laquelle , elle cale le seau ; s'accrou--
 pissant , son enfant vautre~ sur le flanc du ma^le jouant
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 avec le sexe gluant re~tracte~ dans les chairs plisse~es ,
 elle empoigne le pis de la femelle , le trait , ses paupie`res
 cuivre~es closes sur ses yeux rougis par , le sel , la fureur
 amoureuse de la nuit ; Khemissa frotte ses yeux
 encrou^te~s ; le to^lier disparai^t a` l'angle de la ruelle ;
 Khemissa ferme la porte , s'adosse a` la porte , enserre
 le loquet entre ses cuisses , jambes raidies , manoeuvre
 le loquet contre son sexe ramolli dans le slip sorti
 du jeans , empoigne sexe , loquet , dans ses deux mains
 me^le~es , les remue , son espadrille diluant un de~po^t
 de foutre # celui , le fluide noyant l'e~pais , du to^lier #
 sur le plancher ; le mai^tre de foutre~e descend dans
 l'escalier , une assiette~e d'omelette tenue contre sa
 poitrine velue par son avant-bras , son regard effleurant
 en oblique les yeux de Khemissa ; le sexe du garc|on ,
 sa gorge poisseuse , battent sous un coup de sang ;
 le mai^tre de foutre~e ouvre le deuxie`me chiotte du
 couloir ; ses fesses , polies par le mouvement de leve~e
 du pied sur la marche , roulent dans la pe~nombre bleute~e
 du couloir , les reins , le dos , ondulent ; l'oeil , e~pie le sexe
 de Khemissa , jailli , marbre~ , hors du slip ; le mai^tre
 de foutre~e de~pose l'assiette devant le pied du pied---
 bot accroupi en tailleur sur un marchepied , endormi ,
 sa te^te appuye~e dans l'angle , son visage pique~ de menus
 ergots de foutre durci , son maillot ze~bre~ de traces
 excre~mentielles ; le mai^tre de foutre~e sort , referme
 la porte a` double tour ; clef au poing , il revient dans
 la salle ; son sexe e~tire~ amolli , bat ses cuisses velues ;
 Khemissa le`ve son bras devant ses yeux , son coeur
 saute dans sa poitrine , ses genoux fle~chissent ; le
 mai^tre de foutre~e remonte dans sa chambre : le haut
 de son corps disparai^t dans le haut de l'escalier , le
 foutre scintille sur le duvet noir du dessous de ses
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 fesses ; Khemissa s'e~tend sur le co^te~ , contre la porte ,
 il roule sur le ventre , rampe , haletant , dans la pous--
 sie`re souleve~e , le long du comptoir ; la couture du jeans
 se de~chire entre ses fesses e~cartele~es ; il se hisse dans
 l'escalier , le~chant l'empreinte des pieds du mai^tre
 de foutre~e sur la poussie`re des marches ; au haut de
 l'escalier , il se redresse : rasoir au poing , le mai^tre
 de foutre~e , dresse~ sur une seule jambe , l'autre replie~e ,
 talon appuye~ sur le genou de l'autre jambe , de~me^le
 le poil boucle~ qui recouvre le versant de sa cuisse ;
 Khemissa tressaille , il se jette , sexe e~peronnant le
 slip , sur le mai^tre de foutre~e , lui arrache le rasoir
 au poing , s'agenouille , baise la touffe : le parfum ,
 le gou^t de la sueur se~minale qui , baigne ses narines ,
 se de~pose sur la pointe de sa langue , de~tendent ses
 muscles , ses nerfs ; son front s'alle`ge , ses ve^tements
 # slip , jeans , veste , espadrilles , gomina # se de~tachent
 de son corps mu^rissant ; <S 49>/ Wazzag , vautre~ dans le
 foin de la resserre , son cul rafrai^chi e~peronne~ par le
 sexe de l'apprenti , ma^che , sa te^te secoue~e a` chaque
 de~charge , le foin empoussie~re~ ; sous l'e~cartement des
 fesses de l'apprenti moule~es dans le jeans braguette
 demi-de~boutonne~e , suintent , polies , dans le foin ,
 les boules ocres encrasse~es du putain dont les mains
 convulse~es , exsudent , sur les brins , le sucre pris au
 corps du dattier # son membre forc|ant sous lui
 rabattu contre son bas-ventre ; le jus de re~glisse
 s'e~coule hors de la bouche de l'apprenti sur l'oreille
 emmielle~e du putain ; l'apprenti , orgasme suspendu ,
 s'appesantit sur le putain , lui enfonce sa te^te dans
 le foin ; Wazzag se de~bat ; vif , fort , se retourne sur
 le dos ; l'apprenti , son sexe tordu , hurle , s'effondre ,
 jambes e~carte~es , sur le dos , dans le foin ; Wazzag
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 s'accroupit le long de l'apprenti , il lui le`che la sueur
 froide qui perle a` son front , a` son nombril ; il de~bou--
 tonne , avec ses dents , le haut de la braguette , e~carte
 les pans du jeans , de part , d'autre , du sexe # lequel
 rougi vibrant , repose sur l'e~lastique du slip ; Wazzag ,
 son dos frappe~ par le poing de l'apprenti , enfouit sa
 bouche dans le slip , aspire les de~po^ts de foutre accro--
 che~s sur le coton ; sa langue recourbe~e , ensalive~e ,
 rame`ne sous le sexe les boules se~cre~tives , les engloutit
 en les aspirant ; happe le gland par-dessus ; la main
 de l'apprenti lui caresse les verte`bres du dos . . << cherche . .
 cherche . . . apporte . . . apporte . . >> , Wazzag secoue sa
 gueule bourre~e , tire sur les racines , pose son bras
 sur la raie de son cul , l'agite en panache sur ses fesses
 roule~es : le foutre qui jaillit contre sa gorge e~trangle~e
 se re~acide a` la cole`re ; l'apprenti se redresse , Wazzag
 de~glutit , essuie sa bouche avec son poignet : une
 nause~e lui courbe la te^te sur le foin ou` il crache une
 salive me^le~e de sang ; l'apprenti , releve~ debout , bombe
 les fesses . . << chien , le`che le plat . >> ; Wazzag , le menton
 baigne~ de bave rose~e , se redresse , il flaire les fesses
 de l'apprenti , le jeans , mouille~ , de sueur dans les plis ,
 de foutre sur la couture de l'entrejambe ; e~treignant
 agenouille~ , les reins de l'apprenti , il le de~boutonne ,
 fait glisser le jeans sur les genoux , hume le slip gluant ,
 donne des menus coups de langue sur le coton la^che
 a` l'endroit du cul . . << c'est trop chaud ? . . de~pe^che-toi . . .
 j'ai du travail d'homme qui m'attend hors d'ici . . >> ;
 Wazzag , avec ses dents , tire le slip sur le rein : comme
 le coton est colle~ a` la peau par , du foutre durci , des
 traces excre~mentielles frai^ches , il le`che ces de~po^ts ;
 le coton , mouille~ , se de~tache ; avec ses poings , Wazzag
 roule le slip dessous les fesses ; pose ses le`vres sur la
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 raie du cul bourre~e d'un duvet brun soyeux ; Wazzag
 e~carte les fesses avec ses mains , bloque son mufle
 entre les fesses rela^che~es ; yeux clos enfouis dans le
 gras des fesses , jette sa langue sur la membrane
 encrou^te~e ; l'apprenti , secoue~ par le rire # ses narines
 expulsent une move me^le~e de cambouis # , resserre
 ses fesses sur le mufle du putain , se courbe , main
 appuye~e au mur de brique , e~carte une fesse englue~e
 avec sa main libre ; Wazzag , la le~cherie remuant le
 haut retroussis de ses oreilles sur le gras du versant ,
 donne des coups de langue re~guliers dans l'ouverture
 engorge~e : un coup de vent claque la porte contre
 ses fesses , l'obscurite~ resserre , refroidit , les corps ,
 la langue se recourbe vers la gorge dans la bouche ,
 le sexe de l'apprenti se re~tracte ; l'obscurite~ s'e~vapo--
 rant , le sexe refleurit , les fesses tressaillent , la main
 de l'apprenti couvre les cheveux moites du putain ;
 lequel , d'un coup de pied , repousse la porte , a` contre--
 vent : le feu frappe son dos suant ; <S 50>/ dans la chambre ,
 en travers du lit , le mai^tre de foutre~e , Khemissa ,
 nus , dorment co^te a` co^te sur le ventre : la clef du
 chiotte , du cagibi , enfonce~e entre les fesses de Khe--
 missa , oscille au rythme de la respiration du garc|on ;
 sur le versant de la fesse du mai^tre de foutre~e , un de~po^t
 de foutre transparent tremble entre les boucles <S 51>/ ; <S 52>/ les
 ne`gres , branle~s , s'endorment sur le sable ; le berger
 lave ses mains enfoutre~es dans le fosse~ d'eau rougie ;
 agenouille~ , il boit , gonfle ses joues , recrache l'eau
 me^le~e de foutre , sur le sable ; le nomade s'assied dans
 le bassin : le sucre crisse entre ses dents ; le sucre
 gonfle les poches des ne`gres endormis , une tache de
 foutre mouille leur short ; deux jumeaux sont couche~s
 co^te a` co^te a` l'e~cart des autres soldats : leur long
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 sexe marbre~ , de~passant du short , repose sur les galets
 mauves afleurant , vifs , au sable ; une poigne~e de
 sucre ballonne leur short depuis la poche jusqu'a` la
 braguette ; le berger trempe dans l'eau un lambeau
 de toile a` sac accroche~e a` la cordelette qui serre ses
 haillons autour de sa taille ; il tord le haillon ruisselant ,
 il le frotte entre deux galets ardents , le trempe a`
 nouveau , le retord , le de~ploie ; il e~carte les haillons
 qui recouvrent ses cuisses , gaine son sexe , ses boules ,
 la raie de son cul , avec le lambeau rince~ qu'il noue ,
 sur ses reins , a` la cordelette ; le nomade se redressant ,
 le berger ramasse sa gandourah , la tient de~ploye~e
 devant le svelte corps ruisselant ; le nomade sort
 du bassin , le`ve ses bras , le berger roule la gandourah ,
 habille le nomade , la gandourah colle au corps , le
 nomade frissonne , le berger lui souffle son haleine ,
 chauffe~e par la suce~e , sur l'oreille ; les jambes des
 jumeaux tressaillent sur le sable , le blanc de l'oeil
 du nomade e~tincelle au bord du visage ambre~ : le
 sucre glisse hors des poches des jumeaux tourmente~s
 par le re^ve ; le nomade ouvre sa bouche , ma^che le
 de~po^t de sucre retenu dans ses gencives , plaque sa
 main sur la fesse du berger , le pousse vers les jumeaux ,
 lui , gorge e~branle~e par un rire sourd , ma^chonnant ,
 bouche ouverte , le sucre qui de~borde de sa le`vre
 infe~rieure ; le berger s'approche des jumeaux ; le nomade
 redresse les chameaux , fourre les coupes de cuivre
 dans le sac de ba^t , noue les guerbas aux flancs
 des chameaux , pousse , tire les deux be^tes vers un
 cirque tapisse~ de galets , de charognes de~corne~es ;
 le berger s'accroupit aupre`s des jumeaux , prend les
 sucres re~pandus sur le sable , enfonce sa grosse main
 e~cailleuse dans la poche d'un jumeau , empoigne les
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 sucres ; se de~place , accroupi , vers l'autre jumeau ,
 suce un sucre bloque~ entre ses dents , vide la poche
 du soldat ; lequel , re~veille~ au bruit de succion , au
 frottement d'un pli de son short sur sa cuisse # le
 frottis alle~ge~ de la main du berger dans la poche ,
 e~branle , progressif , les plis du short enfonce~ entre les
 cuisses sous le sexe # , se dresse , saisit le poignet
 du berger , le tord # le sucre broye~ scintille entre
 les doigts serre~s du berger # , se rele`ve debout , empoi--
 gne dans son autre poing l'oreille du berger , lui
 crache au visage une salive noire , me^le~e de petits os
 de lie`vre . . << carne de vautour . . >> ; le soldat pose son
 pied nu sur le pied nu du berger , creuse le sable dessous ,
 frotte son talon au talon du berger , tord l'oreille :
 le berger vagit rauque : l'autre jumeau , re~veille~ ,
 se redresse , tout un co^te~ de son visage est enduit de
 sable . . << . . Hamza . . regarde . . quand je lui tords l'oreille ,
 sa peau se tend sur l'orteil , la corne de son talon
 tressaille . . >> , le berger le`che le poignet du soldat qui
 lui tire l'oreille . . << sangsue . . pour toi , mon foutre ,
 le sang des moutons blesse~s . . . pour mon jumeau ,
 mon sang d'homme jailli sous , l'aiguille , la dent de la
 fourchette . . >> ; Hamza , passant derrie`re le berger ,
 nez pince~ entre ses doigts , lui saisit la jambe , applique
 sa paume rose sur le talon du berger ; le jumeau tord
 l'oreille , son avant-bras est baigne~ de la salive sucre~e
 crache~e par le berger dont le front ride~ s'arrondit ,
 durcissant : la peau , coriace , se tend sur la ma^choire ,
 sur le torse , sur la hanche ; sous la paume du soldat ,
 la corne du talon fre~mit ; le soldat rit , tord le pied ;
 l'autre pince la peau tendue sur la joue , empoigne la
 ma^choire du berger , creuse les joues avec ses doigts ,
 sa paume e~crasant le nez du berger , serre la gorge :
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 le berger de~glutit le sucre entre ses dents pourries ;
 les deux soldats lui palpent tous ses membres , sous
 les haillons ; le berger referme sa bouche ; ses le`vres ,
 sucre~es , luisent : un soldat , redresse~ , en caresse les
 plis avec ses ongles moites . . << . . Hamza . . sur mesure . .
 faites pour le gland . . . . toi , ton mai^tre , l'amour ni
 le poids de la nourriture n'alourdissent le foutre
 dont il crible ta gorge . . >> ; Hamza , de~couvrant la flu^te
 noue~e au genou du berger , la prend , se dresse debout ;
 cependant que l'autre jumeau retord l'oreille du
 berger , Hamza oriente la flu^te vers la bouche ouverte
 sous le coup de la douleur , le souffle rauque du berger
 force le sifflet : le coassement de la flu^te e~veille d'autres
 soldats , ils se dressent debout , sexe e~peronnant le
 short ; le souffle hale`te dans le sifflet ; les soldats encer--
 clent le berger presse~ par les jumeaux , e~cartent ses
 haillons , grattent avec leurs ongles recourbe~s , la peau
 e~cailleuse de ses reins ; les phalanges roulent sur son
 coccyx ; le souffle geint dans le sifflet ; les jumeaux
 repoussent les soldats ; colletant le berger , ils le tirent
 hors du cercle , sur le sable ou` , le rela^chant , ils le
 poussent , du pied , du bout d'un manche carbonise~
 ramasse~ pre`s d'un feu e~teint , jusqu'au cirque ;
 le nomade , assis sur le bord du cirque , ses jambes
 enfouies dans le sable me^le~ d'ossements , e~corche
 un le~zard vivant : un feu bru^le dans une anfractuosite~
 de la falaise ; le berger , ses reins , son dos , poudre~s de
 cendre , s'accroupit devant le feu , l'attise , rassemble
 les braises avec ses mains nues ; les jumeaux sortent
 des allumettes longues de leurs poches , les versent
 dans le creux de la gandourah : << nous te louons ton
 akli . . pour le nourrir . . . apre`s , tu auras aussi un me~di--
 cament . . >> ; le nomade , galbe des joues palpitant ,
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 derme y glissant , en transparence , sous l'e~piderme ,
 prend les allumettes , les serre dans l'un des sachets
 de cuir suspendus a` son cou , empoigne le bras du berger
 accroupi , le renverse dans le sable contre ses genoux ,
 le baise sur la bouche , lui enduit ses le`vres de sable ,
 redresse d'un coup de genou le berger , du pied le
 pousse vers les jumeaux ; lesquels , saisissant l'ado--
 lescent aux e~paules , lui bourrant le gras des fesses
 avec leurs poings , le rejettent hors du cirque , le ren--
 versent dans le sable , le forcent a` ramper co^te a` co^te ,
 entre eux deux , jusque derrie`re le camp ; ils se redres--
 sent , enjambent le barbele~ ; le berger , pousse~ par
 Hamza que le rire secoue , titube , le barbele~ accroche
 le lambeau humide qui serre son amas sexuel , Hamza
 lui frappe sa grosse main empe^tre~e dans les haillons ,
 ramasse un ba^ton enduit de merde jete~ hors du camp
 par les hommes de corve~e , le faufile entre les jambes
 du berger , e~crase l'extre~mite~ souille~e du gourdin
 sur le noeud du barbele~ , rele`ve le milieu du ba^ton
 contre la raie du cul ; le barbele~ de~chire le lambeau ,
 griffe les boules se~cre~tives du berger ; Hamza , violent ,
 empoigne la jambe de l'adolescent , le fait basculer
 de l'autre co^te~ du barbele~ ; dans sa chute , le berger
 laisse rebondir sa jambe sur le barbele~ ; Hamza ,
 saute ; le sang jaillit le long de la jambe de~nude~e ;
 Hamza jette du sable sur les plaies ; les jumeaux
 trai^nent l'adolescent sur le sable jonche~ d'ordures ;
 Hamza tient la flu^te entre ses dents ; l'autre jumeau ,
 du pied , pousse la portie`re d'une e~curie basse cons--
 truite dans la carcasse d'un ve~hicule blinde~ recouverte
 de to^les , de peaux ; les jumeaux jettent le berger sur
 le foin me^le~ de coloquinte broye~e , contre le flanc
 d'une vache assoupie ; Hamza s'accroupit devant
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 l'adolescent ; son jumeau sort ; Hamza rit ; avec le
 gourdin souille~ , il triture l'amas sexuel du berger ;
 lequel , vautre~ sur la vache , e~carte ses cuisses dans le
 foin ; Hamza , pourpre du rire affleurant a` ses joues
 e~be`ne , enroule au ba^ton les boules noires ; la vache
 s'e~tire , creuse son ventre , le haut du corps du berger
 glisse le long du ventre de la vache , son dos e~crasant
 les mamelles ; Hamza prome`ne le ba^ton sur le torse
 du berger , creusant sous les co^tes , fouaillant les ais--
 selles , le creux du cou # l'adolescent suffoque , crache ,
 te^te secoue~e , une salive rose~e sur la souillure du
 gourdin # ; la vache jette sa te^te sur son encolure ,
 sa langue enveloppe , le ba^ton souille~ , la ma^choire
 du garc|on ; lequel , pa^lissant , la secousse le redressant ,
 tousse , sa main e~cartant le ba^ton ; un feu bru^le sa
 poitrine , ses yeux fument , Hamza les pique avec le
 ba^ton ; le berger enfouit son visage dans le ventre
 de la vache , le ba^ton frappe sa tempe ; il allonge ses
 jambes le long du ventre , enfouit ses pieds nus dans
 les fanons de la vache , jette son bras autour de la
 croupe ; la vache le`che les blessures de ses jambes ;
 l'adolescent tousse dans le pelage ; Hamza lui frappe
 le gras des fesses ; la vache jette sa corne contre le
 ba^ton ; le jumeau surgit , tenant entre ses bras une
 marmite dont la vapeur sifflant sur l'eau heurte~e
 baigne tout le haut de son corps luisant : un enfant ,
 nu , titube , accroche~ a` sa jambe ; le jumeau de~pose
 la marmite sur le foin ; Hamza empoigne le cou du
 berger , tire la te^te , la maintient au-dessus de la mar--
 mite , dans la vapeur ; le jumeau , e~cartant le berger ,
 cale le be~be~ dans l'angle de la cuisse de la vache ,
 prend le pis , le fourre dans la bouche du be~be~ ; s'ac--
 croupit , face a` Hamza , souffle sur la bouillie de fe`ves ;
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 le berger saisit une anse de la marmite , plonge son
 mufle dans la vapeur ; Hamza lui empoigne les cheveux ,
 se redresse , trai^ne l'adolescent par ses cheveux , vers
 le fond de l'abri ; le be~be~ , son visage e~clabousse~ de
 lait , te`te ; les jumeaux se jettent sur la bouillie , lapant
 la surface refroidie , creusant dessous a` pleines mains ,
 portant les boules malaxe~es a` leurs le`vres ; les yeux ,
 les le`vres du berger luisent dans la pe~nombre vapo--
 reuse : la bave baigne son menton ; le short des jumeaux ;
 accroupis glisse sur leurs fesses a` mesure que leur ventre
 se remplit ; leurs narines aspirent des fe`ves ; entre les
 ba^fre~es , ils se renversent sur le dos , sortent leur sexe
 du short , l'orientent , darde~ vers le berger ; lequel ,
 ses paupie`res vibrant sur ses yeux , suc|ote des brins
 de foin trempe~s dans ses blessures ; les jumeaux ,
 ayant ba^fre~ , se renversent sur le flanc de la vache ,
 le mufle barbouille~ de bouillie , des fe`ves e~crase~es
 sur le coin de leurs yeux , presse~s ardents , leurs hanches
 accole~es , leurs le`vres s'abouchant contre le pis : le
 be~be~ , de~pose~ par Hamza contre le cul de la be^te , la
 te^te appuye~e sur la racine de la queue , dort , le lait
 se`che bleute~ partout sur son menu corps tressaillant ;
 les deux jumeaux , riant cul rela^che~ , te`tent , dents
 contre dents , le pis gonfle~ ; joue contre joue , entre les
 te~te~es , ils s'arc-boutent ; butant leur front contre le
 sol tapisse~ de foin souille~ , ils guettent , leurs yeux
 renverse~s sous l'arc des cuisses , le berger assoupi ,
 assis sur son se~ant , sa te^te renverse~e soutenue dans
 ses mains croise~es sous sa nuque ; le berger , les deux
 jumeaux se re~abouchant au pis , marche , a` quatre
 pattes , vers la marmite ou` la vapeur fume sur les restes
 de bouillie , langue pendante , salive accrochant la
 poussie`re de foin ; Hamza , d'un coup de pied , renverse
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 la marmite , son talon frappe la bouche du berger ;
 lequel , mastiquant ses gencives ensanglante~es , recule
 vers l'ombre ; Hamza , sa main empoignant le cuir
 de la croupe , se hisse sur le ventre de la vache ; retourne~
 sur le dos , e~carte ses jambes , les raidit , rehausse sa
 te^te sur le fai^te de la croupe , se de~boutonne , rabat
 les pans du short sur ses cuisses , de~gage son sexe
 dont le gland est pince~ dans la couture de l'entrejambe ;
 le sexe jaillit , rebondit sur sa racine ; rabattu sur le
 bas-ventre , rejaillit , chairs circoncises tire~es vers
 le milieu du membre ; l'autre jumeau se redresse
 debout , s'adosse contre la porte de l'abri , se de~boutonne ,
 laisse le short le~ger glisser jusque sur ses genoux ,
 raidit ses jambes , heurte le fai^te de la porte avec le
 haut de sa nuque , sa gorge annele~e rit ; les deux jumeaux
 ainsi de~nude~s , le rire tressaillant du haut en bas de
 leurs corps , expulsant la morve hors de leurs narines
 rela^che~es , leur bouche susurrant , entrouverte , a` travers
 l'e~cume , provoquent , bas-ventre ondoyant , hanche
 remue~e , le berger re-surgi hors de l'ombre avanc|ant
 sa main vers la marmite ; Hamza , redresse~ , l'empoigne
 aux cheveux , l'attire agenouille~ , sa hanche heurtant
 l'anse de la marmite , entre ses jambes de~tendues , lui
 force la nuque , enfouit la te^te couronne~e de cheveux
 a^cres entre ses cuisses imberbes , frappe la nuque ,
 se renverse sur la croupe de la vache ; les jambes de
 Hamza durcissent contre les e~paules du berger :
 l'adolescent , les rides de son front attouchant le bas---
 ventre de Hamza , ouvre ses le`vres sur le membre
 spongieux du soldat , rele`ve la te^te # une trace de sang
 marque sur le sexe l'emplacement du baiser ; le berger ,
 agenouille~ , le sang circulant dans ses tempes , prend
 le sexe dans ses deux mains , le caresse durcissant ,
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 tirant les boules , empoigne dans une main les boules
 imbibe~es , branle avec les doigts gourds , crevasse~s ,
 de l'autre main , le sexe dresse~ grossissant contre
 sa paume sous la pousse~e du foutre ; lequel , giclant ,
 tapisse sa gorge , de~borde a` la commissure de ses
 le`vres ; l'adolescent ma^che le foutre contre le gland ,
 sort le gland de sa bouche , l'enfonce dans sa large
 marine encrou^te~e , aspire l'ultime filament , lequel ,
 gland retire~ , s'e~coule hors de la narine sur le bord
 de la le`vre supe~rieure ; le berger le`che ses le`vres ;
 Hamza , de~grise~ , resserre ses jambes ; l'adolescent
 recule , e~ternuant , toussant , vient se placer , genoux ,
 poings , au sol , devant les jambes longues lisses de
 l'autre jumeau le long desquelles il se redresse , happe
 le sexe e~bouillante~ , le branle , muscles bride~s de la
 cuisse attouchant sa joue ; alerte~s par Hamza redresse~ ,
 sorti hors de l'abri , tous les soldats , gave~s de bouillie ,
 le short releve~ en ha^te sur les fesses e~clabousse~es
 d'excre~ments flatulents , sortis de la sieste , de~tache~s ,
 se pressent , nus , demi-nus , nus les reins ceints d'un
 ceinturon garni de cartouchie`res , nus l'e~paule bride~e
 par le PM , nus le casque enserrant la te^te plisse~e
 par la couche~e , demi-nus le short colle~ a` la fesse par
 la bouillie , demi-nus le torse suant une sueur transpa--
 rente ; Hamza prend sucre , tabac , dans leurs poings ,
 dans leurs poches , ouvre la porte de l'abri ; l'adolescent ,
 menton baigne~ de foutre , de~glutit le membre du ju--
 meau ; sur sa le`vre supe~rieure releve~e , foutre , morve ,
 me^le~s , scintillent ; les soldats , bousculant Hamza ,
 le jumeau branle~ , poussent du genou , du pied , l'ado--
 lescent , vers le fond de l'abri ; ils plaquent pe^le-me^le
 leurs sexes ine~gaux contre sa bouche , le lui font
 tenir dans ses mains ouvertes , leurs doigts s'entre--
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 lac|ant aux siens ; l'adolescent , ses joues creuse~es
 par les glands durcis me^le~s , son visage tout entier
 attouche~ par les glands # suce~s par lui au bord du
 bassin , redurcis aux re^ves de l'assoupissement # , ses
 orbites comble~es , ses cheveux roule~s , ses tempes battues
 par les boules fauves , happe le gland le plus proche
 de ses dents , de~gage une de ses mains saisies , attrape , ses
 doigts remontant le long d'une jambe raidie , les boules
 suspendues sur la cuisse nue : un sexe tressaillant
 contre son oreille , sa main fouille entre les cuisses
 presse~es devant son visage , empoigne toutes les boules :
 le gland recouvert par ses le`vres , vibre , quand sa main
 enveloppe , commence de traire des boules re~pandues
 sur le versant d'une cuisse velue ou` le sable glisse
 dans les boucles se`ches ; l'adolescent suce le gland ,
 l'engloutit dans sa bouche ensalive/e ; les chairs cir--
 concises se dilatent sur le tranchant de ses le`vres ;
 ses le`vres , le gland cale~ contre son palais , roulent
 sur le membre coriace ; sa main resserre~e sur les boules ,
 remonte vers la racine du membre , deux doigts la
 pressant dans le me^me temps que les le`vres travaillent
 le milieu du membre ; la sueur flue sur la cuisse du
 soldat , perle sur les phalanges , sur le rebord des le`vres
 du berger ; des jambes nues glissent le long de ses
 chevilles , des cuisses nues , l'amas sexuel d'un soldat
 attouche ses orteils recourbe~s dans l'agenouillement ;
 lequel soldat , jetant ses bras autour des reins du berger ,
 se de~place sur le gras de ses fesses , accole son torse
 nu au dos de l'adolescent , e~crase ses boules sur les
 orteils rugueux d'icelui qui suffoque , sursaute , recule ,
 sa bouche emplie d'un foutre lourd , nacre~ # le soldat
 branle~ resserre ses cuisses sur la bouche gonfle~e vers
 l'avant : la racine du membre , pressure~e , expulse
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 un foutre intermittent qui se re~pand en caillots sur
 la langue du berger ; lequel , avec sa main enfoutre~e
 # a` l'autre , ouverte , broye~e , e~cartele~e , les soldats
 font toucher , palper , pe~trir , retrousser , caresser , bal--
 lotter leur sexe # , ta^te d'autres boules , yeux clos
 sous les glands ardents , le`vres suc|otant le membre
 ramolli du soldat ; pris entre deux autres , de~hanche~s ,
 le short , de~boutonne~ , retenu par la hanche souleve~e ,
 un soldat , nu , casque~ , la jugulaire bridant sa
 gorge haletante , se branle , e~paules comprime~es ,
 jette son sexe e~jaculant sur les le`vres du berger ;
 l'adolescent , au contact de la chair gluante , cale
 le gland du suce~ dans sa joue , sort sa langue , le`che le
 sexe , plaque~ contre sa joue , du soldat casque~ : le sexe
 de~charge , le foutre baigne le menton de l'adolescent ;
 le soldat casque~ , bousculant les autres soldats , approche
 son ventre de la bouche du berger ; lequel , d'un coup
 de langue , lui happe le sexe ; cependant que le soldat ,
 nu , ceinture~ de chargeurs , assis a` l'arrie`re du berger ,
 enfonce son sexe entre les fesses # de~nude~es par le
 frottement de son bas-ventre # de l'adolescent ,
 celui-ci roule dans sa bouche , contre le sexe du soldat
 branle~ celui , toujours e~jaculant , du soldat casque~ ;
 la vache , sur laquelle repose Hamza , yeux mi-clos #
 entre les jambes , raidies tour a` tour , des soldats
 dolichoce~phales , le remuement des chairs , des peaux ,
 suce~es , bride~es , gonfle~es , re~tracte~es , scintille , depuis la
 gorge , les oreilles , du berger , jusqu'au torse , du soldat
 branle~ , a` la gorge , du soldat casque~ , plus bas , au ras
 du foin , depuis les seins , les chevilles , du soldat ceinture~ ,
 vers son bas-ventre e~tire~ dans la fente des fesses du
 berger # , jette sa langue entre les cuisses de Hamza ,
 fouille , peaux , membranes , pans du short , boucles
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 de la toison , me^le~s , colle~s par le foutre <S 53>/ . . << Maman
 Pre~sidente , fais-nous vite une ge~nisse . . . me^me encrou^--
 te~s , me^me ve~role~s , les , orifices de ce cou^teux akli ,
 sont plus e~troits , plus doux que les tiens , ses dents
 pourrissantes ne peuvent blesser notre membre re--
 trousse~ . . cou^teuse carne , pour trois poigne~es de tabac ,
 cinq de sucre . . carne bubonneuse . . . sa bouche suce
 le membre d'un seigneur immacule~ . . . O Mama Pre~si--
 dente , offerte a` nous affame~s a` la frontie`re du grand
 de~sert par notre Pre~sident du fleuve , de la brousse
 e~lectrifie~e . . . . O Mama Pre~sidente Odalisque Maque--
 relle . . . . >> ; un reflet mauve ondule sur le coccyx suant
 du soldat casque~ lequel , raidi pour un deuxie`me
 orgasme , plaque ses mains de~ploye~es sur le cra^ne du
 berger couronne~ de glands ; la bouche de l'adolescent ,
 vive , les deux sexes retire~s , est investie par d'autres
 sexes , effile~s , tordus , noueux , ve~role~s , lisses ; le soldat
 ceinture~ , se hissant sur la croupe du berger , le renverse
 en avant , le plaque au sol , appesantit son corps suant
 sur celui , haillonneux puant , du garc|on , raidissant
 ses hautes jambes cuivre~es , l'encule ; les genoux creu--
 sant la poussie`re de foin , les chargeurs labourent les
 reins de l'adolescent , le ceinturon baigne dans la
 sueur , bridant les fesses de l'enculeur ; les soldats
 s'agenouillent devant la te^te du berger ; prenant appui
 sur le foin , abaissent leur bas-ventre vers son cra^ne
 empoussie~re~ , approchent leur sexe darde~ du visage
 e~crase~ {sous la pierre noire} ; lequel adolescent , son
 coeur refroidissant sous ses poumons compresse~s ,
 avance sa bouche en avant de ses joues gonfle~es , ouvre
 ses le`vres , s'abouche aux glands ; les soldats , cuisses ,
 jambes raidies de part d'autre du genou bride~ , se
 branlent , de~chargent entre les le`vres e~panouies , s'e~crou--
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 lent sur le haut des deux corps accouple~s ; l'encu--
 leur , au bout de trois gicle~es , se redresse , la merde
 bouillonnant a` l'ourlet de son cul ; il enjambe la
 croupe de l'adolescent , sort , les rayons happent ,
 mordent son sexe gluant ; il s'accroupit contre le
 barbele~ , sur le revers d'une e~minence , goudron bour--
 soufle~ qui surplombe l'inclinaison incandescente du
 de~sert ; les excre~ments e~clatent sous ses fesses , le cein--
 turon bride son estomac , son sexe pend encrotte~ au--
 dessus du sable ; a` chaque coule~e de merde , un caillot
 de foutre est expulse~ par le gland violace~ ; sur le seuil
 de la chambre du morse , vautre~ , short le~ger , chemise ,
 e~chancre~s sur le nombril , le chef de poste , soule`ve
 dans ses poings la dorcade gave~e de lait concentre~ , la
 laisse retomber , pattes vacillantes , sur son ventre
 bombe~ ; progressif , le cul duvete~ de la be^te attouchant ,
 plus chaud a` chaque retombe~e , son bas-ventre , il
 roule sur le co^te~ , pressant contre sa poitrine la dorcade
 au poil tresse~ par la sueur , e~le`ve sa jambe , repousse
 la be^te vers ses cuisses , enserre la patte arrie`re supe~--
 rieure dans l'articulation de son genou ; ses mains
 palpent le museau , ses doigts s'enfoncent dans les
 oreilles de la be^te qui couine ; son sexe e~peronne , a` tra--
 vers le short , le ventre , le cul , de la dorcade ; le soldat
 ceinture~ torche son cul avec ses doigts , les essuie au
 sable ; des vautours , au bord du bassin , gobent les
 caillots de foutre ; les soldats , un a` un , sortent de
 l'abri , riant , se poussant du genou , alle~ge~s , la cuisse
 brillante ; dans l'abri , les deux jumeaux , gorge alte~re~e
 par la branle~e , te`tent , vautre~s , doigts entrelace~s au
 pis ; seul , le soldat casque~ # son casque a glisse~ sur
 sa nuque , libe~rant sa chevelure bleue # , couche~ sur
 l'adolescent , l'encule a` forts coups de reins , ses che--
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 veux dresse~s en me`ches flamboyantes balance~s bril--
 lants ; son foutre vif refoule , dans le cul corrode~ du
 berger , celui , glu excre~mentielle , du pre~ce~dent soldat ;
 le rire assaille son torse haletant ; la marmite renverse~e
 luit dans la poussie`re de foin : les yeux libres du berger
 fixent la coule~e de bouillie sur le foin le long du rebord
 du re~cipient ; le casque~ , te^te redresse~e , mains croise~es
 a` plat sur la nuque de l'adolescent , hennit ; les fesses
 du berger , presse~es par les cuisses du casque~ , tressaillent :
 pendant l'e~rection , l'e~piderme e~cailleux adhe`re a` celui ,
 imberbe , lisse , du casque~ ; s'en de~tache , apre`s l'orgasme ,
 sous l'effet du refroidissement de la sueur de l'enculeur ;
 redresse~ , le casque~ , son membre de~gaine~ battant sa
 cuisse , soule`ve , avec son pied enfonce~ sous le menton ,
 la te^te du berger : les joues de l'adolescent , son front ,
 ses mains e~parses dans le foin , se desse`chent , pa^lissent ;
 ses yeux se re~vulsent ; le casque~ ramasse dans le foin
 une e~trille , peigne de tonte , s'accroupit , frotte les fesses ,
 les reins , le dos , du garc|on : les abce`s e~clatent sous les
 dents ; le sang affleure , le front , les joues , les mains , du
 berger , rosissent , la sueur fait luire la crasse dans les
 plis , dans les rides ; le casque~ jette l'e~trille , cambre
 ses reins # un caillot de foutre , expulse~ hors du membre
 par la crispation des nerfs , des muscles des reins , jaillit
 sur la cuisse du soldat , roule sur son genou # , se
 hausse , jambes raidies , sur ses orteils suants , durcit
 son sexe , le crante au niveau ; crache , sur la te^te du
 berger ranime~ , une salive me^le~e de bouillie ; l'adoles--
 cent , rumeur des le`vres suceuses , des muscles tendeurs
 vers le sexe , geint : le casque~ recrache ; le berger
 enfouit son visage dans le coude de son bras nu ;
 Hamza , du bout du pied , de~place la marmite ; l'ado--
 lescent rele`ve la te^te , se redresse , poing appuye~ au
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 sol ; le casque~ , muscles de~tendus , avance , enserre
 l'e~paule du berger entre ses genoux ; l'adolescent pose
 ses le`vres --- ou` le sang revient sous l'e~piderme fe~brile #
 sur le gland du casque~ , le`che la pellicule de foutre
 encrotte~ , yeux clos , jambes resserre~es sous les fesses ,
 le cul , la gorge , englue~s , les e~paules affaisse~es ; aspire
 l'ultime filament ; le casque~ , joue incline~e sur l'e~paule ,
 e~le`ve sa main , cueille sur l'ongle une larme au coin
 de sa paupie`re ; les yeux du berger s'ouvrent , fixent ,
 pa^les , piquete~s de rouge , ceux , cuivre-sang du casque~
 lequel , pressant le visage du garc|on contre ses cuisses ,
 laisse couler sa salive brune , hors de sa bouche entrou--
 verte , en filament , sur la nuque du berger ; Hamza
 sort de sa poche , la flu^te prise au garc|on , il l'enfonce
 dans son short , entre ses fesses , tournillant le sifflet
 dans son cul souille~ ; se redresse , marche , a` genoux ,
 vers le berger , saisit la jambe du casque~ : << . . Assa ,
 tu fais du flan ? >> ; le casque~ , sursaute , de~tache son
 gland des le`vres bubonneuses de l'adolescent , l'essuie
 aux cheveux d'icelui que la fie`vre e~blouit , un fort
 soupir gonfle , creuse son torse ou` poil , cendre , me^le~s ,
 frisent dans la sueur entre les seins ; le berger , libe~re~ ,
 e~tire son bras vers la marmite ; Hamza bondit , frappe
 le poignet du garc|on avec l'e~trille souille~e de pus , se
 jette , agenouille~ , sur lui , l'e~treint , par-devant , bouche
 ouverte mimant , e~carte~e du visage ve~role~ , les morsures
 du baiser dans les cheveux ; le berger avance ses le`vres
 vers la bouche ensalive~e de Hamza ; Hamza crache ;
 le berger retire ses le`vres e~clabousse~es ; Hamza ramasse
 des poigne~es de foin ; touffes entrelace~es aux doigts ,
 ses poings labourent les reins du garc|on , creusent le
 gras de ses fesses : le lambeau mouille~ # e~carte~ du
 cul par les enculeurs # , de~gorge , sous le poing , le
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 foutre refoule~ qui le boursoufle ; Hamza , se de~tachant
 du berger , se redresse , s'adosse , debout contre la
 porte rabattue : le soldat casque~ , accroupi contre le
 de~po^t d'essence , chie dans le sable , yeux clos , aine , bas---
 ventre , haut des cuisses , moulus , sexe broye~ # devant
 le lieu ou` ils enfouissent leurs de~jections , les doigts
 souille~s des soldats ont moule~ dans le sable le corps
 d'une grande femme couche~e , sur le ventre de quoi
 les foutres se`chent superpose~s ; Hamza enfonce le
 sifflet de la flu^te entre les le`vres du berger , introduit ,
 jambes raidies , son sexe encore ramolli dans l'extre~mite~
 e~vase~e de l'instrument ; l'haleine attie~die du berger ,
 comprime~e dans le tuyau , e~meut le sexe de Hamza ,
 le durcit ; Hamza le branle ; la flu^te siffle ; le foutre
 jaillit , noyant la trille ; le berger aspire la gicle~e qui
 ruisselle dans le tuyau secoue~ ; son sexe asse~che~ , Hamza
 abandonne le berger ; lequel , releve~ , nettoie ses hail--
 lons # dans le foin , a` l'emplacement de la foutre~e ,
 les haillons arrache~s a` ses reins , a` ses fesses , dans
 l'enculage , gisent englue~s , parmi les gerbes enfou--
 tre~es ; Hamza , son jumeau , bondissant , empoignent
 le garc|on aux e~paules , le poussent dehors , leurs poings
 serre~s glissant sur le fessier luisant de foutre , de pus ;
 au barbele~ , ils couchent l'adolescent sur le sable ; lui
 tenant chacun une oreille , ils s'accroupissent , chient ,
 de part , d'autre , de la te^te ve~role~e ; au cirque , ils le
 jettent , tout ensable~ , aux pieds du nomade ; lequel ,
 de~chirant entre ses dents le le~zard ro^ti # le voile qui
 bride ses le`vres est souille~ de cendre , de graisse # ,
 enfourne la queue , les pattes , dans la bouche du berger ;
 Hamza , courant , revient au camp , traverse la cham--
 bre~e bonde~e de corps effervescents nus , demi-nus ,
 assoupis a` l'e~cart des cloisons incandescentes , ouvre
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 son sac , y prend un vaporisateur d'eau de Cologne
 qu'il fourre dans sa poche , recourt a` longues enjambe~es ,
 recourt vers le cirque : le nomade , son le~zard de~vore~ ,
 essuie ses le`vres avec le pan d'un lambeau de voile
 re~pandu sur la poitrine du berger ; lequel , assis entre
 les cuisses du nomade , croque les e~cailles de la queue ,
 les griffes , sa langue sortant , e~paisse , d'entre ses dents ,
 pour le~cher les doigts graisseux du nomade ; Hamza
 s'accroupit , vaporise , haletant , entre les cuisses du
 berger , le lambeau qui gaine l'amas sexuel ; le berger ,
 sursautant , plaque ses mains sur son amas sexuel ; le
 nomade arrache le vaporisateur au poing d'Hamza ,
 caresse le flacon bleu , la poire grise , vaporise le cra^ne
 du berger presse~ contre sa poitrine , de~pose ses le`vres
 bride~es par le voile sur le cra^ne parfume~ ; dans le
 lambeau , le sexe du berger tressaute , se tend ; le
 nomade y met la main : les abce`s cre`vent dans le
 durcissement ; le berger rele`ve sa te^te retourne~e , avance
 sa bouche vers les le`vres bride~es du nomade ; lequel ,
 rejetant sa te^te en arrie`re , resserre ses doigts sur le
 sexe durci du berger , a` travers le lambeau ; ses doigts
 descendent sur le versant de la cuisse ; au contact
 de l'aine suintante , se re~tractent ; les jumeaux , ventre
 bride~ , gorge nause~euse , cul , sexe , suintants , s'e~cartent ;
 le regard de leurs te^tes retourne~es sur le haut de leurs
 corps arre^te~s fumants au bord du cirque , perce , a`
 travers la brume d'incandescence , les yeux or pique~
 de sang du berger barbouille~ ; au mouvement de ses
 le`vres enrobant , suc|ant , la te^te calcine~e du le~zard , leur
 sexe se tend sous le short ; au barbele~ , re~-accroupis ,
 ils rechient sur l'empreinte , dans le sable , du corps
 trai^ne~ de l'adolescent ; adosse~ au portail du camp ,
 face au bassin , le jeune nomade tient par l'e~paule
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 son akli ; les jumeaux , la merde graissant leurs fesses
 frotte~es , foulent le sable ; le nomade se baisse , visage
 bride~ , saisit la jambe de l'adolescent , caresse les bles--
 sures , rele`ve la jambe de~nude~e , souffle sur le talon
 ensanglante~ , rela^che la jambe , se place devant l'ado--
 lescent , jette sa longue main lisse entre les cuisses ,
 e~carte , du poing , le lambeau cache-sexe , empoigne
 l'amas sexuel embaume~ , le rabat sur le ventre , ses
 ongles fro^lent les membranes e~corche~es ; le berger
 le`ve sa cuisse e~carte~e ; ses yeux roulent sous ses pau--
 pie`res ve~role~es ; Hamza de~grafe son short , rabat un
 pan sur sa cuisse , le nomade pose le pouce sur une
 me~daille d'alphabe~tisation e~pingle~e au revers du tissu ;
 Hamza la de~grafe , la lui met dans le poing ; le nomade
 l'agrafe au voile qui bride ses yeux ; il pousse le berger
 hors du camp ; Hamza , son jumeau , e~paules jointes ,
 s'accroupissent , boivent a` longs traits au baquet ,
 arrosent d'eau rouge leur corps tout entier avec le
 tuyau tenu au poing ; redresse~s , ruisselants , ils se
 jettent l'un contre l'autre , s'e~treignent , tombent , se
 roulent dans le sable , s'appesantissent , e~crasent l'un
 contre l'autre leur sexe tendu , se mordent au front ,
 rampent , accole~s , le sable recouvrant leurs e~paules
 nues , leur te^te secoue~e dans le baiser : cra^ne , oreilles ,
 gorge scarifie~es , nuque marque~e par les mailles du
 hamac ; les poings d'Hamza creusent le sable sous
 le ventre , s'enfoncent dans le short , comble~ de sable ,
 de son jumeau ; Assa sort de la chambre~e , nu , recasque~ ;
 ses pieds mauves broient le sable ardent ; le sable est
 accroche~ aux trai^ne~es de foutre sur ses cuisses , de merde
 sur le gras des fesses ; derrie`re lui , se pressent tous les
 autres soldats , sexe darde~ nu , darde~ sous le short , darde~
 sous le slip ; ils lui tiennent le gras des fesses ; le nomade ,
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 le berger , presse~s contre les chameaux , s'e~loignent ,
 courbe~s sous le vent , le nomade , sa me~daille e~tince--
 lant sur le voile entre ses deux yeux , vaporisant le
 cra^ne , les cuisses , les fesses , de l'adolescent , que le vent
 de~nude a` chaque rafale <S 54>/ <S 55>/ le mai^tre de foutre~e , redresse~
 au bord du lit , le foutre sec pe~tillant sur sa peau bride~e ,
 foule du pied les ve^tements de Khemissa , faufile le
 pouce de son pied souleve~ a` travers la de~chirure du
 jeans , sur le bord exte~rieur de la poche arrie`re , appuie
 ses orteils sur la couture de l'entrejambe , cueille le
 slip colle~ au jeans , sur le bout de son pied , le sort du
 jeans ; il e~le`ve sa jambe , saisit le slip dans son poing ;
 cependant que Khemissa , geignant # sa gorge gronde ,
 ses le`vres rela^chent un peu d'e~cume sur le drap # ,
 resserre , endormi , ses fesses sur la clef , le mai^tre de
 foutre~e enfile le slip du garc|on : l'ourlet du slip baigne
 dans les se~cre~tions de l'attache de la cuisse ; le mai^tre
 de foutre~e e~crase son sexe tendu contre sa cuisse , le
 coton prend l'humidite~ de son amas sexuel augmente~e
 quand , reins cambre~s , doigts de~lie~s sur les hanches ,
 il scrute , alterne~s , le plat des fesses de Khemissa ,
 sa joue lisse , rose~e ; son sexe , gland recourbe~ sur le
 coton , e~peronnant le slip , il se rapproche du lit , se
 penche sur Khemissa , projette la chaleur de ses cuisses
 sur le corps nu , sa main alle~ge~e tourne la clef dans le
 cul du garc|on ; lequel , sursautant , sa hanche heurtant
 le sexe surtendu du mai^tre de foutre~e , se renverse
 sur le dos , e~le`ve , joue barre~e d'e~cume , son genou vers
 le sexe du mai^tre de foutre~e , le genou touche les boules
 se~cre~tives sorties du slip e~taye~ ; le rire , e~clatant , secoue
 le torse du garc|on ; lequel , ses yeux , enfouis dans les
 joues plisse~es par le rire , fixant ceux , obliques sous
 l'auvent des cils , du mai^tre de foutre~e , retire la clef
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 de sous son amas sexuel ; le mai^tre de foutre~e se penche ,
 il s'accroupit , sa bouche avance~e au niveau du ventre
 de Khemissa ; le garc|on de~lie ses doigts sur les le`vres
 du mai^tre de foutre~e ; son rire tremble~ # le souffle du
 mai^tre de foutre~e baigne sa hanche , le versant de son
 ventre # libe`re des gouttelettes au bout de son sexe ,
 d'urine retenue depuis l'enculage du mai^tre de foutre~e ,
 pendant le sommeil ; les gouttelettes roulent sur le
 versant duvete~ de sa cuisse ; le mai^tre de foutre~e , pas--
 sant son bras sous les e~paules baigne~es de sueur dans
 le drap , se redresse , il soule`ve Khemissa enserrant
 dans son poing son amas sexuel encore gluant ; le
 mai^tre de foutre~e e~treignant , de dos , le garc|on , le
 pousse le long du lit embaume~ jusqu'a` la fene^tre ;
 d'une main , il fait glisser le slip sur ses cuisses , de l'autre ,
 il enveloppe la main du garc|on , celle-ci tenant le sexe
 gonfle~ d'urine ; dans le me^me temps que Khemissa ,
 sur une pression des doigts du maitre de foutre~e sur
 sa main , rela^che l'e~treinte de sa vessie , le maitre de
 foutre~e faufile son sexe darde~ entre les fesses du garc|on ;
 urine , foutre , jaillissent ; tous les muscles des jambes
 accole~es , se de~tendent ; le mai^tre de foutre~e jette sa
 bouche dans les cheveux bouffants de Khemissa , sa
 main lui fouille ses boules se~cre~tives ; sous sa paume ,
 le membre du garc|on se vide : le jet , arque~ , troue le
 sable ou` chie le commis de boucherie ; la cordelette
 du tablier trempe dans les excre~ments ; le jet e~clabousse
 bru^lant le pied nu du commis ; lequel , sa te^te redresse~e ,
 renifle une morve ensable~e ; sa langue sort de sa bouche
 dans le me^me temps qu'un e~tron rouge sort de son cul ;
 le mai^tre de foutre~e baise le torse riant de Khemissa :
 le sexe tendu du commis attire au gland le sable ;
 l'e~tron reste fiche~ dans le cul ; le commis jette sa te^te
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 de co^te~ , il secoue ses reins , ge~mit , mord son e~paule ,
 pousse , le vent a asse~che~ son cul : il saboule son fessier ,
 l'e~tron , balance~ , se plaque au coccyx ; un enfant , noir ,
 nu , tire une me~canique sur le sable : bidon de Shell
 monte~ sur roues =:, le commis lui jette une pie`ce devant
 ses pieds , tourne vers lui son fessier souille~ ; l'enfant
 la^che son jouet , il s'accroupit devant le fessier , il
 racle l'e~tron avec ses deux mains entrelace~es ; le commis
 prend une autre pie`ce dans la poche de sa chemise
 ensanglante~e , il la jette par-dessus son e~paule , dans le
 sable , l'enfant met son pied dessus ; l'e~tron glisse sur le
 sable , un autre , truffe~ de menus os broye~s , sort du cul
 du commis , l'enfant , appuyant sa joue sur son genou ,
 empoigne l'e~tron , le tire vers le sable ; ouvre sa main
 sous le cul du commis ; lequel pousse : la sueur de~laie le
 sang de boucherie sur les rides du front crispe~ ; l'enfant
 secoue sa main sous le cul , fait tinter ses dents ; le com--
 mis , son cul resserre~ , rafrai^chi , se redresse , repousse du
 genou l'enfant qui , par-devant , lui saisit les pans de
 son jeans ; se reboutonne ; l'enfant ma^che la monnaie ,
 essuie ses mains au mur du bordel ; le commis , ses
 lourdes fesses ensache~es dans le jeans , marche vers le
 mur souille~ par le jet de Khemissa , redresse sa te^te
 vers la chambre ; Khemissa , secoue~ par les de~charges
 violentes du mai^tre de foutre~e , plaque ses doigts
 e~carte~s sur ses cuisses moites ; la sueur circule dans
 sa toison noire ; les bras du mai^tre de foutre~e enserrent
 son torse ; la hanche du mai^tre de foutre~e se vide , se
 remplit contre son rein ; le commis le`che la trace
 du jet sur le mur , il se dresse sur ses orteils ; Khemissa
 e~tire son sexe vers le bas jusqu'aux le`vres e~panouies
 du commis ; une de~charge plus vive du mai^tre de
 foutre~e projette Khemissa en avant , son gland touche
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 les le`vres du commis ; lequel enveloppe le gland dans
 sa langue ; les cuisses de Khemissa tressaillent contre
 le rebord ; le mai^tre de foutre~e tire Khemissa vers
 l'inte~rieur ; le commis appuie sa langue a` l'empreinte ,
 sur le toub , des cuisses de Khemissa ; le mai^tre de
 foutre~e , son sexe patouillant dans le cul enfoutre~ de
 Khemissa , pousse , pied a` pied , le garc|on vers l'escalier
 au bas duquel , le commis , son tablier trousse~ , tordu
 dans la chemise e~chancre~e , mains aux hanches , reins
 cambre~s , jambes e~carte~es , sa lourde chevelure cre~pue
 seme~e de menus os , de lambeaux de nerf , de chair
 secoue~e , darde , hors de la braguette de~boutonne~e ,
 son sexe violace~ au gland duquel pe~tille le sable ; le
 mai^tre de foutre~e se de~sencule , pousse Khemissa dans
 l'escalier , le foutre coule sur les jambes du garc|on ;
 Khemissa , frissonnant , s'assied sur une marche , le
 torse , la te^te , tourne~s vers le mur , l'are^te de la marche
 e~cartant ses fesses englue~es ; le commis , balanc|ant son
 sexe dans sa main , pose le pied sur la premie`re marche ;
 le mai^tre de foutre~e essuie son sexe enfoutre~ a` son
 index recourbe~ ; le commis e~le`ve sa jambe , pose son
 pied sur la deuxie`me marche , courbe son torse vers
 son genou # son sexe darde~ rentre dans la braguette
 tire~e par le mouvement de la cuisse # , avance sa
 main ensanglante~e vers la fesse de Khemissa , saisit
 le gras de la fesse du garc|on , le soule`ve , sa te~te , yeux
 plisse~s , se renversant sur l'e~paule , le palpe , fouille
 dessous , ta^te l'amas sexuel ; dans le me^me temps , il
 empoigne la chevelure tabac de Khemissa , baise le
 visage renverse~ du garc|on , sur la bouche , a` pleines
 le`vres cueillant l'e~cume ; Khemissa , les le`vres du
 commis fro^lant son front , la racine de ses cheveux ,
 sa main , ses reins , se laisse glisser , jambes e~carte~es ,
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 vers le bas de l'escalier ; le plat de ses fesses touche
 le sol , le foutre sec pe~tille sur ses boules durcies ; le
 corps empuanti , du commis , ou` le foutre circule , pousse
 le sang , dans les le`vres , s'accroupit , se penche sur celui ,
 alangui , de~grise~ , de Khemissa ; appuye~ au mur du
 couloir , en face du chiotte , Wazzag , le`vres souille~es ,
 gratte un ergot de foutre durci sous son sein gauche :
 l'apprenti descend du chiotte , sexe sorti du jeans ;
 ses mains e~clabousse~es d'urine lustrent ses cheveux ;
 le mouvement des bras soule`ve les pans de sa veste
 de jeans , de~couvre les bourrelets de la hanche contre
 le haut du jeans ; Wazzag attire a` lui l'apprenti , par
 le jeans ; reboutonne la braguette tache~e de minium ,
 remonte le jeans au-dessus de la taille , couvre les
 fesses moule~es avec ses paumes , les caresse jusqu'a` ce
 que le foutre dont les fesses sont enduites , perce la
 toile du jeans ; lors il remue du bout des doigts la
 souillure englue~e ; l'apprenti , cambrant ses reins , prend
 la te^te large du putain entre ses paumes , e~crase ,
 essuie , sur le front , les le`vres d'icelui , ses narines emplies
 de morve ; Wazzag , ses paumes massant les fesses
 englue~es de l'apprenti haletant , le`che , aspire sa morve ;
 laquelle , acide , du front , coule , se colle aux sourcils
 du putain ; le commis s'e~tend , tout habille~ , sur Khe--
 missa , il le retourne sur le ventre ; le tablier ensan--
 glante~ recouvre le dos , la nuque , de Khemissa ; l'ap--
 prenti , jeans colle~ a` la peau , avance vers le comptoir ;
 Wazzag essuie ses mains a` ses hanches , s'adosse a`
 l'angle du couloir ; l'apprenti , arre^te~ au milieu de la
 salle , palpe son entrecuisse spongieux ; le commis ,
 alerte~ par l'odeur de Wazzag , se redresse , poing e~cra--
 sant le plat des fesses de Khemissa , pivote , bondit ,
 sexe darde~ , sur Wazzag , l'e~treint de dos , haletant ,
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 grondant , contre le mur salpe^tre~ ; le putain , sa te^te
 recourbe~e dans les bourrelets de son cou , lui le`che
 ses doigts entrelace~s sous ses seins : coups de langue
 re~guliers sur les phalanges , entre les doigts , sur les
 ongles : le salpe^tre saupoudre sa chevelure secoue~e ;
 les boules se~cre~tives du commis , froides , pendent au
 gras des fesses de Wazzag ; l'apprenti rele`ve son jumeau ,
 lui nettoie , avec les pans de sa veste de jeans , ses fesses
 souille~es de poussie`re englue~e , marque~es , sur le plat ,
 de l'empreinte du poing ensanglante~ du commis ; le
 mai^tre de foutre~e , du haut de l'escalier jette les ve^te--
 ments de Khemissa ; il retourne l'ourlet du slip #
 enfile~ a` l'envers , sur son bas-ventre ; la toison trans--
 parai^t bleue sous les mailles du coton ; le mai^tre de
 foutre~e chiffonne l'e~tiquette de luxe ; Khemissa se
 rhabille , a` cru ; son jumeau , la toile colle~e lisse a` ses
 fesses , un mince pli frisant sur le bord du cul , fume une
 cigarette entre ses le`vres souille~es de morve ; ses
 pouces sont enfonce~s dans le jeans , au-dessus de la
 braguette ; la fume~e enveloppe sa te^te poisseuse ; le
 commis graisse Wazzag ; le mai^tre de foutre~e fait
 claquer l'e~lastique du slip contre son ventre : << . . je le
 garde comme paiement . . mon futur , reviens vite ,
 qu'il serre ensemble nos cuisses , nos fesses , nos deux
 sexes . . . mon putain , je te le donnerai aux moments
 d'apparat , ton luxe . . va . . se~cre`te a` cru . . >> ; le mai^tre
 de foutre~e retourne a` son lit , s'y e~tend sur le ventre ,
 la fatigue de l'enculage l'enveloppe de sommeil ; l'ap--
 prenti va au mur , il empoigne le menton de Wazzag ,
 le commis lui lance son genou dans la cuisse ; Wazzag ,
 rapide , caresse la hanche de l'apprenti ; le commis lui
 crache dans l'oreille , ses yeux injecte~s de sang percent
 ceux , voile~s par l'alanguissement , de l'apprenti :
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 << . . laisse . . c'est ma be^te . . c'est mon tour d'abattre . .
 elle est sous le charme . . elle de~couvre sa gorge . . . . je
 la connais depuis toujours . . je lui faisais manger les
 e~pineux de la steppe . . sa langue en est encore toute
 de~chire~e . . >> ; Wazzag garde dans sa bouche sa langue
 balafre~e ; l'apprenti e~carte sa hanche : << . . . monte ,
 prends , rapporte ici le luxe de mon fre`re . . >> ; le commis
 empoigne la veste de l'apprenti ; lequel , e~crasant la
 braise de sa cigarette contre sa fesse englue~e , arrache
 le poing du commis ; le sexe du commis re~tre~cit dans
 le cul de Wazzag ; un e~cart violent du commis le de~sen--
 cule ; l'apprenti se jette sur le commis , le force a`
 genoux , le couche sur le sol , poing sur la nuque ; Wazzag
 s'e~chappe , monte dans la chambre , se penche sur le
 mai^tre de foutre~e endormi , pince le slip sur les reins ,
 le tire vers les jambes ; le commis , redresse~ , frappe le
 sexe de l'apprenti , bondit en avant , retourne~ face a`
 l'apprenti , s'adosse au chiotte , de~ploie son tablier ,
 le rele`ve devant son torse , s'e~lance sur l'apprenti qui ,
 poings entre les cuisses , fond sur lui ; lui jette le tablier
 au visage ; Wazzag , tire le slip sur le haut des jambes ,
 passe sa main sous le ventre du mai^tre de foutre~e ,
 de~gage le sexe ; le mai^tre de foutre~e grogne , Wazzag
 lui caresse la nuque , les cheveux ; Khemissa , rhabille~ ,
 mordille la grenade abandonne~e sur le comptoir par
 Khamssieh , son poing est referme~ sur la partie entame~e
 par Khamssieh ; Wazzag , serre le slip dans son poing ,
 il baise l'e~tiquette luxe , il e~le`ve sa jambe , enfile le
 slip , s'accroupit , fouille dans les affaires du mai^tre de
 foutre~e entasse~es sur le sol , dans un angle , retire le mi--
 roir brise~ # dans lequel , les soirs d'orage sur la steppe ,
 au haut de son bordel de~serte~ , ses chiens frissonnants
 ro^dant , enduits de vieux foutre , dans la salle , sous la
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 lumie`re secoue~e , le mai^tre de foutre~e regarde le dessous
 duvete~ de son amas sexuel rabattu sur le bas-ventre # ;
 l'incline contre sa cuisse , sous le sexe reve^tu ; rit ; le
 tient en arrie`re de lui , e~tiquette retrousse~e , effiloche~e ,
 sur la peau de sa fesse ; le commis enserre la te^te de
 l'apprenti dans son tablier ensanglante~ , l'apprenti crie ;
 Wazzag jette le miroir sur le tas , redescend dans la
 salle ; ses fesses tressaillent , moule~es dans le coton ;
 au bas de l'escalier , il frotte ses cuisses au coton ,
 remonte le slip sur son nombril , e~le`ve la jambe , saisit
 son pied , en frotte la corne a` son amas sexuel gaine~
 dans le coton ; Khemissa s'avance , dents crochetant
 la grenade , il frappe le ventre du putain avec ses deux
 poings , jette sa jambe en avant , accroche ses orteils
 a` l'e~lastique du slip , le tire vers le bas ; la grenade
 tombe dans sa veste de jeans boucle~e sous les co^tes :
 << . . chien , rends-moi mon luxe . . . . ton ve^tement a` toi ,
 c'est le cul des hommes . . >> ; Wazzag , courbe~ , o^te le
 slip ; Khemissa le lui prend au poing ; Wazzag , appuye~
 au mur , se caresse les cuisses , l'amas sexuel , les fesses ;
 Khemissa fourre le slip dans sa poche ; le commis ,
 l'apprenti , te^te couverte , s'e~treignent contre la porte
 du chiotte , mains au cou , genoux bute~s ; le sexe , re~tre~ci
 dur , du commis , darde~ hors du jeans ensanglante~ ,
 se recourbe sur la braguette de l'apprenti ; renverse~s
 sur le sol , ils se frappent du poing , au visage ; Wazzag
 s'approche , les deux adolescents se redressent , l'en--
 serrent , haletants , Wazzag leur empoigne leur sexe ,
 a` cru dans le jeans ; leurs muscles se de~tendent , leurs
 souffles se me^lent sur la gorge du putain : << garde la
 be^te . . >> , l'apprenti , respirant a` grands traits , e~carte la
 main de Wazzag de sa braguette , lustre ses cheveux cou--
 verts de sueur : << . . . contre quoi coupe-nous deux coeurs
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 de chevreau pour ce soir . . >> ; l'apprenti s'e~loigne , il
 prend l'e~paule de Khemissa , pousse son jumeau vers
 la porte , tourne le loquet poisseux : << . . e~puise ta be^te . . .
 tu as tes couteaux . . moi , j'ai mes maillets , mes mar--
 teaux . . >> ; au-dehors , les deux jumeaux , accoles , se
 baisent sur la bouche , cambre~s dans le sable souleve~ ;
 l'enfant noir nu abandonne son jouet sur le versant
 d'une dune jonche~e , d'excre~ments , d'os , il s'approche
 des deux adolescents , ramasse une poigne~e de sable ,
 frotte les fesses englue~es de l'apprenti ; le sable chaud ,
 colle a` la toile du jeans , boit le foutre ; l'enfant frotte
 la couture de l'entrejambe ; l'apprenti mord la bouche
 de Khemissa , les deux jumeaux me^lent leur salive ;
 les fesses moule~es de l'apprenti s'arrondissent , le sable
 mouille~ glisse sur les jambes , l'enfant racle avec ses
 ongles le restant de pellicule de foutre ; l'apprenti
 prend une pie`ce dans la poche arrie`re de son jeans sous
 la paume de l'enfant , la jette dans le sable ; l'enfant
 la ramasse du bout du pied , la lance en l'air , la rat--
 trape dans sa main luisante ; Wazzag , se replace contre
 le mur salpe^tre~ ; le commis , se re-crispant , essuie son
 front suant avec un pan de son tablier ; d'une main ,
 il e~carte les fesses du putain , pouce e~carte~ de l'index
 dans les boucles englue~es ; avance son sexe regrossi ,
 l'enfonce entre les fesses , le retire , s'e~carte du putain ,
 entre dans le chiotte ouvert , pisse dru , chaud , sort du
 chiotte , plaque ses jambes e~clabousse~es contre celles
 de Wazzag , empoigne les bourrelets du rein du putain
 de~hanche~ dans le temps de sa pisse~e , tord son tablier
 dans sa chemise , racle avec son pouce le foutre qui
 englue le duvet du cul de Wazzag , y loge son sexe
 marbre~ , secoue son doigt , le donne a` le~cher aux le`vres
 du putain ; le pied-bot , remue dans le chiotte verrouille~ ;
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 le commis s'e~chine sur le ra^ble du putain , joue contre
 joue , langue sortie , englue~e d'une salive releve~e par la
 cole`re le~chant les grosses le`vres asse~che~es de Wazzag :
 << . . t'es ma deuxie`me be^te de la matine~e . . . la premie`re . . ,
 un veau . . . j'ai pris du temps pour l'abattre . . . >> , les
 yeux de Wazzag palpitent sous la paume du commis :
 << . . son sabot avant droit tressautait sur mon pied nu . . >> ,
 les genoux du commis heurtent les jarrets de Wazzag ,
 son foutre ardent , expulse~ , rayonne dans les reins du
 putain . . << , sous le choc du maillet , sa te^te enfeuille~e ,
 couverte de rose~e , glisse le long de mon ventre , le
 cornillon croche`te mon jeans , le mufle s'ensanglante
 dans le creux de ma main . . brebis , chevreaux mar--
 que~s , be^lent dans la cour obscurcie . . les troupeaux
 libres roulent entre les murs de toub strie~ . . mon sexe
 bande a` cru contre l'encolure du veau . . >> ; le mai^tre
 de foutre~e roule , geint sur le lit : << . . boucher . . mai^tre
 de foutre~e . . . la be^te a de l'amour pour moi , sa queue . .
 son bras s'enroule autour de mes fesses . . ses naseaux
 expulsent une morve d'amour . . >> , le foutre , refoule~ a`
 la quatrie`me de~charge , dans le cul du putain , de~borde ,
 coule sur ses jambes , enveloppe le jarret ; le talon ; les
 pieds de Wazzag , ceux du commis , baignent dans le
 foutre , le commis empoigne les oreilles du putain , se
 re-raidit , s'e~chine , de~charge , membre noye~ dans le
 fatras de boucles enfoutre~es : << . . mes pieds nus patau--
 gent dans le sang du veau . . boucher , mai^tre de
 foutre~e , a` toi la terre , l'eau , la chair , le foutre , la viande ,
 le sang , a` toi l'engrais , l'oeuf , le foin . . nomade , enterre
 tes excre~ments . . putain , retiens ton foutre . . be~tail ,
 fuis . . . >> ; la langue du commis ondule , ra^peuse , sur
 l'e~paule de Wazzag ; sa chevelure buissonneuse , secoue~e ,
 balaie la nuque , la joue , du putain , sa main tripatouille
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 l'amas sexuel du putain ; lequel , renversant de co^te~
 sa te^te , cou muscle~ mordille~ par les dents ga^te~es du
 commis , rit rauque avec des e~clats aigus , arrondit ,
 creuse sa croupe en sueur , se de~hanche # le membre
 du commis se de~sencule # , jette ses mains en arrie`re
 du corps du commis # qu'il attire , mains plaque~es aux
 fesses , ongles accroche~s a` la couture de l'entrejambe ,
 a` celle de la poche arrie`re du jeans , contre son corps
 fre~missant ; se rehanche ; le membre du commis ,
 excite~ par la pression des mains , le grattement des
 ongles du putain sur son jeans , regrossit , se reloge
 dans le cul de Wazzag # d'ou` le foutre , dans le temps
 que le putain , de~sencule~ , ramenait a` son corps le
 commis pris par le re^ve , encole~re~ , a ruissele~ sur les
 jambes de~tendues ; s'e~goutte sur les boucles de la
 tombe~e des fesses , engluant les plis du jeans sur les
 cuisses du commis ; le commis , son sexe s'effeuillant
 sous la pousse~e du foutre , courbe du poing la nuque
 de Wazzag ; le putain , torse incline~ , mains plaque~es
 aux genoux , bute son front au mur salpe^tre~ ; le commis
 plaque ses poings sur l'articulation me~diane du corps
 de Wazzag dans les plis de l'aine , s'e~chine sur le ra^ble ;
 le frottis mouille~ des fesses du putain sur le jeans
 englue~ couvre le hale`tement ; sur le coccyx du commis ,
 la trace excre~mentielle fond en sueur rouge ; un long
 orgasme bride , voile les yeux du commis , son torse
 frissonnant tressaute saccade~ ; les mains de Wazzag
 couvrent celles , moites , convulsives , du commis , accro--
 che~es a` son ventre ; le commis , re-raidit ses jambes ,
 frotte ses cuisses aux fesses du putain , crispe tout
 son corps fre~ne~tique ; les ongles de ses doigts de pied
 se recourbent sur ceux de Wazzag , les griffent : une
 courte fluide gicle~e expulse hors du gland le de~po^t
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 de la de~charge pre~ce~dente , nettoie le conduit encom--
 bre~ de foutre lourd ; Wazzag , les rides de son front
 carre~ roulant sous ses boucles brunes rabattues sal--
 pe^tre~es , renifle la morve de l'apprenti ; les mains du
 commis de~grise~ palpent son ventre , les doigts tirent
 les boucles de sa toison ; le mai^tre de foutre~e , descendu ,
 glisse ses doigts dans la poche arrie`re du jeans du
 commis , tire ; dans le me^me temps , secoue l'e~paule ,
 faufile sa main entre les deux corps enrobe~s de sueur #
 froide : le commis =:, chaude : Wazzag # , dessus le
 fessier de Wazzag , appuie sur la racine du membre
 du commis , son haleine aigre baigne l'oreille du com--
 mis : << . . de~croche , petit-tueur , . . combien de coups ,
 Wazzo ? . . >> ; le putain , te^te au mur , frappe du pied ,
 le sol , huit fois : . . << . . huit foies , petit-tueur , avec du
 cartilage , des boyaux , pour mes chiens . . >> ; le mai^tre
 de foutre~e , avec son pouce , fait sauter le sexe du commis ;
 Wazzag , de~sencule~ , se de~place le long du mur , vers le
 chiotte : il y entre ; jambes e~carte~es , sexe ballotte~
 sur les cuisses , il pisse , amolli , dans l'obscurite~ em--
 poisse~e , salpe^tre coulant sur son cou , talon patouillant
 le foutre sur le marchepied ; le mai^tre de foutre~e monte
 dans l'autre chiotte , retire l'assiette aux pieds du
 pied-bot ; lequel , bouche ma^chure~e d'oeuf , chie , fesse
 contracte~e souleve~e sur le bord de la cuvette , pied
 cale~ sur l'ergot du marchepied ; Wazzag , genou duvete~
 ruisselant de pisse , sort , va au commis appuye~ , jambes
 e~carte~es , sexe ramolli sur le jeans , contre le mur
 tache~ ; le tablier retrousse~ , torsade~ , gonfle sa chemise
 ensanglante~e ; Wazzag , dans le temps que le mai^tre
 de foutre~e ramasse l'assiette le~che~e , saisit dans son
 poing le membre du commis ; son autre main empoigne
 les boules a` travers le jeans ; riant , les palpe ; le commis ,
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 te^te incline~e sur l'e~paule , geint , raidit ses jambes ;
 Wazzag branle le membre poisseux , s'accroupit , le
 le`che , le re-branle ; le sexe reste ramolli , le commis
 rela^che ses muscles ; le mai^tre de foutre~e sort du
 chiotte ; Wazzag , redresse~ , sa poitrine , bombe~e , tou--
 chant celle du commis , a` travers la chemise ensue~e ,
 remet le sexe dans le jeans , reboutonne le jeans , sort
 le tablier de la chemise , le de~tord , le de~ploie sur le
 devant du corps du commis , e~cartant sur le co^te~ son
 sexe darde~ , du tablier cousu de peau mal tondue ,
 de toile de sac ; le mai^tre de foutre~e pose l'assiette sur le
 zinc ; Wazzag jette un baiser sur la bouche asse~che~e
 du commis ; lequel retient un vomissement # le
 putain plaque ses le`vres sur celles , resserre~es par la
 convulsion , du commis ; le mai^tre de foutre~e empoigne
 la chevelure de Wazzag , attire a` lui le putain , le pousse
 du genou , vers le jardinet ; Wazzag , son corps ensan--
 glante~ mordu par les rayons , se vautre dans le sable
 ardent , hisse sa te^te vers l'ombre mouvante de l'e~thel ;
 le commis se laisse glisser le long du mur ; le mai^tre
 de foutre~e , l'empoigne sous les aisselles , le redresse ,
 ouvre le robinet , lui trempe la main au jet , prend un
 peu d'eau dans sa main , la lui jette sur le front ; le
 commis renifle les gouttes , tousse , crache sa morve
 sur le mur , se de~gage du mai^tre de foutre~e , lace son
 tablier sur ses reins ; Wazzag tressaille debout , a`
 contre-jour sur le seuil du jardinet , redresse~ , le sable
 coulant sur sa peau poisseuse , face au couloir , son
 gland rose vibrant au bout du sexe durci , sur le fond
 noir-cuivre du bas-ventre ; un sourire ro^de en trans--
 parence , sous la peau ambre~e de ses joues , de son front ,
 de ses le`vres ; en arrie`re de lui , sur le goudron qui
 borde la barrie`re du fond du jardinet , un groupe de
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 femmes marche contre le vent , bijoux cliquetant sous
 les plisse~es e~carlates , mauves , de la gandourah noire ;
 elles portent des ballots de ble~ , d'orge , verts , sur les
 e~paules , contre les seins quand elles rient ; Wazzag ,
 le`vres e~panouies , jette sa te^te en arrie`re ; de sa main
 ambre~e , duvete~e sur le dessus , rose lisse au-dessous ,
 il caresse son membre , ses boules , son oeil tire~ blanc
 vers les femmes ; le commis sort ; le mai^tre de foutre~e
 vient au putain , tourne autour ; le regard tire~ de
 Wazzag est de~vie~ par la rotation rapproche~e du mai^tre
 de foutre~e ; lequel , sa hanche fro^lant celle du putain ,
 sa main , les plaques de sang se~che~ sur la croupe : . .
 << . . secoue-toi , cheveux , poils , toison , sourcils , cils ,
 oreilles , phalanges . . >> ; Wazzag secoue son corps tout
 entier , le`ve ses bras , souffle dans ses aisselles , dans ses
 yeux , e~poussette sa toison , e~carte , secoue ses doigts ,
 e~carte , courbe~ , ses fesses , passe son pouce dans la raie
 du cul : << . . . laisse ici . . adultes , petits , oeufs , s'y noient . . >> ,
 se redresse , le sang se~che~ s'effrite sur ses reins : << . . . aux
 bouchers , o^te leur tablier . . . tu pues le sang de veau . .
 qu'importe au dattier le cambouis , au graisseur le
 sucre de datte , a` tous le sang jailli , de tes le`vres , de
 tes narines . . . le sang de boucherie , nul ne l'aime sinon
 bouilli . . . pas me^me le garc|on d'ho^pital . . >> ; Wazzag ,
 le mai^tre de foutre~e plaquant ses paumes , fripe~es
 dans le sommeil , sur le plat de ses fesses , approchant
 ses le`vres de son cou duvete~ dans le creux des muscles ,
 garde son oeil fixe~ sur les le`vres roses des femmes :
 << . . . . a` leurs hommes , les foreurs d'Amguid , prends
 tout leur foutre . . . arrive~s du de~sert ce matin , ils de~char--
 gent leur mate~riel au cha^teau d'eau . . . touchent
 leur paie . . . , tout empoussie~re~s , muscles durcis , ve^te--
 ments mace~re~s , ils se ruent au bordel , se jettent sur
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 toi . . . . ils sont cinq . . . les muscles du ventre durcis par
 le manche du marteau-piqueur . . . ils baiseront cou--
 che~s . . . je n'ai que toi , le pied-bot , a` mettre dessous . . . >> ,
 le mai^tre de foutre~e pelote le gras des fesses de Wazzag ,
 le coccyx , le bas des hanches , ses doigts effleurent
 l'empreinte de l'e~lastique du slip ; le sang bouillonne
 dans la gorge du putain ; le mai^tre de foutre~e pince
 l'empreinte : << . . . mon foutre repose dans ses reins ;
 j'ai bande~ , e~veille~ , dormant , dans son slip . . . je le
 nourrirai au foie . . . >> ; le mai^tre de foutre~e monte dans
 la chambre , s'accroupit sous la tablette du gaz , ouvre
 le seau de plastique vert , tire a` pleines mains les
 lambeaux de viande bouillie : cartilages , boyaux ,
 dont la masse rose gonfle le plastique transparent ;
 Wazzag s'e~lance dans l'escalier , il se de~place , lent ,
 fre~missant , le long du mur de la chambre , jusqu'au
 gaz encrou^te~ ; la bave mousse a` la commissure de ses
 le`vres ; le mai^tre de foutre~e replonge les lambeaux ,
 tire le seau , le soule`ve contre sa poitrine , descend
 l'escalier ; hausse~ sur ses orteils ensue~s , e~clat de sa
 chevelure de sa peau de ses yeux de ses ongles de
 ses poils renforce~ , galbe de ses joues de ses e~paules de
 sa poitrine de ses fesses de ses jarrets se reformant
 captant toute lumie`re , Wazzag , au-devant , te^te re--
 tourne~e , tressaille , yeux fixe~s sur la masse secoue~e ,
 attie~die , contre la poitrine du mai^tre de foutre~e ;
 lequel , devant le chiotte verrouille~ , de~pose le seau ,
 s'e~carte : Wazzag , piaulant , s'accroupit , plonge sa
 te^te dans le seau , lape la sauce ; ses dents croche`--
 tent un os carne~ ; le visage surgit , barbouille~ de jus ,
 l'os recourbe~ sur les narines ; replonge ; Wazzag ,
 recrache l'os , happe la viande molle , les cartilages
 broye~s par la cuisson , les avale , non ma^che~s ; happe ,
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 engloutit ; les muscles de son cou , bande~s , se dilatent
 sous la pression des morceaux engloutis ; le haut du
 ventre se creuse , le bas enfle ; le mufle refoule les os ,
 renifle le jus ; le sexe du putain , ramolli , ballotte
 sur les cuisses , ses mains tremblent sur le bord du
 seau ; le mai^tre de foutre~e tire le putain par les hanches ,
 empoigne la chevelure , le cou , tire ; Wazzag gronde ,
 son cri se noie dans le jus ; le mai^tre de foutre~e saisit
 les e~paules , frappe , du genou , le dos , retient la te^te
 de Wazzag hors du seau , caresse la nuque ; sur le mur ,
 la morve du commis , glisse ; sur le sol , son foutre
 se`che en s'e~talant ; le mai^tre de foutre~e rela^che la
 te^te : la ma^choire du putain recroche`te les lambeaux ,
 les cartilages ; le mai^tre de foutre~e , la bouche de
 Wazzag grondant contre son bras , sort du seau l'os
 carne~ , le suspend entre ses doigts au-dessus de la
 bouche de Wazzag redresse~ accroupi , ses fesses rebon--
 dissant sur ses talons ; la langue du putain touche
 l'os ; le mai^tre de foutre~e la^che l'os , Wazzag le bloque
 entre ses dents , se de~place , accroupi , le long du mur ,
 jusqu'au jardinet ; adosse~ a` l'e~thel , il mordille l'os ,
 arrache la viande , l'engloutit , cou recourbe~ , lisse ,
 e~peronne~ sur le dessus par la masse engloutie , tendu ;
 il se re-dandine dans le jardinet ; le mai^tre de foutre~e
 ouvre le chiotte , de~pose le seau sur le marchepied ;
 le pied-bot se redresse , il plonge sa main dans le
 seau , retire un lambeau de viande rose ourle~e de
 gras , il e~le`ve son poing au-dessus de son visage ren--
 verse~ , le lambeau juteux trai^ne sur ses le`vres : il le
 happe ; le mai^tre de foutre~e e~le`ve sa jambe ; caresse
 avec ses orteils la gorge tendue du pied-bot , lui cale
 le cou dans l'angle ; le corps suffoque ; le lambeau ,
 a` moitie~ englouti , non ma^che~ , obstrue le gosier ; le
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 mai^tre de foutre~e empoigne la chevelure du corps ,
 lui courbe la te^te vers la cuvette , met le pied sur le
 lambeau colle~ par le bout a` la couche excre~mentielle ,
 repousse la te^te du corps vers le haut , vers l'angle ;
 le lambeau sort , ensalive~ ; le corps , haletant , le bloque
 entre ses dents , avant qu'il ne se de~colle de son menton ,
 recommence de l'engloutir en l'aspirant ; le mai^tre
 de foutre~e le lui retire de la bouche , le lambeau se
 love dans le trou ; le corps , ahanant , se blottit dans
 l'angle ; le mai^tre de foutre~e soule`ve le seau , ouvre
 sa bouche au regard du corps , incline le seau vers les
 le`vres grasses du corps ; elles s'entrouvrent , il verse
 le jus , a` petites gorge~es ; les yeux du corps , apre`s
 chaque gorge~e , se le`vent , brillants ; le couvercle
 bat contre sa gorge ; Wazzag , assis en tailleur sur le
 foin , dans la resserre ou` l'odeur de l'apprenti ro^de ,
 acide , mordille son os , hume les points d'air embaume~s
 de foutre , de minium , de~carne l'os : tout autour ,
 dans le foin remue~ , le foutre s'e~goutte , me^le~ de pous--
 sie`re , de sable ; ses porcelets grognent dans l'appentis ,
 ses oiseaux , rejete~s dans la charpente pendant l'accou--
 plement , attire~s par l'odeur de viande , se posent sur
 ses e~paules ; son sexe , redurci au fracas de la suffo--
 cation du pied-bot , rebondit sur ses talons joints :
 lesquels enserrent ses boules dans leur corne gluante ;
 le pied-bot , ventre gave~ , se soule`ve , se place , accroupi ,
 sur le marchepied ; le mai^tre de foutre~e , serrant
 contre sa poitrine le seau alle~ge~ , referme la porte ;
 les excre~ments e~clatent , recouvrent , roses lustre~s ,
 dans le trou , le lambeau de~gluti ; le mai^tre de foutre~e
 remonte le seau dans la chambre ; Wazzag fourre
 son os dans un trou salpe^tre~ du mur , il se redresse ,
 essuie ses mains a` ses hanches ; les femmes errent
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 sur le goudron ; Wazzag s'approche , il appuie son
 ventre bonde~ a` la claie , faufile son membre entre deux
 tiges de roseau , hale`te : les femmes se de~tournent ;
 l'une d'elles , te^te rase~e de~voile~e , joues rosies au henne~ ,
 ses seins noirs colle~s au haut de la gandourah e~chan--
 cre~e , se jette contre la claie , courbe~e , le poil scintillant
 sous l'aisselle , empoigne son ballot d'orge appuye~
 a` la claie ; Wazzag l'enserre entre ses bras , l'attire
 contre son corps a` mi-hauteur cache~ par la claie ;
 son sexe grossissant coupe~ entre les tiges , il baise
 a` pleine bouche , les le`vres , les oreilles , le cou , les seins ,
 de la fille rase~e ; laquelle , prise a` la taille , se de~bat ,
 crache , creuse le sable avec ses orteils , recourbe le
 haut des tiges ace~re~es sur le ventre gave~ de Wazzag ;
 les autres femmes , assises sur le sable , alanguies , s'y
 renversent sur le co^te~ ; leur croupe s'arrondit sous la
 robe noire ; accoude~es au sable , leur joue plisse~e par
 le poing , elles se versent du sable sur leurs seins de~cou--
 verts ; dans les arbres , les e~pines , sous le vent , percent
 les fleurs : Wazzag geint ; son sexe , enserre~ , rougeoie ;
 ses mains , saccade~es , caressent les reins de la fille
 rase~e ; laquelle ondule contre la claie ; Wazzag , sa
 te^te enfouie dans les seins , ra^le ; la fille rase~e appuie
 son menton sur la nuque de Wazzag , la frotte , ses
 mains fro^lant les hanches du putain , glissant contre la
 claie ses doigts pincent sa gandourah , la retroussent ; les
 veines palpitent a` son cra^ne ; ses mains , coudes serrant
 aux hanches la gandourah retrousse~e , e~cartent les
 tiges ; le sexe de Wazzag se re~tracte dans la toison ;
 les mains de la fille rase~e rela^chent les tiges , repoussent
 le ventre de Wazzag , de~tachent ses bras de la taille ;
 Wazzag se hisse sur ses talons , front bute~ aux seins
 fre~missants ; son sexe ramolli , s'ouvre violace~ sur le
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 haut des tiges , grossit vers le bas-ventre de~couvert
 de la femme ; laquelle , son cra^ne mauve luisant dans
 les rayons , recule , la chevelure poisseuse de Wazzag
 glissant sur l'e~chancrure de sa gandourah ; Wazzag ,
 boucles colle~es a` son front par la sueur , renifle , te^te
 baisse~e , de~tend ses jambes , repose ses talons sur le
 sable , croise ses cuisses sur son membre endolori ;
 la femme empoigne son ballot , s'e~chappe , l'orge verte
 flottant en arrie`re de son cra^ne ; Wazzag e~le`ve une
 jambe par-dessus la claie ; ses boules , de~couvertes ,
 scintillent , rose~es ; les femmes retroussent , ensom--
 meille~es , la gandourah sur leurs genoux ; Wazzag
 enjambe la claie , appuie ses fesses aux tiges ; les
 femmes , souffle retroussant leurs le`vres ocres , butent
 leurs fronts au-dessus du sable ; Wazzag s'avance ;
 le sable souleve~ se colle a` ses jarrets , son sexe darde ;
 il s'approche , s'accroupit devant les femmes ; son sexe
 grossit le long de sa jambe replie~e ; les narines des
 femmes s'ouvrent au parfum ; Wazzag s'agenouille ,
 s'accoude au sable , bute son front boucle~ aux fronts
 des femmes , e~le`ve sa jambe par-dessus la croupe d'une
 femme dont les bracelets sonnent ; la femme lui prend
 le genou , caresse la cuisse boucle~e ; la jambe du putain
 se pose sur sa croupe , le pied fouille , a` travers l'e~toffe
 noire surchauffe~e , la fente des fesses ; les seins de la
 femme , gonfle~s , sortent du de~collete~ ; sa main , mauve
 sur le dessus , ocre au-dessous , remonte le long de la
 cuisse de Wazzag , jusqu'au fouillis de longs poils
 souples lustre~s ou` se perd le duvet boucle~ de la cuisse ;
 son pouce , ongle rose crible~ , appuie sur l'aine , se faufile
 le long de l'attache de la cuisse , racle la sueur me^le~e
 de foutre , de foin , de cambouis , de sucre de datte ,
 de merde ; Wazzag jette sa bouche sur les le`vres de la
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 femme , rapproche son ventre du sien , son autre genou
 creusant le sable , ses coudes vibrant dans le sable ;
 la jeune femme au cra^ne rase~ appuye~e contre l'arbre
 e~pineux , son ballot d'orge verte de~pose~ sur le coeur
 du tronc , courbe une branche vers sa bouche ; joues
 gonfle~es , ses le`vres sucent les fruits-fleurs jaunes ;
 ses yeux fixent , au travers des bras entrelace~s des
 femmes , le grossissement saccade~ du sexe de Wazzag ,
 le surgissement de la sueur sur le coccyx du putain ;
 ses le`vres palpitent , ses narines aspirent le pollen
 sucre~ ; ses te~tons , dilate~s , se de~collent de l'e~toffe ;
 sa main libre les caresse ; sa croupe s'arrondit contre
 l'e~corce ; ses jarrets , talons souleve~s , raclent le tronc ; ;
 le vent porte les oiseaux , salis aux poubelles , vers
 les hautes enclaves de sable ; ; les femmes , fronts
 de~bute~s , se redressent , jettent leurs ballots sur l'e~paule ;
 Wazzag agrippe leurs pieds nus , mordille le bas des
 robes ; les femmes , corps bruissant dans l'e~toffe sur--
 chauffe~e , s'enfuient , jetant , courbe~es , redresse~es , cour--
 be~es , des galets ardents sur Wazzag ; lequel , de~hanche~
 # un nerf , pendant la leve~e de sa jambe sur la croupe
 s'est froisse~ , que l'usage force~ , continu ,
 du raidissement , a sensibilise~ # , court , sexe darde~ ,
 vers elles , bloquant entre ses doigts les galets embaume~s
 a` leurs doigts farde~s . . . << . . arrie`re , mange-foutre . . .
 arrie`re , arrie`re . . mange-foutre . . mange-foutre . . mange---
 maris . . . mange-maris . . . . mange-be~be~s . . arrie`re , mange---
 be~be~ . . . chiens qui nous faites veuves , nubiles . . . petits
 e~poux , forez-lui les reins jusqu'au coeur . . . >> , les femmes ,
 chevelure secoue~e , orge verte fouettant leurs joues ,
 retroussent d'une main l'e~toffe sur leurs jambes
 chatoyantes a` l'are^te diapre~e jusqu'a` leur sexe ou` ,
 geignant , elles plaquent un galet ; Wazzag s'e~lance , se
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 faufile entre les jets , se jette sur la fille rase~e , l'e~treint ;
 le ballot s'effondre ; elle , d'une main saccade~e , place
 son galet sur son sexe de~couvert : le membre violace~
 de Wazzag s'y bru^le siffle~ bref ; les femmes encerclent
 Wazzag , elles le saisissent aux bras , aux jambes ,
 a` la ma^choire , aux cheveux , le refoulent sur le sable
 vers la barrie`re du bordel ; elles le tirent , appesanti ,
 par ses oreilles , sur la claie de~fonce~e ; sa gorge crie ;
 la fille rase~e lui tient le gras des fesses , lui pousse
 le coccyx : . . << . . . rentre dans ta soue , goret . . >> ; leurs
 mains glissent sur son e~piderme gluant ; le mai^tre de
 foutre~e redescend , ouvre le cagibi : s'accroupit , plaque
 ses mains enduites de jus sur le ventre de Khamssieh ;
 le putain tressaille , sa bouche se gonfle , sa gorge
 regurgite la chair de grenade ; le mai^tre de foutre~e
 de~place l'une potele~e de ses mains sur la hanche ,
 l'enfonce sous le fessier de Khamssieh , introduit
 son index entre les fesses , lui fait toucher le cul du
 putain , son autre main palpant le bas-ventre tache~ de
 sang ; le sexe fre~mit dans la toison ; le mai^tre de foutre~e
 retire son doigt ; il le passe , souille~ de merde , de foutre
 se~che~s , sur les le`vres atones de Khamssieh ; lequel
 e~le`ve son bras le long de sa hanche , le plie , appuie
 ses doigts transparents sur le bras velu du mai^tre de
 foutre~e ; l'e~piderme , ou` s'enracinent les boucles rousses
 du devant de son front , rosit ; le mai^tre de foutre~e ,
 avec son pouce , e~carte les grosses le`vres , frotte son
 ongle sur la ma^choire ou` la salive recircule ; les le`vres
 de Khamssieh se referment sur le pouce du mai^tre
 de foutre~e , son membre se redresse dans le fouillis
 noir , e~tirant l'e~piderme tachete~ ; ses yeux , scintillant
 entre les paupie`res encrou^te~es , louchent , fixe~s sur
 ceux , vibratiles perc|ants , du mai^tre de foutre~e ; ses
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 doigts remondent le long du bras duvete~e d'icelui
 qui , dans le me^me temps , enfouit ses doigts dans la
 toison du putain , agrippe les boules asse~che~es ; les--
 quelles vives , se gonflent entre les doigts du mai^tre
 de foutre~e ; Khamssieh suce le pouce du mai^tre de
 foutre~e , le`che le jus re~pandu sur les phalanges ; le
 mai^tre de foutre~e enle`ve ses doigts , les pose sur les
 seins du putain ; son autre main sort du fouillis ,
 pe~trit le haut de la cuisse du putain , enveloppe le
 genou ; Khamssieh e~carte ses cuisses , raidit ses jambes ,
 faufile un doigt a` travers les boucles , sous son sexe
 dont la courbure , sous l'effet du grossissement , s'e~largit ;
 rabat le sexe contre son pouce e~carte~ , l'e~tire vers le
 haut , commence de le branler ; tout son corps se
 recouvre de sueur , les veines de son cra^ne saccade~
 palpitent , le sang rayonne dans son cou ; l'une main
 salpe^tre~e du mai^tre de foutre~e masse le fe~mur , le
 versant inte~rieur de la cuisse ; l'autre main , menue ,
 grasse , s'entrelace a` la main libre du putain , ouverte ,
 moite , sur la hanche ; les doigts des pieds de Khamssieh
 se recourbent : la sueur coule dans le creux des pha--
 langes ; le mai^tre de foutre~e la^che le genou , son autre
 main rejette la main du putain sur son ventre ; accroupi ,
 il jette son pied dans le flanc de Khamssieh . . . << . . donne . .
 donne . . force le jus . >> ; Khamssieh , langue sortie ,
 hale`te , buste redresse~ ; son poing branle le sexe amolli . . :
 << . . les larves de tarentule grouillent sous l'aisselle
 des bouchers . . >> ; le mai^tre de foutre~e de~tache le poing ,
 du membre ; tapote le genou ; Khamssieh de~tend ses
 muscles , souffle : << . . couvre jusqu'a` demain . . . . les
 foreurs frappent . . ouvre ton oreille contre la porte
 verrouille~e . . . refoule~ par mon genou , Wazzag , cale~
 par le foreur a` la plus forte poitrine , tirera son enculeur
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 jusqu'au bois . . . lors , e~coute , travaille . . . >> ; le mai^tre
 de foutre~e , redresse~ , sort , verrouille le cagibi , monte
 dans la chambre , se jette sur le lit ; Khamssieh , la
 sueur refroidissant sur sa peau , repose sa nuque sur
 son bras replie~ , la main de son autre bras tripote
 son sexe ; ses yeux sont leve~s vers le fenestron , le feu
 cru les e~blouit ; le passage d'un fessier monte~ sur
 e~paules voile la lumie`re ; la te^te du foreur juche~ heurte
 le rebord de la fene^tre de la chambre ; le mai^tre de
 foutre~e s'entortille dans le drap ; le foreur , sa te^te
 boucle~e scintillant dans les rayons , e~crase son sexe
 surtendu sous le jeans contre la nuque de son porteur ;
 son poitrail frotte~ de rouille , hale`te , co^tes , muscles
 bridant la peau ; l'e~cume , refoule~e par le hale`tement
 sur les le`vres rouges , baigne le menton du foreur ,
 ruisselle sur sa gorge ; de sa main libre , il tire , une
 cigarette , un briquet , de la pochette de sa veste
 de jeans , allume la cigarette mouille~e de glaise , la
 suce entre ses le`vres , cendre s'e~croulant sur la te^te
 rase~e du porteur ; d'un coup de reins , il se dresse sur
 les e~paules du porteur , se jette contre le rebord de la
 fene^tre , l'enjambe , se rue , de~boutonne~ # sexe e~peron--
 nant , sorti du jeans , le slip e~clabousse~ de glaise # ,
 dans la chambre , s'effondre , riant aux e~clats , sur le
 lit , e~treint le mai^tre de foutre~e , le recouvre tout entier
 de son large corps surchauffe~ bruissant , lui mordille
 son oreille serre~e dans le drap ; ses pieds , moule~s dans
 l'espadrille , frappent le fond du lit ; sa bouche bave
 sur l'oreille , l'e~cume du foreur colle au drap la joue
 du mai^tre de foutre~e ; ses doigts fouillent sous le ventre ,
 a` travers le drap , retroussent le sexe : . . << siffle tes
 chiens . . . de~tache-les des cho^meurs . . . ouvre tes cham--
 bres , tes chiottes . . . planque tes outils , tes armes , ta
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 vaisselle . . le corps flasque d'un putain de~grise~ fait se
 retourner sur le seuil , son client , poignard au poing . . >> ;
 dans la ruelle , contre le mur , contre le linteau de
 la porte , les foreurs , sexe e~peronnant le jeans glaiseux ,
 se prennent aux hanches , se dressent , fre~missants ,
 s'abouchent , se hument , se le`chent l'oreille ; . . << . . donne---
 m'en un aux reins carre~s , au sexe se redressant rapide ,
 apre`s l'enculage , au sexe dur e~gal au bras . . un que je
 puisse , incessant , rattraper , tirer a` moi par son sexe . .
 tout autre membre , trop humain , trouble qui le saisit . . >> ;
 le foreur se redresse , appuye~ sur un poing ; de l'autre ,
 il retrousse le drap , sur la te^te , la nuque , le dos , du
 mai^tre de foutre~e ; lequel cambre les reins , soule`ve
 le milieu dur du corps du foreur ; le foreur , reculant ,
 s'accroupit sur ses talons ; le mai^tre de foutre~e hisse
 ses jambes entre les jambes replie~es du foreur , ses
 talons glissent sous les fesses moule~es dans le jeans
 e~lime~ par le frottis des pistons , des cordes ; il sort du
 lit , le drap coulant froisse~ , souille~ de glaise , sur ses
 reins ; le foreur , sur le lit accroupi , masse son sexe
 dans le slip ; le mai^tre de foutre~e prend la clef souille~e ,
 sur le gaz ; le foreur saute a` bas du lit , soule`ve , courbe~ ,
 le couvercle du seau de viande , hume la vapeur embau--
 me~e , trempe son doigt dans le jus , retire son doigt ,
 le le`che ; le mai^tre de foutre~e descend ; le foreur le
 presse ; son sexe tendu , a` travers le slip , frotte la
 fesse nue du mai^tre de foutre~e . . << . . fais vite . . la leve~e
 broie mes os . . >> ; un petit poignard brille a` son poing ;
 il pousse le mai^tre de foutre~e , ses dents lui mordillent
 l'oreille , son poignet lui fouille l'amas sexuel ; le maque--
 reau traverse le couloir , entre dans le jardinet , s'arre^te ,
 appuie sa main sur le sexe du foreur ; le foreur appuie
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 son poignard sur sa cuisse : Wazzag , e~tendu , jambes
 leve~es sur la claie de~fonce~e , son sexe rabattu hors
 de la toison , sur le bas-ventre , son fessier attouchant
 le sable , mordille un brin d'orge verte ; les femmes
 reculent , se cachent , en ligne , derrie`re l'arbre ; Wazzag ,
 son menton baigne~ d'e~cume verte , le brin suce~ au poing ,
 tord son cou dans le sable ; son pied droit glisse sur
 la claie , sa joue vire sur le sable ; ses yeux , rides du
 front roulant vers les boucles , se re~vulsent : le regard
 enveloppe , sang vibrant dans la gorge , le bas-ventre
 du foreur : le bouffant soyeux du slip au centre des
 plis ; Wazzag , reniflant sa morve , roule sur le ventre ,
 son sexe creuse le sable , soulevant ses reins ; le foreur
 tressaille ; le mai^tre de foutre~e siffle ; Wazzag s'age--
 nouille , avance , poings au sable , sexe luisant trai^nant
 sur le sable marque~ d'empreintes de pieds , pivote sur
 ses genoux , cambre son fessier miroitant , marche
 accroupi a` reculons vers la resserre son menton
 appuye~ sur l'e~paule , ses yeux bride~s rejetant les
 crou^tes , l'e~cume scintillant au coin de sa bouche ;
 l'ourlet du cul , cramoisi , e~tincelle ; le mai^tre de foutre~e
 retire sa main du sexe du foreur : . . << . . . les ouvriers
 l'ont perce~ tout le matin . . a` brise-tube . . . a` toi , au
 midi , de forer les couches meubles , parfume~es , frai^ches
 au toucher . . va , gros homme >> ; le foreur , secouant sa
 te^te embuissonne~e , ses doigts , saccade~s , rebouton--
 nant le jeans e~peronne~ par le slip e~taye~ , s'avance
 sur le sable ; Wazzag bute son front au sable , cambre
 ses reins ; les boucles du cul , enfoutre~es , se de~collent ,
 dans l'e~cartement des fesses ; le foreur , ses doigts
 pinc|ant le bas de la braguette , jambe leve~e , secouant
 l'amas sexuel , plaque l'espadrille sur la corne de
 son pied , Wazzag rejette sa te^te en arrie`re , le blanc
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 de son oeil brille dans l'orbite ambre~e ; le pied du
 foreur glisse sur le plat de ses fesses lisse~es dans le
 mouvement de cambrure des reins , attouche le bord
 du cul ; Wazzag recule son fessier , le pied chausse~
 du foreur se recourbe contre son cul ; Wazzag , e~clats
 de rire assourdis dans son torse , expulse hors de ses
 gencives une e~cume verte qu'il maintient en mousse
 sur le bord de sa le`vre ; le mai^tre de foutre~e saisit ,
 a` travers le jeans , la fesse du foreur , pousse l'homme
 en avant , Wazzag , redresse~ , ventre tordu , se jette
 pivotant sur la jambe du foreur , l'e~treint entre ses
 bras ; ses dents , braguette crochete~e , avec sa langue ,
 de~boutonnent le jeans ; contre ses dents , ses le`vres ,
 a` travers toile , coton , le sexe du foreur , grossit , force ,
 chauffe ; la langue de Wazzag , dans la braguette
 ouverte , le`che le coton , le mouille jusqu'a` ce que
 l'e~piderme du sexe , colle~ au tissu , transparaisse ;
 Wazzag de~tache les doigts du mai^tre de foutre~e de la
 fesse du foreur , pousse la cuisse du mai^tre de foutre~e ,
 retient sa langue dans sa bouche , crocs de~couverts ,
 jusqu'a` ce que le mai^tre de foutre~e s'e~loigne ; lors ,
 le large corps nu du mai^tre de foutre~e pe~ne~trant , tout
 ensoleille~ , l'ombre excre~mentielle du couloir , il happe
 le sexe du foreur , dans le slip ; ses doigts agrippent
 la fesse , dans l'empreinte des doigts du mai^tre de
 foutre~e ; le foreur lance son genou dans le poitrail
 torsade~ de Wazzag , jette son pied dans l'amas sexuel ;
 d'un coup de pouce , il fait sauter son sexe hors du slip ;
 l'ourlet luit , violace~ , du gland , au bout du membre
 que le foreur empoigne , nerfs , muscles , chairs circon--
 cises forc|ant dans sa paume enrouille~e # son autre
 main grattant sa ronde chevelure mite~e ; Wazzag ,
 redresse~ , se rapproche , a` reculons , du foreur , sifflant
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 son souffle # le foreur , a` ce bruit , rela^che son sexe
 ou` le foutre , sous la pression , uniforme , des doigts ,
 commence de sourdre # , roulant son fessier , les plis
 late~raux de son cou , palpitant , soyeux , sous les boucles
 noires , le galbe potele~ de la joue tressaillant ou` le
 foreur , haletant , d'une main pose~e sur le ventre
 bombe~ du putain attirant a` lui Wazzag , appuie la
 paume de son autre main , l'extre~mite~ des doigts
 touchant la commissure encrou^te~e des le`vres du garc|on ;
 la main du foreur palpe la bouche de Wazzag ; son
 sexe se loge , dur , sur la frange boucle~e du cul , le gland
 attouchant , saccade~ , les bourrelets late~raux du gras
 des fesses ; Wazzag le`che la paume , les doigts , du foreur ;
 le foreur , jambe contre jambe , pousse le putain vers
 la resserre ; les femmes se rasseyent dans le sable ;
 celle dont la te^te est rase~e , enfouit sa te^te dans le
 sable ; les femmes lui caressent la croupe , les jambes ;
 le mai^tre de foutre~e , remonte~ dans la chambre , ver--
 rouille les cases d'outillage , de vaisselles , d'armes ,
 creuse~es dans le mur , redescend , ouvre la porte du
 bordel ; les foreurs , assis sur le versant de la dune ,
 se redressent , se de~senlacent ; s'approchent , de~hanche~s ,
 yeux baisse~s , deux doigts de leur main droite pinc|ant
 le bas de leur braguette ; le mai^tre de foutre~e , appuye~
 au bois de la porte ouverte , fait tinter sa clef contre
 son sexe ; semelle attouchant , dallage , parquet spon--
 gieux en surface , presse~s , se haussant , galbe e~chauffe~
 des joues fro^lant les cils , les foreurs se de~boutonnent :
 le sexe jaillit ; Wazzag , dans la resserre , appuie ses
 mains au mur ; le foreur , son front heurtant le cra^ne
 du putain , e~carte avec ses doigts le gras des fesses ,
 projette , crispe~ , son membre dans le cul , raidit ses
 jambes , ahane , frotte son poitrail au dos de Wazzag ;
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 la surface seule , de leurs chevelures , l'une secoue~e
 l'autre immobile , scintille , la sueur remontant le
 long des boucles , au travers de l'obscurite~ , dans les
 rayons filtre~s par la toiture de palmes ; Wazzag bute
 son front au mur , jette ses bras en arrie`re du corps du
 foreur , lui prend ses fesses , en pe~trit le gras au travers
 de la toile du jeans impre~gne~e de la sueur surgie du
 cul : . . << . . de~charge ton mate~riel , gros boucle~ . . >> ; le
 foreur entrelace ses doigts sur le ventre du putain ;
 les muscles , les nerfs , arment le ventre suant de
 Wazzag ; le mai^tre de foutre~e ouvre le chiotte ; le foreur
 a` la te^te rase~e , bousculant le mai^tre de foutre~e , se rue ,
 sexe darde~ , mains ouvertes , dans l'obscurite~ ; le mai^tre
 de foutre~e referme la porte sur le corps haletant ,
 repousse les trois autres foreurs . . << au rase~ : le pied-bot ,
 a` vous autres : le restant : un chien roux pique~ de la
 tarentule . . . . plus tard , Wazzag , le chien brun , sorti
 des bras du boucle~ , votre chef de foutre~e . . . . le pied-bot
 de~sencule~ du rase~ , les deux tout chauds , sensibilise~s
 a` votre musculature professionnelle . . . . comptez-vous ,
 foreurs . . >> # , lesquels ouvrent l'autre chiotte , y
 ta^tonnent dans l'obscurite~ , fouillent les angles avec
 leurs mains , ressortent ; le mai^tre de foutre~e attire
 a` lui , par son jeans , celui , le plus jeune des cinq , #
 a` la chevelure cre^pe~e , aux grosses le`vres violettes # ,
 dont le sexe e~peronne le jeans jusque sur le versant
 de la cuisse , l'entrai^ne vers le cagibi ; derrie`re le comp--
 toir , le foreur , haletant , d'une me^me main , commence
 de se de~boutonner , d'e~carter les fesses du mai^tre de
 foutre~e ; lequel , d'un coup de reins , se projette en
 avant : son turban se de~noue , le pan coule sur ses
 e~paules , jusqu'a` son coccyx , recouvre la main retire~e
 du foreur ; le mai^tre de foutre~e , d'un coup de te^te ,
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 re~enroule le turban autour de son cra^ne , il ouvre la
 porte du cagibi , y enfourne le jeune foreur , remonte
 dans la chambre ; il renoue , assis sur le bord du lit ,
 son turban autour de sa te^te , se renverse sur le lit ;
 un peu de rouille tache le bord de son cul : il l'essuie
 d'un revers du pouce ; vautre~ sur le dos , son menton
 enfoui dans les bourrelets du cou , l'oeil bride~ , il trace
 un cercle de rouille , autour de ses te~tons , avec son pouce ;
 le foreur rase~ ahane , raidi , sur la croupe du pied-bot
 courbe~ , mains accroche~es au tuyau , vers la cuvette ;
 le pied-bot geint , les pieds chausse~s du foreur e~crasent
 ses pieds nus sur le marchepied ; la toile re^che , plisse~e ,
 du jeans , frotte ses reins ou` l'e~piderme rougit ; ses yeux
 voient un bloc d'e~trons rouges , ocres , noircis , glisser
 sur le bord du trou ; le foutre gicle , dans le me^me
 temps que le bloc s'effondre : l'essaim de gue^pes
 qui s'y endormait gorge~ , jaillit , assaille les jambes
 nues du pied-bot ; lequel , reculant , plaque son encu--
 leur contre la porte ; <S 56>/ le jeune foreur , dans l'ombre
 ensoleille~e du cagibi , se couche sur Khamssieh ; l'e~pi--
 derme du putain , e~tire~ , plisse~ par les mouvements
 lourds du foreur , expulse le sang se~che~ en poudre ;
 le foreur hisse son poitrail enduit de rouille , de~nude~ ,
 sur celui , pa^lissant , affaibli , de Khamssieh , colle ses
 te~tons gros , vermeils , sur ceux , fle~tris , du putain ;
 Khamssieh entrouvre ses le`vres asse~che~es , sa te^te roule
 sur le co^te~ ; le foreur , ses mains cueillant , par-dessous ,
 la te^te rousse , la pressant , souleve~e , aux tempes ,
 lui mord la bouche ; son sexe , sorti du jeans , force ,
 dodu , l'amas sexuel de Khamssieh ; le jeans , impre~gne~
 de sueur , de sucs ge~nitaux , colle aux cuisses froides
 du putain ; le foreur e~treint le visage amolli contre
 le sien , enfourne sa langue dans la bouche fripe~e , lui
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 fait le~cher le fond du palais , les gencives : le sexe de
 Khamssieh tressaille sous celui du foreur , le foreur
 retire sa langue <S 57>/ ; le gland du foreur boucle~ ente
 le cul de Wazzag ; les doigts pressent dans la sueur
 le menu poignard vendetta contre le nombril du putain ;
 un coup de sable crible le ba^ti ; dans le temps que
 Wazzag , rapide , tourne sa joue chaude sur la bouche
 du boucle~ , lui baise ses le`vres mouille~es d'e~cume ,
 le foutre gicle dans ses reins , le poignard glisse hors
 des doigts , ouverts dans l'orgasme , sur le versant de
 sa cuisse , le long de sa jambe , sur le foin ; le boucle~ ,
 foutre expulse~ , bave sur la joue du putain ; la sueur
 refroidit sur ses doigts ; le fessier de Wazzag chauffe
 ses cuisses , son pubis ; les deux foreurs vacants , # dont
 l'un , aux cheveux couleur de miel , a son bas-ventre
 panse~ , ses reins , serre~s dans un short US , dont l'autre ,
 brun , moule~ dans un jeans retrousse~ aux genoux , porte
 des lunettes de soleil en plastique vert # , se vautrent
 dans un angle de la salle , fument , jambes entrelace~es ,
 sexes , sortis rouges , se touchant ; le pied-bot pique~
 aux genoux par les gue^pes , s'affaisse le long des jambes
 du rase~ ; lequel , son sexe glissant , visqueux , hors du
 cul du pied-bot , retient par les hanches le corps effon--
 dre~ ; il frappe , avec sa main rude tapisse~e de glaise
 se~che~e , les gue^pes , sur la poitrine , le cou , le ventre ,
 l'amas sexuel , les cuisses , du pied-bot ; les gue^pes ,
 e~crase~es , roulent sur la peau , s'accrochent a` la toison ;
 d'autres , excite~es , assaillent l'amas sexuel du pied-bot ;
 le foreur l'empoigne , l'enserre , les corps e~clatent
 contre les membranes ; le pied-bot mord la manche
 de la veste de jeans , remonte , en ondulant , son fessier
 le long des cuisses du foreur ; lequel , serrant l'e~paule
 du pied-bot sous son menton contre le haut de son
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 torse , caresse avec ses deux mains , les genoux enfle~s ;
 le restant de gue^pes vivantes butine , entre les doigts
 des pieds du putain , le foutre me^le~ de terre , de cam--
 bouis , de merde , sur le marchepied ; le foreur les e~crase ,
 # avec elles , les doigts souille~s du pied-bot # , sous
 la semelle de ses espadrilles ; dans le me^me temps ,
 son sexe , redurci , se reloge dans le cul fourbi du pied---
 bot , entre les fesses diagonales ; <S 58>/ le jeune foreur ,
 rela^chant la te^te rousse , ses doigts s'enfonc|ant sous
 les reins du putain , crache au visage de Khamssieh ,
 soule`ve avec ses mains le milieu du corps flasque ,
 laiteux ; se redresse , appuye~ des deux poings au
 torse de Khamssieh ; se rele`ve du corps , s'accroupit
 par co^te~ , roule le corps sur le ventre # le fessier du
 putain , tourne , empoussie~re~ , marque~ , aux bourrelets ,
 de traces de foutre se~che~ # ; le foreur , redresse~ debout ,
 y pose son pied dont l'espadrille , a` la corde colmate~e
 par du goudron , enserre l'e~piderme pubescent , remue
 le fessier ; la te^te rousse est bute~e au sol ; le jeune foreur ,
 sa jambe leve~e , gratte son amas sexuel avec ses ongles
 comble~s de glaise ; les co^tes roulent sous la peau de
 son torse , dans la veste entreba^ille~e ; il s'agenouille ,
 s'e~tend sur le putain , e~carte des deux mains les fesses
 froides , y loge son sexe ardent , pousse le gland vers le
 cul fige~ , courbe sa te^te vers la nuque de Khamssieh ,
 mord , tire entre ses dents les boucles rousses fane~es
 de la chevelure , o^te ses mains de sous son ventre ,
 frappe les flancs du putain : << . . chauffe , la mort ,
 chauffe . . >> <S 59>/ ; le mai^tre de foutre~e , ses deux seins bar--
 bouille~s , dort un sommeil intermittent ; entre deux
 re^ves , ou` des chiens au corps de Wazzag , de Khams--
 sieh , se disputent ses boyaux , les cartilages de son
 torse , son oeil s'ouvre ; aux bruits de hale`tement
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 cloisonne~s , son sexe tressaille # le rire lointain de
 Wazzag , couvert par le frottis du foin , fait rebondir ,
 durci , grossi , son sexe ou` la merde prise au cul de
 Khemissa glisse , en poudre , sur l'e~piderme violace~
 du gland ; / un crapaud , dans l'angle , sorti d'un trou
 qui filtre les gaz du bourbier de fosse , saute sur le
 genou du foreur brun entrelace~ par les jambes au
 foreur blond , s'enfonce sous le jeans retrousse~ jusqu'a`
 la cuisse ; le foreur blond , redresse~ sur son se~ant ,
 plaque le crapaud a` la peau , sous la toile englue~e du
 jeans , le sexe dresse~ du brun attouche son poignet ;
 le foreur brun tressaille , sa cigarette s'effondre sur
 son oreille , il pose sa main sur celle du foreur blond ;
 le crapaud , se faufilant , ressort par l'ouverture de la
 braguette , prenant appui , pour sauter , sur l'amas
 sexuel , engluant la toison de son fiel me^le~ de vase
 excre~mentielle ; le foreur le saisit sur sa cuisse , se re--
 dresse , le plaque au cul du blond , dans les plis du short ;
 le blond creuse ses reins , jette son bras en arrie`re de
 lui , tire une patte du crapaud de sous les doigts du
 foreur ; lesquels , vibration acce~le~re~e , se de~tachent
 du short ; le blond empoigne le crapaud , projette son
 poing vers les cuisses du foreur , le desserre , rapide ,
 le referme sur le sexe balance~ du foreur ; la chair du
 crapaud crisse sous la paume , sa gueule bave sur le
 gland , ses pattes s'agrippent a` l'e~piderme e~tire~ ; <S 61>/ le
 boucle~ , sa jambe traversant celles de Wazzag , son sexe
 glissant de moitie~ hors du cul , renverse sous lui le
 putain dans le foin souille~ , le hisse vers le haut du
 tas , lui serre les avant-bras dans ses poings , recourbe
 ses pieds suant dans l'espadrille autour de ceux , nus ,
 gluants , de Wazzag , lui happe l'oreille , la lui mord a` la
 racine , jusqu'au sang ; une larme perle au coin de l'oeil
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 du putain dont la te^te est retourne~e sur le foin , roule
 sur l'are^te de son nez , se noie dans l'autre orbite ;
 le boucle~ desserre ses poings , sa langue le`che le sang
 qui enveloppe le lobe , sa main caresse la tignasse
 noire plante~e de brindilles e~pineuses , sa langue souille~e
 de sang , recouvre l'oeil , le`che la trace de la larme sur
 le nez , vibre sur l'autre oeil ; Wazzag jette sa langue
 # ou` le gou^t du foutre tient # sur la langue vermeille
 du foreur , leurs le`vres s'aimantent , se collent , le sang
 baigne la joue de Wazzag , jusqu'a` la commissure
 de leurs le`vres jointes ; le rire expulse la morve hors
 de leurs narines , elle se me~lange dans le creux de leur
 le`vre supe~rieure gonfle~e par le baiser ; leurs dents
 s'entrechoquent dans la salive ; la main du foreur
 enserre , annele~ le pouce a` l'index , la te^te de Wazzag ;
 son membre fouille le cul , l'e~piderme du conduit e~rupte
 au contact des parois du cul , le foutre secoue le gland ;
 la bouche du foreur , saccade~e , glisse vers la joue bai--
 gne~e de sang ; le foutre inonde les reins , Wazzag
 rame`ne ses genoux sous son ventre ; le foreur , son
 ventre haletant , pousse son membre ; ses jambes
 se re~tractent ; sa bouche , tordue ouverte , se referme
 sur celle , dilate~e par le rire , de Wazzag ; le putain
 soule`ve , appuye~ sur ses genoux , le foreur vautre~ sur
 sa croupe ; il le roule , par co^te~ , sur le foin , d'un seul
 coup de reins ; le sexe , de~sencule~ , jaillit , luisant ,
 la pellicule de foutre recouvrant en transparence la
 chair rougie , violace~e au gland , marque~e d'empreintes
 annele~es ; Wazzag , accroupi , se dandine sur le foin
 clairseme~ , jusqu'entre les jambes ouvertes du boucle~ ;
 lequel , remontant ses genoux , les appuie aux aisselles
 du putain ; son sexe se ramollit par-dessus la braguette ,
 expulse un filament nacre~ qui s'e~tire , accroche~ au
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 bouton me~dian , le conduit se re~tractant vers la toison ;
 Wazzag pose ses deux mains de~ploye~es sur le ventre
 du foreur , marque~ , sous le nombril , d'un frottis rouge ,
 il le palpe , le pe~trit , masse la musculature durcie ; le
 foreur soule`ve ses reins ; son ventre exsude , sous les
 doigts du putain , une sueur embaume~e de glaise ;
 Wazzag se vautre entre les jambes serre~es dans le
 jeans , il frotte son poitrail au sexe gluant , se tord , fait
 onduler sa croupe ; le boucle~ ouvre a` fond ses cuisses ;
 Wazzag , reculant , fourre son mufle ensanglante~ dans
 la braguette be~ante , happe , narines chatouille~es par
 les poils , les boules enfoutre~es , les ma^che ; sa gorge
 jappe , ses mains pe~trissent les cuisses du boucle~ , sa
 langue le`che le bord infe~rieur du cul # le membre du
 foreur rebondit le long de sa joue ensanglante~e # ,
 pousse jusqu'a` la frange de poils encrotte~s ; le foreur
 jette ses jambes sur les reins de Wazzag ; lequel ,
 recrachant les boules , sort son mufle souille~ , effleure
 de ses le`vres roses , de bas en haut , le membre releve~ ,
 jusqu'au gland , ses yeux bride~s brillant sous les cils ,
 ses doigts suants accroche~s au versant boucle~ # exsu--
 dant sous le jeans # des cuisses du foreur , au gland
 duquel il chatouille son menton , sa gorge , le haut de ses
 seins ; le membre , recourbe~ sur le torse pubescent de
 Wazzag , vibre ; Wazzag le fait glisser autour de ses
 le`vres , rentrer dans sa narine , le projette , du bout de
 sa langue , souffle dessus , le faufile , te^te recourbe~e ,
 le sang se~che~ glissant en poudre sur sa joue plisse~e ,
 dans les boucles embrindille~es de sa chevelure , exhaus--
 sant , dans le me^me temps , avec ses doigts entrelace~s ,
 hors du jeans , les boules ensalive~es ; l'espadrille du
 boucle~ frotte la fente de son cul ; son torse plie~ se creuse ,
 le pubis se gonfle , la sueur charrie la crasse du nombril ;
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 Wazzag , avec ses dents , de~boutonne le haut de la
 braguette , de~couvre le pubis ; le foreur raidit ses jambes ;
 une main de Wazzag , l'autre retenant les boules ,
 empoigne le membre , le branle ; la sueur suinte dans
 l'attache de la cuisse , la sueur enveloppe les phalanges
 de Wazzag ; le fessier humide du foreur vibre sur le
 foin , sa bouche hale`te ; la sueur colle a` ses joues les
 brindilles ; ses mains , convulse~es , empoignent le foin ,
 ses genoux grincent , les ongles de ses pieds raclent
 l'inte~rieur de l'espadrille , ses cuisses durcissent contre
 les avant-bras du putain ; lequel , massant les boules
 gluantes par-dessus la couture de la braguette , oriente
 le gland vers sa bouche , ses yeux fixant , au ras de la
 ligne du ventre , des seins incandescents , les yeux
 divaguants du foreur ; le foutre force son poing ; dans
 le temps que sa bouche rela^che~e s'emplit d'une gicle~e
 ardente , l'oeil du foreur e~tincelle , lui transperce sa
 paupie`re convulsive battant l'oeil # nerfs du palais
 e~clabousse~s ; ses doigts sortent le gland hors de ses
 le`vres , sa gorge avale le caillot ; une gicle~e re-tapisse son
 menton ; lors , il re-happe le gland , le presse entre
 ses dents , avec son pouce rame`ne le de~po^t suspendu
 a` son menton pubescent vers la commissure de ses
 le`vres , l'engloutit dans les gencives ; le foreur e~tire
 son torse , ses bras ; son pied , re-frotte le fessier de
 Wazzag ; ses mains , ou` la sueur refroidit , s'ouvrent
 sur le foin ; le putain enserre la racine du membre
 entre deux doigts , presse le membre de bas en haut ,
 force le foutre jusqu'au gland , qu'il sort de sa bouche ,
 enfourne dans sa narine , e~crase , gluant , dans le coin
 de ses deux yeux ; le foreur se redressant , Wazzag
 rela^che le membre , se dandine jusqu'au mur , sexe
 trai^nant sur le foin souille~ , se redresse le long du mur ,
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 resserre son membre entre ses cuisses , se hausse sur
 ses orteils , coudes au corps , e~tale a` pleines mains ,
 sur tout son visage : racine des boucles , oreilles , le
 foutre recrache~ , e~clats de rire assourdis dans son torse ;
 le foreur roule sur le ventre , sur le dos , son entre--
 cuisse luisant , son membre durci , jonche~s de brins
 e~pineux , paillete~s d'acheb pourri , se tord , fait claquer
 ses le`vres , force son pubis avec le plat de sa grosse
 main ; Wazzag chevelure salpe^tre~e se barbouillant
 la gorge le torse , il se redresse , d'un coup de reins ,
 se met sur pied , s'e~lance vers le putain , ramassant ,
 a` la vole~e , son poignard : << . . . mange mon foutre d'amour ,
 chien noir , mange-le . . . sorti du cul , de la bouche , il
 meurt , a` l'air , au froid , au regard . . . >> ; empoignant la
 chevelure de Wazzag , il racle , avec la lame du poignard ,
 les joues , le front , le nez , le menton , les sourcils , le
 coin des yeux , les oreilles , le cou , la gorge palpitante ,
 le torse haletant du putain ; lequel , plaquant ses
 mains moites au mur de briques , remonte dans le
 me^me temps son genou entre les cuisses du boucle~ ,
 jusqu'a` l'amas sexuel amolli , soulevant sur le dessus
 de son fe~mur le membre marbre~ ; le foreur dilue contre
 les le`vres entrouvertes de Wazzag , le foutre amasse~
 sur la lame ; le putain le le`che , ferme ses le`vres ; le
 foreur les lui desserre avec le manche du poignard ,
 du plat du pouce enfourne le foutre entre les dents
 du putain ; lequel , roulant sur sa langue le de~po^t , le
 garde dans sa bouche , ferme ses yeux # le boucle~
 appuie la pointe du poignard , sur le menton , son gland ,
 sur la cuisse , tient , chevelure empoigne~e , la te^te
 force~e au mur # , avale sa salive ; comme le foreur
 le de~se~treint , s'e~carte , tourne~ , de dos , Wazzag crache
 le foutre ensalive~ sur son propre gland , se rue , yeux
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 ouverts lave~s , sur l'arrie`re du corps puissant , d'un
 coup des doigts fait glisser le jeans vers le bas ; plonge
 son membre couronne~ entre les fesses bleute~es du
 foreur , vers le cul bourre~ de sable ; le foreur , volte
 face , # le membre de Wazzag sort de~coiffe~ de son cul #
 recule le putain jusqu'au mur , d'une main retenant
 son jeans sur ses reins , de l'autre serrant le poignard
 qu'il appuie sur l'attache de la cuisse du putain plaque~
 au mur , les sexes se touchant dans le milieu des corps
 fre~missants ; la lame , raclant la sueur des boucles ,
 griffe l'entour du sexe ; Wazzag jette sa bouche sur le
 nez morveux du foreur , jappe , le`che l'inte~rieur des
 narines , mordille les crou^tes , piaule ; son sexe , ramolli ,
 se recourbe sur le poing du boucle~ ; lequel , la^chant
 le poignard , se retourne , e~carte des deux mains ses
 fesses a` nouveau de~nude~es ; Wazzag , son membre se
 redressant , s'agenouille , fourre son mufle poisseux dans
 le fessier , ouvre sa bouche vers le cul , y jette sa langue
 # le filament accroche~ aux boucles encrotte~es , se
 colle a` la pointe de sa langue ; d'une goule~e , il l'aspire
 entre ses le`vres , sort son mufle , ses mains rela^chent
 les jambes boucle~es du foreur ; lequel , retourne~ , son
 jeans glissant sur ses jarrets , e~treint de face le putain
 redresse~ , plaque sur les reins suants de Wazzag , les
 pans mouille~s de sa veste de jeans , mordille les le`vres
 closes du putain ; lequel , ses doigts tirant les boucles
 du cul de l'homme enlace~ , mastique le foutre enrobe~
 de merde ; le foreur lui desserrant les le`vres avec ses
 dents , il pousse le caillot dans la bouche d'icelui qui ,
 avec ses gros doigts bleus , e~clate~s , lui patouille l'omo--
 plate , la clavicule , la nuque ; le foreur recrache le
 caillot entre les le`vres de Wazzag , crache , riant , dans
 les gencives du putain , sa salive souille~e ; Wazzag
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 ma^che le de~po^t , l'avale ; la main du boucle~ , saccade~e ,
 saute , de haut en bas , sur le dos pubescent du putain ,
 jusqu'aux reins ou` le mouvement de digestion e~tire
 les muscles , les nerfs ; le membre de Wazzag toque
 celui du boucle~ ; lequel , les prend ensemble dans son
 poing , les presse , dans le me^me temps que Wazzag ,
 empoignant les boules du boucle~ , les lui plaque sur la
 cuisse , les roule , gluantes , flasques , sur le versant
 velu ; le restant de foutre , expulse~ hors du gland du
 foreur , coiffe le gland de Wazzag , entre les doigts du
 boucle~ ; poignet du boucle~ croise , frotte , poignet de
 Wazzag , sous la vapeur des deux ventres accole~s ;
 Wazzag , foutre avale~ , baise la bouche close , les joues
 du foreur , sa main enveloppe la te^te empoisse~e de
 l'homme , fouille sa chevelure ensable~e , gratte les
 points de de~mangeaisons que le foreur , de l'ongle du
 pouce , lui marque sur son cuir chevelu ; le foreur
 grattant l'attache de sa cuisse avec l'ongle du petit
 doigt de sa main presse~e sur les sexes , Wazzag lui
 saboule cette main , retirant la sienne des boules
 de l'homme , a` pleins doigts lui gratte l'entour du sexe
 l'amas sexuel , sa bouche se collant , inonde~e de morve ,
 aux le`vres se`ches du foreur ; lequel , son membre ,
 sous les doigts de Wazzag , redurci , tendu a` fond ,
 secoue sa chevelure , laisse couler sa salive sur son
 menton , e~le`ve sa gorge , y pousse un cri e~touffe~ , s'e~carte
 de Wazzag , reboutonne le haut de sa braguette sur son
 nombril suant , tient son sexe diapre~ dans son poing ,
 se rue sur le putain ; qu'il refoule , retourne~ , a` coups
 de pied , de genou , lui crachant dessus , vers la porte
 ouverte ; comme le devant du corps seul de Wazzag
 attouche le feu , le boucle~ bouscule le corps , il l'encule ,
 ahane sur la croupe qui s'ensoleille , e~jacule , roule sa
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 te^te sur l'e~paule du putain , sa chevelure , la couronne
 de son cra^ne , saisies , empoisse~es , par le feu ; Wazzag ,
 secouant ses doigts au bout de ses bras jete~s en arrie`re
 du corps de l'homme , tripote la couture du jeans , a`
 la tombe~e des fesses , renfonce la couture dans la fente
 du cul , retire ses doigts , les porte a` sa bouche , a` ses
 narines ; le ventre du foreur gargouille contre ses reins ;
 Wazzag la^che un pet le~ger qui enveloppe le membre ,
 l'excite , le fait grossir , s'enraciner ; avance un pas ,
 croise les mains du foreur sur son ventre , avance
 sous le feu , ses pieds posant , le~gers , sur le sable ardent ;
 la sueur flue sur le versant inte~rieur de ses cuisses ,
 jusqu'aux chevilles de ses pieds , heurte~es par celles ,
 moule~es dans l'espadrille , de l'homme a` lui colle~ ; les
 femmes , vautre~es sous l'e~pineux , redressent le buste ;
 celle rase~e , scrute le haut des quatre jambes accole~es ,
 d'ou` le foutre ruisselle , brillant , sur la sueur exsude~e ,
 retrousse , agenouille~e , sa gandourah sur ses cuisses ,
 bourre de sable son sexe entrouvert ; en pleine lumie`re ,
 leurs pieds foulant le sable blanchi , les deux adoles--
 cents , colle~s , marchent , obliquant , sur le milieu du
 jardinet , vers la claie de~fonce~e , le devant du corps de
 Wazzag tourne~ , la masse brune du corps du foreur
 de~passant en cerne re~gulier tout au long du contour
 de son corps cuivre~ aux a`-plats blanchis par le feu ,
 vers le groupe haletant des femmes recouche~es , te^te ,
 seins , recouverts d'ombre ace~re~e , ventre , jambes , enro--
 be~s de feu ; Wazzag appuie son ventre sur la partie
 dresse~e de la claie ; il toise , encule~ , arrie`re du corps
 e~taye~ , ventre , reins , harnache~s par la chair puissante
 du boucle~ , le groupe des femmes vautre~es : ses yeux ,
 e~blouis , caressent le cra^ne diapre~ de la fille accroupie ;
 le foreur lui fle~chit la croupe # Wazzag empoigne le
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 pieu # , ahane , enfouissant ses yeux dans la chevelure
 du putain ; lequel , avec sa main libre , lui palpe la
 fesse , a` travers la toile mouille~e du jeans ; les mains
 de la fille creusent le sable ; le poing de Wazzag enserre
 le pieu ; le foreur , raidi , bande ses muscles , ses nerfs ,
 e~jacule , jette muscles , nerfs , chairs , sur le corps roue~
 de Wazzag ; la fille , accroupie , marche vers la claie ,
 appuie ses poings sur les pieds nus de Wazzag , se
 redresse le long du corps du putain , baigne l'oreille
 dans son souffle # sa main chaude enveloppe , soutient ,
 le galbe de la fesse de Wazzag : << . . . a` toi putain , le
 gros foutre . . . pour moi l'e~pouse , le foutre d'amour
 filtre~ . . . >> , se laisse glisser le long des jambes accole~es ,
 appuie sa bouche sur le versant de la cuisse du foreur ,
 entre les plis du jeans e~clabousse~ , e~carte avec ses doigts
 la fesse de Wazzag , jette sa langue dans le tampon
 de chairs enfoutre~es , racine du sexe du foreur palpi--
 tant d'une intermittente e~jaculation , aspire le foutre ,
 l'avale , retire sa langue , le`che l'entour boucle~ , le`che ,
 sur le coccyx , le gras de la fesse , les jarrets , du putain ,
 les traces , se~che~es , en cours d'asse`chement , des pre~ce~--
 dentes gicle~es du foreur ; la main de Wazzag s'entrelace
 a` celle du foreur pose~e sur le cra^ne de la fille ; les
 femmes , redresse~es , scrutent le couloir obscur ou` les
 deux foreurs vacants disputent au rase~ qui l'encule ,
 le pied-bot tire~ par eux hors du chiotte ; les trois
 hommes , dont trois d'entre elles femmes portent le
 germe en leurs flancs , se frappent du poing , a` la te^te ,
 se crachent dessus ; crachats , coups de~vie~s , e~claboussent
 la te^te du pied-bot ; que le foreur blond tire a` lui ,
 par le sexe , pour le de~senculer ; le rase~ enserre entre
 ses jambes les genoux du pied-bot ; l'autre foreur , sexe
 ballant sur le jeans , plaque ses mains aux hanches du
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 rase~ , ame`ne a` soi le grand corps plat secoue~ par les
 mouvements de la lutte , par le ahanement ; le rase~ , d'un
 coup de rein , se rejette , colle~ au pied-bot , dans le chiotte ;
 le blond retenant a` lui , par le sexe , par l'avant-bras ,
 le pied-bot inerte , le sexe du rase~ glisse , e~jaculant ,
 hors du cul ; le pied-bot , son fessier e~clabousse~ , se
 laisse e~treindre de face par le blond ; cependant que
 le brun , rapide , ses pouces enfonce~s dans la bande du
 jeans , l'encule a` chaud , son sexe coulant dans le conduit
 enfoutre~ ; le blond mord la bouche du pied-bot , gonfle~e
 dans le temps que le brun , raidi , e~jacule ; le rase~ ,
 de~grise~ , s'accroupit sur le marchepied , chie , porte
 close par le pied du blond ; lequel , sa main soutenant
 le pansement de son ventre , plaque , entre leurs le`vres
 jointes , sa langue contre celle du pied-bot ; battus
 par les cils , les yeux bride~s du brun , scintillent derrie`re
 les lunettes de soleil cercle~es de vert ; sa gorge gronde ;
 ventre , jarrets , tressaillent , foutre expulse~ ; le blond
 pince , avec ses doigts libres , le gland mal circoncis
 du pied-bot ; lequel , son pied bot rebondissant , saccade~ ,
 sur le sol , couvre la main du blond , secoue ses reins ,
 tord son dos , monte son genou entre les cuisses , moule~es
 dans le short , du foreur # le sexe d'icelui , darde ,
 racine serre~e dans l'intervalle de deux boutons e~bre~che~s ;
 le blond griffe le gland , le pied-bot se projette en avant ,
 sur le blond ; le brun , verres embue~s , sort lui-me^me
 son membre d'entre les fesses pollue~es du pied-bot ,
 le secoue en reculant vers le jardinet , son jeans colle~ ,
 plisse~ , par le foutre , a` ses cuisses dodues ; le blond ,
 retournant le pied-bot , plaque au fessier ses cuisses ;
 le rase~ , reboutonne~ , sort du chiotte , tout enveloppe~
 d'odeur excre~mentielle , il passe une main enfoutre~e
 sur son cra^ne ; son jeans , serre~ , est gonfle~ , sur le haut
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 de la cuisse , par les boules gluantes , sur le versant ,
 par le membre regrossi ; il appuie sa main souille~e de
 merde , sur la bouche du pied-bot , dont les jambes
 e~rubescentes scintillent , enrobe~es jusqu'au talon , de
 foutre , lui desserre les le`vres , les dents , enfonce son
 pouce dans la bouche , gratte avec l'ongle , le fond du
 palais , enserre entre ses autres doigts la ma^choire du
 putain ; lequel , e~trangle~ , crache morve , salive , cepen--
 dant que le blond ahane sur sa croupe , accrochant la
 corde de ses espadrilles aux ongles griffus des pieds
 de l'adolescent , son short colle~ au fessier ra^pe~ jusqu aux
 veines ; le torse du pied-bot s'affaisse ; l'e~piderme de
 sa peau , sur tout le corps , boursoufle~ , contracte~ par le
 venin des gue^pes , pa^lit , se ramollit ; les doigts du
 blond , convulse~s , pincent les bourrelets flasques du
 ventre ; le rase~ retire sa main , caresse le membre rouge
 tachete~ de blanc du putain , essuie le gland terreux ; le
 sexe rebondit ; le rase~ sort de sa poche son briquet ,
 l'allume ; la flamme`che bleute~e mord les boucles de
 la toison ; le pied-bot e~carte ses cuisses , lesquelles
 vibrent , seme~es de poils calcine~s ; le brun , appuye~ au
 chambranle , une jambe raidie dans le rayons , se
 branle , ses boules , sorties , roses , visqueuses sur le
 versant de la cuisse , hors du jeans empoigne~ , gluant ,
 avec le sexe ; e~jacule sur le ventre de Wazzag le fro^lant
 encule~ , te^te rougie sous le feu # les femmes , accroupies ,
 frottent de sable , d'orge , la bouche de celle , rase~e ,
 qui tient entre ses doigts une touffe des poils suants de
 la toison de l'e~poux ; le brun e~crase son gland sur le
 nombril de Wazzag ; lequel , son oeil noye~ par l'exce`s de
 lumie`re , scrutant les verres battus des cils du foreur ,
 lui prend son membre dans ses doigts , en expurge le
 foutre qu'il recueille sur son pouce , porte , e~bloui , a` ses
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 le`vres ; lesquelles souille~es # le filament se suspend a`
 son menton # , il jette sur celles , entrouvertes par un
 reste d'orgasme , du foreur , y faufilant sa langue dont
 il tapisse le palais de l'adolescent # le membre d'icelui
 frappe sa cuisse # , curant les lambeaux , les menus
 os coince~s entre les dents ; l'une fripe~e de ses mains
 dans le me^me temps e~tale sur son ventre la gicle~e de
 foutre , l'autre au bout du bras tordu s'enfonce dans
 la poche arrie`re du jeans du boucle~ ; lequel tire Wazzag
 vers le chiotte entrouvert ; le brun , ses le`vres , embau--
 me~es , se de~froissant , nues , se redresse le long du cham--
 branle , e~ternue # un doux coup de vent fro^le son
 poitrail suant # , se de~place le long du mur , s'immobilise
 face aux trois adolescents agglutine~s ; tout un co^te~
 de la toison du pied-bot , calcine~ , coule en cendre sur
 la jambe d'icelui qui , l'oeil grand ouvert ou` le blanc
 brille immacule~ , appuie un doigt sur l'e~piderme mis
 a` nu ; le rase~ approche la flamme du restant de toison ;
 le brun , appuyant sa te^te renverse~e au mur , gorge
 tranche~e par l'ombre du menton , souffle une haleine
 sucre~e sur ses le`vres , son membre s'e~goutte sur le
 jeans retrousse~ aux genoux , ses yeux rougeoient sous
 le verre : << . . . o le rase~ , saigne-le avant de le griller . . . >> ;
 le blond , saccade~ , bave sur l'e~paule du pied-bot ; aux
 jambes duquel , le foutre , me^le~ de cendre , ruisselle ;
 le pansement suinte , rougit le coccyx du pied-bot ;
 dans le chiotte ouvert , le boucle~ , accoude~ au mur ,
 le haut de sa braguette de~boutonne~ , le jeans glissant
 de part d'autre du fessier de Wazzag accole~ a` ses
 cuisses , plie ses genoux # Wazzag , encule~ , s'appesantit
 le long du devant du corps arque~ # , rela^che ses excre~--
 ments ; lesquels e~clatent , embaument les deux corps
 affaisse~s suants : Wazzag , sa bouche emplie de la
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 salive , des de~chets de bouche du foreur brun , frotte sa
 joue aux le`vres du boucle~ mouille~es d'e~cume dans
 l'effort d'expulsion des excre~ments ; le boucle~ geint ,
 la merde ensanglante~e chauffe le bas de sa fesse ; d'un
 coup de reins , il re~ajuste Wazzag appesanti sur le
 devant de son corps ; lequel putain sexe dresse~ yeux
 palpitant au haut du corps renverse~ , le foreur brun
 inscrit dans un me^me regard filtre~ ; Wazzag , de~--
 collant ses le`vres de la bouche du boucle~ , hume
 l'odeur excre~mentielle , crachouille sur le versant de
 sa joue les de~chets de bouche du foreur brun ; son cul ,
 bourre~ par les chairs chiffonne~es du membre , lui cuit ;
 la viande bouillie refroidit dans son torse ; le rase~
 prome`ne la flamme du briquet sur le gorge du pied-bot ,
 la graisse , la sauce , gre~sillent sur l'e~piderme ; la te^te
 du blond , chauffe~e par la flamme , s'appesantit sur
 l'e~paule du pied-bot , les ongles du blond griffent le
 torse ; le brun plaque son fessier au mur , croise ses
 jambes , sort ses boules ; le pied-bot retient sa salive ,
 les muscles de son cou ; le rase~ glisse son briquet dans
 sa poche englue~e ; son membre re-pousse la braguette
 reboutonne~e ; le blond force , le sparadrap tire la peau
 de l'aine ; du foutre me^le~ de sang , de cendre , enrobe
 la cheville du pied-bot ; le rase~ , sa hanche mouille~e
 fro^lant le ventre du pied-bot , incline sa te^te vers le
 visage du blond , renverse~ , late~ral , sur l'e~paule du
 pied-bot , baise la joue en sueur , souffle une haleine
 force~e sur l'oeil noye~ de l'adolescent , sa main , couvre ,
 pe~trit la fesse a` travers la fine toile kaki du short ;
 le pied du boucle~ glisse sur le marchepied ; dans le
 mouvement qu'icelui fait pour se re~tablir , son membre
 se de~loge , Wazzag , d'un bref coup de reins , le de~sencule ,
 se projette en avant ; le boucle~ , resserre sa chemise
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 autour de son torse frissonnant , frictionne avec ses
 poings son ventre , ses cuisses que l'arrie`re du corps
 de Wazzag habillait de chair exalte~e , s'accroupit ,
 son jeans gluant essore~ sous l'articulation des genoux ;
 Wazzag sort du chiotte ; le rase~ pose son pied chausse~
 de corde goudronne~e sur le pied nu de Wazzag , appuie
 sa main e~chauffe~e a` la flamme du briquet sur le bas du
 ventre d'icelui qui , son cul , son entrejambe , graisse~s
 par le foutre du boucle~ , marche , alle~ge~ , vers le brun
 dont le membre , violace~ , grossit , arde , chairs circon--
 cises tire~es ; la hanche de Wazzag effleure le fessier
 du blond moule~ dans le short ; le rase~ empoigne le
 membre du putain , son auriculaire e~carte les boucles
 de la toison ; le blond pousse le pied-bot dans l'angle
 du premier chiotte , son ventre panse~ palpite sous les
 bourrelets ; une coule~e de sueur marque la toile du
 short , depuis le coccyx jusque sous le cul , le long de la
 couture ; le pied-bot tremble , empourpre~ , au-dessus
 du sol , les ongles s'accrochent au grain salpe^tre~ du
 mur ; le rase~ e~treint de face Wazzag dont le sexe
 rabattu vers le haut , lui chauffe l'aine ; Wazzag baise a`
 pleine bouche , la bouche du rase~ ; ses yeux , au ras des
 tempes du rase~ , fixent , brillants , le poitrail luisant
 du brun , les bourrelets de son cou , l'e~piderme tendre
 ambre~ de la tempe presse~e par la monture de plastique
 vert , la sueur , filtre~e par le verre bleute~ , qui perle a` sa
 paupie`re ; le rase~ , avec ses mains grosses , lourdes
 articule~es au bout de ses longs bras imberbes , lui e~carte
 ses fesses , en pe~trit le gras englue~ : Wazzag abaisse
 ses paupie`res , le pied du rase~ e~crase son pied ; le boucle~
 se redresse , racle avec ses doigts la merde accroche~e
 aux boucles de son cul , trempe ses doigts dans la
 boi^te d'eau rouille~e , se redresse , remonte son jeans ,
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 le reboutonne , enfonce ses doigts aux ongles souille~s
 dans ses cheveux , les retire , caresse du plat de la
 paume de la me^me main la surface de la chevelure de
 Wazzag secoue~e par le baiser ; les reins du putain
 tressaillent ; le boucle~ approche ses cuisses moule~es
 dans le jeans plisse~ du fessier de Wazzag ; son membre ,
 bride~ par la toile grasseuse sue le versant de la cuisse ,
 attouche le gras de la fesse de Wazzag que tient la main
 du rase~ ; la joue du putain s'arrondit , son galbe duvete~
 fre~mit ; il de~tache l'un , roue~ , de ses bras , du dos du
 rase~ , le jette en arrie`re de lui , sur la hanche du boucle~
 dont le sexe , tressaillant , # le gland force , distinct du
 reste du membre , sous la toile e~lime~e , de~fibre~e # colle~
 sur la retombe~e de sa fesse , lui en chauffe , excre~men--
 tiel , l'e~piderme poisseux ; un geignement sourd dans
 son torse , fait vibrer ses le`vres abouche~es a` la ma^choire
 du rase~ ; sa main palpe la cuisse du boucle~ ; lequel
 s'e~carte , la main du putain pelotant son membre
 moule~ ; le blond , tenant le pied-bot aux hanches , fait
 ployer au garc|on le haut de son corps ; le pied-bot bute
 son front rougi par l'afflux du sang , contre le dallage
 souille~ ; son coccyx de~couvert reluit ensanglante~ :
 les pouces du blond le lui creusent ; Wazzag recule
 son fessier , repousse le boucle~ vers le chiotte , de~tache
 son bras du dos du rase~ , de~colle ses le`vres de celles
 d'icelui dont il essuie d'un revers de main la bouche
 ensalive~e , se de~tache du foreur , lui prend son briquet
 dans sa poche , le suce , de~hanche~ ; un filament de sa
 morve se prend dans la roulette , il ferme le briquet ,
 le remet dans la poche du rase~ ; dansant , pieds frap--
 pant a` plat le sol , ventre creuse~ , sexe au poing , te^te
 secoue~e , genoux se heurtant , e~paules balance~es , cou
 allonge~ , bras replie~ oscillant sur la hanche , main porte~e
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 en visie`re sur le front , main de~ploye~e ondulant devant
 le sexe secoue~ , pouce appuye~ sur l'aine , mains plaque~es
 pouces joints aux te~tons , Wazzag avance vers le
 foreur brun dont un pied frappe le sol ; le rase~ , le boucle~ ,
 au coude a` coude , se jetant , sous le feu , des baisers
 brefs aux le`vres , foulent le sable blanchi , s'agenouillent
 dans le jardinet , de~boutonnent leur jeans , versent des
 poigne~es de sable bru^lant sur leurs cuisses , sur leur
 amas sexuel enrobe~ de foutre , de merde ; le brun ,
 cependant que la chaleur , le parfum du corps de Wazzag
 approchant , embuent son ventre , baignent sa narine , son
 membre se renforce , de la bave s'e~coule a` la commissure
 de ses le`vres que le putain essuie du bout de ses doigts
 fripe~s ou` frisottent des bouclettes ensue~es ; le boucle~ ,
 le rase~ , te^tes jointes , foulent , de leurs genoux , le sable ,
 jusqu'a` la claie : les femmes , re~assoupies , leurs seins
 ronronnent sous l'ombrage ; les foreurs , leur jeans
 entrouvert , se renversent sous le feu , fesses aux talons ,
 gorge tire~e , palpitante , vers l'arrie`re , soleil chauffant
 le jeans au genou , ardant les chairs circoncises du
 membre tendu ; les pets , hors du cul bride~ par la couture
 du jeans , baignent l'amas sexuel , embaument les
 rayons ; l'odeur e~veille la fille rase~e : le sable coule sur les
 cuisses de l'e~poux ; le mica scintille , colle~ par le foutre
 au membre violace~ ; un coup de brise jette des e~pines
 sur les seins de~couverts des femmes ; la fille rase~e ,
 son cra^ne crible~ d'e~pines , de pe~tales sucre~s , se redresse ,
 marche , agenouille~e , poings au sable , vers la claie ;
 la vapeur exhale~e par ses seins secoue~s dans le haut
 de la robe , baigne , embue son visage : un te~ton sort ,
 s'accroche a` l'ourlet de l'e~chancrure ; le boucle~ , rame--
 nant droit sa te^te incandescente , fixe le te~ton ; les
 rayons huilent son membre ; la fille serre ses poings
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 mauves sur la claie ; le boucle~ , avanc|ant , y plaque
 ses mains poisseuses ; la fille soufle sur le membre ,
 au travers de la claie ; le boucle~ lui presse ses menues
 oreilles entre ses doigts lisse~s au manche de la foreuse ,
 lui baise le front , le haut de la nuque , la pastille d'or
 incruste~e a` l'emplacement de la fontanelle dans l'e~pi--
 derme cendre~ ; Wazzag , colle~ au brun , garde ses yeux
 fixe~s sur la claie ou` pose , seul , le coude de la fille hors
 de la masse du corps du boucle~ agenouille~ ; le brun le
 serre contre le mur , le retourne , appuie sa hanche
 au mur , ploie , d'un coup de poing au ventre , le haut du
 corps du putain , jette son membre ballottant vers le
 cul de~gage~ par l'inclinaison du corps ; le foutre jaillit
 # le brun , dans le mouvement de projection , a laisse~
 sa jambe se raidir # , e~clabousse le fessier , que Wazzag ,
 riant clair , pousse entre les cuisses du brun , frotte ,
 enfoutre~ , au jeans d'icelui qui , du bout du doigt , essuie
 ses verres embue~s dans la crispation ; le foutre continue
 de jaillir , les caillots s'accrochent aux boucles du
 cul ; le fessier tourne , tord le membre e~jaculant ; le
 brun empoigne son membre , en presse la racine , e~crase
 le gland sur le coccyx du putain , lui fait de~crire cercle ,
 spirale , rectangle file~s sur la peau verte~bre~e ; son autre
 main tient un co^te~ du torse suant de Wazzag ; sa
 bouche , ses poumons , spasmodiques , projete~s en avant ,
 il tire le foutre de ses jarrets crispe~s ; pousse le putain
 vers l'angle ou` le blond , te^te violace~e par l'afflux du
 sang , fouaille le pied-bot ploye~ ; il se de~tache de Wazzag ,
 oriente le cul d'icelui vers la te^te incline~e du pied-bot ;
 lequel , ouvrant sa bouche , en plaque les le`vres bonde~es
 de sang froid , sur le coccyx de~core~ , aspire cercle , spirale ,
 rectangle , cependant que le brun enfourne son membre
 dans la gueule de Wazzag agenouille~ , mains e~treignant
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 les genoux du foreur ; le putain suce le membre gluant ,
 que gonfle force un foutre intermittent , ses yeux se
 de~tournent du bas-ventre boucle~ du brun , scrutent
 la claie e~crase~e par la masse , scintillante cendre~e , des
 corps , du rase~ , du boucle~ , de la fille , entreme^le~s ; le
 brun rame`ne ses boules englue~es d'entre ses cuisses ,
 il les roule sur le menton du putain , jusqu'au creux des
 joues ; ses reins tressaillent sous le jeans plisse~ qui les
 gaine ; o^tant ses mains , il les pose sur la te^te de Wazzag ,
 glisse ses doigts dans la chevelure encrou^te~e , les crispe ,
 ongles griffant le cra^ne fouille~ ; raidit ses jambes ;
 Wazzag tourne sa te^te sous les ongles ; la vapeur ,
 exhale~e au pubis crispe~ du foreur , embue ses yeux ;
 ses le`vres branlent le membre regrossi ; le pied-bot
 le`che le coccyx , sa langue plonge dans le fatras de
 boucles enfoutre~es qui palpite au cul de Wazzag ; le
 blond , incline~ sur sa croupe , lui attrape ses oreilles
 perce~s au lobe , les lui tord , tire la te^te , la rabat sur
 le haut du dos , sa main couvrant , caressant la gorge
 tendue ; <S 62>/ le jeune cre~pu sort son membre gonfle~ de fou--
 tre d'entre les fesses de Khamssieh , il mord le lobe
 crasseux des oreilles , crache sur la joue e~crase~e , em--
 poigne , agenouille~ sur le fessier , les cheveux de Khams--
 sieh , soule`ve la te^te inerte , en baise la bouche empous--
 sie~re~e , mouche son nez sur le front du putain , pince
 les sourcils , les cils , tire les cils , souffle sur les yeux
 ternis , laisse couler sur l'iris sa bave hors de ses dents ,
 le`vres retrousse~es , frappe du poing le front , se redresse ,
 essuie ses grosses le`vres violettes , lisse entre ses doigts
 sa chevelure cre^pe~e ; son membre , tendu , rebondit sur
 l'amas sexuel re~pandu sur l'ourlet de la braguette ;
 du pied , il foule la te^te rousse ; poussant la porte , il se
 baisse , ramasse les bras atones du putain , tire le corps
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 vers la porte ; soule`ve , derre`re le zinc , le corps retourne~ ,
 l'appuie , dos au zinc ; Khamssieh , haletant , jette ses
 bras en arrie`re du zinc , ses doigts touchent le bois
 use~ par l'attouchement des ventres suants ; tout le
 devant de son corps empoussie~re~ , encendre~ # un me~got
 ma^che~ , ensanglante~ , est accroche~ a` la toison de son
 membre # , pique~ d'e~chardes , le foreur le lui caresse
 de bas en haut : les e~chardes se retroussent sous sa
 paume ; sa main glisse sur le genou , sur la cuisse , rabat
 sur le ventre le sexe fripe~ , remonte le long de l'aine ,
 pouce creusant le nombril , palpe le ventre , couvre les
 seins , la gorge , rame`ne sur les le`vres toute la souillure
 du corps ; le foreur se jette sur le corps chancelant ,
 lui bloque l'omoplate sur le zinc , appuie ses le`vres
 sur la tempe de Khamssieh : ses le`vres s'entrouvrent ,
 son haleine souffle les touffes rousses , ses dents mor--
 dillent la veine temporale ; la salive , refoule~e , e~trangle
 le foreur , ses dents e~bre~che~es sectionnent la veine ;
 le corps s'effondre , le foreur s'appesantit ; son front
 heurtant le bas du zinc , il suce le sang , a` pleine bouche ;
 une e~cume rose mousse au front de Khamssieh ; son
 corps , sous le poids ardent du foreur , frissonne ; sa
 te^te , vide~e du sang envenime~ , se re~chauffe ; sa jambe ,
 prise entre celles , moule~es dans le jeans recuit , du foreur ,
 bout : son membre tressaille sous la braguette de~chire~e
 du foreur ; lequel , alerte~ , aspire le sang attie~di , le rire
 sourd dans sa gorge , ses le`vres vibrent sur la plaie ,
 sa morve , expulse~e , e~clabousse le front du putain ;
 lequel , le sang forc|ant rouge ardent ses veines ,
 toutes , remue sous le foreur , lui prend dans sa main
 faufile~e son sexe ramolli ; le membre , rabattu , se ren--
 gorge , enfle , durcit ; le cre~pu de~tache ses le`vres de
 la plaie , se redresse , plaque ses mains a` ses hanches ,
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 a` ses fesses colle~es au jeans par la sueur , projette
 en avant son membre tendu a` fond , arque~ violet ,
 scrute l'oeil rafrai^chi de Khamssieh , ouvre sa bouche
 emplie de sang , vomit le sang dans une canette d'oran--
 gina , essuie ses le`vres ensanglante~es : << . . le`ve-toi . . que
 je te baise jusqu'a` ce que ce sang caille dans cette
 couille . . >> ; il tient le flacon ballonne~ de verre de~poli
 entre ses doigts : le sang y refroidit ; Khamssieh se
 meut ; ses boules , tandis qu'il se soule`ve sur le co^te~ ,
 prises sous son fessier , luisent , polies au travers du
 poil roux , e~closes sur le bas du cul ; le cre~pu y appuie
 la corde goudronne~e de son espadrille ; Khamssieh ,
 une main plaque~e sur sa tempe ensanglante~e , se redresse ,
 appuie son coude sur le zinc ; le cre~pu , quatre des doigts
 de chacune de ses mains enfonce~s dans les poches
 avant du jeans , les pouces joints sur la courbure du
 sexe , de~hanche~ , ses doigts , grattant a` travers la toile
 reste~e se`che , la racine du sexe , crache sur le corps
 effervescent ; des filaments de bave , pendent , vibrent
 depuis sa bouche jusqu'au sein de Khamssieh , il les
 ravale , ses le`vres touchant le sein ; le corps du putain
 tressaille ; le cre~pu sort ses mains du jeans , les plaque
 sur les hanches de Khamssieh , sa bouche suc|ote le
 te~ton ; Khamssieh , son membre accote~ au sexe du cre~pu ,
 appuie ses mains sur le fessier d'icelui ; ses doigts
 palpent , pe~trissent les bourrelets de la retombe~e des
 fesses , pincent , a` travers la toile de~fibre~e , imbibe~e
 de sueur , les boucles du cul colle~es par la merde ; le
 cre~pu se de~tache de Khamssieh ; d'un coup de poing
 dans la hanche , le retourne , ventre au zinc , lisse son
 membre entre deux de ses doigts , le jette dans le cul
 de Khamssieh ; <S 63>/ Wazzag , le gland du brun bloque~ dans
 sa narine , ma^che son foutre ; ses doigts tirent , triturent
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 les boules du brun suspendues le long de sa gorge ; le
 blond serre la te^te du pied-bot redresse~ contre le haut
 de sa poitrine , incline sa te^te pivote~e vers le visage
 barbouille~ du pied-bot qu'il frotte avec sa joue , lui
 baise sa bouche enfoutre~e , mordille entre ses dents les
 bouclettes prises au cul noye~ de Wazzag , enrobe~es
 dans les caillots que rejette la gorge enserre~e du pied---
 bot ; <S 64>/ Khamssieh , son torse attouchant le plat du zinc ,
 ses yeux fixant la ma^choire en travail de Wazzag ,
 renifle ; le gland du cre~pu se faufile dans son cul , il
 e~carte ses cuisses , ses fesses , ses talons , sur le dallage
 ensanglante~ ; les mains du cre~pu enveloppent la retom--
 be~e de ses fesses , par-dessous le sexe de moitie~ rentre~
 dans le cul saisissent ses boules , les tirent , les me^lent a`
 l'amas sexuel ; le cre~pu , raidissant ses jambes # les
 muscles vibrent , saccade~s , au jarret moule~ # , crispant
 ses orteils , talons souleve~s , ahane sur la croupe de
 Khamssieh ; le sexe du putain bat le zinc , les doigts
 du cre~pu , sa jambe e~tant souleve~e , son genou cale~ au
 zinc , tirent les boucles de sa toison , les membranes
 de son sexe ; le poignet du cre~pu se retire d'entre les
 cuisses de Khamssieh , remonte , humide , le long de sa
 hanche , du dos , de l'e~paule , barre la gorge , les doigts
 tirant l'oreille , retroussant les le`vres du putain , dans
 le me^me temps que son foutre lui tapisse le cul : les
 boules du foreur , suintantes , battent la retombe~e des
 fesses de Khamssieh , son souffle he~risse les boucles
 poudre~es des tempes du putain ; l'autre main du cre~pu
 couvre le sein de Khamssieh , les ongles raclent la
 sueur sur l'e~piderme encrasse~ du te~ton : ses pieds crispe~s
 forcent l'espadrille imbibe~e de graisse ; la sueur flue
 le long de ses jambes sous le jeans qui les serre ; son
 torse , pans de la veste de jeans rejete~s sur les co^te~s ,
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 frotte le dos du putain ou` la sueur dilue l'empreinte des
 doigts ensanglante~s du boucher ; le foutre redurcit le
 sexe dont l'e~piderme effervescent adhe`re aux parois
 du cul ; le putain resserre ses fesses sur le milieu du
 membre , bave , frissonne , bras replie~s contre le torse ,
 poignets croisant ceux du cre~pu , quand le foutre expulse~ ,
 e~clabousse , ardent , la gicle~e refroidie ; la couture , les
 plis du jeans du cre~pu : entrejambe , poches , braguette ,
 retombe~e des fesses , aine , genoux , jarrets =:, s'impre`gnent
 de sueur ; le cre~pu , ses mains convulse~es se de~collant
 du torse de la gorge du putain , tousse sur la joue
 d'icelui ; le crachat , la morve , s'e~coulent vers la com--
 missure droite des le`vres de Khamssieh ; lequel , sortant
 sa grosse langue mauve , rame`ne vers sa bouche les
 filaments , les aspire , sa bave , suspendue a` son menton ,
 collant au zinc ; sa main , recourbe~e , appuie sur la
 bouche souille~e du cre~pu , l'essuie , emplie de morve
 ensalive~e ; laquelle , il resserre dans le creux de sa main ,
 gobe aux interstices d'ou` elle sort , rosie par la poudre
 de sang retenue dans les plis de la main contracte~e ;
 le cre~pu plaque ses mains aux hanches de Khamssieh ,
 ses doigts lui creusent l'aine ; ses talons souleve~s , ses
 jarrets , se recrispent ; le putain le`che sa main emplie
 de morve , la jette , avec l'autre , en arrie`re des corps ,
 sur les fesses du cre~pu , les pe~trit , les remonte dans la
 toile amollie par le travail d'accouplement , faufile ses
 pouces dans les passes du jeans ; la langue du cre~pu
 le`che , bouche ouverte haletante , la commissure des
 le`vres de Khamssieh , les le`vres ensalive~es d'ou` un
 bout de langue de~borde ; la joue imberbe du cre~pu ra^pe
 celle , ve~role~e , de Khamssieh , son ventre renforce~ au
 manche des foreuses US , lime le coccyx corne~ # les
 verte`bres ondulent contre son ventre , excitent le
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 membre bloque~ # , ses genoux frottent l'arrie`re suant
 de ceux du putain ; le corps , large , chaud , de Khamssieh ,
 dans le temps que le sang se caille dans la couille d'Oran--
 gina , s'affaiblit , le foutre du cre~pu , expulse~ , noyant
 le gland re~tracte~ , s'affaisse ; le sang e~clate a` la tempe
 mordue ; le corps s'effondre aux pieds du cre~pu ; lequel ,
 son membre re~tracte~ s'e~gouttant sur l'ourlet du bas
 de sa braguette , s'accroupit # le jeans serre , aplaties
 contre son fessier , ses boules englue~es # , retourne sur
 le dos le putain dont le corps effervescent refroidit
 sous ses doigts , s'e~tend dessus , pose ses le`vres sur la
 plaie , resuce le sang : << . . mai^tre de foutre~e nu , bleu de
 poil . . ton chien roux saigne . . >> ; sa bouche gonfle~e
 sur la plaie , il ronronne , appesanti sur le corps inanime~ . .
 << . . chien , mulet , . . le foutre dont ta te^te , ton ventre ,
 tes jarrets , sont charge~s , qu'il surgisse dans tes veines
 pousse , par-dessus le sang , jusqu'au coeur . . baiser ,
 sucer tes le`vres , tes mains , ton membre , gonfle~s de
 foutre e~gal au sang . . >> ; le mai^tre de foutre~e , allant
 chier , main de~ploye~e sur le cul , s'arre^te au bas de
 l'escalier ; la te^te rousse baigne dans le sang ; les fesses
 du cre~pu tressaillent , moule~es ; le mai^tre de foutre~e
 avance , s'accroupit , soule`ve la nuque de Khamssieh . . :
 << . . la^che , cre~pu . . . tes dents broyeuses de charogne
 infectent la plaie . . >> ; <S 65>/ la langue de Wazzag , foutre
 avale~ , le`che le dessous des boules du brun ; lequel , bras
 leve~s , fesses plaque~es au mur , e~carte ses cuisses ,
 e~tire tous ses membres , ba^ille ; Wazzag baise la cuisse
 ou` les muscles , e~tire~s , chauffent la chair ; <S 66>/ le mai^tre
 de foutre~e , avec ses doigts , de~tache les le`vres du cre~pu ,
 de la plaie , pousse la te^te , le reste du corps qui roule
 sur le dos jambes e~carte~es le long de Khamssieh , sou--
 le`ve les pieds ensanglante~s de Khamssieh , trai^ne le
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 corps froid dans le cagibi , ferme a` clef le cagibi , tra--
 verse la salle , le couloir , s'e~lance dans le jardinet ; le
 cre~pu , ses le`vres ensanglante~es vibrent , sa gorge gar--
 gouille , il frotte ses yeux , jette son bras par co^te~ , caresse ,
 du plat de la paume , l'emplacement attie~di du corps
 de Khamssieh sur le parquet , dilue du bout du doigt
 le sang dans la poussie`re , le`che son doigt , ba^ille , rentre
 son membre ramolli gluant dans le jeans , boutonne ,
 flatte , la braguette resouleve~e par le membre regrossi ;
 sa joue touche le plancher : la sueur y se`che au
 sommeil ; <S 67>/ Wazzag , redresse~ le long du brun , frotte
 son oreille , sa tempe , aux le`vres d'icelui : << . . mords
 ma veine , l'homme , pour qu'il me donne a` manger du
 foie d'agneau . . >> ; le mai^tre de foutre~e de~noue , jeans ,
 djellaba , du pied-bot , serre~s au tronc de l'abricotier
 d'angle , les reve^t , enjambe la claie : appuye~ au pieu ,
 le rase~ rechie dans le sable ardent , les femmes , accrou--
 pies sous l'ombrage , jettent sur son cra^ne miroitant
 # veines , veinules , saillent , au forc|age de la merde #
 des fruits-fleurs tombe~s de l'arbre , le pollen e~clate
 sur l'occiput ; le boucle~ , la fille , accouple~s sur les de~chets
 de roseaux , hale`tent , geignent ; les femmes battent
 leurs mains enduites de pollen , il court , le long du
 << Bain Mort >> , vers le camp # ou` les effluves des cui--
 sines , enclos , retenus au midi , dans les bosquets , dans
 les panaches , en sont , au soir , chasse~s par les vents du
 plateau ; rampe sous le barbele~ dont le sol est garni de
 crottes refoule~es par le vent hors du chenil , contourne
 le baraquement incandescent du peloton cynophile : les
 souples chiens , dresse~s , griffes accroche~es au grillage ,
 hument , sexe e~rige~ , le parfum de foutre exhale~ par le
 corps du mai^tre de foutre~e avanc|ant sous le feu ; dans
 la chambre aux murs roses tapisse~s de photos de
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 femmes nues , sous le drap , un soldat boucle~ blond ,
 e~crase , sous son corps suant nu excepte~ un slip de
 coton immacule~ ou` scintillent les cristaux de lessive ,
 le fatras de membranes , de touffes , de membres , d'une
 chienne noire en rut , amollie , yeux voile~s , au creux
 de la paillasse ; le mai^tre de foutre~e s'agenouille devant
 le lit , touche la main du soldat , ouverte , moite , sur
 l'oreiller ; le soldat roule sur le dos , jambes e~carte~es
 sous le drap humecte~ ; la chienne , pattes avant replie~es
 sur le drap , gronde , la bave coulant d'entre ses crocs
 sur l'e~paule rose du soldat : . . << . . mon chien roux
 saigne . . >> ; le soldat repousse la chienne , baise la paume
 du mai^tre de foutre~e , frappe le flanc de la chienne qui ,
 s'e~lance hors du drap , saute a` bas du lit , flaire , rapide ,
 le cul du mai^tre de foutre~e ; lequel , le soldat blond
 attire contre lui : . . << . . coucher , Sultane . . . viens c|a ,
 colle`gue . . qu'il saigne , ton chien roux , tout son sang
 vicie~ . . >> ; le soldat soule`ve le drap , le mai^tre de foutre~e
 monte sur le lit , se glisse sous le drap , ronronne love~
 dans l'empreinte chaude de la chienne dont les poils
 noirs sont colle~s par la bave aux boucles blondes du
 soldat ; lequel , roulant sur le co^te~ , palpe , sous le drap ,
 le ventre ardent du mai^tre de foutre~e au bas duquel
 sous la couche d'e~toffe , de toile , le membre tressaille ;
 retrousse la djellaba # le mai^tre de foutre~e e~carte
 les cuisses , son pied ensable~ touche celui , moite , du
 soldat # , de~boutonne le jeans chauffe~ , sec , enfonce
 sa main , tout son poignet , entre les cuisses du mai^tre
 de foutre~e , empoigne le membre , le lisse jusqu'au
 gland cerne~ de foutre sec me^le~ de graisse , de minium
 pris au cul de Khemissa : l'odeur du pied-bot # dattes ,
 crottin de chameau , urine , chiure de be~be~ , cuir , the~ # ,
 que la chaleur des corps e~veille sur les ve^tements , se
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 me^le au remugle de la chienne , au parfum de Cologne
 dont le soldat arrose son corps tout entier , avant ,
 apre`s les soins donne~s a` ses chiens ; le membre du
 soldat e~peronne , mouille le slip ; les ventres , les seins
 s'attouchent sous le drap tendu filtrant la lumie`re
 rose des murs ; la chienne , assise sur son se~ant , oreilles
 couche~es , scrute les photos nues ; le mai^tre de foutre~e
 roule sur le ventre , le soldat se redresse , retrousse la
 djellaba , le jeans , palpe les fesses mises a` nu , enjambe ,
 poing appuye~ sur la paillasse , le corps du mai^tre de
 foutre~e , sort son membre tendu a` fond , du slip , le
 loge entre les fesses tressaillant sous son bas-ventre ,
 nu , s'appesantit sur le corps habille~ , sous le drap ;
 jambes raidies , mains serrant les e~paules du maque--
 reau , par seuls frottis , pression , verticaux , il force le
 foutre qui , de~mange son pubis , bouillonne a` son gland ;
 sorties du slip , ses boules , suintantes , se re~pandent
 sur l'ourlet de ceinture du jeans ; ses muscles se de~ten--
 dent , sa langue le`che la joue sale~e du mai^tre de foutre~e ,
 le dur duvet du dessus de la le`vre supe~rieure ; la chienne
 s'e~tend sur la chape de ciment , e~tire ses pattes , arron--
 dit sa croupe , geint ; le soldat e~treint la ma^choire du
 mai^tre de foutre~e , son membre redurcit , du foutre ,
 extrait de l'aine , gicle , sa bouche s'ouvre , son cou
 croise , saccade~s , sur l'are^te de la ma^choire du mai^tre
 de foutre~e ; une larme corrode l'aile du nez ; un coup
 de vent jette un bas branchage d'eucalyptus sur la
 to^le du toit : une tarentule blanche tombe sur le ventre
 haletant de la chienne , pique la veine au travers du
 pelage suant ; la chienne ge~mit , se redresse , se secoue ;
 affaiblie , se recouche , le`che , fre~ne~tique , la peinture
 rose du mur , roule sur le co^te~ pique~ de son ventre ,
 jappe ; le soldat , retire son sexe e~jaculant du cul du
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 mai^tre de foutre~e , saute a` bas du lit # son membre
 rebondit , dodu , sur l'e~lastique du slip # , s'accroupit
 aupre`s de la chienne # le foutre sort , en caillots
 nacre~s , du gland pe~tillant , s'e~coule sur le versant boucle~
 de la cuisse # , la retourne , pince la plaie , empoigne
 la patte arrie`re de la chienne , e~crase sous les griffes
 la tarentule love~e dans une cavite~ de la chape ; redresse~ ,
 prend , dans l'armoire vitre~e de verre de~poli suspendue
 dans l'angle du mur , une seringue emplie de se~rum ,
 se re~accroupit , le`ve son poing serrant la seringue : une
 ultime gicle~e # laquelle se re~pand sur le gland re~tracte~ ,
 ruisselle le long du membre jusqu'a` la toison , engluant
 le coton # ramollit son bras ; du pouce de sa main
 libre , il soule`ve , presse son membre , le remet dans le
 slip , le`che son poing enduit du foutre refoule~ , l'essuie ,
 desserre~ , a` ses reins ; son bras tombe , la seringue perce
 l'e~piderme touffu ; la chienne tressaille ; le soldat retire
 la seringue , flatte le museau mouille~ , se redresse , de~pose
 la seringue dans l'armoire , revient au lit , s'y assied ,
 pousse son fessier vers la joue du mai^tre de foutre~e
 retourne~ sur le dos , drap rejete~ , effondre~ , sur le ciment
 empoussie~re~ , pivote , jambes cale~es au mur , amas
 sexuel englue~ enserre~ dans le slip balayant la joue du
 mac , installe son fessier suant sur le visage ouvert
 du mac , verse sa te^te entre les cuisses gaine~es d'icelui ;
 le nez du mac renifle sous le cul du soldat ; duquel le
 membre retend le slip , les le`vres collant au pli e~toile~
 du jeans , sur la cuisse ardente du mac ; son pied moite
 appuie sur la baie incandescente , dans le temps qu'une ,
 deux , trois sentinelles de la garde montante , corps
 apre`s manger suant harnache~ sangle~ , cul mouille~ de
 pets , surgissent dans l'espace vitre~ ; casque heurtant
 la vitre , elles appuient leur bouche enduite de graisse
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 rapides , ou` le talon porte sur le verre , l'oeil , sous les
 cils entrelace~s , se repaissant du pli qu'imprime au
 coton , le membre renverse~ dans le slip ; dans l'angle
 d'e~cartement des cuisses , la te^te du mai^tre de foutre~e
 se hisse , les le`vres baisent , sucent le coton englue~ ; le
 soldat , son torse secoue~ par le rire , glisse ses mains
 sous les reins du mac dont le membre force sa nuque ,
 sa bouche vibre en un pli : . . . << . . foutre , sang , sueur ,
 salive , bile . . en profondeur qu'ils travaillent tes chiens ,
 les hommes . . . a` quand la lymphe ? . . >> ; <S 68>/ Wazzag ,
 re~accroupi , suc|ote le membre du brun s'assoupissant ;
 le blond ronfle , au bas du chiotte , appesanti sur le pied---
 bot ; duquel les le`vres souille~es de poussie`re , saisissent
 un lambeau de viande rose colle~ sur le dallage , l'en--
 fournent : la gorge , palpitant a` me^me le ciment ,
 l'avale ; le sang suinte sur ses reins ; le brun se laisse
 glisser le long du mur ; Wazzag , d'une main , lui sou--
 tient les reins , de l'autre , sueur y poussant l'oeuf , lui
 masse tout l'amas sexuel ; le brun , couche~ le long du
 mur , soupire ; Wazzag o^te ses doigts du corps endormi ;
 se redresse , essuie ses mains a` ses hanches , e~tire ses
 bras leve~s , ses jambes e~carte~es ; le foutre se~che~ s'effrite
 sur l'e~piderme dilate~ ; Wazzag s'accroupit , ramasse
 en les de~collant les lambeaux de viande e~crase~s sur le
 dallage par les pieds crispe~s des foreurs , il en porte a`
 sa bouche , a` celle du pied-bot ; arque~e , sa lourde
 vermeille croupe , fessier ouvert attouchant le dallage
 souille~ , scintille , depuis la nuque jusqu'a` la retombe~e
 des fesses , dans la pe~nombre baigne~e des rayons du
 feu rose~ ; <S 69>/ le soldat , releve~ , son slip colle~ aux fesses
 par le foutre dilue~ sur le visage du mac , met a` chauffer
 la seringue sur le gaz cheville~ au mur rose : au feu
 bleute~ , miroite son ventre bombe~ barbouille~ de foutre ;
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 son membre se re~tracte dans le coton chauffe~ ; le mai^tre
 de foutre~e se redresse , s'assied sur le bord du lit ,
 reboutonne le jeans , se le`ve , laisse couler le long de son
 corps la djellaba bleute~e , s'adosse au chambranle ;
 le soldat , d'une main tenant le manche de la casserole ,
 de l'autre , jambe leve~e , gratte son amas sexuel : un
 pet bref enfle le coton bride~ sur ses fesses ; il retire la
 seringue , l'enferme dans l'e~tui , prend son PM au ra^te--
 lier , le suspend a` son e~paule , boucle autour de sa
 taille , a` cru sur le bas-ventre , son ceinturon garni de
 cartouchie`res , dispose celles-ci de part d'autre de son
 membre regrossi dans le slip , glisse l'e~tui dans une
 cartouchie`re vide ; ils sortent , les trai^ne~es de foutre , sur
 le versant des fesses , sur le visage du mac , sur le ver--
 sant boucle~ des cuisses , sur l'arrie`re du slip , sur les
 doigts d'une main du soldat , fument , saisies par le
 feu ; appuye~ au grillage , un soldat , nu excepte~ un
 short US le~ger , de la me^me couleur oliva^tre que son
 corps fe~brile , qui lui moule , non ourle~ , le milieu du
 corps , scrute l'amas de chiennes assoupies sous l'auvent
 de palmes : son membre , tendu a` fond , sort du short ,
 sur la cuisse ; le gland , faufile~ dans une maille du gril--
 lage , luit ; le soldat touche le dos marque~ d'e~clabous--
 sures de graisse , de jus de viande noire ; un morceau
 d'ail vibre dans l'oreille de la te^te retourne~e : << . . mai^tre---
 chien , moi , son nouveau saucier , le cuisinier premier
 jus me pre^te a` toi , tout entier , arrie`re , avant , chairs ,
 boucles , jus # sauf bile , sang # , en e~change de l'une ,
 rousse , saine , de tes chiennes enceintes , choisie par
 moi qui , fre`re de bain de sa fiance~e d'Europe , me de~lecte
 de son gland fourbi sur la tringle du four . . . >> ; le mai^tre---
 chien entre dans le chenil , foule , baisse~ , de son pied nu ,
 le ventre suant des chiennes e~veille~es : toutes , s'e~tirant ,
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 flairent son amas sexuel , le`chent le foutre : seule , une
 rousse , alanguie , reste couche~e sous l'auvent , ses yeux
 mi-clos , noye~s de pleurs , son ventre haletant ; le
 mai^tre-chien , refoulant les chiennes # leur langue
 enveloppe , chauffe son membre regrossi dans le coton
 englue~ # , s'accroupit , ta^te le ventre de la rousse ; de
 laquelle les yeux s'ouvrent , scle~rotique se dilatant sur
 l'or de l'iris , cerne~s de sang ; le saucier s'agenouille ,
 lui palpe le cul , y introduit son pouce ; sa hanche fro^le
 celle du mai^tre-chien , leurs doigts s'entrelacent dans le
 pelage suant ; le mai^tre-chien , ouvrant sa bouche ,
 mord l'e~paule sale~e du saucier , laisse couler , d'entre
 ses dents , sa salive sur la peau oliva^tre , o^te ses le`vres ,
 se redresse ; hors du chenil , le saucier enjambe la
 chienne , la chevauche : la couture du short se de~chire
 dans le pelage , il se remet sur pied , pousse la chienne
 vers les cuisines : une touffe de poils , de ceux du cul ,
 sort , secoue~e par le mouvement de frottis balance~ des
 fesses , par la de~chirure du short ; <S 70>/ le mai^tre de foutre~e
 pre~ce`de le mai^tre-chien dans le jardinet : le rase~ essuie
 son cul crotte~ au sable , cache son visage dans ses mains ;
 le boucle~ , agenouille~ , poings au sable , au bas de l'e~mi--
 nence ou` sont assoupies , sous l'arbre , les femmes ,
 pousse , du genou sur le sexe gluant d'icelle , la fille
 rase~e qui hale`te , robe retrousse~e sur le ventre , cuisses
 ouvertes ; <S 71>/ le mai^tre-chien , accroupi , l'e~cume aux le`vres ,
 pique le bras de Khamssieh ; retire la seringue ; le
 mai^tre de foutre~e la prend , monte a` la chambre , met
 la seringue a` chauffer , redescend , tire , de la caisse , un
 pansement sous cellophane ; Wazzag , redresse~ , ma^--
 chouillant un lambeau , le menton barbouille~ d'e~cume ,
 hale`te adosse~ au chambranle : deux filaments de
 morve noire sortent de ses narines , se diluent sur le
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 rebord de sa le`vre supe~rieure ; le mai^tre-chien panse
 la morsure ; Wazzag apparai^t , adosse~ a` la porte du
 cagibi ; redresse~ , le mai^tre-chien , frotte l'une a` l'autre
 ses mains ensanglante~es ; le mai^tre de foutre~e tire
 Khamssieh vers le fond du cagibi , sur l'amas spongieux
 des serpillie`res ; le mai^tre-chien , tout arme~ , sa sueur
 embuant arme , chargeur , avance vers Wazzag , ses
 mains rouges tendues , son membre e~peronnant le
 slip entre les cartouchie`res ; il e~treint Wazzag ; lequel ,
 la crosse , le membre , fouaillant son sein , son ventre ,
 pisse sur les jambes du mai^tre-chien ; le soldat , l'urine
 moussant a` ses pieds , repousse le putain dont , tout
 entier , le corps tremble : le jet , secoue~ , e~clabousse le
 slip du mai^tre-chien ; Wazzag , accule~ dans l'angle du
 comptoir , ses mains vibrent sur son ventre ; le mai^tre---
 chien empoigne , de co^te~ , son bras , son cou , les serre ,
 renverse le haut du corps de Wazzag sur le zinc , lui
 e~crase le cou sous ses deux poings me^le~s ; Wazzag se
 de~battant , le jet , hors du sexe secoue~ , arrose le cham--
 branle , le dallage , le genou crispe~ du mai^tre-chien ;
 qui recule , l'arme ballant sur son co^te~ suant , se rejette
 dans le cagibi , e~tire son slip , membre sorti , l'essore
 dans son poing ; crache sur le jet , sur le ventre , les seins
 de Wazzag ; duquel , le sexe , jet diminue~ , se re~tracte ,
 s'e~goutte sur la cuisse ; sur son corps soulage~ , le mai^tre---
 chien se rue , baise le cou marque~ d'empreintes ; la
 crosse re-fouille le sein de Wazzag : son sexe se gonfle
 d'urine ; muscles rela^che~s , le jet frappe , chaud , le
 pied du mai^tre-chien ; lequel empoigne le membre de
 Wazzag , l'oriente vers le zinc auquel sont , fre~missants ,
 plaque~s , les jarrets du putain ; s'e~cartant , rapide , il
 retourne Wazzag , ventre au zinc , l'encule , slip , froisse~
 humide , fro^lant , au frottis , le gras des fesses du putain ;
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 le membre , baigne~ d'urine , se faufile dans le cul c|a
 nettoye~ a` coups de langue par le pied-bot ; l'urine baigne ,
 chauffe les pieds nus emme^le~s ; le jet de foutre e~branle
 le sexe du putain , sa poitrine hale`te , barre~e au niveau
 des te~tons , par le rebord du zinc ; foutre jailli , le genou
 leve~ du mai^tre-chien frotte la hanche de Wazzag ,
 sa main tripote le membre re~tracte~ du putain , ses
 le`vres lui enrobent son oreille alourdie par la boucle
 de corail ; le membre tarit sous les doigts du mai^re---
 chien au visage duquel le putain , arque~ , e~tirant les
 muscles de ses cuisses , de ses fesses # un caillot de
 foutre sort du membre , s'e~coule dans le cul # , frotte ,
 ca^line , geignant , son e~ruptive nuque boucle~e ; la crosse
 heurtant le coccyx de Wazzag , le membre d'icelui
 re---tressaille , bonde~ d'urine , sous les doigts du mai^tre--
 chien ; qui , e~cartant le haut de son corps du dos de
 Wazzag , sans se de~senculer , o^te son PM de l'e~paule ,
 le de~pose sur le zinc ; urine refoule~e dans la vessie ,
 le mai^tre-chien rela^che le membre qui grossit , le ressai--
 sit , les anneaux se forment sous ses doigts , le gland
 rosit , tourne au violet , les chairs circoncises , dilate~es ,
 collent a` ses doigts ; le mai^tre-chien pousse Wazzag dans
 l'angle obscurci du comptoir au mur , bourre tous les
 membres dans l'angle , se de~sencule , retourne le putain ,
 fessier dans l'angle , son membre gluant roulant sur
 la hanche de Wazzag ; le putain hale`te , le mai^tre-chien ,
 ses pieds clapotant dans l'urine , gronde , pince , tord les
 te~tons du putain , laisse glisser , rapides , ses mains le
 long du corps salpe^tre~ ; s'accroupissant , mord le fe~mur ;
 son membre , rabattu , repose sur une cartouchie`re ;
 redresse~ # la sueur scintille sur ses seins pubescents # ,
 il tire un torchon spongieux d'une anfractuosite~ du
 mur au ras du zinc , il essuie la movre noire qui , en
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 deux filaments distincts , contournant la bouche du
 putain , se dilue sur le menton , jette le chiffon sur le
 zinc , baise , son poing tirant vers le bas le membre
 re~tracte~ du putain , la bouche , le menton essuye~s
 d'icelui , dont le rire , de~gorge~ , vibre sous ses le`vres
 marque~es d'empreintes de crocs ; le mai^tre de foutre~e ,
 a` l'autre bout du comptoir , o^te la djellaba , le jeans
 dont la couture est colle~e a` ses fesses par le foutre du
 mai^tre-chien , jette les ve^tements sous le bac de plonge ,
 par-dessus le corps endormi du cre~pu , gratte , nu ,
 son bras libre tirant l'e~paule , sur le gras de ses fesses ,
 la trace de foutre se~che~ ; le mai^tre-chien , ses doigts
 pris dans les bourrelets de l'arrie`re du cou renverse~
 du putain , soule`ve avec sa ma^choire le menton d'icelui ;
 dont la gorge , tout le torse , jusqu'au bombe~ ventral ,
 enrobe~s de bave , scintillent presse~s par les doigts , dans
 la lueur filtre~e par le fenestron cerne~ de paille d'orge ;
 le slip gluant clapote entre les cuisses secoue~es du
 mai^tre-chien ; Wazzag geint ; son membre que le
 foutre e~branle , force le poing du mai^tre-chien , ses
 mains suent , plaque~es au zinc ; le maquereau pisse
 dans le chiotte ouvert ; la gicle~e e~veille le blond , il
 se redresse , extrait son membre gluant d'entre les
 fesses du pied-bot , se met debout , enjambe le corps
 du putain , pose son pied sur le coccyx ensanglante~ ,
 re~ajuste son pansement , e~tire ses bras , ba^ille ; un
 muscle du coccyx fre~mit sous son pied , son sexe rebon--
 dit ; le brun ronfle , te^te tourne~e vers le mur ; le mai^tre---
 chien refoule Wazzag vers l'extre~mite~ du comptoir ;
 leurs pieds heurtent le corps du cre~pu qui , yeux clos ,
 geignant , le`che le talon poudre~ de foutre sec du putain ;
 le mai^tre-chien pousse Wazzag contre le chambranle
 du couloir , contre le blond : lequel l'enserre entre ses
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 bras # son pied fouaillant saccade~ le gras des fesses
 du pied-bot vitule~ # , l'encule , criant , d'un coup de
 reins ; son membre arque~ , glissant sur le foutre frais
 du mai^tre-chien , prolife`re dans le cul de Wazzag ; le
 blond , crispe~ , sparadrap se de~collant de son ventre
 durci suant , se brandille , incline~ sur la croupe du putain
 que le mai^tre-chien mord aux le`vres ; Wazzag , un rire
 rauque gonflant ses joues , faufile ses poignets , ses
 avant-bras , sous les aisselles en sue~e du mai^tre-chien ,
 me^le ses doigts sur le dos plisse~ , palpe les clavicules ;
 apre`s l'encule~e , Wazzag s'agenouille , enlace les jambes
 des adolescents redresse~s , enfourne dans sa bouche
 les deux sexes gluants , les suce ; eux , le`vres abouche~es ,
 geignent , se ca^linent les hanches , la gorge ; paupie`res
 abaisse~es , Wazzag , du bout du doigt , tambourine les
 deux sexes durcissant entre ses le`vres ; le mai^tre-chien
 laisse tomber sa main sur le membre du blond , entre--
 lace ses doigts secs a` ceux , moites , du putain ; son auri--
 culaire fro^le l'e~piderme , marque~ d'empreintes de crocs ,
 du sexe du blond ; sa salive coule dans la bouche du
 blond , ses le`vres se de~placent , s'ouvrent sur l'oreille ,
 ses narines fro^lant , humant les boucles des tempes :
 << . . . . . mes chiens , mes chiennes , o^ prince de Koukou ,
 ont mordu , de nuit , ton membre que voici au mien
 me^le~ en flu^tiau entre ces le`vres , sous ces doigts ani--
 maux . . . dans ce lit que travaillent le vent , le pe~trole , le
 gaz , les ruines , parmi les lauriers-roses , les roseaux
 de~chiquete~s par la mitraille , tes pieds enfle~s foulant le
 sable fossilife`re , tu cours , blond Kbai"l . . tout enveloppe~
 du parfum du rebelle : Ve~nus te pre~ce`de , mord , ballotte~e
 entre tes genoux , ta braguette , de~chire la toile , cro--
 che`te ton sexe ; la sueur noircit la chemise colle~e a` ton
 dos . . . dresse~s sur le bord de la falaise , les supple~tifs hale`--
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 tent , grondent . . . a` leurs oreilles bonde~es de gypse les
 boucles tintent dans l'ozone bleu . . . le hurlement e~touffe~
 refoule le sang contre tes dents . . . la crosse broie le
 cra^ne de Ve~nus , le poignard perce ses yeux durcis par
 la cole`re . . . . affaisse~e , elle vibre toute , des lambeaux
 de ton sgag s'enroulent , saccade~s , a` ses dents . . >> ; le
 membre du blond se re~tracte entre les le`vres de Waz--
 zag ; le putain ca^line les deux sexes avec ses doigts ,
 tousse , enrobe , d'un me^me caillot de morve expulse~e
 hors de sa gorge , les deux glands enroule~s dans sa lan--
 gue , caresse la cuisse he~risse~e du blond , empoigne en les
 me^lant leurs boules , les roule sur son menton ; susurre ,
 la pointe de sa langue faufile~e contre sa le`vre supe~--
 rieure , entre les sexes , sur les glands , membres retire~s
 gluants de la bouche , un sifflement module~ , boucles tin--
 tant secoue~es par le mouvement de succion ; son poing
 libre serre , me^le~s gluants , slip , short ; <S 72>/ le cre~pu , redresse~
 sur ses genoux , marche , poings a` terre , vers l'inte~rieur
 du cagibi , jusqu'entre les jambes e~carte~es de Khamssieh ;
 duquel le membre regrossi , ballotte , arque~ , sur le ver--
 sant de la cuisse , mains du cre~pu fouillant sous les boules
 boucle~es , se rabat , arque~ sur le ventre , durcit , se tend ,
 tirant les membranes de l'amas sexuel ; les jambes de
 Khamssieh se ferment sur les bras , sur les joues du
 cre~pu ; le mai^tre de foutre~e , surgi , membre dresse~ , vio--
 let , perpendiculaire au ventre , vibrant au vu du grossis--
 sement du sexe de Khamssieh , s'accroupit , attire a` lui ,
 par ses e~paules , le cre~pu , le redresse debout , le tire hors
 du cagibi <S 73>/ ; le brun , debout , l'avant de son corps saisi
 par le feu , sur le bord du sable , oscille , tend , yeux clos ,
 ses bras vers le rase~ qui , son jeans colle~ par la merde
 a` son cul , titube , sa main fouillant l'arrie`re du jeans ,
 raclant la merde , en jetant au sable une partie , bar--
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 bouillant avec le restant , sur le cra^ne , les joues , les
 le`vres , des poils , des oreilles , des crocs ; le mai^tre--
 chien , arme~ , son membre e~peronnant le slip englue~ ,
 l'e~tui de la seringue loge~ dans la cartouchie`re vide ,
 ceinturon , cartouchie`re , e~clabousse~s de foutre , tra--
 verse le jardinet ; les mouches assaillent mains , visage
 souille~s du rase~ ; le mai^tre-chien empoigne le sexe
 darde~ , le tire , le tord ; le rase~ tre~pigne ; l'odeur excre~--
 mentielle , secoue~e , baigne le jardinet ; le rase~ , geignant ,
 se laisse tomber sur le sable , jambes serre~es ; le mai^tre---
 chien , de~crochant son arme , le met en joue ; le rase~ ,
 sur ses genoux , sur ses poings , redresse~ , bouche ma^chu--
 re~e ouverte sur ses crocs ensalive~s , crocs peints plisse~s
 sur les joues dilate~es , tourne en rond , autour du de~po^t
 de merde ensable~e ; s'e~lanc|ant , trotte autour de l'e~thel ;
 le mai^tre-chien braque son PM , appuie son doigt
 alle~ge~ sur la ga^chette bloque~e , fait e~clater sa bouche :
 le rase~ saute , s'effondre dans le sable souille~ par ses
 poings , se redresse , e~ructe , s'effondre sur le ventre ;
 le mai^tre-chien s'accroupit , touche le dos suant , sou--
 le`ve le jeans , les mouches plongent sur la couche de
 merde de~calotte~e , le mai^tre-chien raplatit la toile
 dessus l'essaim , se redresse , foule du pied la te^te inerte ,
 la retourne , tout ensable~e , iris scintillant dans les
 cristaux ; la bouche gonfle~e soule`ve , ouvre la couche
 de sable colle~ aux traces de merde : << . . . . . ton coup simule~
 de~truit l'homme simule~ . . rentre au bordel , dresseur . . .
 d'un premier coup de crosse , change ses murs en gril--
 lage , d'un second , ses corps en chiens . . . . . >> ; <S 74>/ Wazzag ,
 le membre du blond serre~ a` la commissure droite de
 ses le`vres , ca^line le gland avec sa langue ; le gland ,
 fessier du mai^tre-chien ondulant moule~ a` mi-hauteur
 dans le slip barre~ , doigts de Wazzag grattant les crou^tes
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 des boules asse~che~es , re~tre~cies , prolife`re dans la bouche
 du putain , atteint la gorge ; Wazzag tousse , ma^chouille
 gland , morve , retire le sexe de sa bouche ; le blond le
 prend , le secoue , e~crase le gland sur l'oeil ; le sang ocre
 descend vers la toison : . . . << . . chien qui prends mon
 foutre , remplis de bave , de morve , de sucs intestinaux
 mon ventre , mes veines . . . . chien affame~ , tire , de~me^le les
 membranes mortes qui bourrent mon cul , pendent a`
 mon membre : de~vore-les . . me^me excite~es , elles ne se
 tendent que de moitie~ . . . mange plis , lambeaux ourle~s . .
 happe . . happe . . fais-moi , de tes dents , de tes le`vres ,
 un corps lisse , bonde~ , poli . . . que la crispation de l'orteil
 e~branle l'occiput ; du membre , les le`vres . . . >> ; Wazzag
 renifle , flaire les boules sorties du short , les roule sur
 l'are^te du nez , de~boutonne le haut de la braguette ,
 tire le short sur les genoux , sur les jarrets , le fronce ,
 gluant , aux chevilles ; redresse~ , tourne sa te^te , enfouit
 sa tempe boucle~e au creux suant de l'aine , ca^line l'arc
 ardent tendu contre l'are^te de son nez , appuie ses
 le`vres sur les chairs circoncises , les le`che # le membre ,
 saccade~ , pe~tille , chauffe # ; sa joue , murmure module~
 sorti de la gorge , e~branlant le front , vibre sur l'aine du
 blond ; ses dents e~bre~che~es morsillent les chairs molles
 tire~es , son bras enserre le fessier immacule~ du blond ;
 les doigts , la paume de son autre main , attouchent le
 pouls du ventre qui fermente ; les boucles hautes de
 sa chevelure balaient le sein cuivre~ du blond ; sa langue
 balafre~e sort d'entre ses dents , d'entre ses le`vres , nez
 piquant vers les boules , chauffe le bord du cul sale~
 par la sue~e ; le ventre tressaille ; Wazzag se renverse
 de dos entre les jambes s'e~cartant , cale son dos au
 mur , tient dans ses poings les genoux du blond , enfouit
 sa bouche entre les fesses desserre~es , sort ses dents ,
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 morsille , mord les membranes encrou^te~es du cul ;
 l'une main , jaillie devant la cuisse en sueur du blond ,
 empoigne le sexe chauffe~ a` blanc , le courbe vers les
 boules ; l'autre main , abandonnant le genou , se faufile ,
 moite , entre les fesses ou` le duvet brille , couche~
 par la sue~e , saisit le gland , tire le membre par-dessous
 les boules # ou` la sueur circule , entre les boucles , le
 long des veines surgies ; Wazzag , re~enfouissant plus
 avant sa bouche dans le cul , attouche le gland e~crase~
 sur le bord infe~rieur du cul , avec la pointe de sa langue ;
 l'arrie`re des genoux du blond vibre , moite , contre les
 coudes du putain ; le blond , pets baignant le mufle
 de Wazzag , s'affaisse ; Wazzag , redresse~ , retient le
 fessier ou` la merde fermente dans le sang , ses doigts ,
 ses paumes glissent sur l'e~piderme gluant ; son membre ,
 boucles du cul s'enroulant autour de son gland , se
 tend , se faufile , sur les membranes ensalive~es , entre
 les fesses effervescentes du blond ; duquel la joue ,
 te^te incline~e , frotte la bouche gonfle~e de Wazzag ,
 cependant que le cre~pu , sorti des bras du mai^tre de
 foutre~e # qui remonte en sa chambre en refoulant ,
 du poing , vers le fond de son cul , le foutre de~charge~ ,
 a` la vole~e , sur son versant re~tracte~ , par le foreur # ,
 s'arre^te , jambes e~carte~es , braguette de~cousue au bas ,
 de~couvrant la racine du membre plie~ re~e~jaculant ,
 sous le jeans , sur le versant de la cuisse enserre~e dans
 la toile , ouvre les pans de sa veste de jeans , s'approche ,
 bouche gonfle~e , te^te projete~e en avant , plaque , reins
 cambre~s , ses seins sur les seins du blond encule~ ;
 Wazzag , e~cartant ses cuisses du fessier , ahane , raidi
 contre le mur , souffle retenu ; dans le temps que le
 blond , le cre~pu , leurs te~tons joints , se baisent la
 bouche , de~charge , te^te saccade~e , dents serre~es , souffle
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 de~vie~ vers les narines ; le blond soule`ve ses pieds ;
 ses fesses , e~branle~es , roulent le membre e~jaculant ;
 il secoue ses pieds , pie~tine sous ses talons le short ,
 le fronce , gluant , sous ses orteils ; le cre~pu y pose ses
 pieds chausse~s , le foutre , la bave , la sueur , essore~s ,
 susurrent sous la corde de l'espadrille ; <S 75>/ le mai^tre---
 chien , jetant sur la table , arme , cartouchie`re , tombe ,
 o^tant son slip , sur la paillasse , jette du bout de son
 pied nu le slip poisseux sur l'e~paule du saucier retourne~
 vers l'arme ; lequel , pivotant , membre balance~ par--
 dessus le short descendu a` mi-cuisse , roule sa te^te
 de co^te~ , mord , le flairant , l'avant gonfle~ du slip
 accroche~ a` son e~paule , le laisse tomber le long de son
 ventre , sur l'arc du sexe , le cueille entre deux doigts ;
 sa langue de~bordant , ensalive~e , de ses le`vres minces
 ourle~es mauve , il bourre le slip dans son poing , le
 pe~trit , desserre son poing , membre rebondissant ,
 porte a` ses le`vres la boule d'e~toffe mouille~e , la baise ;
 le mai^tre-chien , son membre rabattu sur le ventre ,
 poignets croise~s sous la nuque , scrute les photos de
 femmes nues que la chaleur des deux corps enferme~s
 ardents embue ; son pied monte le long du mur , les
 orteils moites touchent la femme ouverte aux contours
 enflamme~s , l'ongle du pouce gratte le clitoris e~tire~
 par l'e~cartement des cuisses , les seins lourds remonte~s
 par l'e~cartement des bras vers le haut , fro^le , dessus la
 gorge , sous un sein , la marque rectangulaire , ble^me
 sur l'e~piderme crasseux rougi , d'un sparadrap o^te~
 pour la pose ; de son autre jambe , leve~e , e~tire~e , le
 pied pose sur la cuisse du saucier rapproche~ ; son
 membre jaillit , darde entre ses jambes ouvertes ou`
 saillent la musculature des cuisses , le re~seau des veines
 des mollets ; sa te^te roule sur le haut du lit , dans le
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 creux de l'e~paule , sa bouche respire sur le drap mouille~
 de bave ou` transparai^t la paille d'orge , l'e~cume bout
 dans ses joues vermeilles : . . << . . . j'ai de~charge~ tout
 mon jus de nuit dont je te permets de gober , effiloche~s
 dans l'eau , les filaments de~tache~s du slip que je
 te commande de laver dare-dare dans l'abreuvoir ,
 d'accrocher au barbele~ sous le vent de feu . . . apre`s ,
 le temps que le slip se`che , je te garde en mon lit , je
 te sauce . . viens c|a , penche-toi , siffle , que je te touche ,
 te sente , t'e~coute , pour pre~parer expre`s la sauce ,
 baise-moi sur la bouche , sur le gland , pour la corser . . >> ;
 <S 76>/ sur la dune , le boucle~ , son genou e~peronnant l'entre--
 cuisse de la fille rase~e , refoule icelle sur le sable ; ses
 poings plongent dans le versant , la cre^te s'effondre ,
 soyeuse , sur ses avant-bras ; le haut du corps de la
 fille rase~e , seins sortis de la robe , se renverse sur le
 versant ombrage~ ; le boucle~ le`che les te~tons ardents
 glissant sous ses narines , sous ses le`vres ; dans la bouche
 ouverte de la fille rase~e , la langue mouchete~e de mauve ,
 de nacre , scintille , e~claire~e par un rayon filtre~ dans
 le branchage e~pineux ; le sexe suinte contre le genou
 moule~ dans le jeans rapie~ce~ ; le boucle~ , redressant
 le buste , secoue sa te^te embrase~e : un frisson e~branle
 sa nuque , sous la sue~e ; ses mains couvrent le ventre
 de la fille qui vibre sous l'e~toffe chauffe~e , enveloppent ,
 te~tons se logeant au creux des paumes , les seins de~sor--
 bite~s dans le mouvement de verse~e , les pressent ,
 te~tons file~s entre deux doigts ; deux filets d'e~cume
 s'e~coulent depuis la commissure des le`vres de la fille
 rase~e jusqu'a` ses yeux , le long des ailes du nez ; le
 membre du boucle~ se tend , les chairs e~tire~es boivent
 la sueur ; le boucle~ s'appesantit , ses coudes entent
 le sable , ses doigts s'entrelacent sous la nuque de la
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 fille rase~e , les seins de la fille , e~crase~s sous le torse ,
 soutiennent , mouvant , le torse ou` saillent , e~branle~es
 par le hale`tement , les co^tes flottantes ; la bouche du
 boucle~ respire , le`vres accole~es , dans la bouche de
 la fille rase~e , aspire la respiration d'icelle , cependant
 que le membre s'enfonce en le sexe ouvert gluant ;
 les deux respirations , l'une l'autre , s'aspirent dans
 le me^me temps que les sexes , l'un l'autre se mordent ;
 la bave emplit la bouche d'icelle dans le temps que le
 foutre emplit son sexe ; les yeux du boucle~ , grands
 ouverts , roulent , au-dessus de ceux , clos , de la fille ;
 le boucle~ geint , la sueur recouvre son coccyx , s'e~coule
 dans la fente du cul , colle au coccyx la toile enfoutre~e
 du jeans ; redresse~ dans l'orgasme , un filament de
 bave vibre , scintille depuis sa ma^choire jusqu'a` la
 gorge de la fille rase~e ; ses mains de~ploye~es accote~es
 au sable , il appuie son ventre a` celui d'icelle , le haut
 bouton de la braguette s'appliquant au nombril
 de la fille , a` travers l'e~toffe retrousse~e ; le foutre
 enroule~ dans la chair , aux nerfs , aux muscles des
 jarrets , des cuisses , afflue au pubis , se rue dans le
 membre ; les souffles spasmodiques simultane~s de la
 fille , du boucle~ , e~branlent le filament d'e~cume ; la morve
 le~ge`re du boucle~ s'e~coule le long du filament jusqu'aux
 le`vres de la fille ; les pouces du boucle~ raclent la sueur
 sur ses seins , les mains tournoient , secoue~es le long
 du ventre , s'enfouissent dans la braguette embrous--
 saille~e , toquent la racine enfle~e du membre , fro^lant
 l'ourlet englue~ du sexe de la fille ; elle , ses doigts
 pe~trissant le sable , cambre ses reins # le membre
 du boucle~ , de~busque~ de moitie~ , de~charge un foutre
 fluide # , rele`ve ses seins jusque sous la bouche du
 boucle~ qui , aspirant le filament , l'entortille au te~ton ,
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 redresse son cou , renverse en arrie`re sa te^te casque~e
 de sueur ; leurs souffles , transmis sur le fil , en font
 trembler le noeud love~ sur le te~ton ; un pet de~colle
 du cul la couture du jeans , contracte le membre ;
 ses yeux , le bout de ses doigts , l'iliaque , roue~s ; les
 femmes , leur nuque reposant sur les ballots d'orge ,
 le brun renversant au sable le rase~ e~clabousse~ de
 mouches , se re~endorment ; les parfums du bordel ,
 du jardinet , de la dune , des corps qui s'y roulent ,
 se croisent , arre^te~s dans l'arbrisseau au-dessus de
 leurs narines ouvertes dans le sommeil ve~ne~rien ;
 le pied-bot , accroupi dans l'angle du couloir , de~tache
 avec ses dents les lambeaux de viande pie~tine~s par
 les foreurs ; le lambeau de maillot de corps , souille~
 de graisse , de foutre , de merde , pend a` son cou ; le
 cre~pu , le blond , agenouille~s , baisent , de~membrent ,
 retournent , fouaillent Wazzag dont la te^te heurte
 l'escalier du chiotte ; ils lui prennent les oreilles dans
 leurs mains , en font tinter les boucles pre`s de leurs
 tympans : la te^te , souleve~e , du putain rougeoie ;
 les deux foreurs , ayant , chacun , une jambe de Wazzag
 serre~e entre leurs cuisses , s'e~cartant pour que fleurisse
 le membre d'icelui entre ses cuisses ouvertes a` fond ,
 pe~trissent leur membre sur la cuisse qu'ils enserrent ;
 ils crachent sur les mains du putain , e~parses sur le
 ciment , projettent leur te^te , fort , sur son torse ; leurs
 mains empoignent ensemble son membre ; les jambes
 de Wazzag se raidissent sous les fesses des foreurs ;
 en son membre presse~ , le foutre force leurs doigts ;
 lors , ils s'assoient sur les genoux de Wazzag , e~crasant
 la musculature crispe~e , creusent , de leurs poings ,
 le pubis , interceptant l'afflux du foutre ; du genou ,
 ils refoulent Wazzag , le hissent dans le chiotte ; le
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 pied-bot , sur ses poings , sur ses genoux , marche vers
 la porte de la rue ; sous elle qui bat au vent , le parquet ,
 e~clabousse~ du foutre du to^lier , scintille , balaye~ de
 sable ; le pied-bot , son membre grossi trai^nant sur le
 parquet , des pets soufflent le revers poisseux de ses
 fesses quand le feu du dehors saisit sa te^te enfoutre~e ,
 ses e~paules roue~es ; l'enfant noir tire son jouet sur la
 dune ; la merde racle~e au cul du commis boucher
 enduit ses mains serre~es sur la ficelle ; le pied-bot ,
 secouant son membre lourd suspendu a` ses reins ,
 escalade la dune , il pose sa te^te sur le bidon cycle~ ,
 l'appesantit , le~ge`re , de~tache~e du reste du corps ;
 l'enfant la trai^ne sur la cre^te ou` fume un sable mauve
 frappe~ par le feu ; l'enfant , la^chant le jouet , s'e~tend ,
 nu , sa peau noire miroitant violet sous le feu , le pubis
 barre~ par la cre^te , le haut du corps renverse~ sur l'autre
 versant moins ardent de la dune ; le jouet de~vale
 sous le corps agenouille~ du pied-bot ; lequel , courtaud ,
 saccade~ , poings , pieds recourbe~s , gorge , menton enrobe~s
 de bave , te^te renverse~e , hale`te , empoigne les talons
 de l'enfant , enfouit sa te^te entre les fesses polies ,
 attouche du bout de sa langue , le cul palpitant ; le
 torse de l'enfant creuse le sable ; le pied-bot appuie
 sa main de~ploye~e entre les clavicules fre^les de l'enfant ,
 sur le haut ardent du dos ; tout le corps tressaille
 ourle~ de sable fumant ; dans le cirque tapisse~ de cendre ,
 chiens , chiennes assaillent un vautour blesse~ ; une forte
 chienne rousse faufilant sa gueule sous l'aile e~ploye~e ,
 croche`te le cou du vautour ; dans le mouvement de
 torsion , ses mamelles , son cul , de~couverts , luisent
 au travers de la cendre souleve~e ; le pied-bot , dont
 le membre trai^ne , bonde~ de foutre , sur le fessier
 fre~missant de l'enfant , scrute le voile de cendre fouette~
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 par le panache roux de la queue releve~e , avance ,
 ses cuisses enserrant les reins , le buste , le dos # l'en--
 fant e~tend devant lui , sur le sable , ses bras souille~s # ,
 les e~paules ; l'enfant soule`ve sa te^te cre~pue que
 roulent , gluantes , les boules du pied-bot , la retourne ,
 happe entre ses dents ramollies le gland grenat
 de l'adolescent ; le pied-bot s'affaisse sur le ver--
 sant attie~di ; l'enfant lui le`che le talon ; le pied-bot
 jette ses mains dans le voile de cendre e~clabousse~
 de sang , elles saisissent les mamelles , la cuisse de la
 chienne au pelage rougi par la sue~e ; la chienne , reins
 cambre~s , torse au sable , de~chire le gosier du vautour ;
 la pointe de l'aile lourde frappe l'avant-bras du pied---
 bot ; lequel , attirant l'arrie`re du corps de la chienne
 hors du voile de cendre , se redresse sur ses orteils ,
 empoigne les deux cuisses de la chienne , lui rele`ve
 la queue d'un coup de torse ; le panache suant se lovant
 autour de son cou , il projette son membre surtendu
 dans le cul de la chienne ; les crocs d'icelle vibrent
 en la plaie , le grondement refoule , fait mousser le
 sang ; les crocs de~chirent la gorge , creusent les pou--
 mons , jusqu'au coeur qu'ils broient , quand le foutre ,
 apre`s frottis bref , e~branle , ardent , grumeleux , lourd ,
 le membre du pied-bot , comble le cul crotte~ ; la chienne ,
 jetant , poussant , bousculant dans la cendre le coeur ,
 le pied-bot , vautre~ sur sa croupe affaisse~e , re~tablit
 sa respiration , cependant que les gicle~es lentes font
 trembler son torse , ses e~paules , le bas de son cou ,
 perler des pleurs a` ses yeux ; une chienne noire , menue ,
 surgit , enfouit son museau sous le fessier du pied-bot ,
 le`che l'amas sexuel ou` s'e~goutte le foutre refoule~ :
 le panache de la chienne rousse se crispe le long du
 cou de l'adolescent ; la cendre s'applique au corps nu ,
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 suant , du pied-bot ; l'enfant noir , se laisse glisser ,
 jambes ouvertes , sur le versant ; le feu cuit son gland
 sorti ; redresse~ aupre`s du pied-bot , dans le voile de
 cendre , il donne ses mains a` le~cher a` la chienne noire ,
 sous l'amas sexuel du pied-bot qu'elles empoignent :
 au-dessus du poignet frais , fragile , de l'enfant , les crou^tes
 accroche~es aux boucles , craquent , s'effritent dans le
 cul du pied-bot , icelui frottant a` nouveau ses genoux
 aux flancs de la chienne rousse ; poudre de foutre ,
 de merde coule sur les poignets ; la main le~che~e de
 l'enfant plaque au cul du pied-bot la langue de la
 chienne noire ; les jarrets du pied-bot vibrent ; l'afflux
 du foutre e~branle l'ischion ; tenue par la main de
 l'enfant , la chair enrobant l'os vibre , chauffe~e par le
 foutre ; les autres chiennes , chiens , tirent l'autre aile
 du vautour , leurs griffes ensanglante~es posent sur
 les pieds souleve~s de l'adolescent ; la chienne noire ,
 sortant son mufle de sous les fesses du pied-bot ,
 lichaille les le`vres asse~che~es de l'enfant , dont le membre
 darde , attouche , le sable ; sous les doigts de l'enfant ,
 les boules du pied-bot se de~semplissent ; la chienne
 noire enfouit sa gueule entre les cuisses de l'enfant ,
 flaire le membre , pose ses pattes sur les cuisses , ren--
 verse , le~chant le torse gracile , l'enfant sur le sable ,
 arrondit la croupe , affaisse son cul , l'empale sur le
 menu membre ; ses pattes avant agrippent le torse ,
 les aisselles : l'enfant , raidissant ses jambes , empoigne
 les griffes , les porte a` sa bouche contracte~e par l'e~rec--
 tion ; le foutre gicle : nacre~ , refoule~ hors du cul de la
 chienne , s'e~goutte sur le duvet bleute~ du pubis ;
 l'enfant frotte sa nuque au sable ; les griffes arrie`re
 de la chienne grattent ses hanches ; d'icelle la queue ,
 recourbe~e , s'enroule au membre e~tire~ auquel le cul
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 mord le gland ; l'enfant baise les griffes ; le pied-bot
 redresse~ , se tient debout parmi les chiens , membre
 e~tire~ , mou , gluant , rougi dans le creux des cuisses
 resserre~es , mains croise~es sur la nuque baisse~e , lambeau
 colle~ par la sueur au sein ; les chiennes expulse~es de la
 cure~e , le`chent le membre , les fesses de l'adolescent , lais--
 sant sur l'e~piderme e~cailleux des trai^ne~es de sang , de
 chair , de duvet gris ; dans la cure~e , la de~pouille , jete~e de~--
 membre~e au-dessus des gueules , retombe sur la croupe
 des chiens ; les crocs s'emme^lent , les yeux se fro^lent ,
 exorbite~s ; le pied-bot enjambe les chiennes dont les
 langues enveloppent ses boules englue~es , se trai^ne , age--
 nouille~ , sur le versant , creuse avecque sa main le sable
 sous lui , chie , appuye~ sur son rein droit ; la merde s'e~coule
 sur l'arrondi de la fesse droite , s'e~pand le long du bour--
 relet d'icelle e~crase~e sur le sable ; les chiennes labourent
 le sable consolide~ par la merde , le le`chent , en empor--
 tent , dans leur gueule , des poigne~es qu'elles sucent en
 scrutant l'oeil , tourne~ sous le battement des cils , du
 pied-bot ; lequel , son ventre , ses reins forc|ant les
 excre~ments , essuie a` son poignet la bave expulse~e
 a` la commissure de ses le`vres ; les chiens tirent la
 de~pouille hors du voile de cendre , jusqu'au bord
 de la fesse souille~e de l'adolescent qu'une aile , ensan--
 glante~e , du vautour , couvre , son articulation broye~e
 a` me^me la hanche par les crocs d'une chienne borgne ;
 l'os , de~pouille~ , le pied-bot le faufile entre ses cuisses ,
 l'empoigne , frappe la chienne borgne qui lui mord
 son genou recouvert de la cervelle coiffe~e du vautour ;
 appuye~ a` l'os , il se redresse , son fessier tout enduit
 de sang me^le~ de duvet ; il plante en sa chevelure une
 plume blanche , rele`ve le lambeau sur sa bouche ,
 boitillant escalade le versant , chiennes , chiens de~vorant
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 la de~pouille enrobe~e de merde ; l'enfant , de moitie~
 recouvert par la chienne noire appesantie , empale~e
 a` son membre rabattu , geint , sa jambe , raidie , transpa--
 rente , vibre , sous le feu ; <S 77>/ dans le sable , les mains
 du brun caressent le cra^ne du rase~ ; les deux corps ,
 moule~s depuis le nombril jusqu'au talon dans le jeans ,
 se tordent , aupre`s , par-dessus , par-dessous , le long ,
 tout autour ; la torsion des membres plisse le jeans :
 les plis , les coutures , tire~s , crachouillent du foutre
 en mousse ; l'une main du blond , larde~e d'entailles
 comble~es de graisse # l'autre polie ocre tenant , tirant
 les bourrelets du ventre de Wazzag encule~ # ,
 de~ploye~e sur le mur salpe^tre~ , se crispe quand le membre
 du cre~pu broie le sien affaibli contre le bord du cul
 du putain ; le foutre jailli du membre du blond ,
 e~clabousse le membre du cre~pu ; le gland d'icelui
 coiffe~ du de~po^t de foutre jailli a` perte , attouche
 le fond du cul de Wazzag , en fro^le , ace~re~ , les pa--
 rois bru^le~es ; le putain empoigne le membre englue~
 e~jaculant que le blond s'e~cartant , presse contre sa
 hanche sous le coude du cre~pu dont le bras barre son
 ventre , # le roule contre le rein plisse~ du cre~pu ;
 l'espadrille du cre~pu , trempe~e dans la flaque d'urine
 retenue au coeur du noeud d'e~trons , s'accote au pied
 du putain , remonte le long du jarret , la gicle~e crispant ,
 soulevant la cuisse de l'enculeur ; le foutre du blond
 ruisselle sur la jambe boucle~e de Wazzag , se me~lange
 a` la merde e~crase~e par l'espadrille sur le jarret ; le
 gland de Wazzag , clos sur le foutre accumule~ depuis
 l'enculage du dattier dans le matin obscurci par
 l'averse , accroche le salpe^tre ; la main du cre~pu le
 lisse entre deux doigts ; le blond de~ploie sa main enfou--
 tre~e sur le visage de Wazzag , se hissant baise au travers
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 des doigts , les le`vres , les narines , les yeux englue~s
 du putain ; auquel des pleurs e~branlent les paupie`res ;
 les le`vres du blond pistent la trace des pleurs , sale~e ,
 corrodant la couche de foutre , boivent l'e~cume a` la
 commissure des le`vres ; la main de Wazzag , rougie
 a` l'afflux du sang , recouvre , doigts e~carte~s , celle du
 blond ; le blond baise cette main , ta^te dessous les seins
 de Wazzag ou` le putain garde son autre main poudre~e
 d'oeuf , tire la main rougie , la rame`ne dessus celles
 entrelace~es sur le visage , approche son visage de celui ,
 cache~ , du putain , le baise au menton , gobe le foutre
 qui s'y e~goutte , cependant que le cre~pu , saccade~ ,
 pe~tant , morsille les boucles sale~es , couche~es par la
 sueur sur la nuque du putain , enserre entre ses bras
 le torse tordu d'icelui dont , brutales , des vomissures
 emplissent la bouche ; le parfum exhale~ hors des
 le`vres , ou` vibre la bave , de Wazzag , alerte les foreurs :
 le blond s'e~carte , retire , lent , sa main , son visage ,
 se jette hors du chiotte ; le cre~pu o^te ses bras du torse
 e~branle~ , se de~sencule # une membrane folle , accroche~e
 par le gland , ballotte au bord du cul # , repousse le
 putain vers le fond du chiotte , sort , nez pince~ , ferme
 la porte ; Wazzag s'e~croule ; son menton porte sur le
 marchepied , les plus hautes boucles de sa chevelure
 s'engluent au noeud d'e~trons ; les vomissures s'e~coulent
 hors de sa bouche , sur le marchepied , glissent dans la
 cuvette , ourlent le noeud d'e~trons ; refoule~es dans ses
 narines e~crase~es sur le marchepied , il suffoque ; ses
 pieds pris sous la porte , les foreurs les arrosent avec
 le jet pince~ du robinet , les nouent ensemble , saupou--
 dre~s de poudre a` re~curer , avec les serpillie`res spon--
 gieuses arrache~es au tuyau ; Wazzag se redresse sur
 ses coudes , essuie au mur salpe^tre~ les boucles englue~es
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 de sa chevelure , au marchepied intact , ses le`vres
 souille~es de lambeaux de graisse vomie ; le blond
 pie~tine son short trempe~ ; <S 78>/ le pied-bot accroupi , pousse ,
 du front , la porte d'entre~e ; sur ses poings , ses genoux ,
 il recule vers un angle obscur de la salle ; les foreurs ,
 enlace~s , sifflant , se portent dans l'angle , a` coups de
 pied renversent sur le ventre le pied-bot , raclent
 son fessier avecque la corde goudronne~e de leurs espa--
 drilles ; le pied-bot ronronne ; les foreurs , soulevant
 leurs pieds dans leurs poings , crachent sur la semelle ,
 la frottent au fessier de l'adolescent , jusqu'a` rougis--
 sement de l'e~piderme ; redressent le pied-bot debout
 dans l'angle marque~ d'ergots de foutre se~che~ ; le cre~pu
 s'e~carte , s'adosse au mur , pouces glisse~s dans les poches
 avant du jeans , doigts appuye~s sur la braguette
 souleve~e par le sexe ; le blond , ve^tu de ses seuls panse--
 ment , espadrilles , sa toison ensanglante~e par la sue~e
 ocre de la plaie , ses mains frappant le gras ruisselant
 des fesses du pied-bot , plaque ses genoux , son ventre ,
 ses seins , ses le`vres a` ceux de l'adolescent , renifle ,
 pe`te : un gargouillis e~branle sa gorge , l'ongle noirci
 de l'adolescent attouche la vibration ; le blond se
 de~tache , ouvre , appuie sa main sur la nuque du pied---
 bot ; lequel , suffocant # les doigts du blond creusent
 l'avant de sa gorge # , s'agenouille , se love , renverse~
 au bas de l'angle ; le blond , du pied , le couche e~tale
 sur le dallage , s'accroupissant , appuie ses deux poings
 me^le~s sur le torse , son coude fouaillant l'amas sexuel
 entre les cuisses qui , lentes , frai^ches , s'e~cartent ,
 de~couvrant la sueur encrasse~e du pli de l'aine ; les
 poings creusent sous le torse , forcent la rate , le rein ,
 l'intestin : la te^te de l'adolescent , contracte~e , geint ,
 cristalline , a` chaque pression ; la main du blond creuse ,
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 empoigne , dans la sue~e , le psoas : la te^te , muette ,
 vibre ; lors , la me^me main , roule~e en poing , se reporte
 sur le torse , re~gulie`re force le dentele~ , l'autre main ,
 saccade~e , piste # doigts e~carte~s , rapproche~s , e~carte~s ,
 joints , # le cri , l'attouche a` la crosse de l'aorte ,
 l'intercepte ; le cre~pu rape ses fesses moule~es au mur ;
 les doigts du blond marquent dans la sueur encrasse~e
 du haut du corps de l'adolescent ; les ongles du cre~pu
 griffent le fond moite , sableux , des poches du jeans ;
 la sueur couronne ses genoux moule~s ; les mains du
 blond , fe~briles , creusent les chairs du tronc , les bourrent
 dans les interstices du squelette ; le membre du pied--
 bot frappe son coude ; le blond , ses mains accote~es
 au torse , enjambe l'adolescent , appesantit son bas---
 ventre alourdi par le poids du sexe englue~ , sur le haut
 des cuisses garde~es en e~cart extre^me , psoas bande~ ;
 le sexe du pied-bot , rabattu , force son pansement ;
 le cre~pu , se de~tachant du mur , e~le`ve sa jambe , pose
 son pied sur le fessier rose~ du blond , appuie : le membre
 du pied-bot , roule~ dur sous le ventre suant du blond ,
 chauffe # les pieds chausse~s du blond e~tirent ses pieds ,
 les jarrets d'icelui s'accotent , vibrants , aux siens
 crispe~s # , e~jacule : le foutre comble l'e~vasement du
 pansement ; le pied-bot croise ses jambes de~tendues
 sur celles du blond ; lequel , le cre~pu retirant son pied ,
 se re~adossant au mur , issu du corps gluant se dresse ,
 tend ses jambes de part , d'autre du tronc de l'adoles--
 cent , incline le haut de son corps , du bout du pouce
 expulse le de~po^t de foutre hors de l'e~vasement ; le
 de~po^t e~clate sur le sein du pied-bot ; auquel , de la
 pointe de son espadrille mouille~e , le blond remue
 l'amas sexuel , soule`ve la verge ramollie ; redresse~ ,
 poings au ventre , le blond appuie le talon sur le gland
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 enfoutre~ ; le pied-bot , ses bras leve~s en protection
 devant ses yeux rafrai^chis apre`s de~charge , re~e~carte
 ses cuisses , meut son fessier , bombe son ventre , a`
 petits coups , sous le talon spongieux du blond dont
 le pansement caparac|onne~ , tire , lisse la peau des reins
 colle~s par le sparadrap encrasse~ ; <S 79>/ Wazzag se redresse
 sur ses genoux , appuie son fessier a` la porte , jette
 de co^te~ l'un , enrobe~ de foutre sec , de ses bras , soule`ve
 la targette d'un coup de pouce ; la porte s'ouvre ,
 Wazzag , tordant son torse , de~noue ses pieds libe~re~s ,
 se le`ve , marche vers le jardinet : ses pieds , enduits
 de poudre , scintillent sur le dallage ensable~ ; au bord
 du jardinet , a` ses pieds , embaumant l'air affaisse~
 du parfum de leurs pets , du foutre crachouille~ par
 les plis de leurs jeans emplis de chair fermente~e ,
 le brun , le rase~ , bouche a` bouche , ronronnent module~ ;
 Wazzag accote son e~paule au chambranle ardent ,
 soupire , gratte ses seins ; son torse prolife`re , carre~ ,
 vers le feu ; les deux foreurs , sueur noyant leurs yeux ,
 jeans bru^lant leurs fesses , feu broyant leurs tempes ,
 se de~senlacent , s'accroupissent , se mettent debout :
 leur membre darde , brillant , le`vres du gland comble~es
 de sable humecte~ ; Wazzag , cul bru^le~ , se de~place le
 long du mur , jusqu'aux cages ; les foreurs le pressent ,
 le refoulent , du seul feu de leurs membres , vers le
 milieu du jardinet : Wazzag bride ses paupie`res gre^le~es ;
 ses oreilles plaque~es , vibrent , pointues , aux tempes ;
 son poil he~risse~ sur les seins , sur les cuisses , son duvet ,
 sur la nuque , sur les e~paules , il fro^le le feu , incline~ ,
 reins cambre~s , a` menus pas , portant de co^te~ son fessier
 quand le membre d'un des deux foreurs attouche sa
 hanche ; yeux clos , le rase~ projette sa verge , crache ,
 du pied lance du sable sur les jarrets de Wazzag ;
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 le brun , s'e~cartant , se dresse au-devant du putain ,
 yeux pile~s dans l'orbite , jambes e~carte~es , couture
 tire~e bridant le cul , il empoigne sa verge luisante ,
 crache dessus , e~tend l'e~cume sur le gland , se jette
 sur le putain , l'agenouille , lui force les le`vres avec
 son gland ensalive~ ; le rase~ , essuyant avec du sable
 la merde qui se`che sur son cra^ne , ses le`vres , ses joues ,
 s'adosse a` l'e~thel , se branle , oriente sa verge annele~e
 vers le dos de Wazzag : la gicle~e ardente , frappe ,
 frai^che , l'e~piderme recuit , s'e~goutte le long des clavi--
 cules , des verte`bres ensue~es , jusqu'au coccyx ou` le
 foutre se suspend aux boucles du cul ; la peau tres--
 saille ; les dents de Wazzag , serre~es , contiennent
 le gland ensable~ ; l'espadrille du rase~ e~tale sur son
 dos , depuis la nuque jusqu'au fessier , le foutre fricasse~ ;
 le rase~ se gratte le cul a` l'e~thel , sa verge , arque~e , de~charge
 menu sur les plis du jeans ; il respire a` grands traits ,
 son souffle fro^le , rafrai^chit la trace du foutre sur le
 dos du putain ; lequel , sur un coup de genou du brun
 dans son e~paule , desserre les dents , prend entre ses
 doigts la verge tavele~e , l'abaisse vers sa bouche ,
 en caresse l'arc avecque la paume de sa main , ouvre
 sa bouche , y loge la verge sur les de~po^ts de vomissures ;
 un rire , assourdi , bref , fait souffler ses narines ; la
 verge roule dans sa joue , il la suce ; le brun attouche
 du bout de ses doigts la joue gonfle~e par la verge , il rai--
 dit ses jambes , o^te sa main ; le putain , salive avale~e ,
 palpe la verge a` travers l'e~piderme vermeil de sa joue ;
 le rase~ s'accroupit , frotte son cra^ne veinule~ aux e~paules
 du putain , lui enserre le cou entre ses doigts souille~s ,
 accote son cra^ne a` la nuque , mouche ses narines
 e~crase~es sur le bourrelet du cou ; la morve se me~lange
 au foutre ; le rase~ se rele`ve , du bout de son espadrille
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 dilue foutre , morve , dans les boucles duvetees ; s'ac--
 croupit , s'assoit dans le sable , e~carte les cuisses ,
 rame`ne le sable sur l'amas sexuel sorti tout entier
 gluant de la braguette , emplit de sable la braguette ,
 s'adosse au tronc , s'endort ; la verge durcit dans la
 joue de Wazzag , le foutre gicle , e~branle , comble la
 joue ; Wazzag , sortant la verge , nettoie sa bouche
 au foutre ; le brun s'accroupit , s'assoit dans le sable
 imbibe~ , y appuie son coude , s'e~tend sur le co^te~ , ren--
 verse aupre`s de lui Wazzag sur le dos , lui verse du
 sable sur les te~tons , le sable s'e~coulant entre ses doigts
 fripe~s dans les e~treintes , il se`me des petits co^nes de
 sable sur le milieu du torse , jusqu'au nombril ; le
 putain , immobile , corps insonorise~ , scrute le feu bleu :
 le sable coule dans le pli de l'aine ; le brun e~tale le
 sable sur les seins , de~couvre les te~tons , y pose ses
 le`vres ; sa chevelure au relent de punaise # des flocons
 de duvet sont pris dans les plaies de succion du cra^ne #
 fourre la gorge du putain ; duquel la verge rabattue ,
 frappe le ventre # le brun y met la main ; balance~
 dans le chambranle au bord du jardinet , le blond ,
 juche~ nu sur les e~paules du pied-bot auquel le cre~pu ,
 verge e~jaculant , enserre la te^te dans une jambe du short ,
 frappe , riant , la te^te ensache~e ; son pansement ensan--
 glante les boucles de la nuque frotte~e , ses pets soufflent
 le duvet des clavicules de l'adolescent ; d'un coup de
 jarret , il e~branle le pied-bot , empoignant la jambe
 vide du short il oriente , brutal , la te^te aveugle : l'ado--
 lescent , dans sa course sur le sable ardent , se jette
 la` ou` sa te^te porte ; dans un angle du jardinet # ou` le
 cre~pu pressant , verge darde~e , l'arrie`re du corps affaisse~ ,
 accule le pied-bot , l'encule , sa te^te , de face , enfouie
 dans le fessier lisse du blond # , le pise~ rose s'effrite sous
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 les ongles furieux du blond ; le frottis re~gulier du jeans
 du cre~pu sur le fessier du pied-bot lancine le blond :
 il se soule`ve sur les e~paules du pied-bot , e~carte ses
 fesses , les resserre sur le visage du cre~pu contracte~
 par l'e~rection ; ses mains couvrent le visage ensache~
 du pied-bot , e~crasent les palpitations qui bourrellent
 la fine toile kaki : yeux , veines , le`vres ; comme le pied---
 bot e~touffe , il crache sur sa main ouverte , la lui passe ,
 ensalive~e , sur l'emplacement des le`vres ; ses talons
 frappent l'aine de l'adolescent qui , e~levant , e~cartant
 la cuisse , commence de pisser ; le cre~pu dont les mains ,
 plaque~es au ventre du pied-bot , de~tectent l'e~chauffe--
 ment de la vessie , jette l'une , fripe~e , de ses mains ,
 sur la verge e~branle~e par le jet , empoigne la verge ,
 la serre jusqu'a` ce que l'adolescent , le torse soupirant
 refoule l'urine en la vessie ; lors le cre~pu o^te sa main ,
 enveloppe en celle le talon du blond , ahane tenant
 serre~ le talon : la sueur de sa main baigne , chauffe~e
 par l'e~rection , la corde goudronne~e de l'espadrille ;
 la verge du blond regrossit , arque~e sur le cra^ne galeux
 du pied-bot ; l'e~jaculation ouvre la bouche du cre~pu
 enfouie dans le fessier du blond ; de~tend ses jambes
 accote~es a` celles de l'adolescent ; la sueur , rapide ,
 refroidit sur sa peau ble^mie , il faufile son doigt sous
 la racine de son membre , le soule`ve ; le lambeau tient
 au cul ; sa gorge expulse des vomissures rose~es ; elles
 e~claboussent le dessous du fessier du blond d'ou` le
 visage s'est retire~ , s'e~croulent sur la croupe du pied---
 bot dont il cale le dos , sous le fessier , de sa te^te cre^pe~e
 ensue~e ; gorge , joues e~branle~es , d'autres vomissures
 ardentes , qui bru^lent ses le`vres , e~clatent sur le haut du
 fessier de l'adolescent , enveloppent l'arrondi des fesses ,
 s'e~gouttent sur la retombe~e , glissent le long des jambes
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 jusqu'aux pieds qui , cale~s au sol par le poids du blond ,
 les foulent dans le sable ; le blond tire les cheveux
 du pied-bot , lisse entre ses doigts la filasse ensue~e ,
 de~tache les boucles prises dans le pus des abce`s :
 la te^te du pied-bot tressaille entre ses cuisses ; le blond ,
 la te^te du cre~pu vomissure de~gorge~e vibrant sous
 son fessier , enroule sa verge luisante dans la jambe
 vide du short , l'essuie au tissu , raidit ses jambes en
 avant du torse du pied-bot , se renverse en arrie`re ,
 resserre ses cuisses sur le cou de l'adolescent , les
 genoux bridant la ma^choire , tire ses boules prises
 dessus l'ischion contre la nuque , les re~pand sur l'aine ,
 d'un coup de poing dans le rein droit de l'adolescent
 qui se tourne , a` menus pas , le cre~pu vomissant accro--
 chant ses reins avec ses ongles pile~s ; le blond appuie
 ses poings au rebord du mur , dans l'angle ou` le cre~pu
 loge son fessier , respire a` grands traits , vomissures
 refoule~es dans les narines ; le blond s'accoude au cra^ne
 du cre~pu ; renverse~ , d'un coup de genou dans la ma^--
 choire , lui de~sachant le bas du visage jusqu'a` la le`vre
 supe~rieure , lui tirant la bouche vers la droite , il donne
 a` sucer sa verge au pied-bot dont les pieds restent
 cale~s au sable : le tronc se tord ; torse torsade~ , les
 fesses roulent le lambeau du cre~pu ; le blond , e~tirant
 ses cuisses , ses fesses se contractant sur les clavicules
 du pied-bot , accote sa nuque au cra^ne du cre~pu ;
 le pied-bot e~le`ve ses mains , les me^le sur son e~paule ,
 les doigts corne~s cueillent la verge , la portent a` la
 bouche ; les boules du blond s'e~talent sur le cou plisse~ ,
 s'e~pandent sur le haut du sein ; les le`vres du pied-bot
 tiennent le gland , les doigts branlent la verge ; la
 sueur avance dans le pli de l'aine ; dans le temps que
 son foutre inonde la bouche du pied-bot dont les
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 narines palpitent sous le short , le blond frotte sa
 nuque , ses tempes , son visage aux le`vres souille~es
 du cre~pu ; le pied-bot ma^che le foutre , la verge , ramollie ,
 s'e~goutte sur le haut du sein , le filament s'e~tire jusqu'au
 te~ton ; sous le lambeau de maillot , l'autre sein bru^le ;
 les deux foreurs s'abouchent ; la sueur afflue aux points
 de jonction du triangle : le`vres abouche~es des foreurs ,
 verge du blond re-forc|ant la denture du pied-bot ,
 verge du cre~pu , lambeau regonfle~ , attouchant , redurcie ,
 le fond du cul du pied-bot ; l'ourlet du short descendu
 par glissement , dans la sue~e , bride la le`vre supe~rieure
 de l'adolescent ; les fesses du blond , souleve~es dessus
 les clavicules par le raidissement des jambes , se de~col--
 lent de l'e~piderme e~cailleux du haut du dos du pied--
 bot ; le rire e~branle les joues des foreurs , leurs langues
 se frottent dans la bouche , hors des le`vres ; muscles ,
 tendons , nerfs , os de la jambe gauche du blond vibrent
 contre la ma^choire du pied-bot ; le rire sourd du blond ,
 e~branle son torse , son ventre , jusqu'a` la verge bande~e
 que le pied-bot , re~gulier , ronronnant module~ , sueur
 imbibant le short a` l'emplacement des narines , de
 l'are^te du nez , des sourcils , ensalive , branle ; le cre~pu
 crache au ras des le`vres du blond les vomissures enro--
 be~es de morve extraites de ses joues ; le blond joint ,
 chevauche ses deux pieds ; dans l'e~rection , sa bouche
 ronronne , geint ; la verge e~jaculant , ses jambes se
 de~tendent , se plient , ses talons , ses orteils roulent
 le membre du pied-bot ; la gicle~e e~clabousse la partie
 du visage bande~e par le short ; la bouche de l'adolescent ,
 gonfle~e , cherche le gland ; son membre redurcit :
 la chienne rousse , entre~e dans le bordel , le`che sur le
 dallage , sur le parquet de la salle , la trace du foutre le
 plus frais , dans l'angle ou` le duvet du vautour est
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 pris dans les de~po^ts , s'e~lance dans le couloir , le`che
 les e~coulements de foutre , de merde , de vomissures
 dessous les portes closes des chiottes , se jette dans
 le jardinet , gobe sur le sable les trai^ne~es de foutre ,
 hale`te , hume l'air , vient aux jambes du pied-bot ,
 flaire l'amas sexuel , e~carte ses cuisses , plaque son cul
 boucle~ contre le haut de la cuisse de l'adolescent ;
 lequel , sa le`vre supe~rieure moule~e jusqu'aux gencives
 dans l'ourlet englue~ , ta^te avec ses mains o^te~es de
 dessus son e~paule , la croupe de la chienne , e~crase son
 gland sur le cul fourre~ ; son coeur bat dans sa ma^choire
 presse~e par le genou du blond ; le foutre du cre~pu
 bru^le son cul ; iris se voilant de pleurs par-dessus la
 chevelure du brun , par-dessus son dos # le foreur
 accoude~ a` son torse mouche ses narines , coudes glis--
 sant sur le revers du torse , cueille entre ses doigts
 emmorve~s la verge , les boules du putain , les approche ,
 roule~es , e~tire~es , de~plisse~es sous ses ongles , de ses yeux
 scrutant leurs veines , veinules , pores , les de~crasse
 du bout des ongles humecte~s # <S 80>/ Wazzag scrute
 les membres nus des femmes assoupies ; la verge du
 pied-bot ente le cul de la chienne rousse ; le panache
 ensable~ fouette le rein de l'adolescent , le gras des
 fesses affaisse~es du blond , fro^le , du cre~pu , la cuisse
 moule~e dans le jeans ; le cre~pu jette ses mains sur le
 ventre du pied-bot , de~gage du bout des doigts , du
 pouce , la racine du sexe du pied-bot # que le cul de la
 chienne travaille , l'adolescent fermant ses yeux bande~s ;
 le cre~pu essuie ses phalanges enfoutre~es aux boucles
 du pelage suant ; le blond baise , entre les pans souille~s
 de la veste de jeans , les vomissures , qui s'e~coulent ,
 depuis la commissure des le`vres du cre~pu jusqu'au
 bas de sa gorge , aspire le parfum , gorge obstrue~e
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 vomit sur ces vomissures ; ses le`vres englue~es , dents
 mordillant les de~jections solides , adhe`rent , retrousse~es ,
 au cou du cre~pu , patouillent la musculature saillie
 # un ultime filament sort du gland du cre~pu presse~
 dans le cul du pied-bot # ; d'un coup de pouce , le
 cre~pu arrache au cul de la chienne le gland du pied---
 bot , enserre le membre dans son poing , le tord , e~le`ve
 sa jambe gauche , verge , boucles tire~es , la lance dans
 le flanc de la chienne ; le pied-bot roule en sa joue
 la verge du blond , avale le foutre ma^che~ , roule sur le
 versant de sa cuisse son sexe bonde~ de foutre , jusqu'a`
 l'e~jaculation : le jus , verge e~branle~e , e~clabousse sa
 jambe , susurre au gland ; la chienne , de~porte~e , se
 redresse , vient le~cher , gueule frappe~e par le talon du
 cre~pu , la jambe enfoutre~e ; la main du cre~pu gifle
 le ventre du pied-bot , sa bouche hale`te sur la chevelure
 du blond dont les vomissures s'effondrent en l'e~va--
 sement de son jeans ; le pansement fume ; la chienne ,
 foutre gobe~ , s'e~lance ; repue , saute la claie , se faufile
 entre les corps , respirant sueur des femmes , se vautre
 le long de leurs te^tes jointes , garde un oeil fixe~ sur
 l'amas sexuel de l'adolescent aveugle~ # lointain , voile~ ,
 rapide , par la main convulsive ensable~e du cre~pu
 qui le re~encule # , s'assoupit dans le sable ombrage~ ;
 le blond respire le souffle saccade~ du cre~pu , le soupir
 de l'orgasme , l'e~jaculation a` l'expulsion aigue" des
 filaments ; le pied-bot , torse bouillant , s'affaisse sur
 ses genoux ; le blond s'effondre sur le cre~pu de~sencule~ ;
 le pied-bot glisse son cou hors des jambes bascule~es ,
 se de~sattelle , se rele`ve , se trai^ne jusqu'au corps de
 Wazzag , secoue sa te^te ensache~e ; le brun , la^chant
 l'amas sexuel de Wazzag , empoigne la jambe vide du
 short , tire la te^te du pied-bot , lui baise la bouche ,
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 rejette la te^te ensache~e a` l'arrie`re de laquelle , sur la
 nuque , pend la jambe vide du short , empoigne celle ,
 par les cheveux , de Wazzag , l'ensache , jusqu'au bord
 de la le`vre supe~rieure , dans la jambe vide ; les deux
 putains , accroupis , te^te-be^che , se meuvent sur le sable ,
 leurs lourds fessiers se fro^lant , les calant cul a` cul ,
 poignets ondulant au-devant de leur bouche , salive
 moussant au coin de leurs le`vres bride~es , pets se
 me^lant sous eux , au travers des boucles du cul ; le
 brun , se redressant , essuie ses verres ensable~s , s'e~tire ,
 remonte son jeans affaisse~ , e~carte ses doigts enfoutre~s ,
 les essuie a` ses fesses ou` la chair prolife`re dans la toile
 effrite~e ; le blond , le cre~pu , vomissant , marchent ,
 e~carte~s l'un de l'autre , leurs doigts entrelace~s , s'age--
 nouillent devant le brun qui , secouant l'e~thel , e~veille
 le rase~ ; empoigne , e~ructant , la braguette du short
 tendue entre les deux te^tes , redresse debout les putains
 accote~s , Wazzag de face , le pied-bot de dos , soule`ve
 les jambes du blond renverse~ au sable , les fait tenir
 aux mains de Wazzag ; soule`ve les jambes du cre~pu
 renverse~ , verge e~jaculant , dans le sable , les fait tenir
 aux poings du pied-bot , orteils recourbe~s sur le ventre
 de l'adolescent ; les putains s'e~branlent , le pied-bot
 courbant la te^te , Wazzag la renversant , le pied-bot
 avanc|ant , Wazzag reculant , Wazzag serrant les pieds
 du blond plaque~s a` son ventre , le pied-bot appuyant
 ceux du cre~pu sur ses hanches ; les talons du blond
 roulent la verge de Wazzag , ceux du cre~pu fouaillent
 les reins du pied-bot ; les deux foreurs , trai^ne~s , e~cartent
 leurs cuisses ; le sable cale leurs aisselles ; le brun
 tenant aux e~paules , aux fesses le rase~ , le renverse
 dos au sable , en arrie`re du cre~pu trai^ne~ sous les ais--
 selles duquel il glisse les pieds du rase~ : le cre~pu resserre
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 ses bras sur le tarse ; le brun , enjambe le blond , s'ac--
 croupit , s'empale , jeans refoule~ aux genoux , sur la
 verge droite de sang violet du foreur nu , se renverse
 de dos sur le tronc roue~ , plaque ses pieds aux cuisses
 de Wazzag , cherche du plat du talon le pectine~ ,
 appuie ; Wazzag s'e~branle ; ses poignets ensue~s tirent
 les pieds du blond ; le pied-bot se penche en avant ,
 cambre ses reins ; le cre~pu jette du sable sur le fessier
 releve~ de l'adolescent ; les corps appesantis glissent
 dans le sable ; le blond , ses boules ca^line~es par le sable
 ardent , enserre dans ses bras le torse du brun , cambre
 ses reins , raidit ses jambes # le pied durcit dans le
 poing de Wazzag ; le brun remue son fessier : en son
 cul , la verge du blond , mordue , regrossie , potele~e ,
 expulse le restant du foutre e~veille~ sous les doigts , sous
 les le`vres du pied-bot ; le rase~ , ses pieds pris sous les
 aisselles du cre~pu , se rendort , joue glissant sur le sable
 rafrai^chi par l'ombre des putains attele~s ; le fessier
 du pied-bot , ensue~ , fume ; le cre~pu suce le pouce du
 pied du rase~ , au travers de l'espadrille recuite ; les
 putains trai^nent les corps autour de l'e~thel ; le long
 du pise~ rose s'effritant ; les corps charrie~s glissent
 dans le sable charge~ de foutre , de merde secs , frais ;
 dans l'ombre porte~e de la cage ou` palpitent les lapins
 ensue~s , les sexes s'e~branlent , fleurissent , pubis em--
 brase~s : le feu , perc|ant la pellicule de foutre , arde
 la verge , le gland fume ; la crasse flue au corps de
 Wazzag , dans la sue~e , suinte hors des paupie`res du
 pied-bot au ras de l'ourlet qui bande la le`vre supe~--
 rieure , flue le long du pli de la joue , s'e~goutte au
 menton ; les anneaux de crasse : poussie`re , merde ,
 foutre , sang , fondent autour du gland de Wazzag ;
 la langue du cre~pu sort de sa bouche , fume , applique~e
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 frai^che sur la joue incandescente ; les hautes touffes
 boucle~es de la chevelure de Wazzag , balance~es hors
 de la jambe du short , miroitent ; la sueur des me`ches
 humecte , en taches frise~es , la toile soyeuse du short
 bande~ ; le pied-bot , tirant courbe~ , son cra^ne sue ;
 le pus des abce`s bride~s a` l'occiput , tissu traverse~ ,
 scintille ; la sueur de la croupe ruisselle sur le coccyx ,
 sueur , foutre moussent entre les fesses frotte~es ; la
 verge du blond , tarie , se re~tracte dans le cul du brun ;
 celle du brun , ramollie , colle arque~e par-dessus le
 bas ourlet de la braguette a` la couture de l'entre--
 jambe ; le cre~pu , son torse de~nude~ dans le glissement ,
 son jeans remonte~ jusqu'au nombril , ouvert , verge
 roule~e cuite sur un pan de la braguette , enserre sous
 ses aisselles suantes les pieds du rase~ auquel le feu
 clo^t sa bouche entrouverte dans le sommeil , son gland
 asse~che~ dans la nause~e ; le sexe de Wazzag , te^te camou--
 fle~e fumant , darde droit , son ombre entre dans la
 bouche du brun , coule vers la commissure des le`vres
 du blond : le gland e~tincelle , la babine scintille , la
 toison s'ouvre dans l'e~tirement ; du pied-bot , le membre
 lourd arque~ , rebondit dans la tire~e des jambes , articule~
 au pubis affaisse~ ; l'ombre du torse penche~ recouvre
 le membre , le gland projete~ hors de l'ombre e~clo^t
 son sang # le foutre bouillonnant y transparai^t au
 travers de la membrane rose~e ; les putains arre^tent
 les corps devant l'entre~e du couloir : le mai^tre de fou--
 tre~e , redescendu , s'accroupit , touche les corps assoupis ,
 palpe le pectine~ , faufile son pouce sous l'arc de la
 verge affaisse~e , rabat la verge sur le bas du ventre ,
 ta^te les boules englue~es , l'aine ou` la poudre de foutre
 coule dans le pli , se redresse , oriente la te^te de Wazzag
 vers la claie , essuie ses doigts au fessier du pied-bot ;
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 les putains tournent , reniflent la morve e~pandue sous
 le tissu , depuis leurs narines e~crase~es jusque sur le
 retroussis de leur le`vre supe~rieure , progressent , ron--
 ronnant module~ sous le tissu chauffe~ , rauque sous la
 peau ensue~e du cou ; leurs pieds touchant la claie ,
 se de~sattellent , renversent leur te^te ensache~e , voient
 le disque de feu au travers du tissu humecte~ , gobent
 les souffles filtre~s aux branchages embaume~s ; le mai^tre
 de foutre~e les de~coiffe , jette le short sur le ventre du
 blond ; Wazzag empoigne les e~paules du blond , hisse
 le corps sur la claie : le mai^tre de foutre~e fouille le
 short , le rejette sur la gorge du blond , soule`ve la te^te
 du foreur , de~gage , sous les boucles blondes , les oreilles
 au lobe lisse , replie le lobe , faufile ses doigts autour
 du cou , fouille le restant du corps : aisselles , bouche ,
 amas sexuel , cul , orteils ; ses doigts remontent le long
 du ventre , arrachent le pansement caparac|onne~ :
 la plaie encrou^te~e expulse , avecque la respiration ,
 un peu de sang ocre : Wazzag jette sa main sur le
 rectangle de chair immacule~e ; le mai^tre de foutre~e
 la lui frappe ; serrant le pansement dans son poing ,
 il fait basculer hors de la claie le corps blond ; Wazzag
 hisse le rase~ , le mai^tre de foutre~e lui fouille son jeans
 d'ou` il retire des monnaies englue~es , sa veste de jeans
 ou` il prend le briquet , serre tout dans le pansement ,
 refoule le corps par-dessus le blond ; Wazzag hisse
 le brun : le mai^tre de foutre~e lui o^te ses verres filtrants ,
 les chausse sur son nez , desserre le pansement , le colle
 sur son ventre , enfouit dans l'e~vasement les monnaies ,
 le briquet , pousse le corps sur ceux , croise~s , du rase~ ,
 du blond ; Wazzag hisse le cre~pu dont les yeux violets
 voile~s basculent , le mai^tre de foutre~e retire , des poches
 englue~es , des monnaies , un mouchoir , un sucre , un
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 slip sale , un carnet anglais de photos nues qu'il loge
 dans le pansement ; il renverse le jeune corps pataud ;
 le pied-bot s'e~cartant , il lui empoigne le sexe , attire
 a` lui l'adolescent , s'agenouille , faufile ses doigts sous
 la verge dresse~e , racle du bout de l'ongle la toison
 calcine~e ; du pouce , ta^te , crispe~ , le cul ; redresse~ ,
 palpe , des deux mains , les reins , le ventre , le torse ,
 les bras , les mains ouvertes , la gorge , la ma^choire ,
 desserre les dents , empoigne la langue , la sort rose~e ,
 e~paisse , tavele~e , toque la denture , faufile un doigt
 dans le gosier enfoutre~ , retire de la bouche son poignet
 englue~ , ressaisit le sexe , se place en arrie`re du corps ,
 palpe les e~paules , les bras , la nuque , masse les fesses ,
 les jarrets , la^che le sexe , e~carte avecque ses deux mains
 englue~es les fesses baigne~es de vapeur , approche ses
 yeux , ses le`vres , du fouillis chaud , paille~ , souffle dessus ,
 rentre une membrane folle , se redresse , cale la te^te
 entre ses deux mains , de~me^le les boucles colle~es , scrute
 veines , veinules du cra^ne , s'e~carte , plaque l'avant
 de son corps intact sur l'avant froisse~ du corps du
 pied-bot , palpe , l'e~treignant , sa musculature ; sa main ,
 reca^line la partie du pubis de~nude~e par le bru^lement
 de la toison ; de~se~treint , il enjambe la claie , s'accroupit ,
 tire , de sous les corps amoncele~s du cre~pu , du brun ,
 la jambe du rase~ , faufile sa main dans la poche du
 jeans , en retire un mouchoir tache~ de sang , le bourre
 en l'e~vasement , se dandine le long de la jambe , sa
 main la ca^linant , jusqu'au pied duquel il o^te l'espa--
 drille ; chausse , accroupi , fessier froisse~ par les pailles
 du lit attouchant le sable , l'espadrille recuite ; se
 redresse , re~enjambe la claie : Wazzag , l'ombre du
 mac lui recouvrant les jambes , le`ve ses bras , ouvre
 sa bouche , e~carte ses cuisses ; penche~ , reins cambre~s ,
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 ses fesses ; secoue sa te^te pour de~gager , hors des
 boucles graisseuses , ses oreilles ou` tinte brille le corail ;
 le mai^tre de foutre~e passe une me^me main englue~e
 entre les le`vres , sous les aisselles , sous les paumes
 ouvertes , sous l'amas sexuel , entre les fesses , repalpe
 la denture entre les le`vres asse~che~es du putain ; les
 putains s'accroupissent dans le sable au bord de la
 claie : leur membre # redurci a` fond aux tressail--
 lements , aux frottis d'e~toffes , des femmes e~veille~es
 au passage du corps embaume~ intact du mai^tre de
 foutre~e # , e~peronne le sable rafrai^chi par leur ombre ;
 le mai^tre de foutre~e , claie enjambe~e , escalade la dune
 basse au versant de laquelle , ombrage~ a` mi-corps
 par le branchage ace~re~ , le boucle~ , sa verge happe~e dans
 le sexe de la fille rase~e a` demi enfonce~e dans le sable
 par le mouvement , le poids du ahanement , e~jacule ,
 tenant entre ses doigts le cra^ne diapre~ , le baisant
 enfoui dans sa bouche e~largie haletante ; le mai^tre de
 foutre~e s'accroupit , glisse ses doigts dans la poche
 arrie`re du jeans , contre , a` travers la toile tendue
 chauffe~e , la fesse effervescente ensue~e , extrait un billet
 de~chiquete~ , le plie , le noue dans le mouchoir ensan--
 glante~ du rase~ ; sa main , faufile~e sous l'aine du boucle~ ,
 la hanche de la fille rase~e pressant sa paume , dans la
 sue~e , fouille la poche ventrale du jeans ; contre la
 phalange , au travers du tissu englue~ , le sexe en travail
 chauffe , vibre : les doigts pincent un autre billet
 recolle~ avecque du tricoste~ril , rame`nent sur la hanche
 de la fille la fiche de paie englue~e ; le maquereau
 prend , enfouit le billet dans le pansement , enfonce
 la fiche de paie dans la poche , la ressort , la de~froisse ,
 scrute les chiffres , les lettres , se redresse , re~escalade ,
 fiche au doigt , la dune : son ombre , son parfum e~bran--
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 lent le coeur des femmes : elles e~cartent les cuisses ,
 sous l'e~toffe ; le mai^tre de foutre~e enjambe la claie ;
 penche~ sur Wazzag , il lui colle la fiche sur son cou
 enfoutre~ ; le putain se redresse sur ses talons roue~s ,
 il renverse la te^te , scrute au ras de sa joue la fiche
 enroule~e a` son cou horizontal ; le mai^tre de foutre~e
 enjambe le corps blanc du pied-bot renverse~ dans le
 sable , une nause~e de sang gonflant sa bouche bru^le~e
 sous la pellicule de foutre par le feu bleu , courbe la
 nuque sous l'ombre du couloir : sa croupe carre~e ,
 diffuse en la pe~nombre salpe^tre~e , ondule , masse~e par
 les doigts sortis de l'e~vasement cotonneux ou` gisent ,
 englue~es au slip sali du cre~pu , les monnaies des foreurs ;
 Wazzag , tournant autour de l'e~thel , baise , du fil de
 ses le`vres cuites par les baisers , la fiche enroule~e
 autour de son doigt ; il l'enroule a` sa verge droite ,
 a` la racine , au gland ; il la porte devant ses yeux ;
 lesquels , limpides , durs , scrutent lettres , chiffres ,
 signes rouges , ses doigts se posent sur les inscriptions ,
 les caressent , suivent les lignes , les courbes , sautent
 d'un point a` l'autre , du point a` la virgule , du trait
 au chiffre , du chiffre a` la lettre , de la majuscule a` la
 minuscule , du chiffre au point ; du pied , il foule la
 joue du pied-bot ; enroule la fiche autour de son cou
 enfoutre~ , appuie dessus son pouce , avale sa salive
 # la fiche ondule , frise sur le muscle peaucier # ,
 courbe la te^te : les bourrelets roulent sur la fiche
 englue~e ; le pied-bot , ses genoux leve~s , laisse , lente ,
 s'ouvrir sa cuisse fripe~e , essuie le foutre qui se`che
 sur ses cils , de~bouche ses narines enfoutre~es ; le relent
 frais du corps , membres s'e~cartant , de Wazzag , tombe
 sur lui ; Wazzag marche , sexe boules ballotte~s lourds
 entre ses cuisses , vers la resserre ou` , baisse~ , il entre ,
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 cueille parmi la paille , le foin , un brin souple d'orge
 dore~e par l'asse`chement , il perce l'extre~mite~ de la
 fiche de paie , faufile le brin , le noue autour de son cou ;
 le foutre du boucle~ se`che en pe~tillant dans le foin ;
 Wazzag s'agenouille , plaque son oreille dans la pous--
 sie`re souleve~e , jette sa langue sur les points de pe~til--
 lement , le`che les filaments frais suspendus sur les
 brins , pre`s du sol humide , ceux change~s en traces
 de poudre sur la couche de surface ; un me~lange de
 foutre , de sueur , de sang , s'e~coule , ardant la membrane ,
 hors de son cul ouvert dans la lisse~e des fesses a` l'ac--
 croupissement ; d'une main jete~e sur sa croupe , il
 racle la fente de son cul , geint ; la sueur , descendue
 de la racine des boucles du front , pique ses yeux ,
 ses rides la roulent ; il se redresse : les plis de l'aine
 s'ouvrent , son membre poisseux attire la poussie`re ;
 la fiche de paie tremble sur son sein ; le pied-bot ,
 sur ses genoux corne~s , reins cambre~s , pe~tant sous
 le feu , se trai^ne vers l'e~thel au tronc duquel il frotte
 son cul ouvert qui le de~mange ; Wazzag sort de la
 resserre , son menton serrant la fiche contre sa gorge ;
 la le~chant ; le me~lange ardent suinte hors de son cul
 le long de ses jambes ; a` l'arrie`re de la claie , les corps
 amoncele~s des foreurs , femmes se re~assoupissant ,
 le~che~es au cra^ne par la chienne , fument ; <S 81>/ <S 82>/ <S 83>/ <S 84>/ des gangas
 bleus jaillissent de sous les pieds nus du berger , dans
 l'odeur des abce`s creuse~s aux silex tournoient , bec
 vibrant : leurs nids provisoires palpitent sous l'acheb ;
 le duvet charge~ d'eau de leur ventre fro^le les jarrets
 du berger ; le sable se me^le de late~rite , rose au ras
 du feu ; loin , le ressac herbace~ jaune mousse : y paissent
 deux chameaux blancs , ma^le , femelle au flanc violet
 tapisse~ de de~jections humaines ; aupre`s , sous un abri
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 de peau monte~ sur deux perches d'e~pineux , une
 femme , jeune , l'e~piderme ocre-mauve serre~ dans un
 tissu violet dont le feu boit le restant de parfum ,
 dort , son be~be~ assoupi dans le creux de son aisselle
 nue ; sa chevelure , de~capuchonne~e , me^le~e , grasse ,
 bleue , au sable , elle respire en sa robe renforce~e sur
 les seins de rectangles de toile de sac cousus au poil
 de che`vre noire : en arrie`re des deux chameaux , cinq
 che`vres noires broutent ; sur la peau , un singe , svelte ,
 noir bleute~ , fourre~ blanc a` la gorge , aux pattes , au
 cul , ronge un pied de phacoche`re sorti du sable , le
 cuir lui chauffe le cul ; la vapeur de sueur baigne le
 corps replie~ de la femme ; sa main tient , contre le flanc
 du be~be~ , une bouteille de graisse blanche bouchonne~e
 d'herbe verte ; une bave nacre~e vibre a` la commissure
 des le`vres du be~be~ ; le nomade marche , a` l'e~cart ; le
 berger tient les re^nes du me~houi ; son intestin charge~
 de foutre , d'e~cailles , de griffes , bout , il le presse avec
 son poing ; la te^te du nomade , ballotte~e , se retourne
 sur lui : les joues gardent le sucre dans leurs fonds
 secs ; les yeux brillent , dore~s , entre les pans du voile
 bleute~ , les hanches e~peronnent la robe embaume~e
 aux e~pineux fleuris ; le rire projette de l'e~cume sur le
 voile ; le jeune nomade se rue sur le berger , le baise
 sur sa bouche gonfle~e par la chaleur , l'e~treint suant
 dans ses haillons , gratte a` ses dents de~couvertes
 sous la lippe une de~mangeaison qu'il a a` sa gorge
 sous le hai"k , lui arrache la re^ne de la main , la lui noue
 au poignet , foule , du pied , le sol herbu parseme~ de
 de~bris d'oeufs de gangas , d'escargots , s'e~lance , mains
 serrant l'e~toffe sur les hanches # cependant que
 l'akli , s'accroupissant , pose ses le`vres , poing gerce~
 sur l'emplacement du sol foule~ par le pied du mai^tre ,
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 gobe , lape sur le gazon sale~ coquilles , de~bris # , court
 vers la ligne herbace~e , a` hautes enjambe~es , les hautes
 touffes de sa chevelure se`che , noire balance~e hors
 du turban , sa robe bleue secoue~e sur ses jambes ;
 s'immobilise , pied appuye~ au sable ardent , au bord de
 la ligne ; le~ger , lent , souffle , muscles , retenus , il avance
 vers l'abri ; le singe , la^chant le pied de phacoche`re
 saute a` bas du toit , il tapote le bras nu de la femme :
 le be~be~ , son visage fro^le~ par le panache du singe ,
 s'e~veille , crie ; la femme , ses seins gonflant les rec--
 tangles de toile a` sac , se redresse , repousse le singe ;
 le membre du nomade e~peronne sa robe : il de~tourne
 sa te^te voile~e ; la femme se le`ve , sable , paille coulant
 le long de sa robe , sort de l'abri , garde la bouteille
 en sa main , avance sur l'herbe couche~e , son autre
 main couvrant son sein droit de~couvert alourdi
 de lait tirant l'ourlet ; les orteils du pied gauche du
 nomade foulent , creusent le sol , de~racinent les herbes ;
 un sourire fait palpiter le voile ; un peu d'e~cume , a` la
 commissure des le`vres entrouvertes dans le sourire ,
 en humecte les plis serre~s ; le berger ma^chant redresse~
 les de~bris les brins d'herbe reverdie , l'ombre de la
 femme attouche le pied du nomade ; l'herbe , l'e~toffe
 frisent sous le ze~phir embaume~ ; les sexes fleurissent
 sous l'e~toffe gonfle~e ; le singe poursuit un tourbillon
 surgi de derrie`re la ligne herbace~e ; la femme s'approche ,
 incline le goulot sur la paume de sa main : une goutte
 de graisse blanche filtre a` travers le goulot d'herbe
 compresse~e , s'e~tale sur la paume ; la femme e~le`ve sa
 main renverse~e vers la bouche du nomade ; le be~be~
 avance sur ses genoux , sur ses poings , serrant dans sa
 main le col d'une menue guerba desse~che~e ; le nomade
 de~tourne la te^te : son sourire , s'e~largissant , fait glisser
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 le voile sur ses le`vres : la femme enfonce son pouce
 dans le goulot , le passe , rapide , graisse~ , sur les le`vres
 ocre au revers mauve du garc|on ; le nomade retient
 ses le`vres e~carte~es ; la femme appuie , maintient son
 doigt appuye~ sur la le`vre infe~rieure ; le nomade ,
 avalant sa salive sucre~e # dont un peu mousse dans
 les gencives infe~rieures , mouille le doigt # , referme
 ses le`vres sur le pouce ; le be~be~ de~pose la guerba sur
 ses pieds ; le nomade baise le pouce , be~be~ suc|otant
 son talon lisse , le suce , cependant que la femme , se
 baissant ramasse la guerba , la remonte asse~che~e ,
 le long de leurs corps s'enfie~vrant sous la pousse~e du
 sang , des sucs , des semences ; le nomade mordille le
 pouce de la femme , sous l'ongle duquel un de~po^t de
 lait rancit ; ses cuisses s'e~cartent sous la robe ; sa
 main couvre le sein de la femme appesanti sur le
 rectangle plisse~ ; la guerba , durcie , anguleuse , coince~e
 entre leurs seins , s'amollit dans les hale`tements ;
 les le`vres du nomade patouillent la phalange de la
 femme , le dessus de sa main , du poignet , de l'avant---
 bras , le pli inte~rieur du coude ; sa verge , saccade~e ,
 durcit , creusant son pubis roue~ par la marche ; de son
 autre bras passe~ sur la croupe , il e~treint la femme ,
 de~tache ses le`vres du pli du coude , les porte aux joues
 de la femme ; laquelle , ses cuisses s'e~cartant , du sable
 s'e~coulant hors de sa toison ouverte dans la gonfle~e
 du sexe , du pied refoule le be~be~ , ca^line le talon , la
 cheville du nomade , appuie la bouteille empoigne~e
 sur le coccyx palpitant du garc|on , entrouvre ses
 le`vres par lesquelles il enfouit sa langue en la bouche
 frai^che de la femme ; le singe danse aupre`s du tour--
 billon de late~rite ; les doigts du nomade pe~trissent
 sur la croupe de la femme l'e~toffe humecte~e par le
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 ze~phir embaumant les plaques de sueur de sommeil ;
 sa langue cueille dans la joue de la femme un de~po^t
 de chair de datte , il le rame`ne vers ses le`vres , dans
 sa bouche , l'avale : un sourire ferme les le`vres de la
 femme sur celles retrousse~es du garc|on , fait s'attoucher
 leurs joues ; le ze~phir baigne leurs jambes sous la robe ;
 la morve susurre dans les narines , dans la gorge du
 garc|on ; lequel , son torse souleve~ par la toux , poumon
 ardent , o^te ses le`vres , crache , au ras de l'e~paule de
 la femme , un caillot de morve ensanglante~e , recolle
 ses le`vres englue~es sur la bouche entreba^ille~e de la
 femme ; le ze~phir baigne leurs seins , gonfle la robe ;
 la femme entrai^ne le garc|on vers l'abri ; de la femme ,
 le fessier tourne , carre~ , sous la robe le~ge`re , la^che , qu'il
 attouche dans le de~hanchement ; le garc|on , ses yeux
 s'emplissant de pleurs , le sang re~ardant ses poumons ,
 caresse , ca^line le fessier de ses longs doigts au revers
 mauve ; le sein # lait l'e~branlant , l'emplissant , # de
 la femme , accote , chauffe un co^te~ de sa poitrine , avec
 la paume de sa main libre , ses le`vres , secoue~es dans
 la marche , frottant la bouche de la femme , il couvre
 le sein , lisse le te~ton entre ses doigts , appuie , maintient
 le sein contre le co^te~ embrase~ de sa poitrine , tousse ,
 crache sur l'herbe des gouttes de sang rose~ ; le be~be~ ,
 sa touffe bleute~e # effiloche~e sur l'occiput rase~ #
 prise dans un noeud d'herbes coupantes , crie , son
 fessier crotte~ releve~ , fente mauve du cul entrouverte ;
 le singe jette sa main dans le tourbillon , couvre sa
 bouche , s'e~lance , saute aupre`s du be~be~ , de~me^le la
 touffe , glisse un doigt , sa langue , dans la fente du cul
 dont la paroi lisse miroite au feu mouille~ ; le garc|on ,
 gonflant ses joues , baise la bouche de la femme adosse~e
 au ventre de la chamelle ; il e~treint la femme , l'attire
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 vers l'abri ; la renverse sur l'herbe couche~e , marque~e
 de l'empreinte de son corps assoupi : poudre de lait
 dans l'empreinte de son bras e~carte~ du torse , brouil--
 le~e par celle du be~be~ endormi sur l'aisselle ; la femme ,
 son fessier attouchant l'herbe , contracte ses reins ,
 ses joues , de~pose la bouteille sur le sable , se redresse
 contre le garc|on , le refoule vers l'exte~rieur ; entrelace
 les doigts de ses deux mains a` ceux du nomade
 penche~ sur elle , se laisse renverser sur le bord de
 l'abri : le garc|on cale leurs mains au sol , s'appesantit
 sur la femme , frotte sa poitrine ou` le feu s'e~teint ,
 au sein nu , cependant que son genou retrousse la robe
 sur les cuisses ; la bouteille e~tincelle , fro^le~e par l'herbe ,
 la graisse blanche y fond ; le nomade geint , sa verge ,
 emme^le~e a` l'e~toffe , sue ; du pouce , il retrousse sa
 robe sur sa hanche , de~couvre une partie du pubis ,
 de~gage la verge , ses doigts , rapides , attouchant le
 sexe de la femme ouvert sous les boucles , la projette ,
 d'un coup de reins , dans le clitoris englue~ susurrant ;
 gonfle~s de sang , les tissus e~rige~s de sa verge s'accotant
 a` ceux du vagin , il redresse la te^te , ouvre sa bouche ,
 renifle , appuie , coude leve~ , la paume de sa main sur
 sa hanche de~nude~e ; ses boules s'amollissent sur les
 bas plis du vagin ; le berger lie~ par la re^ne au chameau ,
 erre sur le pa^turage ; le chameau s'accroupit , frotte
 sa gueule au sol , le berger s'accroupit , gratte sur le
 sable son visage , son cou , qui le de~mangent , le chameau
 se redresse , l'akli se le`ve ; le chameau broute , l'akli ,
 courbant le dos , morsille les plus hautes tiges ; le cha--
 meau rele`ve sa queue , de~fe`que une urine bleute~e ,
 l'akli , le long du ventre effervescent , e~carte la cuisse ,
 sous ses haillons , pisse ; accroupi , sa flu^te , noue~e ,
 lui serre le genou : il la faufile hors du noeud , la porte
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 a` ses le`vres ; le nomade clo^t les yeux de la femme ,
 verse du sable sur les paupie`res qui tressaillent ;
 l'haleine lacte~e de la femme bouche ouverte , baigne
 l'avant de son visage voile~ ; son hale`tement mouille ,
 encrasse le voile bassine~ par le sang ; le berger suce
 la flu^te , souffle : humecte~es , les crou^tes du foutre
 d'Hamza aigrissent le timbre ; le poisse~ mousse aux
 trous ; sa gorge , gonfle~e , se de~plisse , les veinules
 saillent , pe~tillent entre les pores e~largis ; la sueur suinte
 a` ses talons ; le foutre en crou^te craque dans ses narines
 contracte~es ; la pellicule du foutre des soldats qui
 recouvre le bas violace~ de son visage bourrele~ , miroite ,
 lique~fie~e par la sueur ; stridente , le membre durcissant
 soulevant le haillon , la flu^te vibre , crache ; le nomade ,
 ses le`vres suc|otant les gencives imbibe~es de lait
 de la femme , ahane ; son torse tangue sur les seins
 de~nude~s ; une toux rauque e~branle son pubis , enfonce ,
 re~tracte~e , sa verge en le vagin , bru^le ses poumons ,
 expulse hors de la gorge un caillot de morve enrobe~
 de sang sale~ ; ses le`vres le recrachent , hai"k souleve~ ,
 par-dessus la chevelure de la femme : le caillot s'ac--
 croche aux boucles frise~es intercale~es entre les bandes
 de cheveux lisses ; les paupie`res palpitent sous le sable ;
 le nomade ramasse une poigne~e de sable , lisse les
 boucles souille~es dans son poing ferme~ sur le sable ;
 son gland attouche le fond du vagin ; la sueur colle
 a` son dos , au coccyx , la robe retrousse~e sur ses jarrets
 raidis ; le singe trai^ne la guerba autour de l'abri ,
 de~noue le col , y faufile son membre ; son pied foulant
 l'emplacement du sol ou` fument des braises violettes
 du foyer , pie~tine~ tout autour par les talons , les orteils
 oints de henne~ , de la femme , du be~be~ , il retient l'urine
 en sa vessie , sort le membre du col de la guerba , jette ,
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 noue la guerba sur ses e~paules , se renverse sur le dos ,
 aupre`s du be~be~ re~assoupi sur l'autre bord de l'abri ,
 son cra^ne pubescent fro^le~ par le ze~phir ; la gicle~e pro--
 jette le nomade , poings accote~s au sol , sur la femme ;
 il geint , ses le`vres souille~es , grossies , vibrent au--
 dessus des narines de la femme ; le sifflet de~croi^t ,
 saccade~ : la bave du berger s'e~coule hors de la flu^te ,
 se suspend , s'e~tire jusqu'au sol ; le chameau tourne ;
 le berger , sa main droite enre^ne~e tire~e par la te^te du
 chameau , empoigne de l'autre sa flu^te , y enroule ,
 se baissant , tout le filament ; le chameau , de~tournant ,
 vif , son encolure , sa gueule frappe la te^te du berger ;
 de~se~quilibre~ , l'akli , poignet garrotte~ , s'e~croule ; son
 coude , tordu : fracture~ ; la flu^te roule sur le sol ; le
 berger , empoignant la re^ne dans sa main libre , se
 redresse , geignant , sa bave rosit entre ses le`vres ;
 il de~pose son poignet blesse~ dans sa main valide ,
 e~le`ve cette main vers sa bouche , le`che le poignet ,
 l'avant-bras , le coude chauffe~ par la fracture , du
 plat de sa langue frai^che , tavele~e ; le chameau avanc|ant ,
 l'akli e~le`ve ses deux poignets au-devant de son visage ;
 le chameau s'e~branlant , au trot , vers une plaque de
 gazon reverdi sous le ze~phir , l'akli accroche sa main
 valide au noeud de la re^ne sous l'encolure fourre~e ,
 suspend le bras fracture~ a` son cou , par la re^ne , trottine
 aupre`s du chameau ; lequel , te^te leve~e , ventre ballotte~
 par le trot , blate`re , bave secoue~e dessous la gueule ;
 la femme e~treint la te^te voile~e du nomade contre
 son visage ; ses doigts se faufilent dans les plis du
 hai"k , attouchent les le`vres , les narines , les joues ,
 la ma^choire souple , le lobe des oreilles ; sous ses doigts ,
 un sourire plisse les joues , la peau crispe~e , se dilate ,
 s'adoucit , pubescente pre`s de l'oreille ; ses doigts ,
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 faufile~s dans l'e~chancrure de la djellaba , ca~linent
 les seins , le torse pubescent au milieu duquel la peau ,
 chauffe~e par l'embrasement du poumon , exsude une
 sueur qui se re~pand sur ses ongles , en gouttes acides ;
 les doigts , la paume , couvrent l'aisselle , les clavicules ,
 les verte`bres anime~es sous l'e~piderme soyeux du dos
 par le ahanement du nomade ; la sueur s'e~coule hors
 du cul boucle~ du nomade , sur l'arrie`re de ses boules ;
 foutre de~charge~ , le garc|on , respirant a` grands traits ,
 referme sa bouche , accote ses poings au sable # la
 femme , d'un coup de poignet , le roule , las , sa verge
 mordue , tarie , dans la coquille boucle~e , sous elle ,
 le baisant , le le~chant sur la bouche , sur les seins ,
 par l'e~chancrure brode~e , se re~empale sur la verge
 redurcie aux le~cheries ; lui , raidissant ses jambes ,
 ahane , ses bras e~carte~s du torse , crispe~s sur le sable ;
 la coquille enserre a` la racine son membre violace~
 ou` le foutre montant de~mange le gland ; sortis de la
 robe , lourds , humides , les seins aux te~tons desquels
 des plaques de lait se~che~ fondent dans la sueur , fourrent ,
 effervescents , la gorge du garc|on ; la femme cambre
 ses reins , e~carte ses cuisses , du plat du poignet rame`ne
 contre son vagin les boules du garc|on , les lui roule
 dans le pli de l'aine ; le parfum du cuir , souffle~ par le
 ze~phir , embaume leurs mufles empoisse~s ; la femme
 geint , boucles frise~es de sa chevelure englue~es dans
 la sueur de son cou , de~voile , coudes accote~s au sable ,
 le visage du nomade , retrousse le hai"k jusqu'au front ,
 faufile son pouce entre les bandes de souples cheveux
 bleus , suants , enracine~s au haut du front , couvre
 tout le visage du plat de la paume de sa main se`che
 ramollie a` ca^liner l'e~piderme tendre de l'adolescent ,
 lui mouche ses narines , essuie ses doigts emmorve~s
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 au sable , a` sa hanche moule~e dans l'e~toffe ; la toux ,
 aigre , pique le gland , le conduit de la verge , expulse
 hors de la gorge du nomade , dans sa bouche , une se~rie
 saccade~e de caillots ensanglante~s : le nomade les
 retient dans ses joues ; roule sa te^te de co^te~ , geignant ,
 des pleurs noyant l'iris mauve , crache les caillots
 sur le gazon : les brins , humecte~s , caillots bus par le
 sable , reverdissent ; le nomade rame`ne sa te^te alle~ge~e
 face au visage ensoleille~ de la femme : laquelle , forc|ant ,
 du bout de sa langue , les le`vres , les dents du garc|on ,
 lui le`che l'inte~rieur des joues , les gencives , la langue ;
 le garc|on suffoque ; elle enfonce sa main sous le fessier
 du garc|on , pe~trit , a` travers l'e~toffe , les boules affaisse~es
 sur le sable , moule~es dans la gorge couture~e de l'e~toffe ,
 les rabat sur le tampon palpitant de leurs sexes scelle~s
 dans les boucles , creuse , du dos du poignet , le pubis
 du garc|on , attouche , pince , ca^line la racine englue~e
 de la verge e~branle~e par le foutre extrait du pubis ;
 le foutre afflue dans la verge encoquille~e ; la femme
 retire ses doigts , les porte , emboucle~s , aux le`vres du
 garc|on , les frottent , tremble~s , sur ses joues ; le foutre
 refoule~ hors de la coquille renverse~e , susurre dans les
 boucles ; le singe lui ca^linant le ventre , le pubis , avec
 sa patte griffue , le be~be~ , re~veille~ , roule sur le ventre ,
 agite , leve~s , ses pieds oints , le singe bondit de co^te~ ,
 empoigne les pieds , enfouit son museau fourre~ dans
 le fessier bleu , le`che le gras des fesses , l'arrie`re des
 cuisses , des genoux , des jarrets , les pieds ; le be~be~ rit ;
 le singe crache le henne~ , empoigne son membre dur--
 cissant dans la fourrure , s'arc-boute , oriente son
 membre vers le cul du be~be~ , attouche le bord de la
 fesse ; les jambes du be~be~ s'e~cartent , son rire , plus lent ,
 rauque , secoue ses e~paules cuivre~es par plaques ; ses
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 aisselles s'ouvrent , ensue~es , ou` le singe fourre ses
 poings ; le membre du singe , faufile~ entre les fesses
 du be~be~ , durcit , s'aiguise ; ahanant , le singe , pour le
 radoucir , se contorsionne , scrute la stratosphe`re ,
 tapote le fessier alentour du membre fiche~ , ca^line la
 racine du membre , caresse la nuque rase du be~be~ ,
 lui prend ses mains e~parses sur le sable , les baise :
 le membre , ace~re~ , attouche le cul du be~be~ ; le be~be~
 cambre ses reins ; un soupir de la femme e~branle
 le front du singe , le be~be~ plaque ses mains ouvertes
 contre ses oreilles ; le singe retire son membre e~jacu--
 lant , enjambe le fessier , s'e~lance , pressant son membre
 dans son poing ; le be~be~ , redresse~ , roule son fessier
 e~clabousse~ dans le sable , marche vers l'abri ou` le singe ,
 vautre~ sous la peau tendue , se branle , consomme
 l'orgasme , cependant que , dans son odeur aigre ,
 les deux te^tes accote~es , cheveux de~faits emme^le~s
 dans leurs bouches , bruissent sur le sable ; l'akli ,
 vautre~ aupre`s du chameau baraquant sur le gazon ,
 le`che son bras fracture~ ; le sang noircit au pli du
 coude ; le poignet paralyse~ , chauffe ; de~posant le bras
 blesse~ sur ses genoux , il enfonce les doigts de sa main
 valide dans ses cheveux , gratte , du fil de l'ongle , les
 plaques de gale de son cra^ne , retire ses doigts des
 cheveux ensue~s , retient au milieu de ses le`vres entrou--
 vertes un de~po^t d'e~cume , appuie sa te^te ble^mie sur
 l'encolure du me~hari , ralentit sa respiration sur le
 battement acce~le~re~ du coeur , roule sa te^te sur le pelage
 crotte~ ; la sueur refroidit a` ses genoux e~carte~s , la verge ,
 ramollie , attouchant le sable , sous le haillon humecte~
 d'urine , de sueur froide ; le chameau frotte le haut
 de son encolure au cra^ne du berger : une bouillie
 d'herbe , de sable rose , s'e~coule hors de sa ma^choire
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 serre~e ; l'akli , abce`s frotte~s , fre~mit ; e~carte~ de son torse ,
 de son corps re~frige~re~ , le bras fracture~ arde , enfle ,
 nerfs , muscles s'y contractent ; l'akli , sur le plat
 de sa main valide , le porte sous l'oreille droite de sa
 te^te incline~e de co^te~ : le bras , effervescent , pe~tille ,
 force l'e~paule ; le be~be~ , agenouille~ sous l'abri , entre
 les pattes du singe , lui caresse ses yeux humides ; le singe
 resserre ses genoux ; le be~be~ , tourne~ dos au poitrail ,
 s'assied sur le membre englue~ du singe , frotte son
 dos au poitrail , sa nuque , aux le`vres ; les yeux du
 singe , longs cils durs battants , palpitent contre l'occi--
 put ; la langue du singe sort , le`che l'oreille du be~be~ ;
 le ze~phir ascendant porte , refoule , dissipe les affais--
 sements de l'air : le membre du singe durcit , force le
 cul du be~be~ au fragile torse duquel , jambes raidies ,
 ahanant , il accroche ses mains ; la femme soule`ve ses
 reins : coquille vide~e , s'agenouille , appesantit son
 fessier sur les jambes dures du jeune nomade , se le`ve ,
 e~tire ses bras dans le ze~phir , soule`ve sa robe , e~carte
 ses cuisses , cure la coquille d'un revers de pouce ;
 vautre~ , le garc|on recouvre d'e~toffe englue~e sa verge
 grossie ; la femme , se baissant , prend , cueille la te^te
 entre ses mains , tire , tourne le corps le long de l'abri ,
 retrousse la djellaba englue~e en son milieu jusqu'au
 cou du garc|on , tire l'encolure par-dessus la te^te entur--
 banne~e ; le nomade , son maigre corps de~nude~ , rougi
 au ras de l'herbe par le feu , redresse~ , rapide , jette
 ses deux mains sur la verge rabattue ; la femme lance
 la robe sur le toit , accote ses genoux nus au dos suant
 du garc|on assis sur son se~ant , redresse , poignets
 faufile~s sous les aisselles , le garc|on debout , le campe
 de face devant son corps rougi sous l'e~toffe , lui prend
 les poignets , les lui applique sur ses seins , sur ses
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 hanches ; mains me^le~es , retrousse sa robe jusqu'au
 cou ; le garc|on , sa verge rebondissant , attouchant
 le ventre bombe~ de la femme , s'e~carte ; la femme ,
 serrant les poignets entre ses doigts , d'un revers
 de la main sort la robe amasse~e , par l'e~chancrure ,
 hors de sa te^te , la jette , sur le toit , par-dessus la
 djellaba du garc|on ; le turban de~noue~ du garc|on
 coulant le long de sa poitrine s'amasse sur la verge
 droite que le poids de l'e~toffe affaisse ; la femme ,
 e~treignant , bras au dos , main au coccyx , le garc|on
 tressaillant , du genou leve~ fait basculer l'amas
 d'e~toffe , se hausse sur ses orteils , se re~empale a` la
 verge redurcie : le nomade geint , recule : sa verge ,
 encoquille~e , prolife`re ; s'arc-boutant , la racine de son
 membre e~tire~e , il couvre , ca^line les seins , laisse couler ,
 hors de ses le`vres , sa bave sur celui droit que la femme ,
 dans sa paume , rele`ve , le pressant , jusqu'aux le`vres
 de sa te^te incline~e ; dans le temps que son corps ahane ,
 suant , ses le`vres sucent : muscles , menstrues , travaillent
 sa verge encoquille~e , ses dents irritent le te~ton encrasse~ :
 foutre , lait , giclent ; le singe en orgasme , le be~be~ ,
 accole~s , roulent dans le sable ; le berger vomit du sang
 sur l'encolure ; la main de la femme palpant , pe~trissant
 son fessier ensue~ , le garc|on o^te ses le`vres du sein ,
 e~le`ve sa bouche bonde~e de lait vers les le`vres de la
 femme ; d'un coup de rein e~veillant , poussant dans
 la verge le foutre retenu , refoule~ inerte au creux du
 pubis , il mord , lait avale~ , la bouche graisse~e de la
 femme ; le lait aigre , tie`de , apaise , circulant , son torse
 enfie~vre~ ; son hale`tement anime les boucles de la femme
 colle~es en sa bouche ; les seins , e~branle~s par l'afflux
 du lait , tremblent contre le haut de son poitrail ;
 du dos de sa main , il porte le droit vers son menton ,
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 le roule contre sa gorge ensue~e ; le turban se de~noue ,
 saccade~ , aux baisers , a l'ondulation des rides sur le
 front , le long du visage dont , glissant , il aveugle les
 yeux ensue~s , fro^le , a` vif , le retroussis des le`vres # tout
 le corps suintant tressaille ; le pan s'amasse dessus
 la palpitation boucle~e ; les boules du garc|on , suspendues
 au-dessous du clitoris de la femme , exsudent une sueur
 me^le~e de foutre , de sang rose ; la verge s'e~chauffant ,
 la femme , jetant ses bras au cou du garc|on , l'enser--
 rant dans le pli des coudes , se hisse sur ses orteils ,
 se suspend , genoux leve~s , au cou du garc|on chancelant ,
 e~carte ses cuisses , force le pubis du garc|on du bombe~
 durci de son bassin en travail , e~le`ve ses genoux ,
 croise ses pieds sur l'arrie`re suant des jarrets durcis
 du garc|on ; ses talons frottent les palets de~tache~s
 du faisceau de muscles , de nerfs crispe~s ; le garc|on ,
 titubant , croise ses longues mains sous le fessier
 de la femme au gras duquel s'e~tirent des filaments
 de foutre , de semence , le soule`ve , ahanant ; la femme
 lui baise , lui le`che , lui morsille sa nuque , sous le pan
 du turban qui s'e~croule , glisse par-dessus les doigts
 entrelace~s , de la femme , sur son cou , le long de la
 croupe , frais au revers , s'empile , # humecte~ , pique~
 de petits trous perce~s au sang , au pus des furoncles
 de l'occiput , du haut front , des tempes # , dessus les
 pieds croise~s crispe~s de la femme ; le garc|on , un co^te~
 de sa te^te ca^line~ , frotte~ par un co^te~ : front , tempes ,
 oreilles , joues , ma^choire , de la te^te de la femme ,
 hale`te , projete~ en avant au mouvement de pousse~e
 de son pubis , rejete~ en arrie`re au retrait du pubis
 englue~ ; sous l'aisselle ouverte par la tire~e des bras ,
 le poil bleu , lustre~ par la sueur , he~risse~ , frise ; des pets
 fro^lent , secs , sortant du cul empoisse~ du garc|on , les
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 genoux joints de la femme ; le ze~phir effleure , baigne ,
 enveloppe les deux fessiers ; les muscles saillent au
 long des bras tire~s du garc|on ; dans les plis , la sueur
 exsude , rouille~e ; le be~be~ , sous la chamelle , refoule ,
 du coude , du ventre , du pied , du front , le singe qui le
 presse , fe~brile , tenant son membre e~jaculant entre
 ses doigts fourre~s ; le be~be~ crache , frappe du poing
 le membre ; du poing libre , gratte , racle la fente
 de son cul noye~ de semence aigre ; le singe , d'un coup
 de rein , saute sur les e~paules du be~be~ , y accroche
 ses pieds , titube , balance , traine son membre englue~ sur
 le cra^ne ras du be~be~ , autour de la touffe occipitale ,
 assied , pliant ses genoux , son se~ant ensue~ , sur l'occiput ,
 e~tire son membre , le long de la joue du be~be~ , le lui
 applique sur ses le`vres closes , emmorve~es ; le be~be~ ,
 s'apaisant , ouvre ses le`vres , tette le membre ; le singe
 ca^line son front , presse , yeux vagues , la racine du
 membre , refoule la semence vers le gland , soupe`se le
 membre , ca^line la joue qui te`te ; la semence emplit la
 joue , de~borde sur la langue ; le be~be~ , semence avale~e ,
 mord le membre , crache , criant , chair du membre trans--
 perce~e par ses dents nouvelles , sa salive me^le~e de
 semence ; le singe , ses ongles griffant les le`vres du be~be~ ,
 glapit ; le be~be~ secoue ses e~paules , la^che le membre ,
 de~glutit , agenouille~ , dans le gazon e~clabousse~ ; le
 singe , tenant d'une main alle~ge~e son membre e~gra--
 tigne~ , s'e~lance , trotte , bondit , se faufile , courbe~ entre
 les hautes herbes , rampe au ras du gazon reverdi ,
 jusqu'aupre`s de l'akli , affaisse~ sur le dos , pa^me~ le long
 de l'encolure , ses genoux tremblant sous le haillon ,
 son bras fracture~ barrant , inerte , noirci de part
 d'autre du coude , son visage vide~ de sang ; le singe
 se blottit entre les cuisses de l'akli , assoit son se~ant
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 fourre~ sur le pubis froid , essuie , grimac|ant , son membre
 au haillon qui recouvre l'amas sexuel , pose son membre
 dans le pli de l'aine , resserre ses genoux , plaque ses
 mains , poignets croise~s , sur ses e~paules , tressaille ,
 jette une main sur la re^ne love~e dans l'herbe foule~e ,
 la prend , la porte a` ses le`vres , la morsille , la ronge ,
 enfie~vre~ , son cul , au coeur du se~ant , palpitant sur le
 pubis , son autre main ca^linant la hanche du berger
 au travers du haillon putride ; la re^ne , ronge~e , ce`de :
 le chameau jette sa gueule de co^te~ , se renverse dans le
 sable , se roule , frotte son flanc au sol ; le singe mouille
 son doigt a` ses le`vres , le dresse dans le ze~phir ; se le`ve ,
 s'accroupit au bord de l'akli , de~colle , de~froisse les
 haillons emme^le~s , enfouis , les dispose dessus le corps ,
 les serre le long du corps , soule`ve le bras fracture~ ,
 le tire , le tiraille , le range sur le ventre , le recouvre ,
 noirci , plombe~ , d'un haillon de~loge~ de sous l'e~chancrure
 de la casaque d'agneau , s'agenouille , refoule , avecque
 ses deux mains ouvertes , le sable vers le corps , arrache
 des brins , des touffes , des aigrettes , tigelles , les amon--
 celle dans l'intervalle versant # corps ; pousse le sable
 rose~ entre les cuisses de l'akli , en recouvre l'amas
 sexuel affaisse~ , ca^line , du plat de la paume , l'amas
 palpitant sous le sable # l'imbibant de sueur froide # ,
 recule , creuse le sable autour , sous les talons , ensable
 les pieds e~corche~s , bru^le~s jusqu'a` l'os , aux galets
 incandescents enfouis dans le sable foule~ ; s'accroupit
 aupre`s de la te^te de l'akli , jette ses doigts dans la che--
 velure cre^pe~e , pique les poux , les porte , colle~s dans
 leur sang a l'ongle , sur sa langue ; les avale ; gratte
 les plaques de gale qui de~bordent sur le front ; piau--
 lant , souffle , bouche ouverte crissant , son haleine
 ardente sur le visage livide , appuie son ventre , l'em--
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 placement de son coeur acce~le~re~ sur l'occiput ovoi"de ;
 le ze~phir refoule en e~toile le parfum de l'e~pineux
 plante~ en avant de la dune love~e en saillie sur la steppe ,
 vers le troupeau de che`vres noires qui l'encercle ;
 foutre de~charge~ , le garc|on , de~se~quilibre~ , s'affaisse
 sur ses jambes ou` les muscles , les nerfs , se de~tendent ,
 refoulent les filaments vers le pubis ; il s'agenouille ,
 os crissant , sur le sable ; genoux , lisses , crible~s , il
 e~treint la femme , assoit son se~ant ensue~ sur ses talons ;
 le fessier de la femme s'accotant au plat de ses cuisses
 force~es , l'urine se~cre`te en sa vessie , e~branle le conduit
 de sa verge encoquille~e ; la te^te de la femme , roule ,
 saccade~e , de face , sur son dos , chevelure renverse~e
 attouchant son coccyx ; le versant inte~rieur des cuisses
 de la femme frotte ses hanches ; il soule`ve son se~ant ,
 se projette en avant , repose la croupe de la femme
 sur le sable # sa verge , de~coquille~e jusqu'au gland ,
 scintille , chiffonne~e , pores de~mange~s dans les bou--
 cles # , bascule , le`vres retrousse~es , salive moussant
 dans ses gencives , sur la femme recouche~e ; colle ,
 coquille tirant son gland , sa bouche , croise~e , sur les
 le`vres lisses de la femme dont les talons , joints , vibrent
 sur ceux ensue~s , du garc|on ; le garc|on amasse sa
 salive dans ses joues , la verse , la crache en la bouche
 ou` surgit la saveur de la semence pre~paratoire , des
 sucs , refoule~e hors du clitoris , du ventre dans le gosier ,
 par la crispation ; le garc|on roule ses narines bonde~es
 de morves sur les dents de la femme , enfouit ses narines ,
 ses pommettes , ses oreilles , son menton , dans la bouche ,
 tout , dans le mufle emmorve~ ; sa verge rentre dans la
 coquille pe~tillante , son pubis , redurci , broie , rela^che ,
 broie le bassin roue~ ; du plat du haut du torse , il
 e~carte l'un de l'autre , les seins bonde~s , empoisse~s ,
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 cale les te~tons sous ses aisselles , dans les boucles ou`
 la sueur ruisselle le long des poils raidis par d'anciennes
 sueurs ; la femme geint , module~ , aigu ; son glapis--
 sement , faible , corrode le tympan du garc|on qui ,
 nerfs irrite~s dans tout le corps , re~enfouit ses oreilles ,
 ses yeux , ses narines dans le mufle e~cumant ; l'orgasme ,
 frottis clapotant , libe`re , a` travers les pores e~largis
 dans le lent frisson , l'aro^me de la marche sous le feu ;
 foutre , semence s'e~gouttent au bas du clitoris ; la
 graisse blanche redescend , s'apaise dans la bouteille
 rafrai^chie par le ze~phir ; la morve du garc|on aspire~e
 dans les narines de la femme , refoule~e , par l'expiration ,
 dans les narines du garc|on , s'e~chauffe : un loup cha--
 touille la paroi , le garc|on , sortant une main de sous
 la croupe de la femme , faufile le pouce dans sa narine ,
 extrait le loup , e~le`ve sa main , dresse son doigt emmorve~ ,
 son oeil s'ouvre au ras du mufle de la femme , palpite ,
 scrute , le doigt se~chant au ze~phir , la hanche , la joue
 de~nude~es de l'akli pa^me~ , au ras de l'herbe ; lors , le
 garc|on e~crase son pouce sur le haut de son se~ant :
 le loup , a l'e~largissement des pores dans l'ultime
 frisson de l'e~jaculation , glisse , se~che~ , dans la fente
 du cul ; le fessier du garc|on , e~branle~ par le frisson ,
 miroite , cuivre~ , au ras du feu , les boucles de l'amas
 sexuel affaisse~ se me^lent aux brins du sol ; au long
 de la croupe du garc|on , les verte`bres , les co^tes , saillent ,
 e~changent les sueurs ; ses cheveux , de~tresse~s , oscillent
 au haut de l'occiput , effiloche~s , ceux boucle~s menu
 s'enroulant , en spirale , le long des raides lustre~s ; le
 turban , presse~ , empile~ , englue~ , dont un pan est pris
 entre les hanches accote~es , gi^t sur le gazon , contre
 le flanc du garc|on ; le hai"k bleute~ s'englue , roule~
 entre les seins e~carte~s de la femme ; le garc|on le mord ,
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 le soule`ve , te^te redresse~e , le recrache sur le mufle
 de la femme ; a` coups de langue , de dents , le de~froisse ,
 le lisse sur le mufle , baise , te^te alle~ge~e , la bouche
 bride~e ; force , du fil de l'ongle les paupie`res closes ,
 cure le coin de l'oeil ensable~ ; le`che , bouche abaisse~e ,
 l'iris , le ravive ; le contact contracte les le`vres de la
 coquille ; la verge , mordue , s'empourpre ; le souffle
 du garc|on chauffe l'iris ; le feu roussit la sueur dans
 les plis encrasse~s de la retombe~e de ses fesses ; sa
 verge force la coquille contracte~e ; les bras de la femme ,
 croise~s sur sa nuque , e~treignent son cou ; les jambes
 vibrent , diagonales , ensue~es , cuisses enserrant ses
 reins , sur l'arrie`re de ses jarrets ; la coquille mousse ,
 happe les boucles de sa toison , les tire , ses le`vres
 retrousse~es adhe`rent , dessus , au bas du pubis , dessous ,
 a` la gorge qui articule les boules au conduit ; le garc|on ,
 bouche colle~e aux sourcils , geint , pouffe , soule`ve le
 milieu de son corps , de~coquille sa verge , redresse ,
 poings accote~s au sable , le haut de son corps , filaments
 de bave , de morve , s'e~tirant de sa bouche a` son
 mufle voile~ de semence , de foutre , de son gland a`
 la coquille , cambre ses reins # les jambes de la
 femme , de~tendues , glissent de part d'autre de ses
 jambes souleve~es ; le coup de pied attouchant la
 coquille englue~e , son autre pied raidi sur le sol a l'e~cart
 du corps vautre~ , il se dresse , e~paules e~tire~es , ongles
 grattant ses seins , torse souleve~ attouchant son menton ,
 ventre creuse~ , se~ant rehausse~ , verge s'e~gouttant ,
 chiffonne~e sur le versant de la cuisse boucle~e ; enfonce
 son pied sous le vagin de la femme assoupie ; pouce
 incurve~ vers la fente du cul ; de la paume , il tambourine
 le versant roue~ de sa cuisse ; il retire son pied de sous
 le pe~nis , enjambe la cuisse de la femme , pivote , pe`te
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 dans le ze~phir , s'e~lance , bondit , le sable se collant a`
 ses talons ensue~s ; chevelure tordue , se rue , verge
 redurcie dans la course , sur un affleurement du roc ,
 s'y agenouille , y applique son ventre , sa verge : veines ,
 veinules sifflent sur le silex surchauffe~ ; le garc|on
 plaque son torse , ses joues , son front , son oreille ,
 frotte son pubis au silex ; l'oreille de~tecte la vibration
 du troupeau , du vent leve~ sur le reg ; la verge s'e~tire ,
 prolife`re dans une saillie de gre`s tendre , le gland
 attouche un de~po^t de pollen ; ses le`vres bavent , l'e~cume
 pe~tille , s'e~teint sur le silex e~rode~ ; un bourrelet bru^le
 son nombril , il soule`ve son ventre ; ses orteils fouillent
 le sable ; des hautes gramine~es , tige a` demi reverdie ,
 agite~es par le ze~phir , ombragent sa croupe ; le vert
 monte dans les tiges ; la verge , recharge~e , se re~tracte
 dans la saillie ; le nomade , d'un coup de reins , coudes
 au corps , se redresse debout , scrute , au ras , le devant
 de son corps rougi par plaques : le pollen coiffe son
 gland ; il marche , droit , direct , e~piant sa verge coriace
 ballotte~e sur le versant des cuisses , refoulant vers
 son pubis toute la circulation de la faim , depuis l'occi--
 put jusqu'a` l'orteil ; il s'agenouille devant les pieds
 de la femme , il les prend , les porte a` sa bouche , baise
 les ongles emplis de sable ensanglante~ , e~carte les pieds ,
 s'avance , agenouille~ , entre les jambes ouvertes , les
 soulevant sous l'articulation du genou , contre les
 hanches ; bascule , verge fourbie , sur le buste ensue~ ,
 jambes de la femme se croisant sur son se~ant se~che~ , sur
 l'arrie`re de ses genoux , lui se raidissant tout entier
 sur la femme ; la verge se recourbe sur la coquille close ;
 le garc|on , d'une main passe~e sous son ventre , ca^line
 le clitoris de la femme , lisse sa verge entre deux doigts ;
 il retire sa main , la reporte sur les le`vres de la femme ,
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 faufile ses doigts embaume~s sous les narines : la coquille
 s'entrouvre , crachouille , s'ouvre : le gland y pousse
 le pollen ; sous ses doigts , les le`vres , les joues de la
 femme s'e~panouissent , ses cuisses versent ; la verge
 glisse , fond dans la coquille ; le garc|on hale`te : dans
 son torse , le coeur force le poumon ; ses yeux diapre~s
 s'emplissent de pleurs ; ses jambes vibrent , son pu--
 bis attend ; entre deux doigts , il presse sa gorge ; il
 e~carte son visage , de~gorge # dans sa bouche , la salive
 circule , re~gulie`re , teinte~e de sang ; ses le`vres se`ches se
 resserrent ; la femme applique ses paumes sur le torse
 souleve~ ; sa respiration ralentit , la femme , lui baise
 les yeux ; l'arri~re de ses genoux lui presse son se~ant ;
 la gicle~e ouvre les poings du garc|on sur le sable ; un
 silex , pris sur le roc , pique le poli de ses boules se vidant ;
 le garc|on , d'un coup de rein , de~coquille sa verge , se
 hisse sur ses poings ; le gland e~jaculant e~clabousse
 le ventre , les seins de la femme : de sa main fripe~e ,
 lente , la femme dilue le foutre , rose~ sous le feu , sur
 son e~piderme refroidi ; le garc|on prend la main , retourne
 le poignet , frotte les doigts enfoutre~s a` son torse , a`
 son ventre , faufile un filament dans la cavite~ du nom--
 bril ; repose la main sur les seins que les basses boucles
 de la chevelure coiffent dans la sueur ; se redresse ,
 agenouille~ , se le`ve debout , enjambe la femme dont les
 jambes lustre~es s'effondrent sur le sable ensue~ ; presse
 sa gorge dans son poing , ge~mit , e~ructe une salive rose~e ;
 sa te^te , saccade~e , front , nez poussant les pleurs vers
 les yeux , caillots de foutre expulse~s hors du gland aux
 secousses des sanglots , bru^le , tranche~e , au feu ; le
 ze~phir attouche , e~branle , roule , effrite la te^te ; la
 femme pouffe , glousse , porte sa main a` son mufle ;
 foutre , semence , moussent , rejete~s aux saccades du
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 rire sur le bord de la coquille ; le garc|on prend sa te^te
 dans ses deux mains , la projette , la boxe avec ses
 poings , crache dans ses paumes , ensalive sa te^te , lisse
 ses boucles raides , ses boucles effiloche~es entre ses
 doigts ensalive~s , s'arc-boute sur le sable , enfouit sa
 te^te ensalive~e dans le sable , projette , d'un coup de
 rein , sa verge amollie , sur le sable ; se dresse , bondis--
 sant , sur ses pieds , empoigne sa verge , l'e~tire , la crible ,
 e~tire~e , de sable ardent me^le~ de coquilles immacule~es
 jete~ par son autre poing ; bourre , du me^me poing , son
 cul , de sable , applique ses deux poings emplis de sable
 sur ses seins , ouvre les poings , moule le sable ensue~
 sur les te~tons ; torse souleve~ , sable coulant sous ses
 paumes , sur le bombe~ de son ventre , il extrait sa
 langue hors de sa bouche , l'e~chauffe au feu , renverse~e ;
 le feu coule dans le creux de sa croupe ; reins cambre~s ,
 de~hanche~ , e~paules verse~es , il en e~goutte la sueur sur
 l'iliaque , psoas e~branle~ ; ses pleurs attouchent , sur le
 bord de la joue , les gouttes de sueur qu'une trace de
 crasse barrant la joue , porte depuis l'oreille , sueur
 forme~e , exsude~e dans les boucles temporales ; la femme ,
 rire e~teint , presse ses seins emplis de lait frais sous le
 ze~phir attie~di , e~le`ve ses genoux , ca^line son clitoris
 avec son talon , cuisse verse~e : la corne ensable~e glisse
 sur la coquille englue~e ; les seins enflent ; le garc|on ,
 humant le ze~phir , s'accroupit , marche , dandinant ,
 s'arre^te dans le remugle de lait ; la femme lui tend ses
 bras # dont il prend , torse soupirant , les fortes mains
 ensue~es dans ses poings qu'elle , son mufle palpitant
 sous le hai"k , tire , buste du garc|on , basculant , anneaux
 se formant sous la peau rose~e de sa verge , vers ses
 seins bleuis sous la pousse~e du lait ; pose sur ses seins ,
 sur ses te~tons ou` susurre le lait ; le garc|on , e~levant un
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 bras , retient du plat des doigts ses cheveux chavire~s
 sur son front , fro^le , du fil de ses le`vres , le te~ton de~crasse~ ;
 la femme e~treint la te^te ; dans l'e~branlement centripe`te ,
 leurs cheveux s'emme^lent ; les genoux du garc|on
 creusent le sable ; sous son ventre , la verge prolife`re :
 la femme , e~tendant son bras , touche du pouce le gland ;
 le mufle du garc|on s'e~panouit ; la femme pince le
 gland , le faufile entre deux doigts , tire ; la verge , roue~e ,
 e~lectrise les grains ; le mica scintille colle~ aux veinules
 saillies ; les doigts de la femme attouchent les bourre--
 lets du ventre plie~ du garc|on , sous les co^tes flottantes ;
 le garc|on soule`ve un genou , e~carte la cuisse ; les doigts
 de la femme fro^lent le pli de l'aine ; la sueur du torse
 du garc|on ruisselle sur le dessus de son bras ; les doigts
 empoignent la verge paillete~e ; la cuisse e~carte~e , sue ;
 e~branle~e # le pied ensue~ fouille le sable # , forcit ,
 s'emplit de foutre ; sur son versant ou` saille le pectine~ ,
 la verge , la^che~e par les doigts de la femme en suffoca--
 tion dans la mufle~e , de~cante ses plis : le gland pivote ,
 se de~tache du conduit , e~clate sur le versant boucle~ ;
 le ze~phir efface l'e~cume au contour de la mufle~e ; le
 garc|on retire sa te^te ; il se redresse , accroupi ; ses
 cheveux se recourbent ensue~s sur son front , ses yeux ,
 ses le`vres , son menton ; bras e~carte~s du torse , il enserre
 entre ses doigts les poils de ses aisselles , racle du bout
 de l'ongle les de~po^ts de sueur , de crasse , de musc
 ensable~ qui les raidissent ; il les lustre , du bout humecte~
 de ses doigts , porte a` ses dents ses ongles comble~s de
 crasse , morsille les de~po^ts , les avale ; jette ses doigts
 sur ses reins qui le de~mangent , gratte les cloques , les
 boutons de ve~role , jusqu'au sang , porte a ses dents ses
 ongles comble~s de sang , secoue ses reins , sa verge dont
 une goutte qui perle au gland e~clabousse , de la femme
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 le bourrelet central de la le`vre infe~rieure ; laquelle
 ourle~e ocre , verse dans la bouche ; la goutte de foutre
 se dissout dans la salive ; le garc|on , rapide , buste
 projete~ en avant , applique sa main sur la bouche
 de la femme , enfonce ses autres doigts entre les dents ,
 les passe sur la langue re~tracte~e , jusqu'au fond du
 palais , racle la salive englue~e par la goutte , retire les
 doigts , les frotte a` sa gorge encrasse~e ; la crasse coule
 en poudre sur le torse pubescent ; le pouce ensalive~
 de~crasse l'e~piderme ve~role~ de sous la ma^choire infe~--
 rieure , force les ganglions angineux , roule la crasse
 de derrie`re l'oreille , de la nuque duvete~e ; redresse~
 debout , le garc|on se secoue , tre~pigne , saute , empoigne
 sa toison emmorpionne~e , le`ve , fe~brile , une j'ambe , e~carte
 la cuisse , plaque le talon sur le genou de l'autre jambe ,
 se laisse choir sur son se~ant pique~ de pus , de sang ,
 rame`ne sa jambe sur la cuisse oppose~e , cale le pied
 corne~ sous l'amas sexuel ; le genou , force~ , miroite , sang
 violace~ ; le talon soule`ve l'amas sexuel : la main retient
 la verge diapre~e sur le versant ; sur le talon , les boules
 se re~pandent pores scintillants ; l'ongle e~bre~che~ du
 pouce les gratte , le long des veinules , en porte aux
 le`vres la sueur ame`re ; le garc|on , saccade~ , bascule en
 avant , enfouit sa te^te dans le sable me^le~ de late~rite ,
 la visse dans le spongieux sec , cheveux balayant les
 coquilles de chaux ; la fente de son cul projette sur le
 coccyx cambre~ une ombre aigue^ qui attouche le dos
 suant ; le peaucier force l'e~piderme scintillant ; cuisses
 bande~es , abdomen se durcissant , le corps se jette en
 avant sur l'acheb ; le garc|on faufile sa te^te ensable~e
 sous le lierre d'acheb , coupe avec ses dents les racines ,
 rampe , dos , croupe , reins aplatis , sous la frai^che ,
 he~risse~e , ame`re , herbace~e , s'y arre^te ; les muscles de
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 l'abdomen , les os de l'e~pigastre forcent , broient sous
 eux le sable ranci ; duquel de~calotte~ , le remugle , la
 poussie`re souleve~e , de~sinte`grent le ze~phir , le feu aux
 abords du corps palpitant immacule~ sous le lierre
 re~tre~ci ; la femme , retourne~e sur le ventre , rampe hors
 de la plaque de sable blanc , se hisse , coquille susurrant ,
 dessus le se~ant bride~ dont elle attouche un bourrelet ,
 du bombe~ de la coquille ; faufile un poignet dans
 l'entrelacs , applique la paume sur la bouche du garc|on ;
 le bourrelet tressaille , la coquille e~cume ; la femme
 couvre le corps e~treint d'herbe expirante ; le garc|on
 tousse , le remugle du ra^le de l'herbe asphyxie ses
 poumons ; d'un coup d'e~paule , il arrache l'acheb , verse
 la femme ; torse cramponne~ au sable , il extrait son corps
 hors du lierre , rampe vers la plaque de sable blanc ;
 la femme lui empoigne les pieds , rampe , abdomen
 annele~ , seins marchant , en arrie`re de lui sur le foin
 crispe~ ; dans le sable blanc , love~s , sur le co^te~ , face a`
 face : le garc|on caresse les seins , la femme essuie , de
 ses doigts humecte~s , les boutons de ve~role e~clate~s sur
 la gorge verte~bre~e ; le gland attouche , se re~tracte , re~at--
 touche la coquille close ; les genoux , couronne~s de
 sang baratte~ , vibrent ; le be~be~ , assoupi , siffle , ronronne ,
 enfoui dans le pelage tie`de de l'encolure ; les gramine~es
 pe~tillent ; le troupeau assaille le tahla , broute , accote~s
 au tronc , e~pines , baies , fleurs conchie~es par les gangas
 ivres qui , chasse~s de l'arbre , de~gorgent , planant , au
 ras de l'herbe , iris voile~ ; le singe croise ses fe~briles
 mains noires sur le front de l'akli , le`ve ses yeux , scrute
 la stratosphe`re diapre~e ; sa lourde queue s'enroule au--
 tour de la gorge ve~role~e de l'akli ; ses yeux scintillent
 entre les cils mouchete~s ; son mufle calcine~ palpite ;
 le feu rosit son pelage bouffant ; du sang , sortant de la
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 te^te glace~e , susurre a la commissure des le`vres de
 l'akli ; le singe l'essuie a` ses doigts , se redresse , marche ,
 balance~ velu , sur le gazon gorge~ de sueur , de vapeur
 expulse~es hors du corps pa^me~ , s'arre^te sur le sable blanc ,
 s'assoit au bord des te^tes e~chevele~es , faufile sa main
 ensanglante~e entre les visages , a` distance scelle~s par
 l'oeil ; les narines tressaillent ; le garc|on descelle ses
 yeux de ceux de la femme , dresse sa te^te , scrute l'alen--
 tour vivant , se le`ve , d'un coup de rein , bondit , s'accrou--
 pit sur le gazon , aupre`s de l'akli , soule`ve le bras frac--
 ture~ , caresse l'e~piderme froid , enveloppe sous sa paume
 le tronc|on noirci : la masse des muscles , nerfs , os , chairs ,
 immobilise~s dans le sang coagule~ , alourdit le bras dans
 sa main ; il repose le bras sur le torse , pince l'e~piderme
 flasque du cou , des joues , des hanches , de l'e~pigastre ;
 rejette sa te^te en arrie`re , geint , tend son bras , main
 balance~e , vers la femme accroupie ; un souffle mousse
 le sang a` la commissure des le`vres ; le garc|on jette sa
 main sur un battement de~tecte~ au centre du cou par
 le doigt du singe ; un doigt de l'autre main du singe
 attouche le battement d'une veine sur la racine de la
 verge , le garc|on empoigne verge , doigt ; la femme
 marche , agenouille~e , vers le gazon ; le garc|on s'e~carte ,
 la^che la verge ; la femme e~tend son bras , s'accroupit ,
 saisit le bras de l'akli , porte le coude raidi a sa bouche ,
 le flaire , en le`che l'e~piderme transparent ; se redresse
 debout , court a` sa chamelle , du poing frappant l'enco--
 lure la fait baraquer sur l'acheb de~chiquete~ , fouille
 dans le ba^t , retire un sachet de cuir peint , retourne
 au corps pa^me~ , s'agenouille , extrait du sachet une
 de~coction d'herbe , de poudre de te~boureg , l'e~tale sur
 le coude , sur l'avant-bras , sur le poignet , sur le dos de
 la main , sur l'e~paule , sous l'aisselle , masse le bras
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 graisse~ ; le singe tient la verge amollie ; yeux scelle~s a`
 ceux du nomade , il la presse , a` coups menus de paume ,
 de doigts ; la femme se rele`ve , ferme le sachet , le jette
 aupre`s de la chamelle agenouille~e , e~treint , abaisse~e ,
 la croupe lisse du garc|on accroupi , frotte aux verte`bres
 du dos sa coquille ouverte , bras e~treignant le cou du
 garc|on ; lequel , redresse~ , lui soule`ve , verge durcie , les
 jambes , par-dessous l'articulation du genou , le long de
 ses flancs , avance , enjambe le corps de l'akli , s'e~lance ;
 la coquille , tout ouverte , lui mouillant le centre du
 dos , il trotte vers l'e~pineux ; les le`vres , la langue , les
 dents de la femme , sucent , le`che , morsillent sa nuque ;
 le garc|on entre dans le troupeau ; le fessier de la femme
 fro^le le pelage ensue~ du bouc : l'e~cume rejaillit en sa
 coquille ; le garc|on s'affaisse , agenouille~ , devant l'arbre ,
 de~pose la femme sur le sable foule~ , e~treint entre ses
 bras le tronc conchie~ ; dans la secousse , le branchage
 broute~ projette sur ses e~paules , sur son front , l'e~cume
 du troupeau ; la femme , sur les seins de laquelle le bouc ,
 fre~ne~tique , assied son se~ant empanache~ , e~treint les
 cuisses du bouc ; le garc|on , assis , genoux joints , le dos
 au tronc , scrute , a` travers sa chevelure effondre~e
 sur le devant de son visage , la coquille e~cumante
 pie~tine~e par le sabot du bouc ; e~paules affaisse~es , yeux
 agrandis que des battements lents de cils , de paupie`re
 voilent , mains jointes sur les rotules , verge prolife~rant
 au bas du tronc roue~ frissonnant , il respire , acce~le~re~ ,
 module~ , a` l'obscurcissement , a` la contraction des
 poumons ; des chevreaux nouveau-ne~s butent ses
 flancs , il les empoigne par la gorge , les enfouit be^lant
 dans le creux de ses jambes leve~es , contre son ventre ;
 leurs sabots mous attouchent son pubis boucle~ , sa
 verge tendue ; le rire expulse hors de sa bouche , a` la
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 commissure , un peu de salive ensanglante~e qui s'e~coule
 en deux filets , sur son menton ; le bouc , se~ant e~treint ,
 foule le sable ; son panache crotte~ ba^illonne la bouche
 de la femme ; le garc|on , redresse~ # les chevreaux
 s'effondrent sur ses pieds # , caresse son ventre englue~
 de me~conium ; a` sa toison s'emme^lent des touffes de
 jeune poil rose~ ; il e~tire ses bras , entrelace , au-dessus
 de sa te^te , ses doigts sur un branchage intact , le ploie ,
 fleuri , fruite~ , dans sa chevelure torsade~e , sur son front ,
 croise ses jambes # talon de l'une , la plus roue~e ,
 souleve~ du sable # , boules prises sous le cul , dans
 l'angle des fesses , soufle~es roses hors des basses boucles
 du cul , verge tirant le pubis , sueur encrasse~e des
 aisselles ouvertes coulant sur les co^te~s du thorax ; une
 chevrette jette sa langue sur le poli sale~ des boules :
 le garc|on , riant rauque , contracte son coude sur son
 sein ; s'agenouillant , branchage empoigne~ avec la plus
 forte me`che , il abaisse son torse vers le visage empa--
 nache~ de la femme ; le bouc de~gage son se~ant ; le garc|on
 applique son torse bruissant sur la bouche close :
 l'ondulation des verte`bres , des co^tes , entrouvre les
 le`vres , la bouche happe l'e~peron infe~rieur du torse ;
 la verge , accote~e au sable , tressaille ; le branchage
 casse , le garc|on le noue dans la me`che ; branchage
 tirant la me`che , il abaisse son visage , baise la bouche
 de la femme , une main applique~e a` l'emplacement
 ensalive~ de son torse , l'autre jete~e sur la trace de
 semence du centre de son dos ; la femme empoigne le
 branchage dans ses deux mains , le tire vers son front ;
 le garc|on recule , secoue sa te^te ; la femme la^che le
 branchage ; le garc|on roule la femme sur le ventre ,
 se vautre a` son co^te~ ; ils rampent entre les che`vres ,
 empoignent les pis gonfle~s ; les che`vres , cabre~es , pe`tent ;
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 la femme essuie , riant sourd , la bouche du garc|on
 riant haut ; ses narines aspirent , refoulent le remugle
 de tahla ; arre^te~s sous le ventre de la plus lourde che`vre ,
 ils se retournent sur le dos , pressent dans leurs doigts
 entrelace~s , son pis , le traient ; le garc|on l'oriente vers
 sa bouche ; le lait gicle bleu sur ses narines , sur ses
 yeux , il l'enfourne entre ses le`vres , ferme ses yeux ,
 te`te ; le lait glace~ , aigre , au fort parfum de tahla ,
 emplit sa bouche , se rue dans le gosier , dans le ventre :
 au pubis , il se se~pare , ruisselle , se dilue dans la chair
 des jambes ; le garc|on , crache , de~glutit le pis pubescent
 qui l'engorge , le fourre ensalive~ sur la bouche close
 de la femme qui le trait ; elle repousse le pis , du fil
 de ses le`vres serre~es ; le garc|on e~treint les reins de la
 che`vre , se suspend ; la che`vre s'affaisse sur le flanc ;
 le garc|on empoigne le pis , le tire vers le sein de la
 femme , se vautre sur le ventre , happe entre ses le`vres
 e~clabousse~es , pis , te~ton ; la femme , d'une main continue
 de traire le pis , de l'autre , presse la racine de son sein ;
 le garc|on te`te : les deux gicle~es frappent son pharynx ;
 la femme , de sa main libre , lui caresse le dos , les e~paules ,
 l'e~pine de l'omoplate en saillie ; les dents e~bre~che~es
 du garc|on morsillent son te~ton ; la che`vre , vautre~e ,
 son pis mordu , jette sa patte sur le mufle de la femme ;
 le sabot vibre , saccade~ , sur sa bouche ; le garc|on ,
 redresse~ , le lait coulant sur sa gorge , sur ses seins , presse
 le co^te~ droit de son torse ; le feu surgit aux bronches ,
 s'e~teint , court sous la ple`vre , embrase le lobule , inonde
 la scissure , attouche le diaphragme ; le garc|on , crachant
 un sang rouge vif me^le~ de mucus , s'agenouille , ronronne
 enroue~ vers la femme ; laquelle , essuyant son sein
 recouvert de poils de che`vre englue~s , s'accoude au
 sable , se de~place vers les genoux du garc|on , jette ses
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 bras autour de son cou , l'abaisse vers son visage ; le
 garc|on , sang , crachats , mucus bouillonnant dans son
 cou , s'allonge aupre`s de la femme sur le dos ; la femme
 appuie son oreille sur son torse ; son oreille , le blanc
 de l'oeil du garc|on se violac|ant au ras du feu , sous les
 cils lustre~s , trai^ne , menue , duvete~e , frai^che , sur le
 torse ensue~ , de~tecte , au niveau du lobe supe~rieur du
 poumon droit , craquements , murmure ve~siculaire acce~--
 le~re~ , ra^les cre~pitants ; le garc|on appose ses deux mains
 sur la te^te de la femme , enroule autour de ses poignets
 vide~s de sang , le boucles , le bandes grasses des lourds
 cheveux de la femme : sa verge , nerfs excite~s par la
 toux , la station dorsale allonge~e , durcit arque~e ; la
 femme l'empoigne , la lisse , asse~che~e , crante~e , contre
 sa paume , entre ses doigts ; la toux soule`ve le torse
 sous ses le`vres ; l'urine force la racine de la verge e~rige~e ;
 les che`vres enjambent , sabots heurtant ses flancs ,
 le corps e~branle~ ; leurs pis trai^nent sur son ventre
 e~chauffe~ ; poil , corne , e~piderme , oeil , lait , sang , suint ,
 urine circulent de souffle en souffle ; les ombres du
 troupeau recouvrent le corps immacule~ d'ou` la femme ,
 bouche emplie du sang aspire~ aux le`vres du garc|on ,
 retire ses longs bras oliva^tres ; sous le vent , le duvet
 frise au cou gre^le~ de l'akli ; le singe s'e~tend sur le be~be~
 assoupi , le soule`ve , enlace~ , geignant , se redresse ,
 s'e~lance ; le be~be~ , sa te^te roule~e sur l'e~paule du singe ,
 crie , le pouce faufile~ dans la narine ; le singe , bondis--
 sant , sa queue empanache~e balayant le sable , l'herbe ,
 s'e~carte du campement , court , lambeau secoue~ sur le
 cul , vers l'arbre , bondit , escalade , au-dessus des fronts
 marque~s de rouge , d'ocre , le branchage heurte~ par les
 dentures , se cramponne , des pieds , d'une main a` la
 plus haute branche , l'autre bras e~treignant contre le
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 torse le be~be~ ruisselant de pleurs ; remue~ , l'entrelacs
 d'e~pines scintille ; le singe abaisse sa bouche ouverte ,
 sa langue pourpre cueille , a` travers l'entrelacs , une
 baie rousse , la suce roule~e vers le pharynx , chie , lam--
 beau souleve~ sur le cul , panache enroule~ au poignet ,
 sur les basses branches tisse~es d'e~cume ; les chiures
 e~claboussent le front des che`vres ; le singe tenant le
 be~be~ par le rein , lui e~cartant la fesse du bord de la
 paume , projette en avant son sexe englue~ , y empale
 le be~be~ , ahane ; en bas , sur le sable jonche~ de crotte ,
 le garc|on , quinte suspendue , agenouille~ , avance , verge
 tendue , entre les jambes de la femme , bascule sur ses
 seins , les baise , les applique sur sa gorge : sa main
 glisse le long des hanches de la femme , couvre le
 pubis , palpe le gras de la cuisse ; sa verge , de~crante~e ,
 jambes de la femme se croisant par-dessus ses reins ,
 bras broyant son cou , ente la coquille , y de~charge
 une gicle~e de foutre fluide ; la coquille triture les tissus
 du conduit , du gland ; les boules , desse~che~es , se re~pan--
 dent sur le sable imbibe~ de semence aquhuile~e ; le
 garc|on , torse de~chire~ par la quinte , retire son sexe , se
 dresse debout , enjambe , diagonal , le buste de la femme ,
 se rue , appuie son front a` l'arbre , entre les che`vres qui
 lui chauffent le flanc , de~glutit des caillots de morve
 charge~s de sucre , de sang ; les che`vres le`chent les cail--
 lots e~clate~s sur ses pieds , le`chent les larmes qui ruis--
 sellent , le long du pli des joues , du menton crispe~ , sous
 les ma^choires , sur la gorge , les seins , le ventre , la toison ;
 la femme , refoulant du genou le bouc qui assied , de
 face , son se~ant , membre de~gaine~ gluant , sur le haut de
 ses cuisses # la semence , projete~e par le corps du
 membre saccade~ , e~clabousse son ventre # , rampe ,
 adosse~e au sable , vers l'arbre : l'air baigne~ de sang ,
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 de lait , de suint , endort le singe , sexe sorti de moitie~
 d'entre les fesses du be~be~ assoupi ; une chevrette , yeux
 pique~s d'or recouverts d'e~pines , de pollen , cueille sur
 sa langue la verge chiffonne~e du nomade ; le garc|on
 caresse , secoue~ par la quinte , les yeux attie~dis au feu
 filtre~ par la stratosphe`re , dans le temps du broutement
 vertical ; la quinte expulse hors de la gorge , de la
 bouche , une se~rie rapide de caillots ardents ; le garc|on
 les rec|oit dans sa le`vre infe~rieure avance~e , s'arc-boute ,
 appuie son front a` l'e~corce ; la chevrette se hisse , jette
 sa langue entre les le`vres , gobe l'amas de caillots ; son
 oreille , son encolure , son flanc , palpitent touffus de
 poils , secs , violets en surface , frais , gras , noirs au---
 dedans , contre le tronc ensue~ chauffe~ par plaques , du
 garc|on ; le garc|on clo^t ses le`vres , avale sa salive ou` se
 dilue l'e~cume lacte~e de la langue de la chevrette ; la
 femme lui empoigne , vautre~e , ses jambes , sous les
 pets la^che~s dans la quinte ; croupe au sable , rampant ,
 poings serrant les jarrets du garc|on , elle accote sa
 nuque au bas du tronc ; le garc|on , gorge irrite~e par le
 de~placement de l'air autour du corps en reptation ,
 tousse , crache une gicle~e de sang grenat dans la bouche
 be~ant sous lui , charnue , langue , gencives grouillant
 rose , menton , le`vres attouche~s par l'ombre de la verge ,
 de l'angle des cuisses ; la femme avale la gicle~e de sang
 rafrai^chi au contact de l'air , e~le`ve un bras vers le pubis
 emboucle~ du garc|on , saisit entre ses doigts le gland
 froisse~ , le tire ; une gicle~e re~-e~clabousse la racine de ses
 cheveux sur le front ; ses doigts la diluent dans les
 boucles , les bandeaux , sur les cils ; la main empoigne
 la verge , la presse : une goutte de foutre perle au
 gland , roule sur le bord du poignet ; le garc|on s'age--
 nouille de part , d'autre des reins de la femme , agrippe
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 ses doigts aux seins gonfle~s ; la femme tire , oriente ,
 e~crase le gland sur son vagin entrouvert ; le souffle
 sifflant # lueur engorge~e du feu rose baignant les
 bouches , filtre~e aux membranes transparentes des
 poumons de~chire~s # de l'adolescent , baigne son visage
 ensue~ ; elle lui crible son cou gre^le~ du bout de ses ongles
 charge~s de sang ; le garc|on , modulant un cri trille~ par le
 sang , elle de~tecte avec ses doigts , sur le cou , la vibra--
 tion acce~le~re~e des cordes vocales ; la te^te e~chevele~e
 du garc|on s'appesantit sur son visage ; la verge grossit
 dans sa main ; leurs bouches jointes ouvertes ma^chent
 de l'une a` l'autre les caillots ; leurs cils battant se
 fro^lent , s'accrochent ; leurs yeux , de la femme , par le
 sang , les crou^tes du sommeil , obstrue~s , du garc|on , lave~s
 par le bain , diamante~s par la quinte , se scrutent au
 travers des cils , iris dilate~s ; les mains de l'adolescent
 cueillent , souleve~e de sable , par-dessous la chevelure ,
 cheveux chauffant ses phalanges , la te^te alanguie de
 la femme ; ses le`vres , dents e~bre~che~es grinc|ant derrie`re
 la chair du retroussis , lissent , de~crassent les poils
 de la narine , des sourcils ; sa langue le`che le duvet
 ensue~ d'entre les narines , la bouche close de la femme ,
 rame`ne vers le fond du palais la sueur sale~e ; la femme
 pince les te~tons du garc|on , les tord entre ses doigts ;
 le torse # ou` le sang e~clate # du garc|on , enfle ; des
 pleurs emplissent ses yeux , voilent le globe violace~ ,
 de~bordent la paupie`re ; son torse , prolife~rant , enfume~
 par la quinte , attouche les seins ou` circulent , dans les
 traces de lait frais , pime~lies sorties du sable , sous le
 cul encrotte~ de la femme ; ses pleurs ruissellent sur
 les yeux clos de la femme , e~branle~e , par le rire , aux
 attouchements des pime~lies sur ses seins ; la chevrette ,
 caillots ma^che~s , pousse ses cornillons dans le fessier
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 de l'adolescent ; duquel , rire sous quinte , le souffle
 ardent refoule les pime~lies de dessus les seins , cepen--
 dant que ses doigts enserrant les faisceaux de boucles ,
 de bandeaux , les enfouissent , tout ensue~s , dans le
 sable ardent # l'ombrage du tahla recouvrant les
 corps depuis le fessier jusqu'a la nuque au-dela` desquels
 le feu affaisse~ arde , comprime chairs , os , poils ; la
 chevrette jetant sa langue sur le bord ensue~ de son
 cul , l'adolescent se redresse , enjambe le corps # tronc ,
 sous l'ombre fleurie , cuivre~ , sueur me^le~e de pollen ,
 jambes , te^te blanchies , se~che~es au feu # , e~treint , hale--
 tant , l'arbre , frotte a` l'e~corce son pubis , le pli de l'aine ,
 un co^te~ de sa verge retendue , poing couvrant le gland ;
 mord l'e~corce comble~e de sable ; la femme , releve~e ,
 contourne , chancelante , l'arbre , traverse , fessier le~che~ ,
 encorne~ , par le bouc , buste percutant croupes , le trou--
 peau arrose~ de pollen , enlace le tronc , croise ses mains
 sur la nuque de l'adolescent , frotte sa coquille close a`
 l'e~corce conchie~e ; genoux joints , ils se baisent , cou
 tire~ , sur la bouche ; le gland , rela^che~ , attouche l'e~peron
 de la hanche de la femme ; leurs torses , bonde~s de sang ,
 de foutre , de larmes , broient le tronc , jusqu'a` l'aubier ;
 le bouc morsille le jarret tendu de l'adolescent , enfouit
 ses cornes dans le gras du fessier , pousse , yeux scrutant
 le te~ton rutilant qui de~borde l'e~corce , la coquille ,
 reins de~place~s , ourle~e de semence aquhuile~e humectant
 l'e~corce constelle~e de blattes roussies ; ahanant , le`vres
 retrouse~es sur l'e~corce effiloche~e , gorge , seins ensalive~s ,
 mains droites entrelace~es , celles de gauche crispe~es
 sur la nuque , dans la sueur , le duvet , remugle de sang
 sur leurs souffles aspire~s , ils roulent , noye~s , leurs yeux ,
 dans les gazons reverdis , vagues , de~muscle~s , dans le
 frais ; le ze~phir e~branle le drinn : un genou de l'akli ,
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 souleve~ , vibre ; les yeux du singe s'ouvrent , sa bouche
 baise la nuque du be~be~ ; le troupeau tressaille ; le bouc
 fouille , du sabot , le sable sous les pieds souleve~s de
 l'adolescent ; les pieds s'effondrent , le torse racle le
 tronc ; le bouc percute le tronc , bondit a` l'arrie`re du
 corps de la femme , fouille le sable sous ses pieds , se
 redresse , s'e~lance , e~treint , debout , la croupe de la femme ,
 accote l'e~vasement de ses cornes au dos , applique
 son membre , pattes raidies , a` la retombe~e de la fesse
 droite , de~porte ses reins : le membre , encolure tordue ,
 cornes e~raflant le co^te~ droit du dos , de~gaine~ , suintant
 au travers du poil mouchete~ , prolife`re sur le haut de
 la jambe de~tendue de la femme , vers la coquille ouverte
 retrousse~e contre l'e~corce , la baignant de semence
 aquhuile~e ; le garc|on jette sa main autour du tronc ,
 l'enfouit dans le pubis accote~ au tronc , empoigne ,
 triture la coquille englue~e , enfonce son pouce entre les
 le`vres bride~es , le re-sort coiffe~ sur l'ongle , de caillots
 jaunes , rame`ne sa main contre sa bouche , le`che pouce
 faufile~ derrie`re ses dents , langue curant l'ongle , les plis ,
 le de~po^t de semence aquhuile~e ; la chevrette , dessus
 ses cornillons , soule`ve , roule la verge , se jette , pattes
 replie~es , contre le tronc ; son cul , fourre~ , attouche ,
 rapide , la verge de l'adolescent que la main de la
 femme plaque a` l'e~corce ; le singe , serrant dans son
 bras le be~be~ , contre son torse , chie une coule~e d'excre~--
 ments bru^lants , concentre~s dans le sommeil , me^le~s
 de menus os broye~s de phacoche`re ; d'un coup de rein ,
 sa merde e~claboussant les cheveux haut balance~s de
 l'adolescent , il s'e~lance hors de l'arbre , rebondit sur
 le sable , crie , tre~buchant , ventre au sable , be~be~ e~treint
 sous l'aisselle ensue~e , se redresse , les longs poils bistre
 de l'occiput secoue~s , he~risse~s en chevelure ; trotte ,
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 de~hanche~ , entre les herbes , jusqu'au corps re~anime~ de
 l'akli ; aupre`s , il s'agenouille , de~pose le be~be~ dans
 l'empreinte du flanc du chameau ; lequel , touffe de la
 bosse fre~missant a` contre-ze~phir , trotte sur le drinn ,
 bouche e~ructant bave , ra^le d'amour , yeux scrutant
 le fessier immacule~ de la chamelle surgie , de~ba^te~e ,
 debout , immobile parmi l'amoncellement de ballots ,
 sacs , sachets , piquets , toiles , peaux , selles peintes ;
 sa gueule rase le drinn , son membre , alourdi , racine
 de~muscle~e , ballotte le versant inte~rieur de ses cuisses ;
 ses naseaux reniflent l'acheb empoussie~re~ ; ses sabots ,
 foulent , amollis , le sable spongieux ; au tressaillement
 d'un jarret de la chamelle , le sang force son poumon ,
 son membre darde ; la chamelle , fessier baigne~ par le
 souffle du chameau , s'affaisse , se vautre , flanc aplati ,
 sur les toiles de~plie~es , sa jambe saboule~e frotte le
 sable ; le chameau flaire son cul fourre~ , plaque , saccade~ ,
 son sabot mou , a` celui , embouse~ , de la chamelle ; le
 singe , couche~ , de face , sur le corps empoisse~ de l'akli ,
 l'enlace de ses souples membres noirs , lui baise ses
 le`vres , du plat de sa menue bouche fripe~e ; son membre
 s'emme^le dans un haillon colle~ au nombril par un
 me~lange de crotte , de bouse ; ses narines aspirent le
 remugle de foutre au haut du front ride~ , dans les
 boucles roussies ; sous la pellicule de graisse , de jus
 d'herbe , le bras , la main de l'akli rosissent ; le sang ,
 caillots de~bloque~s , recircule dans l'articulation du
 coude , surgit dans l'aisselle , e~branle l'e~paule , e~clate ,
 chauffe dans le centre du dos ; les narines repalpitent ,
 les le`vres se retroussent , refoulent la bave que le singe ,
 yeux vagues , scle~rotique voilant l'iris , laisse couler
 hors de sa bouche ; ses mains s'ouvrent sur le sable ;
 le sang pe~tille dans les poignets ; les reins , le ventre ,
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 re~injecte~s , soule`vent le milieu du corps du singe ; le
 nomade , bouche emplie de lait te~te~ au pis de la plus
 lourde che`vre , trotte , s'agenouille au bord de l'akli ,
 abaisse sa bouche alourdie , joues tire~es vers le bas ;
 de la main , e~carte la te^te du singe assoupi , sueur bue
 par le pelage , entrouvre les le`vres de l'akli , verse ,
 crache en sa bouche asse~che~e # langue recroqueville~e
 vers le fond du palais , membranes colle~es aux parois #
 une gorge~e de lait aigre , glace~ ; l'akli avale la gorge~e
 me^le~e de crachat , de sang ; ses yeux s'ouvrent : le
 pe~nis du nomade prolife`re , saccade~ , sur le versant
 ensable~ de la cuisse durcie par la flexion du genou pique~
 de gale , roule sur le gras du jarret replie~ sous la cuisse ;
 l'akli respire , e~tire tous ses membres # les remugles
 de foutre , de crotte , crottin , sang , graisse , libe~re~s ,
 empestent le ze~phir ; le nomade , buste penche~ , gland
 attouchant le sable entre les jarrets , empoigne l'e~peron
 droit de son torse , soule`ve dans le creux de son autre
 main la te^te # boucles , sueur de la tempe collant a`
 sa paume # de l'akli , applique l'e~peron sur les le`vres
 e~branle~es par le sang rejailli ; l'akli accroche ses mains ,
 saccade~es , au tour de reins du nomade ; duquel la
 croupe , filets de sueur ruisselant sur le versant des
 reins , ondule ; rejette les mains ou` la graisse , la crasse ,
 relique~fie~es par l'e~chauffement du sang , affluent dans
 les plis ; le nomade retire l'e~peron de son torse d'entre
 les le`vres de l'akli , se redresse , secoue sa verge ensable~e
 au-dessus des le`vres de l'akli , se le`ve debout , foule du
 pied , riant clair , le flanc de son akli auquel le singe
 morsille le talon du pied droit , le`che les ampoules
 de~calotte~es de la cheville ; s'e~lance , feu irradiant son
 torse souleve~ , yeux e~tincelants , rotules rutilant rouge ,
 heurte , de pleine face , le corps , seins appesantis incar--
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 nats , de la femme arre^te~e debout , jambes e~carte~es
 raidies , pieds enfonce~s sous le sable ardent , coquille
 entrouverte susurrant jaune sur le pli du haut de la
 cuisse ; e~treint le corps entre ses bras ou` la moelle
 circule , poussant son ventre , crispant ses nerfs fessiers ,
 e~ructant module~ l'e~cume en ses joues , fermant ses
 cils sur ceux , plaque~s , de la femme , recourbant ses
 pieds autour du tarse , du tibia de ceux d'icelle enfouis ;
 enlace~s , ils s'e~branlent , main de l'un couvrant le sexe
 de l'autre , reins de l'un tenus dans les doigts de l'autre ;
 penche~s en avant , joues frotte~es , e~piderme baigne~ de
 ze~phir embaume~ au tahla , rires crache~s sur les hautes
 gramine~es , ils trottent , fessier secoue~ , sueur s'e~gout--
 tant sur la retombe~e du fessier : deux ce~rastes , love~s
 dans un entrelacs d'almouz , cornes jumele~es , scrutent ,
 iris verticaux , les jarrets tre~pidants ensue~s dans le
 sable foule~ ; le garc|on , torse affaisse~ , croupe tordue ,
 cueille , a` la vole~e , un filament de bave sorti d'entre
 les le`vres de la femme , sur sa langue ourle~e mauve ;
 son pied heurte la corne d'un ce~raste ; le garc|on , d'un
 coup de rein , pousse la femme hors du taillis d'almouz ,
 se rue , jambes durcies , entre les herbes desse~che~es ,
 grappes criblant ses rotules ; les ce~rastes , glissant sur
 les tiges brise~es , sifflent , crachent leur venin sur les ta--
 lons lisses de l'adolescent ; la femme , accroupie derrie`re
 un bosquet au coeur ensable~ , essuie avec ses paumes ,
 ses reins , ses le`vres , ses seins ; l'adolescent , son fessier
 ble^mi secoue~ rouge , bondit , nuque durcie , hors du
 taillis ; les ce~rastes , arre^te~s au bord du sable cru ,
 vibrent : le venin ruisselle sur les talons de l'adolescent
 dresse~ , fre~missant , en arrie`re de la femme , sexe e~chauffe~
 prolife~rant arque~ sur le versant de sa cuisse ou` la sueur
 refroidit ; il frotte ses yeux , enfouit ses talons envenime~s
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 dans le sable , crache , quinte de~clenche~e au refroidisse--
 ment de la sueur , un caillot ensanglante~ sur le sable
 blanc , au-devant du bosquet : les ce~rastes , humant
 l'air traverse~ par le jet , s'e~branlent , rampent vers le
 caillot rutilant ; le garc|on frotte ses talons au sable ;
 la femme s'adosse a` ses jambes , faufile sa te^te entre
 ses genoux , lui palpe les jarrets , ca^line , a` travers l'e~pi--
 derme suant , l'arte`re poplite~e qui e~chauffe l'arrie`re
 du genou ; les ce~rastes glissent sur le sable intact ,
 piquent la te^te dans le caillot ; cornes heurte~es , emme^--
 le~es , ils gobent , aspirent chacun un bout du caillot :
 les genoux du garc|on tressaillent entre les doigts de
 la femme , ses paupie`res s'abaissent sur ses yeux ; les
 ce~rastes , caillot lape~ , sang scintillant aux e~cailles de
 la gueule , dressent , vibrant , le haut du corps ; le gar--
 c|on , doigts de la femme pinc|ant sa poplite~e , crache : le
 caillot collant a` son menton pubescent , il le prend
 entre ses doigts , le jette , quinte enfumant son torse ,
 sur le sable ; les ce~rastes foncent , encornent le caillot ,
 glissent , caillot e~tire~ de l'une a` l'autre paire de cornes ,
 vers le taillis d'almouz ou` le sable retombe avecque
 le mica ; le garc|on , ses boules baise~es , le~che~es par la
 bouche , la langue de la femme , scrute l'entrelacs pous--
 sie~reux au travers duquel les ce~rastes rampent ensan--
 glante~s , e~cailles pressant la digestion du mucus , du
 sang ; la femme prend dans sa bouche les boules , les
 ma^che avec les poils du bas du cul ; le garc|on , rire
 secouant ses cheveux torsade~s , pose ses paumes sur la
 chevelure de la femme , faufile , entrelace~s aux ban--
 deaux , boucles , ses doigts , jusqu'au cra^ne : duquel
 ses ongles grattent les de~mangeaisons , verge e~branle~e
 par les tressaillements de la te^te enfouie sous son
 se~ant ; les ce~rastes , caillot jongle~ de corne a` corne ,
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 entrelacent leurs queues , se lovent , diapre~s , sous le
 couvert des tiges ,versent au sable le caillot creve~ , le
 lapent , sang durcissant entre les e~cailles ; gorge~s ,
 appuient le dessous de la te^te , inis renverse~ , sur le
 sable , gueule ouverte , filets de morve se~chant sur leurs
 cornes ; le garc|on recule , ses boules , sorties ensalive~es de
 la bouche de la femme , trai^nent sur la chevelure grais--
 se~e ; le garc|on , yeux fixe~s sur les yeux des ce~rastes ,
 s'e~carte du bosquet ; la femme , agenouille~e , fessier
 appesanti sur les talons , le`che sur ses doigts la sueur
 racle~e sur l'arrie`re des genoux du garc|on ; le lait rafrai--
 chit en ses seins , elle les couvre avec ses mains , buste
 projete~ en avant , nause~e voilant ses yeux , bile houlant
 ses dents de~racine~es ; le garc|on e~tire ses bras # des pets
 fro^lent son fessier ensable~ , # soule`ve ses cheveux entre--
 me^le~s aux boucles sur les tempes , racle dans l'oreille
 externe , avec son ongle , le ce~rumen encrasse~ , incline
 le buste , oriente son oreille re~cure~e vers un courant
 de brise : le ze~phir porte les cris des dorcades , arre^te~es ,
 corps tout ensable~s ardents pressentant l'orage , sur
 le bord d'un gazon reverdi aux attouchements de l'air
 alle~ge~ ; la femme , redresse~e , secoue sa chevelure : les
 ce~rastes crissent ; la femme bombe son ventre , cambre
 ses reins , faufile son pouce dans son sexe , refoule
 entre les le`vres , les de~chets de semence , du plat de
 son ongle : les ce~rastes enfouissent leurs yeux flam--
 boyants dans le sable empoussie~re~ ; la femme jette
 le de~chet de semences sur le bord du taillis ; yeux
 cornes des ce~rastes ensevelis affleurent au sable putride ,
 anneaux du corps ouvrant les e~cailles dans la profon--
 deur frai^che ; la femme referme son sexe entre deux
 doigts : le de~chet scintille sur le sable ombrage~ par
 l'entrelacs ; la langue des ce~rastes surgit , paillete~e de
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 mica , les anneaux soule`vent le sable remue~ ; la femme
 rouvre son sexe ; les langues vibrent ; deux pime~lies
 accouple~es , se hissent sur le bord du taillis : yeux ,
 cornes se re~enfouissent ; les pime~lies tre~buchent , versent
 sur le de~chet ; le ce~raste ma^le jaillit , happe une pime~lie ,
 tire le couple , recule dans le taillis , se re~enfouit ; le
 ce~raste femelle mord l'autre extre~mite~ du couple ; les
 pime~lies vibrent , leurs pattes s'agrippent aux cornes ;
 les ce~rastes , gueule jete~e de co^te~ , les de~saccouplent ,
 roulent , chacun , sous la gorge , une pime~lie , dans le
 sable , le`chent le point d'accouplement , le morsillent ,
 le broient , recrachent le corps mutile~ , coupent antennes ,
 pattes , entaillent le col : la pime~lie , nerfs du tronc
 e~branle~s , oscille sur le sable souille~ , devant les naseaux
 du ce~raste ; lequel , iris embrase~ , frotte sa gorge , gueule
 balance~e , au sable , cueille la pime~lie sur le dessus de
 sa gueule , la loge dans le repli du cra^ne , entre les cornes ;
 la femme , sexe tenu ouvert par le poing , se jette sur
 le garc|on , l'enlace de son bras libre , e~crase ses seins
 contre son poitrail : le garc|on de~tourne la te^te ; les
 ce~rastes s'enfoncent au profond du taillis ; le garc|on
 laisse mousser sa bave rose~e entre ses le`vres ; la femme
 lui ca^line sa verge regrossie , ses boules ; il recule ses
 reins , de~tache le bras de sa taille , s'e~lance , court vers
 son chameau couche~ sur le flanc , se vautre ronronnant
 dans le pelage embaume~ du ventre , genoux replie~s
 sur les seins , pouce faufile~ entre les le`vres , l'autre
 main couvrant , soutenant le gras de la fesse ; ses pets ,
 remugle de lait , de sang , baignent le visage e~chauffe~
 de son akli ; la femme erre sur les gazons ; le be~be~ , sorti
 de l'empreinte , marche , genoux , poings accote~s au
 sable , criant , le long de la croupe du chameau ; la
 femme , s'accroupissant , attire le be~be~ vers ses genoux ,
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 le soule`ve , l'enlace contre ses seins , se renverse , dos
 au sable : le be~be~ , orteils fouillant la toison , frappe ,
 le`che , suce , morsille les seins , tangue sur le ventre ,
 bave sur les te~tons , chie une coule~e de merde bleute~e
 sur le pubis ; ses genoux patouillent la merde sur le
 flanc ; la femme , bras leve~s , poignets pivotant , seins
 secoue~s par le rire , crachouille d'entre ses dents une
 e~cume rose~e que le be~be~ , doigts retroussant les le`vres ,
 lape en chiant ; l'akli , le fessier du nomade rosissant
 au ze~phir dans l'ombre du ventre du chameau , accoude
 son bras valide au sable , se soule`ve , d'un coup de rein
 se dresse debout , s'accroupit au bord de l'amoncelle--
 ment de ballots , sacs , piquets de~ba^te~s , de~noue une
 couverture bistre , la de~ploie , troue~e , ensable~e , en
 couvre le fessier frissonnant ; le nomade , yeux entrou--
 verts , fixant , noye~s , les le`vres strie~es vertical de son
 akli , accote , saccade~ , hors de la couverture , verge
 bande~e attouchant , rabattue , le bord de son nombril ,
 son pied a` celui , creuse~ par les sarcoptes entre les doigts
 de l'akli ; l'akli , s'agenouillant , haillons glissant sur
 ses reins , de~couvrant son fessier , baise , front appuye~
 au tarse , les doigts , les orteils , les chevilles du pied
 envenime~ , se redresse , crache , enfonce son poing dans
 sa bouche , expulse sa morve , ouvre grand sa bouche
 e~chauffe~e par le restant de venin , retourne a` l'amon--
 cellement , abaisse son front dans la frai^cheur exhale~e
 par la guerba bonde~e d'eau rouge ; le singe ramasse
 sur le reg , des ba^tonnets calcine~s , il en jette une poi--
 gne~e au pied de l'akli , s'assied sur le sable foule~ ; l'akli
 prend les ba^tonnets , les dispose en faisceau dans
 l'empreinte du pied debout du chameau ; la femme ,
 releve~e , essuie son pubis encrotte~ avecque une poigne~e
 d'almouz secs arrache~e au bosquet des ce~rastes , traine ,
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 debout , suspendu a` son poignet , son be~be~ , sur le sable ,
 entre les plaques d'acheb , jusqu'a` l'abri ; dans le
 sable refroidi duquel , os e~peronnant sa chair roue~e ,
 elle s'e~tend , bave barrant sa joue , sa main refoulant
 le be~be~ empoisse~ hors de l'ombre embaume~e au cuir ,
 pe~tant , genoux leve~s , mains couvrant le sexe baigne~
 par le pet ; le nomade , pouce suce~ en sa bouche , joues
 gonfle~es par les quintes mai^trise~es , e~tire ses jambes
 hors de la couverture , se love , mains accroche~es aux
 e~paules , duvet frisant au ze~phir sur la nuque , jambes
 replie~es sous les fesses , gorge renverse~e crible~e par les
 rafales le~ge`res de sable , de mica , couverture couvrant
 ses cuisses ; la brise gonfle les ve^tements bleus , violets ,
 entasse~s sur le toit ; le garc|on tire une allumette d'un
 sachet suspendu a` son cou , se le`ve , la couverture
 s'effondrant sur le sable , s'accroupit aupre`s de l'akli ,
 lui mord , morve moussant a` ses narines , son oreille ,
 transparence rose~e , crasse , rafrai^chie au ze~phir , tire
 le lobe entre ses dents , le la^che , crache sur le plat de
 la joue , mord , vif , toute la bouche , sous les narines
 tisse~es de morve durcie ; sa main , deux doigts pinc|ant
 l'allumette , ta^te le bord de l'amoncellement , le bois ,
 le cuir re^che , la toile durcie ; l'akli , suffocant , entrelace
 les doigts de ses mains sur son coccyx ; le nomade
 les lui de~tache avec sa main libre , rame`ne une des mains
 au-devant de son corps , barbouille son torse ensue~ , de
 chair , de peau , de corne ; les doigts effrite~s de l'akli ,
 rougis par le serrement du poignet , fro^lent , touchent ,
 palpent le bouquet de poils suants du milieu du torse
 e~chauffe~ par une quinte indompte~e ; le nomade , retour--
 nant le poignet de l'akli , de~glutit le caillot dans le
 creux de sa main , ferme , dessus , les doigts , jette la
 main ; l'akli , gardant son poing ferme~ , s'e~carte , accroupi ,
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 ergot de crotte emboucle~e de~bordant du cul ; le nomade
 lui empoigne le jarret , attire a` lui l'adolescent de~se~--
 quilibre~ , lui baise sa bouche marque~e d'empreintes
 de dents , chiffonne~e dans la morsure ; allume l'allu--
 mette a` un rapie~cement d'un cuir , embrase le faisceau
 de ba^tonnets , fouille dans un sac scarifie~ , retire une
 menue the~ie`re d'e~mail bleu , une boi^te U . S . de conserves ,
 deux petits verres orne~s de de~calcomanies tche`ques ,
 un sachet de papier bistre empli de the~ vert , dispose
 tout , autour du brasier ; l'akli , le~chant sa bouche
 de~forme~e , arrache , aux co^te~s du singe , dans le bosquet
 des ce~rastes , des tiges d'almouz ; le nomade , col de la
 guerba de~noue~ , verse l'eau rouge dans la boi^te U . S . ,
 pose la boite sur le brasier , pousse , du bout des doigts ,
 les ba^tonnets dans le feu ; la flamme e~blouit ses yeux ,
 il rejette son collier sur sa nuque , ses boucles tintent ,
 la sueur pe~tille sur son torse ; le singe , dans le taillis
 obscurci , enlace la jambe de l'akli , enfouit sa te^te
 sous les haillons qui ceignent les reins , frotte son cra^ne
 a` la toison filasse , a` la racine du gros sexe tavele~ ;
 l'akli , bave moussant a` la commissure de ses le`vres ,
 e~carte ses cuisses , abaisse son fessier sur ses jarrets ,
 se renverse , dos au sable , jambes ouvertes , doigts
 soulevant , de~collant les haillons enfonce~s dans le pli
 de l'aine , raidit ses jambes , e~tire ses bras ; la touffe
 roussie , ouverte dans l'e~tirement du bras , scintille a`
 l'aisselle ; le singe , s'accroupissant entre les jambes de
 l'akli , lui prend sa verge , ses boules , dans le creux de
 sa paume velue ; le ventre , le pubis de l'akli tressaillent :
 une goutte d'urine perle au gland ; les ongles du singe
 grattent les de~mangeaisons de la verge , des boules :
 boutons , cloques , prurit e~closent sur l'e~piderme en--
 crasse~ ; l'akli ronronne , deux filets de bave s'e~coulent
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 sur sa joue , de la commissure a` l'oreille ; la morve
 palpite en ses narines ; le singe , bouche abaisse~e , la
 refoule avecque son souffle ardent ; son poing enserre
 la verge , la branle ; ahanant , le singe fourre son poing
 libre sous le cul de l'akli , arrache l'ergot de merde
 colle~ aux boucles , le rame`ne contre sa poitrine , le
 jongle sur le dessus de sa main ; l'akli , pleurs affluant
 a` ses yeux , frotte son cul # le sang afflue aux
 pores , boucles de~racine~es # , au sable ; sa verge pro--
 life~rant force les doigts du singe ; le nomade , accrou--
 pi , sueur exsude~e sur les joues , saisit un piquet garni
 d'un fer de lance , le jette a` deux bras sur le bos--
 quet ; le piquet se fiche dans le sable griffe~ par
 l'almouz frissonnant contre l'oreille de l'akli ; le singe
 saute hors du bosquet ; la te^te de l'akli roule sur les
 tiges , se redresse ; le singe roule en sa paume l'ergot
 sous sa bouche ; l'akli , releve~ , empoigne le fagot d'al--
 mouz , marche , le pose aupre`s du feu , le`che sa main ou`
 le caillot se`che , retourne au bosquet , ramasse le piquet ,
 le baise dessus l'empreinte des doigts , le rejette sur
 l'amoncellement ; le nomade retire ses doigts du feu ,
 se redresse , frappe du poing le bras de l'akli ; l'akli
 s'accroupit , ressaisit le piquet , se rele`ve ; le nomade
 enserre son coude ; l'akli abaisse son fessier sur ses
 jarrets , courbe la nuque , de~pose , lent , le piquet sur les
 cuirs ; le nomade la^che son coude ; l'akli bute son front
 au sable ; le nomade s'e~carte ; tout son amas sexuel ,
 boules mollies , verge tendue , suspendu en grappe ,
 tire le pubis ; l'akli , son fessier strie~ de crasse durcie ,
 crible~ de points de sang , ma^chure~ de merde aux ver--
 sants du cul , rougeoyant au feu , sang refluant a` ses
 joues , a` ses le`vres , a` ses narines , bave sur le cuir sur--
 chauffe~ ; le nomade ramasse le piquet , le tient dans le
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 poing , au bout de son bras rela^che~ , le balance , fro^le ,
 du plat du fer de lance , le fessier de~couvert entre les
 haillons envermine~s ; l'e~piderme e~cailleux tressaille ; le
 fer roule sur la peau , se faufile , pointe en avant , dans
 la fente du cul ; la pointe , poing du nomade secoue~
 par le rire rauque , touche les membranes d'ouverture
 du cul , glisse sur la couche de merde frai^che de~calotte~e
 dans l'arrachement des boucles ; l'akli s'agenouillant ,
 ses fesses se resserrent sur le fer de lance : le nomade
 pousse , fer retourne~ dans le cul , son akli redresse~ , hors
 de l'amoncellement , vers le bosquet , frappe le sol du
 talon ; les ce~rastes jaillissent , leurs te^tes encaillote~es
 oscillent entre les gramine~es ; l'akli , reculant , verge
 pa^lie , le fer perce une membrane folle du fond de son
 cul ; il porte ses mains a` son pubis ; les ce~rastes crachent
 sur les gramine~es ; les orteils de l'akli fouaillent , ensue~s ,
 le sable putride ; le nomade recule le piquet ; l'akli ,
 larmes de~crassant ses joues , poignet jete~ en arrie`re de
 lui serrant le piquet a` la jointure du fer au bois , recule
 hors du bosquet ; les ce~rastes , iris basculant , se re~assou--
 pissent ; le nomade s'e~branle , crie , coince l'autre
 extre~mite~ du piquet entre ses cuisses , se jette de co^te~ ,
 trotte , late~ral ; l'akli , trai^ne~ , chancelle , pivote sur ses
 talons , le nomade l'encerclant , bois chevauche~ , sautil--
 lant sur le sable foule~ , tout autour de lui , de~se~quilibre~ ,
 fer fouaillant son cul , mains accroche~es aux haillons
 du torse ; le singe bondit , se juche sur l'e~paule du
 nomade , ronge , balance~ , l'ergot de merde entre ses
 doigts ; la femme , redresse~e , sous l'abri , main de~ploye~e
 sur le front , secoue , riant haut , son be~be~ sur son coude ;
 le be~be~ , iris bleu palpitant entre les paupie`res ocres ,
 mord riant aigu , ses poings ; l'akli criant , elle porte
 sa main a` son sexe clos , en retrousse , du bout de l'ongle ,
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 une le`vre ourle~e de semence aquhuile~e ; son pubis ,
 e~piderme indigo caresse~ rose par le ze~phir , durcit ;
 l'akli recriant , la semence aquhuile~e susurre au sexe ,
 sous la toison ; le nomade , o^tant le piquet d'entre ses
 cuisses , le soule`ve a` bout de bras , pieute au sable
 l'akli agenouille~ , le refoule , ventre~ , aplati de moitie~
 sur l'affleurement du roc ; la femme , trottant , be~be~
 serre~ contre sa gorge , vers le feu , le singe saute a` bas
 de l'e~paule du nomade , prend la main libre de la femme ,
 se laisse trai^ner vers le brasier , ergot tenu entre ses
 dents ; la femme s'accroupit , de~pose le be~be~ a` l'e~cart
 de la vibration du feu , souffle sur les braises ; l'eau bout
 dans la boi^te e~branle~e ; le nomade , mains appuye~es
 sur le milieu du piquet , pousse le corps inerte de l'akli
 hors de l'affleurement du roc ; le sang perle sur le fer
 entre les boucles ; le nomade rame`ne le corps sur le roc ,
 l'e~pieute , rire assourdi e~branlant son torse , au centre
 de l'affleurement , retire le fer de lance ou` scintille
 la souillure de sang , de merde , jette le piquet sur les
 toiles ; s'accroupit , abaisse son visage aupre`s de celui ,
 affaisse~ ble^me , de son akli , sur la plaque de silex ,
 souffle son haleine ardente sur l'oreille corne~e ; l'akli
 tressaille , le nomade , saccade~ , fre~ne~tique , pousse sa
 bouche sous les le`vres de l'akli , frotte ses narines lisses ,
 minces , a` celles , e~caille~es , e~paisses , de l'akli ; du plat
 de sa ma^choire , roule la te^te , l'e~paule , le torse , la hanche
 de l'adolescent ; renverse~ sur le dos , l'akli , le sang
 susurrant a` son cul , fessier e~chauffe~ par le silex , en--
 trouvre ses le`vres ; le nomade , agenouille~ , croupe tor--
 sade~e , loge sa verge grosse , ramollie , sur la denture
 e~cumante ; les doigts d'une main de l'akli attouchent
 la verge ; la femme , retourne~e , crache dans le feu ;
 le singe descend ; en trois bonds , il se rue sur la croupe
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 du nomade , mordille les nerfs de la nuque ; la femme
 recrache sur le feu ; le nomade retire sa verge de dessus
 la denture e~bre~che~e , se redresse , essuie , du revers de
 son poignet , ses le`vres , son menton , ses narines , marche
 vers le feu , singe balance~ sur l'e~paule , s'accroupit
 aupre`s de la femme : les doigts d'icelle , fe~briles , roses
 au-dessus de la braise , injectent de sang la cendre ;
 le garc|on frotte sa joue frai^che a` celle , embaume~e
 a` la fume~e d'almouz , de la femme ; laquelle , front tenu
 ride~ , couvre de sa main retire~e de la braise son sexe
 entrouvert , bonde~ de semence aquhuile~e ; le garc|on ,
 scrutant , par-dessus les seins , la toison encrasse~e ou`
 le rose e~ructe , en de~tache la main de la femme , porte
 a` ses le`vres cette main , hume le remugle , applique la
 main sur la joue de la femme , baise les phalanges ; la
 main libre de la femme empoigne la verge ensalive~e
 qui prolife`re paralle`le aux cuisses jointes aux jarrets ;
 la langue du garc|on de~borde d'entre ses le`vres , ses
 yeux se brident , la pointe de sa langue attouche les
 ongles de la main de la femme ; un pleur roule sur les
 cils infe~rieurs de l'oeil d'icelle ; le garc|on , sa verge tire~e
 par les doigts encendre~s , boit le pleur sucre~ # l'oeil
 rece`le des grains de sucre ci de~pose~s par les le`vres
 barbouille~es de l'enfant # , sa main empoigne , tire la
 chevelure de la femme ; l'akli , agenouille~ , essuie son
 cul avec un lambeau , il se redresse , faufile le lambeau
 teint de sang rose dans le roseau tresse~ autour de sa
 taille , soutient en sa main le coude fracture~ ou` le sang
 pousse violet , marche vers le feu ; a` l'e~cart duquel ,
 au point d'extinction des ondes de flamme , il s'arre^te ,
 s'assied , scrute la verge tenue sous le fessier rouge
 par la main bleue de la femme ; laquelle verse l'eau
 bouillante dans la the~ie`re emplie de the~ , de poivre ,
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 de girofle , de sucre , pose la the~ie`re sur le brasier , la
 bouche du garc|on fro^lant tie`de ses narines ; le singe ,
 accrochant ses mains aux e~paules du garc|on , se laisse
 glisser , couvre la croupe lisse de tout l'avant de son
 corps extensible fourre~ ; la femme la^che la verge , enlace
 singe , croupe ; le garc|on incline son buste , le repose
 sur les genoux de la femme , happe les rotules , les
 morsille ; le singe le`che les seins , te`te ; la femme , cou
 tressaillant , e~carte ses cuisses ; de la main , ses seins ;
 pisse sous elle dans le sable , patouille ses pieds dans le
 sable gorge~ d'urine ; la gorge du garc|on ronronne , le
 sexe du singe suinte ardent a` son flanc ; l'ombre de la
 femme # lourde chevelure fle~chissant sa te^te # ,
 flanque~e du singe , du garc|on , recouvre toute , ze~phir
 dissous dans le vent , dans le feu ; l'akli voile sa bouche ,
 ses narines , d'un lambeau noue~ sur l'oreille ; le feu ,
 sur l'horizon qui se rele`ve , attouche , incandescence
 diapre~e , la stratosphe`re , l'enflamme ; dans le relent
 d'urine , la chaleur du brasier , le garc|on , te^te pose~e ,
 bave moussant aux le`vres , sur le genou de la femme ,
 s'endort , oreille cure~e par l'ongle d'elle qui , gorge
 rose~e , e~carte de son sein la bouche du singe , verse le
 the~ , en boit , le singe reposant sa bouche sur la gorge
 e~chauffe~e ; la bouche de l'akli palpite sous le lambeau ;
 la femme le`ve la the~ie`re , verse trois gouttes sur le
 sable ; l'akli s'e~branle , agenouille~ , se place devant le
 feu , de~noue le lambeau , accote ses deux mains en
 creux par-dessus la flamme ; la femme verse une gorge~e
 de the~ dans la jointure des paumes ; la gorge~e arde la
 corne fissure~e ; les muscles de la joue de l'akli tressail--
 lent ; ses le`vres lapent , langue recourbe~e sur le fond du
 palais , le liquide diapre~ ; ses narines , embue~es , exsudent
 la crasse de morve , de foutre ; son torse e~rafle~ par le
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 silex , palpite ; mufle redresse~ , yeux se diaprant de
 bleu sous les cils , il retend ses paumes ; ou` la femme ,
 de sa longue main libre # ou` le sang affleure incarnat
 dans le pli suant du coude ca^linant la verge , re~tracte~e
 dans le sommeil , du garc|on dont les muscles masse~ter ,
 e~branle~s par le re^ve , vibrent contre son genou # reverse
 une gorge~e de the~ ardent ; l'akli y baigne son mufle ,
 la femme presse la verge du nomade , la lisse entre ses
 doigts ; l'akli recule accroupi vers l'empreinte , sur le
 sable , de son fessier , des lambeaux qui le ceignent ; le
 nomade entrouvre ses yeux ; la femme lui verse entre
 ses dents cercle~es de sang noir une coule~e de the~ attie~di ;
 l'akli , lambeau renoue~ sur sa bouche , garde , le`vres
 ourle~es de poivre , ses deux mains ouvertes sur son
 torse e~chauffe~ par la descente du the~ ; le troupeau erre
 sur le reg : le bouc s'effondre dans une galerie creuse~e
 sous la piste caravanie`re ou` le sable embaume le phaco--
 che`re ; les chevrettes sautent , sabots toquant silex ,
 pelage e~lectrisant cristaux , micas ; le bouc hisse ses
 pattes avant hors du trou mouvant ; ses yeux e~tin--
 cellent , il se rue sur une chevrette , mord son pelage
 au flanc , la renverse sur le sable , la refoule , du sabot ,
 de la corne , vers le taillis ; les ce~rastes scintillent ; le
 bouc , pelage he~risse~ , pousse la chevrette exsangue
 dans l'entrelacs ; les ce~rastes crachent : leur venin
 e~clabousse les yeux de la chevrette ; les ce~rastes reculent
 vers le centre , noeud de tiges appesanties sous la crotte ,
 du bosquet ; la chevrette , redresse~e , se rue hors du
 bosquet , chancelle , s'agenouille , bute au sable , yeux
 injecte~s , son front marque~ de rouge ; le bouc , yeux
 empanache~s , vacille , sexe rougeoyant paillete~ de sable
 e~lectrise~ ; la chevrette oriente , front fouillant le sable ,
 ses reins vers l'embrasement de la stratosphe`re ; le
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 feu saigne a` son cul ; le bouc , corps rutilant crispe~ ,
 s'e~lance , encule la chevrette , lutte ; leur pelage secoue~ ,
 rejette sueur , suint , sable , grains , pollen , mica ; la
 femme , the~ie`re vide~e , refoule le garc|on , se redresse ,
 ramasse le be~be~ , retourne a` l'abri ; emmaillote le be~be~
 dans sa robe retire~e , tie`de , du toit , le cale dans une
 tranche~e tapisse~e d'almouz , de drinn , a` l'e~cart ; plante
 au-devant un piquet sculpte~ d'animaux aile~s , palme~s ,
 fessus , de~glutissant sur leurs seins pansus , hors du
 bec , oeuf , ovaires , fruits : le be~be~ , au travers de l'e~toffe
 bleute~e qui lui bride les yeux , scrute la couronne pein--
 turlure~e ; la femme , accote~e au ventre de la chamelle ,
 retire du sac de cuir une dokhala de mousseline rose~e ,
 la chiffonne , empoigne~e , contre ses seins ; le garc|on ,
 redresse~ , the~ , sang bouillonnant dans sa gorge , ventre
 e~peronne~ par l'os , marche , poings appuye~s au pubis ,
 vers l'abri ; l'akli enfouit ses pieds dans le sable , refoule
 le sable autour de ses jambes aplaties , en recouvre
 ses genoux , rotules mouvantes , peau plisse~e , ses cuisses ,
 son amas sexuel , haut du corps renverse~ dos au sable ,
 son pubis , son ventre , ses seins , bouche close , torse
 haletant , e~paule amasse~e dans le haut du bras ; {sa
 gorge} , garc|on enlac|ant , mufle touillant la mousseline ,
 la croupe frai^che de la femme ; {ses oreilles} , le garc|on
 piaulant e~raille~ e~treint par les bras duvete~s de la
 femme ; {sa bouche} , la femme tirant d'un des sachets
 suspendus au cou du garc|on , une plaquette de fromage ,
 la lui faufilant entre ses le`vres , lait tressaillant en ses
 seins ; {ses narines} , le garc|on humant , le~chant la cheve--
 lure frotte~e de sable , de cendre , de beurre ; {ses yeux clos} ,
 la femme empoignant la verge du garc|on en la bouche
 duquel susurre le fromage ; {son front} , la femme trac|ant
 dans la sueur de la nuque du garc|on des signes : cercles ,
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 croix , crochets , carre~s strie~s , points , tigelles , triangles ;
 la femme froisse la dokhala autour des reins du garc|on ,
 sur ses fesses , rela^che la mousseline le long de ses
 jambes ; le fessier du garc|on tressaille , ondule , retenant
 sur le coccyx le fouillis frais s'y frottant ; la verge durcit ,
 muscles roue~s retendus , prolife`re , arque~e , vers la toison
 de la femme ; les mains du garc|on serrent les e~paules
 de la femme ; elle , son e~paule roulant sous la paume du
 garc|on , faufile son poignet sous l'amas sexuel , recourbe
 sa main sur la retombe~e des fesses contracte~es du
 garc|on , saisit entre deux doigts un pan de la mousse--
 line , retire toute la dokhala , attie~die , enfoutre~e au---
 dessous des boules , d'entre les jambes du garc|on ; la
 remonte , tout amasse~e dans le poing , le long de son
 ventre , la frotte a` ses seins , a` ses te~tons , cuisses resser--
 re~es ; se de~tache du garc|on , lui prend les poignets ,
 tire les bras , y de~pose la dokhala , le`ve ses bras ; le
 garc|on , serrant la dokhala dans le pli des coudes ,
 jette sa bouche sur l'aisselle ouverte de la femme , lisse
 entre ses le`vres la toison ensue~e , enfouit sa bouche
 retrousse~e dans la cavite~ muscle~e ; la mousseline s'e~coule
 d'entre ses bras , fle~chit , amasse~e , la verge surtendue ;
 la main du garc|on , ses narines aspirant sueur , boucles ,
 attouchant muscles e~branle~s de l'aisselle , presse la
 verge , au travers de la mousseline , loge le gland dans
 un ourlet ; le garc|on ronronne , hausse tout son corps
 crispe~ ; la mousseline froisse~e glisse sur la verge , exas--
 pe`re l'e~piderme dilate~ ; le garc|on se rejette en arrie`re ,
 empoigne la dokhala , la de~ploie le long du corps de
 la femme , la retrousse , la soule`ve , y enfile les bras ,
 la te^te de la femme , faufile sa te^te entre les seins ; la
 dokhala , brasse~e par le corps qui ondule , coule sur la
 croupe du garc|on , jusqu'au coccyx ; la femme enlace
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 entre ses bras la croupe moule~e dans l'e~toffe rose~e
 plisse~e mauve au ras du feu sur les hanches ; e~branlant
 ses reins , elle avance , mains croise~es sur le centre du
 dos du garc|on , ourlet du bas bridant le gras de ses
 fesses , le coccyx du garc|on , la chevelure du garc|on
 sortant en me`ches torsade~es , hors de l'e~chancrure de
 la dokhala , d'entre ses seins ; ses genoux heurtant
 ceux , affaisse~s , du garc|on , elle foule le sable pie~tine~ ,
 creuse~ , a` reculons , par les pieds du garc|on ; le singe
 saute sur l'e~paule de la femme ; ils s'effondrent sur les
 cuirs ; la femme refoule , du poing , la te^te du garc|on
 vers son ventre ; l'e~toffe se de~chire a` l'e~chancrure ; les
 mains du garc|on s'agrippent aux reins de la femme ,
 ses doigts glissent dans la sueur ; la femme pe`te : le
 remugle , refoule~ par le ze~phir vers le versant de ses
 cuisses , baigne bouche , narines , yeux , oreilles ensue~s
 du garc|on ; lequel , s'accroupissant , croupe droite ,
 faufile le haut de son corps hors de la dokhala em--
 baume~e , se renverse dos au sable , pieds joints a` ceux ,
 recouverts par le bas de la dokhala , de la femme ,
 cuisses ouvertes , pubis tire~ sous la toison noire par la
 verge turgescente , torse palpitant , bouche rose retrous--
 se~e ; le singe , assis derrie`re la te^te , sur le sable , lisse ,
 e~tire , entre ses doigts , les me`ches torsade~es ; le garc|on ,
 filets de morve ensanglante~e ruisselant le long de ses
 narines , vers les yeux # son cou , souleve~ , renverse
 le visage # , geint , ses doigts griffent le sable ; les
 ongles du singe criblent son front ou` le sang afflue
 dans les rides ; la femme lisse la mousseline dilate~e
 sur tout son corps ; ses te~tons humectent l'e~toffe ; la
 mousseline , secoue~e , embaume le garc|on ; applique~e au
 corps , colle au pubis ; la femme enfouit son mufle dans
 l'e~chancrure : la mousseline , sous ses narines ouvertes
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 re~cure~es , fleure le foutre , la sueur fume~e du garc|on ; la
 coquille s'entrouvre dans les boucles , gonfle l'e~toffe ;
 ses yeux , au travers de l'e~blouissement , scrutent la
 verge emboucle~e du garc|on , au repos sur le versant
 de la cuisse ; accroupie , elle ramasse une poigne~e de
 sable immacule~ , la jette sur la verge : le sable s'e~coule
 sur le versant ; la verge rebondit : le sang y affleure
 violet , bleu ; les chairs circoncises s'empourprent ; la
 cuisse , leve~e , attouche , fle~chit la verge ; le bouc lutte ;
 foule , trai^ne , refoule la chevrette aveugle~e , a` son
 membre , sous lui , suspendue ; le sable , palpite , gris ,
 sur le corps galeux de l'akli ; le remugle de gale exhale~
 hors du sable , attouche les narines du garc|on ; lequel ,
 secouant sa te^te : le singe la^che les me`ches , se jette
 de co^te~ , tresse , assis , un cheveu entre ses doigts ; le
 garc|on rampe a` reculons , sur le dos , narines dilate~es ,
 vers le point d'exhalaison du remugle ; sa te^te heurte
 un pied de l'akli dont le pouce sort du sable ; il roule
 sur le ventre , sa verge force le sable ace~re~ ; il roule
 sur le dos , sa verge , crante~e , prolife`re aux pousse~es
 du ze~phir , tire les boules sur le versant des cuisses ;
 coudes e~carte~s du torse , du pied , du poing , le garc|on
 hisse tout son corps entre les jambes ensable~es de l'akli ,
 appesantit son fessier sur la bouche # ouverte dans
 l'e~crasement du torse ; ses talons , au travers du
 sable , pressent les reins du berger ; le fessier comble
 la bouche , force la denture ; l'akli , retirant ses mains
 de sous le sable , refoule , soule`ve le fessier de dessus
 ses le`vres , le pousse vers sa joue , son oreille ; sa langue ,
 sortie , le`che le gras des fesses , sur le versant du cul
 les traces de merde ensanglante~e ; le rire sourd , rauque ,
 e~branle le haut du corps du garc|on ; il frappe , des talons ,
 le ventre de~sensable~ de l'akli ; les muscles de l'abdomen ,
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 force~s , compriment le poumon : l'akli e~touffe module~ ,
 son torse tressaute , les boules du garc|on roulent , se`ches ,
 sur sa gorge gre^le~e ; les muscles , les os de sa joue sou--
 tiennent le fessier du garc|on ; sa langue de~me^le , de~crotte ,
 humecte~e , les boucles d'ouverture du cul ; le garc|on
 roule au sable ; chairs circoncises paillete~es de mica ,
 il se redresse , attouche , du bout des doigts , sur le
 versant du cul , les traces des le~cheries du berger , se
 frappe une fesse du plat de la paume , s'e~lance vers la
 femme qui , hausse~e , du toit retire la djellaba , la
 hume , s'arre^te , rapide , sable souleve~ le long de ses
 jambes , jusqu'au sexe , applique , nuque torsade~e , sa
 bouche sur l'aisselle ouverte , prend les deux poignets
 appuye~s au toit , les e~tire sur la peau surchauffe~e ,
 enfouit sa verge surtendue dans le fouillis de mousse--
 line amasse~e entre les fesses de la femme , o^te ses mains
 du toit , couvre , sortis de l'e~toffe , les deux seins sous les
 bras souleve~s , les tord , les ca^line empourpre~s ; la djel--
 laba glisse du toit , adhe`re , par l'ourlet , au sable , toute
 gonfle~e d'air violet ; la femme de~tache de ses seins
 les doigts du garc|on , s'accroupit , ramasse la djellaba ,
 l'amasse sur l'occiput du garc|on ; la djellaba coule
 le long du corps , e~peronne~e sur le devant par la verge ;
 la femme sort un seau de plastique vert de sous le
 faisceau de piquets , de ballots , le place sous le ventre
 de la chamelle , de~gage le pis d'entre les touffes encrot--
 te~es , le presse ; le lait gicle , aigre , fume~ ; le garc|on ,
 verge surtendue humectant le milieu # pli de foutre
 se~che~ ou` porte , au long de la marche , le gland suintant #
 de la djellaba , avance , s'accroupissant , vers la femme ,
 accote cuisse , jarret , a` ceux , de~couverts dans l'accrou--
 pissement , de la femme , roule sa croupe , pivotant ,
 sur celle , moule~e dans la mousseline crible~e de bru^lures
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 de braise , verte`bres remue~es par la traction des bras
 sur le pis , appuie sa joue , te^te tordue , sur l'oreille
 de la femme , pose sa main sur son genou lisse , ca^line
 la rotule e~branle~e , le versant de la cuisse , jusque ,
 dans l'amas de mousseline humecte~ de semence aquhui--
 le~e , le duvet , la toison he~risse~s ; se renversant dos au sa--
 ble , hanche appesantie sur un pied empourpre~ d'icelle ,
 il lui prend ses poignets e~clabousse~s de lait # le pis
 prolife`re entre les doigts # , fouille , du galbe de son
 occiput tressaillant , le sable , sous le pis , ou` le lait
 re~pandu lustre le mica , presse les doigts entrelace~s sur
 le pis ; ouvre sa bouche rose : ou` le jet , glace~ , bleu , vrille
 la denture ; l'akli , reins , clavicules , occiput creusant
 le sable , se re~enfouit : un couple de pime~lies escalade
 sa joue , de~ambule sur le fil de~couvert de ses le`vres
 immerge~es ; sa verge # pattes , antennes fro^lant ses
 narines # soule`ve le sable , rutile , turgescente , au ras
 du sable ardent , tirant les boules enfouies ; le nomade
 ronronne sous le pis ; le lait , retenu dans les plissements
 du sourire , tapisse ses joues ; le seau , bonde~ , chauffe
 son cra^ne ; la femme o^te ses doigts du pis , les faufile ,
 fripe~s , englue~s , entre les jambes du garc|on , sous
 l'e~toffe , empoigne la verge , bascule en avant , abaisse
 son mufle sur le genou du garc|on , enfile toute sa te^te
 sous la robe , mord la verge empoigne~e ; la croupe du
 garc|on tressaute ; la sueur suinte au gland ; les muscles
 de la verge forcent les doigts de la femme ; le garc|on
 happe le pis , te`te ; la bouche de la femme , dilate~e , mord
 verge , poing ; la morve , rire e~branlant la gorge , e~clate ,
 hors des narines du garc|on , sur le pis bloque~ entre ses
 dents ; flatulence mousse a` l'ourlet du cul ; la femme ,
 mufle alerte~ , de~glutit verge , poing , flaire sous l'amas
 sexuel , le`che un friselis d'e~cume excre~mentielle au
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 coeur d'une touffe dure plante~e sur le fanon qui relie
 le bord infe~rieur du cul a` la racine des boules ; sa croupe ,
 souleve~e , de~chire l'ourlet du bas de la djellaba du
 garc|on ; duquel , les cuisses empoigne~es par la femme ,
 suent , s'amollissent , se crispent sous ses doigts ; une
 nause~e contracte sa joue gauche , celle , droite , porte
 une pleine gorge~e de lait ; que sa bouche de~glutit sur le
 sable , a` gicle~es courtes , rose~es ; la femme renifle dans
 ses boucles , il resserre ses cuisses sur son mufle ; la
 femme retire te^te , croupe , de dedans la djellaba , se
 redresse , s'agenouille sur les cuirs , extrait des boucles ,
 des colliers , des bagues , des anneaux , des bracelets ,
 des pendentifs , d'un sachet de peau scarifie~e bloque~
 dans un bidon Shell coupe~ au niveau du verseur ;
 releve~e , bijoux aux poings , elle , poings croise~s sur le
 coccyx , pubis , seins bombe~s , se frotte au-devant du
 corps # e~chauffe~ par la colique # , redresse~ , debout ,
 du garc|on , appuyant sur ses le`vres crispe~es sa bouche
 e~panouie ; le garc|on , merde susurrant au cul , lui prend
 ses poings , les rame`ne , les croise , bijoux tintant , au
 de~bordement des phalanges , sur le pubis tressaillant
 de la femme ; sa verge , au travers de la djellaba ,
 attouche triangles , pendentifs , losanges , cercles , rec--
 tangles d'argent , d'ivoire ; les poings s'entrouvrent ,
 plis ensue~s de~couvrant menus hexagones enchai^ne~s ,
 perles , baguettes de maquillage ; le garc|on , sur ses
 paumes , soule`ve les poings ouverts , jusque sous ses
 le`vres , baise , flaire , le`che les motifs , le te~ton droit
 sorti de la mousseline , les motifs , l'entre-deux seins
 pubescent , les motifs , la gorge duvete~e , le me~tal frais ,
 le menton ourle~ de flatulence , la baguette de maquil--
 lage , les le`vres ou` le duvet du dessus du retroussis
 se prend dans les fissures englue~es ; les dents du garc|on
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 morsillent , tirent la chair des gencives de la femme ;
 se fermant , d'icelle , les yeux , sous les le`vres du garc|on ,
 les bijoux cliquettent a` ses poings resserre~s ; accroupi ,
 la femme , agenouille~e , e~cartant avecque son poing
 charge~ de bijoux ses cheveux rabattus sur son visage
 ensue~ , saisissant , de l'arc du petit doigt de l'autre
 poing bonde~ , une menue bourse de cuir bleute~ , le
 garc|on , yeux baisse~s , cils lustre~s vibrant sur l'e~piderme
 e~rectile du haut de la joue , caresse les seins sortis de
 la mousseline , les boucles fauves , le pelage # ou`
 pe~tillent les poux # , de l'e~pigastre , de l'entre-deux
 seins , ses ongles piquent les poux dans l'entrelacs
 ensue~ en surface , sec en profondeur ; les seins enflent ;
 le garc|on porte a` ses le`vres ses ongles crible~s de poux ,
 les morsille , te^te # yeux clos # hoche~e , gosier irrite~ au
 passage des grains he~risse~s ; la femme sort de la bourse
 un pot de plastique rouge , de~colle la cellophane ,
 plonge son index dans la de~coction d'huile , de kho^l ,
 de girofle , de sable , d'antimoine , faufile son doigt
 enduit entre deux doigts de la main du garc|on pose~e
 sur son sein , soule`ve cette main jusqu'a` ses yeux ,
 entrelace ses autres doigts a` la main , prome`ne doigt ,
 main me^le~s sur ses sourcils , sur ses cils , trace cercles ,
 croix , rectangles sur son front , enfonce le doigt # re~--
 tracte~ sous la pellicule de fard frais , e~pice~ # dans
 ses cheveux , les lissant de la racine a` la pointe ;
 les doigts du garc|on brouillent , fe~briles , ensue~s ,
 la chevelure enduite , grattent l'occiput ou` la gale
 rouge affleure ; le garc|on , gardant la main enfouie ,
 jette l'autre dans l'e~chancrure de sa djellaba , en
 retire , d'une poche s'ouvrant sur l'ourlet brode~ , un
 petit poignard ; qu'il de~gaine , le`che sur la lame , appuie
 sur la racine des cheveux de la femme ; la lame , yeux
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 du garc|on s'ouvrant tout injecte~s de sang violet ,
 partage les me`ches du front , des tempes , de l'occiput ;
 que la femme , aisselle souleve~e libe~rant remugle de
 merde , de lait , de salsolace~e tasa , prend , chacune ,
 entre ses doigts , tresse contre la lame ; l'akli , son front
 charge~ de sable gris , remue , respire , nause~e gonflant
 sa joue , sueur froide ruisselant sous un lambeau laineux ,
 dans le pli de l'aine ; le garc|on , avance sa main libre ,
 tire un galet de sous les cuirs , le lance sur le ventre
 ensable~ de l'akli ; hoquet module~ , l'akli extrait du
 sable ses genoux ; le galet glisse ; le corps verse , ble^mi ,
 suant , abce`s bleute~s sous le feu , ourlets des bubons
 e~clate~s scintillant en e~cume violette au ras du feu ;
 chairs circoncises du gland , frein plisse~ , s'empourprent
 au bout du sexe arque~ , boucles colle~es au milieu de la
 verge par le foutre , le dur sang du nomade tirant ,
 verge dilate~e aux variations de parfum du ze~phir ,
 sur leurs pores ; le nomade brandit au poing son poi--
 gnard farde~ , crache : l'akli bute au sable son mufle ;
 son fessier , leve~ , lambeaux se de~collant de l'e~piderme
 e~cailleux , rutile , rougi ; le nomade recrache , te^te jete~e
 vers l'avant , par-dessus la chevelure dont tout un
 co^te~ , tresses torsade~es lie~es sur le dessus ploye~ de l'oreille ,
 exsude une sueur nacre~e ; le crachat e~clabousse le
 fessier ; l'akli , verge surtendue tenue dans son poing
 ensable~ , contre son ventre , enfouit , creusant le sable
 attie~di au feu de~clinant , du cercle bubonneux de son
 front , sa te^te ou` circule , depuis une cavite~ # coup de
 poing d'un soldat violeur # infecte~e de l'occiput , un
 re~seau de pus , de sueur , de sang ; le poignard partage
 les me`ches du co^te~ vierge ; les doigts d'un poing de la
 femme # bijoux glissant au sable # fro^lent la lame ,
 tressent dessus son fil embaume~ les cheveux frisotte~s
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 sous ses ongles ; le garc|on baise les le`vres remue~es
 dans l'accompagnement musculaire de la tresse~e , ses
 doigts criblent la croupe , le fessier accroupi de la
 femme ; la pointe de la lame accroche une crou^te de
 gale sur l'occiput ; les dents de la femme , ses yeux se
 voilant de larmes , mordent le poignet du garc|on ;
 la pointe creuse sous la crou^te , de~calotte la plaie ; les
 larmes giclent , ardentes , sur le poignet he~risse~ ; les
 doigts , saccade~s , tressent ; le manche du poignard
 barre le front de la femme : salive , morve baignent ,
 souffle~es par le sanglot , les gencives enfouies dans le
 gras du poignet ; le garc|on , verge abaisse~e , retire lame ,
 poignet , morsille la pointe souille~e ; yeux clos , paupie`re
 couvrant iris irrite~ , il ca^line du poing la nuque de la
 femme , sous les lourds cheveux beurre~s ; ses doigts
 suivent l'entrelacs des tresses , son sourire palpite a`
 l'ondulation du tresse~ menu ; la main de la femme ,
 ongles lustre~s par le fard , couvre , empoigne , ca^line la
 verge au travers de l'e~toffe , pince le gland , le pique
 du bout de l'ongle ; le garc|on ronronne , geint , piaule ,
 jappe , se jette en arrie`re ; les doigts de la femme serrent
 sa verge ; poignard presse~ dans le poing contre sa poi--
 trine , le garc|on lance son genou dans la gorge de la
 femme , la renverse dos au sable , du pied retrousse sa
 robe , appuie le talon sur la coquille close ; sous le talon
 fissure~ , la coquille s'ouvre , e~cume ; la femme glisse une
 main sous sa nuque , rele`ve les tresses re~pandues sur le
 sable ; le garc|on appuie , recourbe les doigts de son pied
 sur le sexe enfle~ ; les le`vres susurrent sous ses orteils ;
 le foutre afflue au gland , picote le conduit ; l'horizon
 bascule , soleil surplombe~ # galbe tropical irradie~ # ,
 verse , masse e~rectile , dans l'ombre occidentale ; le
 fessier leve~ de l'akli , te^te recourbe~e sur le sable refroidi ,
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 rosit dans l'air gris ; le pied du garc|on tressaille sur
 le con ; sa verge se re~tracte dans les boucles ; toute la
 sueur , tout le sang , tous les sucs , toute la merde dont
 corps de be^tes , d'humains , sont imbibe~s , refroidis au
 vent obscurci , saisissent l'e~piderme , la peau , les chairs ;
 les haillons de peau , de toison mite~e , s'amassent sur la
 nuque de l'akli ; les ce~rastes , dans une cavite~ de late~rite
 tie`de , sous le couvert susurrant de l'almouz , s'accou--
 plent , heurtent ma^choires , cornes , s'entrelacent , ma^--
 chent late~rite fouille~e , la recrachent sur l'oeil rouge ,
 sifflent , de~glutissent boulettes enrobe~es de venin ,
 scrutent le front violace~ de l'akli ; le garc|on , accroupi ,
 le sable collant a son pied humecte~ de semence , ramasse
 les bijoux enfouis dans le sable , entre les cuisses de la
 femme , bascule vers l'avant , s'accoude au sable , pose
 des anneaux sur les seins , agrafe le collier massif au
 cou , fixe aux lobes pendentifs losange~s , boucles corail ,
 serre autour du front un diade`me charge~ de monnaies
 bleute~es , accroche aux narines , au cartilage central
 de l'ouverture du nez trois anneaux d'argent enrobe~
 d'ivoire , dessine sur le front e~tale , avec la pointe d'une
 tresse farde~e , les yeux de la femme se fermant sous
 sa paume , une croix pointille~e , un cercle # deux doigts
 de la femme reprennent la pointe de la tresse , effacent
 du plat de l'ongle sur le front , tracent trois points
 verticaux , deux groupes de barres droites # , remue
 les anneaux sur les seins , se replie vers les jambes
 nues , ajuste un clip de corne sur le retroussis de la
 le`vre infe~rieure du con ; laquelle , re~vulse~e , enfouit le
 clip dans le friselis d'e~cume aquhuile~e ; les doigts du
 garc|on serrent la le`vre , l'e~tirent sur le versant de la
 cuisse : la semence , crache~e , chauffe le dessus de son
 pouce ; le remugle aigre baigne ses narines ; le clip
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 affleure dans la mousse ; les chairs roses le de~glutissent ;
 le garc|on abaisse son torse , happe le clip dans le temps
 que le con l'engloutit ; il aspire la semence , la mastique
 en sa joue , me~lange~e au caillot qu'une quinte lui fait
 de~gorger ; tout le haut du corps de la femme , souleve~
 de sable , crispe~ , seins durcis , tinte ; le pubis , reballonne~ ,
 attouche son front ; la femme palpe , lisse les me`ches
 torsade~es du garc|on re~pandues sur son ventre , faufile
 une me`che plus belle en son nombril , frotte celles des
 tempes , crotte~es , empoisse~es # les plus se~che~es au soleil ,
 au vent # , a` ses reins ; le devant de sa robe , amasse~ sous
 ses seins , l'arrie`re , pris sous le fessier , sue ; ses ongles
 pincent , lissent , depuis le pore jusqu'a la pointe , les
 me`ches tire~es ; les jappements du garc|on font mousser
 sa morve sur le con ; les cuisses de la femme , ourlet
 de la robe bridant le gras late~ral , se resserrent , genoux
 s'attouchant , contre les tempes du garc|on ; le singe ,
 e~veille~ par la tinte~e du me~tal , trotte vers l'akli , se
 vautre dos au sable , sous le corps leve~ # te^te enfouie ,
 fessier hausse~ # , lisse entre ses doigts la verge , bonde~e
 de foutre , articule~e , lourde , au pubis velu , se suspend ,
 membre e~rige~ attouchant , englue~ , le ventre , aux reins
 de l'akli , morsillant , le~chant sa gorge aux muscles
 leve~s par l'enfouissement de la te^te ; le singe plaque
 son ventre au poitrail de l'akli , le de~tache , le replaque
 haletant ; son membre englue le nombril bubonneux ;
 sa bouche baise le menton # ou` mousse une e~cume
 expulse~e hors des joues par la gorge renverse~e # au
 travers du sable , les le`vres ouvertes ; ses ongles grattent
 les de~mangeaisons du cou , des e~paules : l'akli s'appe--
 santit sur le corps noir dont les bras , ongles grattant
 ses lobes , enlacent sa te^te , les jambes , son fessier ;
 l'akli e~crase sous son torse le haut du corps du singe ,
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 durcit son abdomen , e~peronne l'entrecuisse du singe ;
 la femme tressaille toute , le garc|on redresse le haut
 de son corps , fro^le le pubis , l'e~toffe amasse~e , les te~tons ,
 la gorge , le menton , du fil de ses le`vres englue~es de
 semence , la bouche ou` , narines pince~es , il les colle ,
 cueillant la te^te , dans ses mains , dessous la nuque , a`
 l'occiput ; appesantit son torse sur les seins , bute son
 front lisse , dans le cliquetis des bijoux , au front ride~
 de la femme ; tire du bout des doigts les boucles fixe~es
 aux lobes , les anneaux ajuste~s aux narines , baise les
 peaux leve~es , bonde~es de sang , faufile son nez sous le
 diade`me de pie`ces , son poignet dans le collier du cou ,
 le`che la racine # ou` l'enduit , affaisse~ , s'amasse #
 des tresses sur le front , les tempes ; sa verge rougeoie ,
 le gland attouche , saccade~ , chauffe~ , le con grand ouvert
 aux le~cheries des me`ches , baigne , prolife~rant , dans le
 de~po^t palpitant de semence ; la verge , re~e~branle~e ,
 pousse le gland dans le con ; la bave mousse tout autour
 de leurs le`vres colle~es : leurs joues enflent , expulsent la
 bave assaisonne~e de menus rots de sucre , de lait , de
 grille~ , se creusent , frappe~es d'une sueur grise ; en leur
 sein ensue~ , l'obscurcissement alterne avec l'e~clatement
 de lumie`re ; le sang charrie , jette au foutre toutes les
 langueurs exaspe~re~es du pied , de la main , du ventre ,
 des genoux , du front ; iliaques e~peronnant les reins
 de la femme , le garc|on ahane , sueur collant au coccyx
 l'e~toffe intacte # son cul , vierge , la langue , seule de
 l'akli , le fouille , le nettoie , apre`s chierie , couche~e ,
 suce~e , sur la tente effondre~e , contre le chargement
 de~ba^te~ ; ses le`vres lui cuisent , il les enfouit sous celles
 de la femme , dans le bouillonnement huile~ de la salive ;
 ses doigts s'entrelacent sous la nuque de la femme
 alanguie , ce~rumen fluant sur le pavillon de la petite
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 oreille , pleur se~che~ au vent , au souffle de la bouche
 de~place~e # e~cume pe~tillant sur le fil # , mar--
 quant une trace de sel , du rebord de l'orbite au
 duvet frisottant de la tempe ; la bouche du garc|on
 s'ouvre , cercle~e , comble~e de bave nacre~e palpitant a`
 l'acce~le~ration des ra^les ; la langue de la femme attouche
 le voile de bave , l'aspire sur sa surface rose~e ; le garc|on
 clo^t ses yeux ; ses mains , nuque de la femme repose~e
 sur le sable embue~ , caressent les joues anime~es du
 mouvement d'aspire~e ; les doigts , front bonde~ de
 fie`vres rouges , tordent les tresses ; la femme , cuisses
 s'e~cartant , arrie`re suant des genoux frottant les plis
 de la retombe~e des fesses du garc|on , au travers de
 l'e~toffe , souffle le filament ; la verge patouille ; le con
 mord la verge ; le garc|on , reins cambre~s , pousse ses
 ma^choires dans le coeur de la te^te de la femme ; ses
 orteils , crispe~s , criblent , orgasme divaguant les muscles ,
 le sable griffe~ dans le mouvement d'e~rection ; le visa^ge
 du garc|on se re~tracte ; la langue , le souffle de la femme
 refoulent le de~po^t de bave dans la bouche du garc|on ;
 la bouche du garc|on s'e~panouit sur le mufle de la
 femme : un ba^illement , sang affleurant au larynx ,
 exhale une boule de souffle tie`de ; le con tressaille ,
 presse la verge re~tracte~e , gland baignant , triture~ ,
 dans le frais me~lange des semences , attouchant le
 sie`ge de l'enfantement ; les yeux du garc|on , paupie`res
 chevauche~es , cils s'entreme^lant , s'amollissent ; ventre
 enceint de chairs exalte~es , le garc|on , fessier e~peron--
 nant le drape~ , re~ahane ; les doigts , les jarrets de la
 femme pressent sa nuque , le gras de ses fesses ; la
 te^te , toute rougie , oscille , bijoux cliquetant , sous sa
 bouche grande ouverte , sang giclant aux gencives ; la
 femme , gras du haut des joues attouchant les cils
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 infe~rieurs , ronronne , vagit , piaule , bave moussant a`
 la commissure de ses le`vres e~tire~es ; les pores bubon--
 neux du fessier de l'akli , exsudent , se violac|ant aux
 coups du vent , une sueur encrasse~e au remugle de
 laine , de foutre ; la bouche du singe colle a` sa joue ;
 l'akli gonfle sa bouche vers le tour de lippe du singe ;
 son poing droit , le gauche soutenant , accote~ au sable ,
 un co^te~ du corps , fouille le sable , aupre`s de la te^te du
 singe , le refoule en co^ne filtre~ entre deux doigts , ca^line
 le galbe frais ; le mica y glisse sur les grains ; l'akli
 expulse un crachat immacule~ d'entre ses le`vres redur--
 cies au vent ; le crachat coiffe le te~ton de sable ; l'akli
 abaisse sa bouche sur le de~po^t fre^le , effiloche~ au vent ;
 le nomade , orgasme suspendu # une nause~e quinteuse
 enfle sa joue # , frotte l'articulation de son coude au
 sein droit de la femme , cueille sur sa langue tapisse~e
 de sang , de bile , une goutte de lait qui perle au te~ton ;
 la femme tord son buste , sa croupe ; tout le devant
 de la djellaba du garc|on est marque~ de sueur , de lait ,
 de sang : elle colle ses le`vres sur les plis que l'impre~--
 gnation noircit , sur le jeu des clavicules sous la peau
 ensue~e , e~chauffe~e par la quinte ; ses doigts palpent
 les co^tes , les verte`bres , le sternum moule~s par l'e~toffe
 humecte~e ; le be~be~ , e~veille~ # le vent rafrai^chit la
 robe qui l'emmaillote , contracte le poteau sculpte~ # ,
 crie , e~le`ve ses bras hors de la cavite~ refroidie , chie ; la
 lune parai^t , face aux jets de gaz incandescent ; rayons
 bleute~s de la lune , rayons rose~s du feu occulte~ , attou--
 chent le drinn e~branle~ ; l'akli s'appesantit sur le singe ;
 orgasme consomme~ , le garc|on , la femme remuant sous
 lui aux cris du be~be~ , se soule`ve , retire sa verge re~tracte~e
 # un coup de vent la mord , enfoutre~e , triture~e # ,
 la presse , refoule le restant de foutre sur le clitoris ,
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 redresse ses reins , s'agenouille , doigts de la femme
 tenant le gland , l'e~crasant dans la toison , cuisses
 resserre~es ; le garc|on , se relevant , orteils bonde~s de
 sang fouaillant le sable froid , poignard battant son
 torse , sous l'e~toffe , tousse , crache : dans l'air gris ,
 l'ourlet de sang de sa bouche , apparai^t noir , a` contre---
 lune , aux yeux ardents de la femme # dans sa toison ,
 le de~po^t de foutre se`che # , alanguie , front bleute~ ,
 fai^te de la chevelure rose~e , caressant ses seins , la sur--
 face du fouillis pubescent he~risse~ du milieu de la poi--
 trine ; un faisceau de tiges d'almouz vibre dans un
 interstice du roc ; la femme e~carte ses cuisses , frotte le
 versant de la droite a` sa toison enfoutre~e , presse le
 dessous de ses seins avec la robe amasse~e ; le garc|on ,
 foutre re~attouchant le conduit , gorge resserre~e , ergots
 de foutre durci sur le milieu plisse~ de la robe croche--
 tant le gland re~e~branle~ , mains plaque~es aux hanches ,
 e~le`ve son pied droit le long du jarret gauche , vacillant
 lui fait frotter son genou tout enduit de foutre frais
 tombe~ en filaments , gouttes , de l'amas sexuel ; e~tire ses
 bras : les muscles , sous la peau , la chair saisies par le
 vent froid , craquent ; du prurit bourgeonne sous la
 toison des aisselles ; ses ongles , bras abaisse~ , le grattent ;
 la femme se rele`ve , marche , dokhala amasse~e sous ses
 seins , croupe ondulant dans le drape~ , vers le poteau ,
 s'accroupit aupre`s de la cavite~ , enfouit son visage
 entre les bras du be~be~ ; le garc|on , s'accroupissant
 derrie`re la femme , lui caresse la croupe , depuis la
 nuque jusqu'au cul , appuie sa joue droite au fessier ;
 sous les seuls rayons de la lune , tout le drinn expire
 ses parfums ; le sable , glace~ , durcit en surface ; la femme
 prend le be~be~ , le presse , le soule`ve dessus l'articulation
 des coudes , abaisse son mufle sur un intervalle de
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 l'emmaillotage ou` parai^t la peau nue # le nombril ;
 la bouche du garc|on lui happe le gras des fesses ; elle ,
 reins e~branle~s , les doigts du garc|on palpant ses seins
 par-dessous les aisselles , enfouit son mufle plisse~ par
 le rire , dans l'amas d'e~toffe de~maillote~e ; pe`te ; le garc|on
 retire son mufle , l'essuie d'un revers de main , se
 redresse , contourne la cavite~ , s'accroupit face a` la
 femme ; ils s'abouchent , riant , dessus le ventre # crispe~
 par la gicle~e des pleurs , le cri # du be~be~ ; l'akli , les
 doigts du singe tressant les touffes filasse de sa toison ,
 se soule`ve , poings accote~s au sable # le singe se sus--
 pend a ses reins # , se met debout , essuie son front
 humecte~ de sueur refroidie , marche , singe accroche~ a`
 son ventre , ronronnant , jusqu'au rocher ; en arrie`re
 duquel , il s'accroupit , effleure , du plat de la paume ,
 le sable # surface durcie , de~calotte~e , la profondeur ,
 tie`de , baigne la main qui s'attarde # , sous son fessier ,
 chie , le singe enlac|ant son torse , lui baisant sa boucbe
 humecte~e d'e~cume ; dans l'expulsion des excre~ments ,
 ses yeux , dilate~s , scintillent ; le singe baise , a` pleine
 bouche , le visage crispe~ ; le rebaise , mafflu , e~tron rouge ,
 tenant au cul , se lovant dans la cavite~ tie`de ; les yeux
 ternissent ; le singe le`che leurs paupie`res : le remugle
 ardent de l'e~tron stagne dans l'air glace~ ; la femme
 de~pose sur les bras du garc|on , le be~be~ ; croupe tapisse~e
 de crotte , le be~be~ accroche ses doigts au mufle ensan--
 glante~ du garc|on ; son rire tinte sur les larmes ; le
 garc|on presse le be~be~ contre sa poitrine , lui prend ses
 le`vres menues ; la crotte transperce l'e~toffe , humecte
 les bras du garc|on ; le singe mord l'embouchure de la
 flu^te serre~e au genou de l'akli ; corps de l'akli se rela^--
 chant # fessier re~tracte~ attouchant le haut de l'e~tron # ,
 souffle dans le sifflet , joue appuye~e au jarret qui se
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 de~contracte ; la femme incline sa te^te , l'oreille menue
 # tache~e de kho^l # capte le son module~ ; le singe
 piaule dans le siflet ; la te^te , de la femme , oscille ; le
 garc|on serre le be~be~ contre le haut de sa gorge , sous
 son menton ; l'akli se redresse , se rabaisse , frotte au
 sable , he~risse~ de pointes de silex , de l'affleurement , son
 cul rougi , triture~ ; le singe , d'une main le~ge`re , l'autre
 empoignant le conduit de la flu^te , refoule du sable
 sur l'e~tron love~ ; l'akli pivote sur ses talons , entrelace
 ses doigts au-dessus du halo de vapeur excre~mentielle
 exsude~e par l'e~tron ; le souffle tie`de du singe , sorti par
 le sifflet de la flu^te oriente~e vers le haut , effleure le fil
 de son torse de~nude~ , le retroussis de ses le`vres grosses
 avance~es en surplomb vers la volute de vapeur ; la
 femme , orteils du nomade , jambe jete~e sur la cavite~ ,
 patouillant , au travers de la dokhala , son clitoris ou`
 la sueur lique~fie les de~po^ts de semence se~che~e , pouffe ,
 bascule en avant , loge le pied , jarret lisse tenu entre
 ses mains , du garc|on , sous ses seins , le faufile , plaque~
 sur l'e~toffe ensue~e , entre ses seins , le tourne , garc|on
 versant de co^te~ ventre au sable , be~be~ refoule~ a` l'e~cart
 du corps , l'enfourne , talon heurtant le dessous de ses
 ma^choires , dans l'e~chancrure de la dokhala ; les ongles
 du pied griffent ses seins ensue~s ; sa salive expulse~e ,
 au chatouillis , d'entre ses dents , par le rire , e~clabousse
 le talon ; elle en mord , con e~cumant , sous l'e~toffe ,
 la corne fissure~e ; djellaba retrousse~e sur le milieu
 du fessier , le garc|on , visage enfoui dans la crou^te de
 sable durci , tressaille , e~paules e~branle~es , rit , merde
 liquide susurrant au cul , pouffe , souffle , crache sa morve
 sur le sable , te^te roule~e sur la tempe , frotte au sable
 son front ride~ par le rire ; la main de la femme ca^le
 l'arrie`re saccade~ du genou de sa jambe prise ; sa verge
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 tressaute , ses orteils se recourbent sur les te~tons ,
 le coup de pied pe`se sur l'e~chancrure ; la femme ,
 talon bloque~ entre ses dents , empoigne les deux che--
 villes du pied , se renverse , hanche , co^te~ au sable ,
 sort le pied de l'e~chancrure , le tire a` ses cuisses ,
 le plaque au con , s'accroupit , couche le haut de son
 corps sur la jambe , frotte au bas de la fesse son visage
 farde~ , son front fro^lant l'ourlet ensue~ de la djellaba ;
 l'akli , singe enlac|ant sa jambe , criant dans la flu^te ,
 se trai^ne , agenouille~ , accroupi , rampant , debout ,
 ses lourdes mains , torse abaisse~ , effleurent la crou^te
 de sable ; son bras fracture~ pe`se , il crache sur le poli
 incandescent ; la femme , yeux grands ouverts , haut
 du corps adosse~ a` la jambe du garc|on , nuque appuye~e
 au bourrelet du bas des fesses , chevelure e~parse sur le
 fessier ombre~ violet aux plis , aux versants , le`che sur sa
 le`vre supe~rieure la morve acide qui s'e~coule de ses
 narines re~tre~cies par le froid ; sur sa langue ensalive~e
 une vapeur s'exhale ; le talon du garc|on fouaille son
 fessier , le jarret , sa croupe ; ses paupie`res battent
 aux pousse~es du vent ; le garc|on , sa joue emplie de
 caillots ardents chauffant la crou^te reforme~e au
 ras du vent , s'assoupit , le talon de son autre jambe
 sortie de la djellaba , replie~e , plaque~ au genou de
 la jambe prise ; l'akli redresse le me~hari , baise l'enco--
 lure , les naseaux , accote son pied gre^le~ au sabot
 pneumatique du chameau , son genou a` la rotule
 turgescente , enfouit son visage dans le pelage , sa
 main couvre le flasque oeil froid du chameau : le liquide
 lacrymal susurre entre ses phalanges ; il porte a` ses
 le`vres sa paume englue~e , aspire le de~po^t acide ; le
 vent triture , mord son amas sexuel engaine~ dans
 l'humide lambeau ; triture , mord le con ensable~ de
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 la femme , saisit la sueur sur tout le corps , re~tre~cit
 l'e~toffe ; redresse~s , le sable s'e~coulant dessous , dessus
 l'e~toffe , ils , l'akli ensue~ frottant sa verge au haut
 de la patte du me~hari , s'enlacent , pieds effondrant
 la crou^te de sable , la main du garc|on cueille , ouverte
 sur le cul de la femme , au travers de l'e~toffe , les pets
 qui lui e~chauffent la paume , dans le temps qu'il lui ,
 leurs le`vres jointes de~cale~es , presse , du plat de sa
 poitrine , ses seins redurcis ; le be~be~ s'adosse , criant ,
 au jarret lisse du garc|on ; la femme , crachouillis
 me^le~ de rots tenant leurs bouches , faufile une main
 entre les cuisses du garc|on , lui empoigne la verge ,
 a` travers l'e~toffe enfoutre~e ; le jarret du garc|on durcit :
 le be~be~ , cri accru , chie sur le talon souleve~ : la merde
 e~chauffe le talon , le pied ; la cuisse , e~branle~e , palpite
 contre le poignet de la femme ; l'akli , sueur s'arre^tant
 au prurit , reba^te le me~hari ; la femme ramasse le
 be~be~ ; accoude~e au coude du garc|on , marche , foulant
 le sable , l'acheb pie~tine~ , froisse~ , fouaille~ , poudre~
 de foutre , de bave , de sang se~che~s , vers l'arbre duquel
 le gangas , gorge~s de baies , conchient , gorge pose~e
 sur fourche d'e~pines , les branchages dilate~s ; la femme ,
 bouche tapisse~e de bave nacre~e , s'accroupit , croupe
 moule~e dans l'e~toffe humecte~e d'ozone , mord le tronc ,
 enserre la te^te de son be~be~ # suspendu par ses pieds
 recourbe~s au cou de la femme # , entre ses cuisses ,
 empoigne , presse le jarret tressaillant du garc|on
 appuye~ , debout , d'une main , a l'e~vasement du tronc ;
 la femme se de~plac|ant , accroupie , a` l'e~cart du tronc ,
 le garc|on s'agenouille , baise , sur le milieu du tronc ,
 le de~po^t de salive accroche~ a` un noeud du bois : une
 colonne e~parse de fourmis rouges assaille le de~po^t ,
 se suspend aux le`vres saccade~es du garc|on ; la femme ,
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 redresse~e , de~calotte , avec l'ongle du pouce , les e~pines
 ramollies , cueille , racle dans les cavite~s , la se~cre~tion
 sucre~e qu'elle roule entre deux doigts , enfourne dans
 la bouche du be~be~ ; e~parses , bouscule~es par le bouc ,
 les che`vres fouillent l'acheb , s'y emme^lent les cornes ;
 le garc|on aspire le de~po^t , e~treint le tronc , y appuie
 une joue : le pollen , dans l'arbre e~branle~ par les coups
 de pouce de la femme , s'effondre sur le visage ren--
 verse~ du garc|on ; aux coups d'ongle acce~le~rant l'averse
 embaume~e , sa verge , e~branle~e , prolife`re sur le revers
 du jarret ; la femme enfouit entre ses seins , dans
 l'e~chancrure colle~e par le lait a` la peau , les boulettes
 de re~sine sucre~e # dont le be~be~ ma^che un agglome~rat
 contre son oreille ; le pollen tombant en ses oreilles ,
 le garc|on rit : a` ses le`vres dilate~es , les fourmis s'accro--
 chent : elles piquent la chair emplie de sang vermeil ;
 la femme , ses seins cale~s au tronc , prend ces le`vres
 entre ses doigts , les tord , les essuie , laisse glisser sa
 main sur la clavicule ensue~e du garc|on , s'accroupit ,
 frotte au sable ses doigts enduits d'une bave rose~e
 me^le~e de fourmis broye~es , se redresse , fait , pe~tant ,
 mufle e~panoui , sauter son be~be~ sur son bras , s'e~lance ,
 tre~buche sur les che`vres e~parses , frotte sa croupe ,
 dokhala gonfle~e aux articulations par le vent , au
 flanc du bouc , bride , sous narines comble~es de pollen ,
 ses le`vres , empoigne une corne du bouc , l'enserre ,
 saccade~e , entre ses fesses , emme^le~e dans l'e~toffe ensue~e ;
 le bouc , divaguant , pousse son mufle sous le fessier ,
 accote ses sabots avant aux tarses encrasse~s de la
 femme , se renverse sur le flanc : la femme , ses pieds
 tire~s , s'accroupit , appuie , dokhala retrousse~e , au
 flanc ardent du bouc , son fessier froid , faufile son bras
 libre sous l'encolure , presse , riant , sous ses deux
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 aisselles , la te^te du bouc , le torse du be~be~ ; ses cuisses
 s'e~cartent sous l'e~toffe amasse~e : du con entrouvert ,
 la semence aquhuile~e s'e~coule sur le sable ; le versant
 de la cuisse , au susurrement de la se~cre~tion , tressaille ;
 les cuisses se referment sur le sable imbibe~ : le garc|on ,
 verge e~peronnant l'e~toffe , marche , mains lie~es sur la
 nuque , s'accroupit entre les jambes re~e~carte~es de la
 femme , lisse entre deux doigts le poli pubescent des
 jambes immacule~es , incline son front vers le menton
 miroitant de la femme ; cependant qu'il enfouit ses
 deux mains dans la toison englue~e , retient , e~carte~es ,
 avec ses pouces , les le`vres du con , semence giclant
 ardente sur le revers de ses pouces , elle lui crache ,
 seins projete~s contre ses e~paules , une salive e~paisse ,
 sucre~e , sur la racine frontale de ses cheveux torsade~s ;
 la langue tie`de du bouc le`che son te~ton droit , celle
 du be~be~ , sortant de la bouche bleuie par l'enserrement
 du torse , attouche son te~ton gauche ; le garc|on , djel--
 laba retrousse~e sur le dessus de sa verge surtendue ,
 hale`te , e~cume effiloche~e sur ses le`vres par le vent ;
 la femme remue son fessier sur le flanc ; le garc|on
 retire ses poings du con , ouvre ses mains , empoigne
 le gras des cuisses de la femme , frotte , incline~ , ses
 me`ches ensalive~es au haut des seins , happe les te~tons
 ou` palpitent les langues ; le con susurre , suinte sur ses
 rotules jointes ; la femme , de la pointe de sa langue ,
 fouille l'occiput encrasse~ du garc|on , entre les me`ches ,
 fro^le la surface de la chevelure balance~e , au fil de son
 mufle e~branle~ bride~ par le rire ; le gland attouche le
 haut du pubis ; les boucles s'emme^lent au frein ; la
 te^te du garc|on , joues emplies de sang , roule sur l'e~paule
 de la femme : ses doigts , faufile~s sous la dokhala ,
 pressent le dessous des seins ; le sang pe~tille au gland ;
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 la femme , renverse~e sur le flanc flasque , accote au
 sable son occiput : les verte`bres du bouc fouaillent
 son dos ; le garc|on , retroussant sa djellaba jusque
 sous ses aisselles , bascule sur le devant du tronc de
 la femme , faufile ses deux poignets sous la croupe ,
 appesantit son torse sur le buste , hisse sa te^te sur le
 recourbement du cou , projette sa verge sur le fouillis
 englue~ du con ; les jarrets de la femme , souleve~s , se
 chevauchent raidis dessus le fessier du garc|on ; le
 bouc geint : la vermine saute hors du pelage dans la
 chevelure e~parse ensue~e ; les yeux du be~be~ love~ dans
 l'aisselle scrutent l'exsudation rose~e de la sueur hors
 de l'e~piderme injecte~ de sang sur le co^te~ gauche du
 visage du garc|on haletant : joue , tempe , commissure
 des le`vres scintillent au mouvement acce~le~re~ du ahane--
 ment ; la langue du bouc le`che l'autre co^te~ # ou`
 le sang pousse le sel ; un e~clat du rire de la femme
 interrompt l'e~rection ; le garc|on crache sur la bouche
 de la femme : le con mord , presse sa verge dont le flux
 de sang redresse l'arc ; au surgissement du foutre dans
 le conduit , le sang se retire du front , des mains , des
 pieds , fro^le , en son flux vers la verge , les nerfs alanguis
 de la gorge , des poignets , du fessier , des cuisses ;
 les verte`bres du cou du garc|on recourbe~ vers le haut
 attouchent , saccade~es , celles du cou convexe de la
 femme : leurs mentons , accote~s , vibrent ; le garc|on
 soule`ve dessus ses avant-bras la croupe de la femme :
 le foutre e~clate dans le gland ; les boules adhe`rent
 englue~es au retroussis infe~rieur du con : tout le corps
 de la femme tressaille : le garc|on , bouche s'ouvrant ,
 haleine ardente , a` l'expulsion du foutre , presse contre
 son torse les seins redurcis aux coups de langue ,
 entrelace , coudes refoulant l'arrondi exte~rieur des
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 seins , ses doigts sous la nuque de la femme , la soule`ve
 alanguie , filaments de foutre fro^lant ligaments sus--
 penseurs des boules , trai^ne sa bouche amollie par la
 gicle~e sur le mufle dilate~ de la femme , filaments de
 bave se croisant sous ses le`vres , de la joue a` la le`vre ,
 du menton aux narines ; le fessier du garc|on refroidit
 sous les jarrets de la femme : lesquels , le garc|on his--
 sant , sanglot module~ , verge tirant le con , son torse
 frissonnant dessus les seins tie`des , s'effondrent sur
 le sable ; l'akli , cou gre^le~ frotte~ au pelage re^che de
 l'encolure , gratte , d'une main bonde~e de sang , son
 fessier nu ou` quelques lambeaux de soie a` fleurs sont
 colle~s par le foutre sur le versant du cul , a` l'e~piderme
 livide ; l'oeil droit du garc|on palpite , foutre expulse~ ;
 celui , gauche , voile~ rouge , exsude au coin de la pau--
 pie`re une sueur lacrymale rose~e ; la femme , avance
 son pouce recourbe~ , cueille sur l'ongle un filament
 de cette sueur sale~e , le porte a` ses le`vres ; un filament
 que le vent se`che tremble sur le duvet du haut de la
 joue ; l'ongle le de~tache du coin de l'oeil ; la verge
 tressaute dans le con qui la gaine au ras des boules ;
 la femme ma^che les filaments ; son sein droit balaye~
 par la toison de l'aisselle gauche du garc|on , durcit ,
 re~tracte~ , au vent ; le sein gauche , le torse du garc|on
 le presse , le remue , le tord , l'aplatit : le te~ton exsude
 une sueur de lait acide ; le garc|on , pubis tamponnant
 englue~ , celui , visqueux , de la femme , re~-ahane ; ses
 doigts tirent les me`ches de l'occiput ; le be~be~ bave
 sur son avant-bras gauche ; le bouc mord le droit ,
 dans le temps que l'orgasme en crispe muscles , nerfs ;
 un souffle frais , exhale~ d'entre les le`vres asse~che~es
 de la femme , baigne son front injecte~ de sang ; l'on--
 dulation de la frondaison frontale des me`ches torsade~es
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 module le souffle ; les dents du garc|on mordillent la com--
 missure des le`vres de la femme ; le con rejette la verge
 fripe~e ; d'un coup de rein , la femme roule la verge
 sur le versant de sa cuisse ; le bouc le`che sur le co^te~
 droit du visage du garc|on la sueur sale~e refroidie ;
 les doigts du garc|on , faufile~s dans la chevelure empois--
 se~e de la femme , frottent le cra^ne embaume~ , les ongles
 raclent les plaques de lait , de fard , de foutre se~che~s ;
 l'e~cume susurre a` la commissure des le`vres # plisse~es
 par le sourire # de la femme ; le garc|on cueille en
 l'articulation accote~e de ses coudes la te^te toute ma^chu--
 re~e , lourde a` ses muscles roue~s par l'e~rection ; les le`vres
 de la femme appuient , annele~es en leur milieu d'un
 bourgeon de chair lisse , sur les verte`bres du cou
 leve~ ; la salive du garc|on , e~coule~e sur le plat de la
 joue , s'e~goutte , par le surplomb des ma^choires , sur
 sa gorge , se me~lange a` l'e~cume surgie a` la commis--
 sure des le`vres de la femme ; le torse du garc|on , creuse~
 par la leve~e de la te^te , oscille sur le sein ; la femme
 roule sa te^te sur le co^te~ ; le garc|on happe , lisse les
 cils entre ses le`vres : les pleurs perlent noircis par
 le kho^l ; le garc|on frotte ses le`vres aux coule~es de kho^l
 sur les tempes ; sa verge frappe , empoisse~e , froide ,
 le versant de la cuisse de la femme ; le gland s'emme^le
 aux boucles froisse~es par la pese~e du pubis du garc|on ;
 le garc|on soule`ve ses reins # le foutre choque le
 sang dans la verge # , son torse , s'agenouille : la
 djellaba retombe sur ses reins ; ses yeux scrutent
 Ve~nus incandescente : masse~es sur l'affleurement
 du roc , les che`vres pe`tent , leur haleine embue le
 silex ; le garc|on se redresse debout , il e~tire ses bras ,
 ses jarrets , enjambe le corps de la femme , s'e~lance :
 ses talons frappent le sable , sa verge secoue~e s'e~goutte
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 sur son genou ; e~toffe claquant sur tout son corps ,
 au vent , il se rue sur l'arrie`re de l'akli , lui enveloppe
 les reins , jusqu'au nombril , dans les plis de la djel--
 laba , accote a` l'oreille gre^le~e du berger sa joue que
 le rire arrondit , frotte son genou leve~ recouvert d'e~toffe
 tie`de a` la hanche e~cailleuse de l'akli , lui tire , lui griffe
 la peau des seins avec ses doigts # engourdis dans
 la chevelure e~vente~e de la femme # , ses ongles ovales ,
 laisse tomber sa main ouverte sur le ventre , le pubis ,
 la verge engaine~e dans le lambeau ; index , pouce
 annele~s pressent le gland , l'auriculaire croche`te les
 boules moites sorties du lambeau ; l'akli , genoux
 affaisse~s , enfouit ses e~paules gre^le~es dans l'e~toffe :
 le creux des clavicules du nomade exhale une vapeur
 embaume~e de lait , de kho^l ; les coudes du nomade
 fouaillent le bas du torse de l'akli ; lequel , suffocant
 module~ , son cra^ne recouvert de me`ches mortes exsu--
 dant sous les le`vres bride~es du nomade une sueur
 infecte~e , resserre ses cuisses sur les doigts du garc|on
 occupe~s a` pe~trir dans la sueur l'attache imberbe
 de sa cuisse droite ; la femme , releve~e , son be~be~ appe--
 santi sur son e~paule , te^te , buste ballant sur son dos ,
 marche , dokhala froisse~e , mouille~e frisottant aux coups
 du vent # au travers de l'e~toffe rose~e colle~e par le foutre
 au pubis bombe~ , la peau transparai^t ocre irise~e par
 le clair de lune ; le garc|on enfonce dans le sable , sous
 ses talons furieux , les pieds du berger dont la verge
 bande contre son poignet : la corne rugueuse racle ,
 cre`ve les furoncles des chevilles ; le nomade , pris
 de quinte , crache un caillot sur la nuque duvete~e de
 l'akli , e~ternue , souffle sa morve sur le caillot , repose le
 co^te~ droit de son visage empourpre~ sur l'e~paule droite
 de l'akli ; la femme sort un pied de son be~be~ de l'e~chan--
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 crure de la dokhala , lui fait attoucher le dos du garc|on ;
 lequel , retournant son mufle englue~ , rit , scrutant
 les seins , de ses yeux ardant sous les cils encrou^te~s #
 les orteils de ses pieds refoulent le sable sur les chevilles
 purulentes de l'akli : ses doigts accroche~s aux e~paules
 du berger vibrent ensue~s ; le caillot emmorve~ s'e~coule
 sur le dos de l'akli , roule sur le coccyx ou` le garc|on ,
 s'accroupissant , plaque son poing empli de sable ;
 le gras des fesses tressaille sous la coule~e de sable ;
 le garc|on , redresse~ , frotte de sable , poing libre enser--
 rant le cou de l'akli , toute la coule~e de sable ensan--
 glante~e ; se re~accroupit , enfouit son poing souille~
 dans le sable ; la femme , penche~e , lisse les me`ches
 balance~es ; le garc|on renverse sa te^te en arrie`re ;
 les doigts de la femme criblent son cou incurve~ ou`
 les verte`bres ondulent sous la pousse~e de la salive ;
 le garc|on prend ces doigts , les porte , luisant de kho^l ,
 a` ses le`vres , en baise les menus ongles carre~s ; sous
 l'e~toffe colle~e , le con palpite , s'entrouvre ; un coup
 de vent mord leurs reins roue~s ; le garc|on , pivotant
 sur ses talons , e~treint les reins de la femme , appuie
 ses le`vres sur le pubis , le`che l'e~toffe colle~e , couvre
 de sa langue , plus bas , l'enflure spongieuse de la
 toison , l'aplatit sous ses le`vres grosses , fouille , de la
 pointe de sa langue jusqu'au retroussis du con ; la
 femme presse le versant de cuisse contre la joue
 du garc|on ; la semence aquhuile~e ruisselle sur son genou ,
 l'e~cume mousse a` la commissure de ses le`vres macule~es
 de kho^l ; un coup de vent mouille~ module une se~rie
 de pets brefs exhale~s hors du cul du be~be~ assoupi ;
 le garc|on retrousse de ses deux mains la dokhala ,
 enfouit , dessous , sa te^te durcie au gel latent ; la femme
 recule , s'e~lance , court vers l'abri ; le garc|on , accroupi ,
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 entrelace ses doigts sur les parties de son cra^ne , de
 son cou , de ses e~paules , attie~dies au remugle ardent
 des dessous de la femme ; se rele`ve ; la femme , be~be~
 enfoui sous les e~cheveaux de laine rouge , plie , courbe~e ,
 les peaux redurcies , sueur retenue en poudre dans les
 fissures du cuir ; les jette sur les chamelles agenouille~es ,
 rassemble flacons , sachets , boi^tes , les enfouit dans les
 sacs , reba^te les chamelles ; le garc|on , front serre~ dans
 le voile me~daille~ , de~pieute les piquets , le poteau sculpte~ ,
 s'e~lance , saute , piquets brandis , fiche~s dans le sable ;
 les attache , tout essoufle~ , sous le ventre des chamelles :
 un coup de vent refoule , dresse le sable , face a` l'obscu--
 rite~ accrue ; la pluie , porte~e en colonne de sous la pal--
 pitation acce~le~re~e de Ve~nus , gicle , glace~e ; le garc|on
 pousse la femme sous l'abri ; la laine trempe~e au ruis--
 sellement de l'eau ardente hors des plis de leur ve`te--
 ment me^le~ au niveau des seins , de~teint rouge sur le
 corps du be~be~ assoupi sous l'arceau , bijoux tintant
 sur me~daille , de leurs bustes accole~s ; l'akli , abce`s
 crible~s par l'averse , creuse , agenouille~ , le sable , sous
 le ventre de la chamelle ; ses bras gre^le~s vibrent ,
 vide~s de sang , dans le sable imbibe~ ; le singe piaule ,
 bras alanguis , guerba ramollie noue~e a` l'encolure ,
 mufle sanglant , sexe dresse~ , oeil scrutant Ve~nus voile~e
 de vapeurs violettes , pie~tine les ce~rastes de~capite~s ;
 la graisse exsude~e au bouchon d'herbe , durcit ; la
 trombe recule vers Ve~nus ,
 Vitry-sur-Seine
 Novembre 1968 # avril 1969 .